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Auteur Sujet :

Vous écrivez ? Postez ici vos nouvelles ou chapitres.

n°10785189
inclassabl​e
Posté le 28-02-2007 à 18:58:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Moi j'aime bien, enfin ça me donne envie d'en savoir plus en tout cas.
 
N'hésite pas à poster d'autres bouts, dans le bon ordre de préférence :o

mood
Publicité
Posté le 28-02-2007 à 18:58:44  profilanswer
 

n°10806805
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 02-03-2007 à 21:43:11  profilanswer
 

ben si ça te dit y'a l'intégralité de mon roman sur ce site d'édition. Tu peux le lire gratuitement en plus.
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre7255.html


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°10809224
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 03-03-2007 à 07:37:21  profilanswer
 

358 pages ! Mazette ! Ca va faire mal aux yeux [:aaah]

n°11004240
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 25-03-2007 à 15:19:17  profilanswer
 

[:undertaker666]


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°11135047
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 09-04-2007 à 15:30:55  profilanswer
 

salut les gens  :o  
allez je participe un peu moi aussi et je mets le début de mon euh... histoire on va dire  :D  
je suis curieux d'avoir quelques avis dessus :hello:  
ps: c de la fantasy :o  
 
 
 
C’était une belle matinée de printemps. Le temps était un peu frais et le soleil un peu pâle cependant, Hannibal Hawke aspirait l’air à pleins poumons. A la vue de la cité de NeoPolis qui se profilait à l’horizon, il sentait ses épaules se redresser et toutes les douleurs infligées par le voyage s’évaporer, comme s’il était libéré d’un poids. Lui et les enfants touchaient enfin au but.  
Ils leurs faudraient une bonne demi journée tout au plus pour traverser la plaine et ils pourraient enfin se reposer.  
 -On y est Ecume, tu vas enfin pouvoir souffler un peu, chuchota-t-il à l’oreille de sa monture.  
Le grand cheval noir secoua fièrement la tête comme pour signifier qu’il n’était pas fatigué.
 -D’accord mon vieux, dit Hannibal en souriant. Je l’avoue, c’est moi qui ai besoin de repos.  
Tout en disant cela, il manoeuvra délicatement et fit s’arrêter Ecume avant de sauter et mettre pied à terre. Quand ses bottes heurtèrent le sol, le choc remonta le long de sa colonne avant d’exploser au niveau de sa nuque et de diffuser une douleur aigue dans toutes ses fibres. Le faible regain de forme qu’il avait ressenti à l’idée que la fin du voyage approchait venait de disparaître aussi vite qu’il était apparu.  
Son corps tout entier n’était plus qu’un ensemble de muscles en souffrance. Il s’étira du mieux qu’il put avant de s’occuper d’Ecume. Celui-ci n’avait pas perdu son temps et broutait  tranquillement l’herbe grasse et verte de la plaine pendant qu’Hannibal le déchargeait de la lourde selle de cuir. Même si Ecume avait l’air en pleine forme, l’homme à la peau noire avait voyagé trop longtemps sur son dos pour ne pas sentir que lui aussi était épuisé. Aucun n’autre animal n’aurait pu soutenir le rythme infernal imposé par Hannibal.
Après quelques minutes passées à choyer son destrier, il s’affaira à préparer le petit déjeuner. Il forma un petit cercle de pierre à l’intérieur duquel il alluma un feu et commença à faire bouillir de l’eau.  
Pendant qu’il s’activait, il fut rejoint par les enfants, les yeux encore tout ensommeillés :  
 -Salut Hawke, lança Timothy avec un vague geste de salut. Qu’est ce que tu nous as préparé pour le petit dèj ? demanda-t-il avec un air taquin comme à son habitude.  
 -Tiens goûte moi ça, rétorqua Hannibal en lui tendant une petite tasse en métal remplie d’une liquide fumant.
Le jeune garçon aux taches de rousseur saisit la tasse d’une main tandis que de l’autre il tenait fermement celle de Perle, sa petite sœur. Pendant que Timothy reniflait le contenu du gobelet avec méfiance, Hannibal adressa à la fillette de quatre ans un large sourire. Mais comme à chaque fois, Perle recula craintivement et se blottit contre la jambe de son grand frère. Depuis quinze jours que tous les trois voyageaient ensemble, la petite fille ne lui avait jamais adressé la parole malgré tous ses efforts.  
 -Pouah mais c’est dégueulasse ton truc, cracha Timothy après avoir goûté le liquide.  
 -Ce truc comme tu dis petit con, c’est du café, rétorqua Hannibal. Et c’est la seule chose que je prépare au petit déjeuner alors si toi et ta petite sœur vous en voulez pas, tant pis pour vous, j’en ai rien à cirer.
 -Qu’est ce qu’on va bouffer nous alors ? demanda Timothy.
Hannibal savoura une longue gorgée de café avant de soulever les épaules l’air de dire « j’en sais rien » un sourire narquois sur les lèvres.  
 -Allez Hawke quoi, tu vas pas nous laisser mourir de faim quand même ?
Après quelques secondes, Hannibal capitula :  
 -Regarde dans mon sac y a des fruits et du pain, dit-il.  
 -Merci, mec, t’es super répondit Timothy en lui tapant amicalement sur l’épaule et en se dirigeant en trottinant vers le sac tant convoité.  
 -Mouais, mouais c’est ça, dit Hannibal dans sa barbe.  
Avant de rajouter :
 -Et prends pas tout espèce de petit chacal, j’ai bien vu ce que t’as fait subir à ce pauvre steak hier soir au dîner.    
 
 
Cinq minutes plus tard, Hannibal, Timothy et Perle étaient assis en tailleur sur l’herbe de la plaine et déjeunaient tranquillement. Aucun d’entre eux ne semblait vouloir parler ou même simplement croiser le regard de l’autre.  
Au bout d’un moment alors que le silence était uniquement ponctué de leurs bruits de mastication, Hannibal dit :
 -Que Perle soit muette comme une carpe je m’y étais habitué mais toi Timothy, ça m’étonne venant de ta part. Hier encore tu bavardais tellement que je me demandais si Ecume n’allait pas se mettre à parler pour te dire de la boucler.  
Timothy sourit à cette plaisanterie tandis que Perle pouffait de rire dans ses petites mains cependant, cela ne suffit pas à dissiper le malaise des deux enfants. Au bout de quelques secondes, ils se réfugièrent de nouveau dans leur mutisme.  
 -Comme vous voulez, dit Hannibal avant de s’allonger sur le dos, les bras croisés sur la nuque. Il le regretta immédiatement. Le sommeil qu’il avait réussi à tenir éloigné de son esprit refit subitement surface comme un diable surgissant de sa boîte. Au bout de quelques secondes, il sentait déjà ses paupières se fermer.
Bon sang, qu’est ce qu’il était fatigué ! Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi ? Pfiouuuu au moins …
 -Dis Hannibal…
L’homme à la peau noire fut subitement tiré de son état de somnolence. Il se releva vivement avant de se frotter le visage des deux mains afin de retrouver toute sa lucidité d’esprit.  
C’était Timothy qui avait parlé. Evidemment. Son expression était inquiète et il serrait fermement la main de Perle.
 -Qu’est ce qu’il y Tim ? interrogea Hannibal, intrigué.    
Après de longues secondes durant lesquels le jeune garçon semblait chercher ses mots, il dit :
 -Qu’est ce qu’on va faire si grand-mère ne veut pas nous ? C’est vrai quoi, elle nous as jamais vu Perle et moi.  
Les larmes lui montèrent aux yeux et il ajouta :
 -Et si elle nous aime et veut pas s’occuper de nous, qu’est ce qu’on fait hein Hannibal ? demanda-t-il.
Timothy baissa alors la tête afin de cacher ses larmes. Quel garçon courageux, se dit Hannibal. Depuis quinze jours qu’ils avaient quitté leur ville natale, c’était la première fois que Timothy montrait des signes de faiblesse.  
Hannibal soupçonnait même que depuis que leurs parents étaient morts et qu’ils avaient vécu dans la rue, il ne s’était jamais plaint, n’avait jamais versé de larmes. Devant Perle en tout cas.  
 -Ta mère était une abrutie, se contenta de rétorquer Hannibal avant de s’allonger de nouveau.  
Timothy leva les yeux, stupéfait. Son ébahissement était tel qu’il bégaya :
 -Qu-qu-quoi, qu’est ce t’as dit Hannibal ?
Celui-ci changea de position pour s’accouder sur le flanc, le menton négligemment posé dans la paume de sa main.  
 -J’ai dit que ta mère était une abrutie. Une conne, une sotte tout ce tu veux quoi, c’est pas compliqué à comprendre non ?  
Furieux, l’adolescent se leva, le poing levé. Dans ses yeux, les larmes de tristesse avaient disparu pour laisser place à de la colère :
 -Hannibal ! Espèce de salaud, comment t’oses parler de ma mère comme ça tu la connaissais même pas ! Je te jure je vais te …
 -Alors elle était pas stupide ? demanda Hannibal en haussant les sourcils.  
 -Non ! Ma mère était très intellig…
 -Elle était pas conne ?
 -Noon !!!!!!
 -C’était pas une sotte non plus ?
 -Putain mais va te faire foutre Hannibal, t’es qu’une ordure. T’as de la chance que …
 -Autant pour moi alors. Excuse-moi Tim. C’est pas ta mère l’abrutie. C’est toi.
Là-dessus, Hannibal reprit sa position initiale et croisa de nouveau les bras sous sa nuque.  
Timothy était trop stupéfait pour répondre à ça. Pendant de longues secondes, il resta debout près de celui qu’il avait pensé être son ami, le poing prêt à frapper tandis que ce dernier avait entrepris de mâchonner un brin d’herbe.
 -Mais pourquoi tu dis ça Hannibal ? demanda-t-il au bout d’un moment, la voix vibrante d’émotion.  
 -Bah parce que si c’est pas ta mère l’abrutie, c’est toi. Si comme tu dis elle était intelligente, elle vous aurais jamais dit de rejoindre quelqu'un qui voudrait pas de vous. Ou alors c’est que tu faisais pas confiance à ta mère et qu’en plus tu penses qu’elle était bête. C’est le cas Tim ?  Tu penses que ta maman était une sotte ?  
 -Bien sûr que non, rétorqua vivement le jeune garçon.  
 -Et ben alors, c’est que y a pas de problème. Si elle vous a dit d’aller voir votre grand-mère pour qu’elle s’occupe de vous c’est qu’elle savait que la vieille vous prendrait avec elle. Y a pas de lézard.
 -Tu crois Hannibal ?  
 -J’en suis sûr bonhomme, l’assura-t-il. Et puis de toute manière je connais plein de monde à NeoPolis. Y aura bien quelqu'un qui voudra s’occuper de deux garnements comme vous deux.  
Hannibal vit avec joie le visage des deux enfants s’illuminer de bonheur. Gêné, il devança leurs remerciements :
 -Bon allez finissez de manger qu’on puisse repartir et que je vous ai plus dans les pattes. Allez, grouillez vous, les gronda-t-il.
Une fois ses inquiétudes dissipées, Timothy retrouva sa verve habituelle. Et tout son appétit. Pendant que lui et sa sœur mangeaient, Hannibal les observait discrètement, avec une pointe de tristesse.  
Le voyage est terminé.  
Malgré la fatigue accumulée à cause du rythme infernal qu’ils avaient adopté, ça n’avait pas été désagréable de voyager avec ces deux là. Loin de là. Le messager ne les connaissait pas depuis plus de trois semaines mais ce temps avait été largement assez long pour qu’il s’attache à eux. Presque comme s’ils étaient ses propres enfants.  
Les pauvres avaient vu leur mère emporté par la maladie trois mois auparavant et jusqu’à ce ils les rencontrent, ils avaient vécu dans la rue.
Alors qu’Hannibal allait collecter les messages et lettres à convoyer, Timothy avait alors essayer de le voler. Il y serait sans doute parvenu s’il n’avait pas eu le malheur d’effleurer son sabre et de se brûler les doigts dessus. Quand il lui avait attrapé le bras, le messager avait été frappé par sa maigreur. Malgré cela, il décida de l’emmener à l’Hôtel de Police quand il avait senti une piqûre sur sa jambe.  
En se baissant, il avait alors vu une petite fille aux cheveux sales en train d’essayer de lui manger le mollet.  
C’était Perle.  
Hannibal avait été saisi par leur détermination. De fil en aiguille, Timothy lui avait raconté leur situation. Le papa parti, la maman malade depuis des années et se tuant au travail pendant des années avant de mourir pour de bon deux mois plus tôt. Et surtout ses dernières paroles :  
Grand-mère confiture. NéoPolis.
Sa nouvelle mission consistait justement à livrer les lettres à NeoPolis aussi les avait-il pris avec lui.  
 -Pourquoi t’as un sabre Hannibal ? demanda soudain Timothy la bouche pleine. C’est pour la frime c’est ça, dit-il d’un air narquois. Je suis sûr que tu sais même pas t’en servir.
 -Ouais mais fais gaffe, je pourrais m’entraîner sur toi, rétorqua Hannibal. Machinalement, il attira son sabre à lui et caressa sans s’en rendre compte le fourreau. Ce fourreau était fait dans une matière translucide jaune fluo et une mince bande noire allait de haut en bas. Même s’il semblait fragile, il était aussi dur qu’une lame de qualité et pouvait ainsi servir en combat.
 -Je t’ai vu t’entraîner tu sais, faire tes trucs là, tes échauffements et tout ça, continua Timothy. C’était pas mal mais pourquoi t’as pas sorti la lame du fourreau. T’avais peur de te couper ou quoi ?
Le jeune garçon commença à ricaner bêtement avant d’ajouter :  
 -Et puis jaune et noir, c’est bizarre comme couleur non ?  
 -Si je l’ai pas sorti pendant que je faisais mes passes, c’est parce que parce que je me bats avec le fourreau, se contenta de dire Hannibal.  
 -Tu sors jamais la lame ? demanda Timothy incrédule.  
 -Non.
 -Mais si tu dois te battre contre plein de mecs en même temps et que t’as pas le choix, tu dois les buter. Là tu sors ta lame quand même ?  
 -Bah non, je peux tuer rien qu’avec le fourreau, répondit simplement Hannibal.  
 -Et si tu bats contre un mec hyper balaise et que tu doives te battre à fond ?
Après un moment de silence durant lequel il chercha soigneusement ses propos pour qu’ils aient l’air aussi naturels que possible, Hannibal dit d’une voix qu’il essaya de rendre la plus neutre possible :
 -Disons que ça fait longtemps que je ne me suis pas battu contre quelqu'un d’assez fort pour que j’ai à sortir ma lame.  
Timothy eut un petit sourire moqueur mais celui-ci disparut bien rapidement.  
 -Ca veut dire que t’es fort alors ? demanda-t-il soudain sérieux.
 -Bof, un petit peu.  
Pendant quelques instants, Timothy ne dit plus rien. Il regardait ses doigts, comme s’il réfléchissait à quelque chose de très important :
 -Mais si t’es fort, tu pourrais rentrer dans le Nost, dit-il finalement.
 -Le quoi ? interrogea Hannibal, les sourcils levés.
 -Tu connais pas le Nost ? demanda Timothy soudain enthousiasmé. C’est une organisation géniale. C’est des espions. Ils sont trop cools, ils voyagent partout dans le monde et ils récupèrent des tas d’objets magiques volés qu’ils revendent après. Ils ont même une agence ici, sur Great Island.  
 -Attends, ils récupèrent des objets volés et les revendent après ? demanda Hannibal incrédule. Ils les rendent pas à leurs propriétaires.
 -J’en sais rien moi, dit Timothy en haussant les épaules. Tout ce que je sais c’est mon oncle Malcolm était du Nost ajout-t-il avec une pointe de fierté dans la voix. Je me souviens que des fois, il venait à la maison avec des blessures et il nous racontait ses missions.  
 -Il vous racontait ses missions ?
 -Ouais m’sieur ! Et même qu’il pouvait pas non plus tout nous raconter parce qu’il disait que c’était euh … comment il disait déjà euh… ah oui…top secret. Putain, il était trop cool l’oncle Malcolm.
 -Et qu’est ce qu’il est devenu aujourd’hui ?  
 -Euh bah... il est mort quand j’avais huit ans.  
 -Et tu voudrais que je fasse un métier comme ça, s’insurgea Hannibal. Mais t’es malade ou quoi ? Allez, arrêtes de raconter des conneries et finis de manger. On part bientôt.  
 
alors vous en pensez-quoi? :p  
j'espere que c'est pas trop naze en tout cas j'ai pas mal taffé dessus :cry:  
sinon pour le niveau de langage des persos, c'est voulu s'il est si aussi faible.j'adore faire parler mes persos comme ça mais bon j'essaye de pas tomber dans le vulgaire ou trop argotique:sol:

Message cité 1 fois
Message édité par Gradd le 09-04-2007 à 15:32:41
n°11139979
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 10-04-2007 à 07:34:22  profilanswer
 

Gradd a écrit :


ps: c de la fantasy :o  


 
Génial ! Voilà un genre littéraire qu'on avait pas lu depuis longtemps.  :D
 
En tout cas, je kiffe.
 
Fluo = fluorescent
 
Les gosses ils sont à pieds ? Ils ont l'air moins fatigués que hannibal.
 
C'est de la fantaisie moderne ? Parce que un hôtel de police... ça fait un peu ville de notre époque.
 
Je kiffe les répliques de tes perso.

Message cité 1 fois
Message édité par dPca le 10-04-2007 à 07:48:56
n°11142371
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 10-04-2007 à 13:56:35  profilanswer
 

dPca a écrit :

Génial ! Voilà un genre littéraire qu'on avait pas lu depuis longtemps.  :D
 
En tout cas, je kiffe.
 
Fluo = fluorescent
 
Les gosses ils sont à pieds ? Ils ont l'air moins fatigués que hannibal.
 
C'est de la fantaisie moderne ? Parce que un hôtel de police... ça fait un peu ville de notre époque.
 
Je kiffe les répliques de tes perso.


 
 :hello:  
 
merci de cet avis  :jap: je suis content que ça plaise au moins à une personne :sol:
sinon pour les enfants ils sont pas à pied mais dans une espece de charriot mais j'ai pas réussi à le caser dans dans ce passage, pas assez de vocabulaire :sweat:  
et sinon effectivement c'est la fantasy un peu particulière, j'essaye de faire un truc un peu différent   :whistle:  
 
 
 
 

n°11148881
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 10-04-2007 à 23:19:15  profilanswer
 

allez un chti up parce que je suis curieux d'avoir d'autres avis

n°11151120
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 11-04-2007 à 09:38:22  profilanswer
 

J'aime beaucoup.  Et ne t'en fait pas si tu n'as pas assez de vocabulaire, c'est un défaut courant quand on écrit de vouloir épater la galerie en plaçant quelques artefacts pyrotechniques circonstanciés (traduire vouloir faire un beau feu d'artifice avec des mots peu usités), mais souvent ça tombe à plat et donne un air pédant.  Donc, ne change rien.  Par contre pour le langage, évite de tomber dans la racaille-fantasy, ou alors vas-y à fond :)

n°11153037
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 11-04-2007 à 13:03:37  profilanswer
 

addtc a écrit :

J'aime beaucoup.  Et ne t'en fait pas si tu n'as pas assez de vocabulaire, c'est un défaut courant quand on écrit de vouloir épater la galerie en plaçant quelques artefacts pyrotechniques circonstanciés (traduire vouloir faire un beau feu d'artifice avec des mots peu usités), mais souvent ça tombe à plat et donne un air pédant.  Donc, ne change rien.  Par contre pour le langage, évite de tomber dans la racaille-fantasy, ou alors vas-y à fond :)


 
:hello:  
merci de cet avis  :jap:
de la racaille-fantasy? pourquoi pas après tout  :D

mood
Publicité
Posté le 11-04-2007 à 13:03:37  profilanswer
 

n°11153070
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 11-04-2007 à 13:09:50  profilanswer
 

[quotemsg=11153037,334,263699de la racaille-fantasy? pourquoi pas après tout  :D[/quotemsg]
Oah ziva ! J'vais niquer ta race avec ma vorpale +12!

n°11153147
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 11-04-2007 à 13:21:42  profilanswer
 

addtc a écrit :

[quotemsg=11153037,334,263699de la racaille-fantasy? pourquoi pas après tout  :D


Oah ziva ! J'vais niquer ta race avec ma vorpale +12![/quotemsg]
 
meuh non j'irai pas jusque là quand même :D  
 

Spoiler :

quoique [:anchois]

n°11155139
Siltren
Le montagnard
Posté le 11-04-2007 à 16:05:23  profilanswer
 

Victor                                                  MON HISTOIRE
 
                                                                   
                                                     Chapitre 1 :
 Une traque dangereuse
 
               Un vent enneigé s’acharnait sur une douzaine d’hommes et de femmes encapuchonnés. Leurs fourrures blanches peinaient à l’arrêter, mais ils continuaient pourtant à gravir la falaise, péniblement, suivant les traces ancrées dans la roche. Celle ci, poudreuse et traître, menaçait de s’effriter entre leurs mains pour les livrer au vide. Ils grimpaient ainsi depuis plusieurs heures, ralentis par un lourd matériel, des arcs et des filets. Toujours alertes malgré la tempête épuisante, ils défiaient ouvertement l’immensité blanche : depuis leur plus jeune âge, ils avaient dû maîtriser leur peur de la mort, de la chute qui les guettaient tous. Ne pouvant se permettre de laisser fuir la créature, ils ne s’étaient pas encordés  les uns aux autres pour gagner du temps. Le plus jeune d’entre eux planta sa main dans la roche. Elle était recouverte d’un gant en acier fondu aux mesures du grimpeur,  dont les  extrémités  pointues s’enfoncèrent dans la falaise. Cela lui assurait une meilleure prise sans nuire à la chasse.
 On poursuivait l’Arquin, créature montagnarde, rapide et dangereuse, dont les griffes étaient très recherchées par certaines personnes venues des plaines. Pourquoi ? Les grimpeurs l’ignoraient, certains parlaient de simples sculpteurs, d’autres d’alchimistes, tandis que quelques-uns  pensaient à des formes noires encapuchonnées, à des réunions nocturnes dans des lieux égarés…Cependant l’argent ainsi récolté leur permettait de se fournir de la viande qui serait ensuite conservée dans la neige, du blé pour des galettes, ainsi que du bois et divers ustensiles nécessaires. Aussi les montagnards savaient-ils se taire quand c’était dans leur intérêt, d’autant plus que l’acheteur semblait sourd aux rares questions que certains gamins fanfarons lui posaient par bravade.
Siltren  entamait ainsi sa première traque, les anciens du village ayant décidés de lui donner un aperçu de la chasse et du début des responsabilités. Il s’imaginait des poursuites légendaires et un combat glorieux…
Au lieu de ça, le jeune montagnard se retrouvait face à un vide impressionnant, sans la moindre assurance, presque obligé de négliger sa sécurité tant il était lent, car il ne pouvait se permettre de tâter chaque prise sans ralentir du coup le groupe et réduire leurs chances d’attraper la créature. Quant à l’Arquin en lui-même, il n’en avait jamais vu  car il était impossible aux montagnards de transporter une dépouille de dix pieds de haut à travers plusieurs monts, même si certains collectionneurs excentriques qui passaient parfois dans le village en auraient donné un bon prix. Siltren devait donc se baser sur les récits des conteurs du village pour se forger une idée qui était inquiétante et sans doute loin de la réalité : immense, à la mâchoire destructrice qui pouvait briser l’échine d’un homme, aux griffes recourbées d’une dizaine de centimètres, ayant des muscles puissants et rapides qui se détendaient d’un coup sec. Il avait l’impression qu’on lui parlait d’une ombre sans jamais trop dire comment il chassait, quelle était sa forme globale…Sans doute les vieux conteurs aimaient- ils laisser une trace de mystère dans les esprits apeurés des gamins. Toujours était-il que pendant quelques années le jeune garçon  allait souvent au foyer dans la pénombre pour se faire peur en écoutant les diverses ruses des Arquins. Jusqu’à ce qu’il fût lassé d’entendre mystifier le courage qu’il fallait à ses parents pour traquer cette vicieuse créature et qu’il demande à suivre  les anciens pour qu’ils lui montrent la vérité, ayant désormais l’âge de combattre ce que les conteurs appelaient l’esprit de la montagne.          
Beaucoup plus haut, dominant tous les grimpeurs de sa position élevée, un homme gravissait la falaise enneigée à une vitesse étonnante. Ses cheveux noirs volaient au vent, son visage était mordu par le froid, il était constamment aveuglé par la montagne blanche, les rafales menaçaient de le faire tomber et dévaler la pente, il n’avait aucune protection face au vide inquiétant, mais malgré tout  il semblait à l’aise, dans son élément.
Son assurance était hors du commun, il paraissait faire confiance à la montagne, se retournant souvent afin d’observer la progression des autres chasseurs. Il portait deux sacs remplis de cordages destinés à la descente, plusieurs poignards à la ceinture, avait une carrure impressionnante mais il donnait l’impression voler d’un roc à l’autre, prenant appui sur une prise pour se propulser sur la suivante, ne grimpant souvent que d’une main. Malgré cela, pas un rocher qui fléchisse sous ses bottes, pas une fois il ne planta ses griffes dans une roche trop poudreuse. Sa maîtrise venait d’une vie entière axée autour de la montagne, de deux journées environ de traque chaque semaine depuis ses quinze ans. Torien savait que si la montagne était son alliée depuis des décennies, elle pouvait tout lui reprendre à la moindre erreur, au moindre faux pas. L’escalade était un art noble, mais dangereux, dans lequel l’erreur n’était pas admise. Nadji, sa femme, lui confiait souvent qu’elle ne voulait pas voir leur fils suivre un chemin identique, qu’elle ne pourrait pas supporter d’attendre son retour avec inquiétude chaque soir pendant des années. C’est pourquoi le montagnard s’intéressa à la progression  de Siltren.
Le jeune garçon était légèrement en retrait par rapport aux adultes, et il faisait tout pour combler ce retard, sans prendre en compte les règles élémentaires de sécurité, comme tâter la roche avant de s’en servir d’appui. Sans doute voulait-il imiter son père, et pouvoir ensuite se vanter du mépris du danger dont il avait fait preuve. Bien qu’il sache quelle honte son fils  ressentirait, il décida de l’aider, par amour pour lui et Nadji.
_ Siltren! appela-t-il d’un ton réprobateur.
Le jeune grimpeur releva la tête et sa capuche tomba en arrière, révélant des cheveux déjà blancs et des yeux couleur glacier, d’un bleu léger, presque transparent.
En voyant l’air de son père, il devina que ce dernier était déçu. S’il décidait que la chasse était finie pour lui malgré la décision des anciens du village, il ne pourrait que plier, la rage au cœur. Mais Torien se contenta de fouiller dans son sac à dos et d’en sortir quelques crochets ainsi qu’une corde. Il planta un crochet dans la roche, y noua la corde et l’envoya à son fils :
-Maintenant, tu peux grimper en étant protégé. On est tous passé par là, tu me surpassera sans doute, dans quelques années.
Le jeune montagnard rangea ses gantelets d’acier, empoigna la corde et tenta cette nouvelle manière d’escalader. Il se servait beaucoup plus de ses jambes, ses bras s’accrochant à la corde, et cette technique demandait une certaine endurance musculaire des bras qu’il possédait presque grâce à ses nombreuses heures d’entraînement à l’arc journalières.
Il était  plus sûr de lui, plus rapide, et parvint à la hauteur des autres chasseurs. Il se mit à sauter d’un roc à l’autre, faisant voler la neige autour de lui. Lorsque il parvint à la base de la corde, il la détacha et l’envoya à son père qui planta un autre crochet et recommença. Ils récupéreraient les crochets au retour.
 
   
 
 
 
 
 
 
 

n°11155148
Siltren
Le montagnard
Posté le 11-04-2007 à 16:05:45  profilanswer
 

voilà voilà...

n°11155170
Siltren
Le montagnard
Posté le 11-04-2007 à 16:07:23  profilanswer
 

ceti pas bien ca???? un peu plus classique... :D


Message édité par Siltren le 11-04-2007 à 16:11:23
n°11169005
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 12-04-2007 à 20:34:29  profilanswer
 

perso j'aime assez :o  
mais je reprocherais quand même le fait que même pour un début de roman ou même d'histoire, c'est un peu trop explicatif  
c'est un trop brut à mon gout, perso j'aurais dilué avec quelques dialogues ou quelques péripéties histoire de rendre le tout un peu plus vivant parce que là j'ai l'impression que c'est une sorte de tableau figé
par exemple dans la construction des persos, pour montrer que le père est une bête en escalade plutôt que de le dire comme ça, tu pourrais le montrer dans une action concrète. par exemple un mec a des problèmes et risque de tomber et hop ton perso fait un truc de malade (j'y connais rien en escalade  :lol: )et vient lui sauver la vie au tout dernier moment  
de là, il balance une petite phrase du genre: "faites attention, la traque de l'arquin ne laisse aucun droit à l'erreur mais si vous êtes là, c'est que je sais que vous en êtes capables :sol: " pour montrer à quel point c'est un leader toussa et dramatiser la traque et en même temps, rendre le tout plus accrocheur
 
moi perso c'est comme ça que je ferais mais bon je suis pas une pointure donc ça vaut ce que ça vaut :o  
ps: mine de rien donner son avis sur le texte d'un autre ça permet d'ameliorer ses propres textes :love:  

n°11169348
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 12-04-2007 à 21:12:22  profilanswer
 

allez hop j'enchaine avec la suite de mon texte posté un poil plus haut :bounce:  
alors c'est un passage que j'ai eu plus de mal à écrire parce que y'a des descriptions de la ville à faire pour lui donner un peu d'épaisseur et surtout, mes personnages marchent, se parlent, regardent la ville etc (contrairement au passage précédent)ce qui n'est pas si facile à gérer  :fou:  
alors je me pose des questions sur mes descriptions parce que je suis pas encore à l'aise avec ça :cry:  
est-ce que au moins on n'arrive à se creér une image approximative de la ville parce que je sais qu'elles sont light mais dès que je me lance, j'en fais trop et ça part dans les "artefacts pyrotechniques circonstanciés" comme dit addtc  :D  
sinon vous connaitriez pas d'autres forums ou on peut poster ses textes parce que il faut être honnête mais on écrit par plaisir mais aussi pour être lu donc j'aimerais recueillir le plus d'avis possibles :whistle:  
 
-Les enfants, commença Hannibal alors que les trois compagnons passaient les portes de la ville, je vous présente NeoPolis.  
Le sabreur ouvrait la marche, les bras écartés comme s’il était dans son domaine tandis que Timothy et Perle le suivaient, les yeux émerveillés.  
Pour les deux enfants qui n’avaient jamais connu autre chose que la pauvreté, les quartiers de NeoPolis constituaient un décor étourdissant. Même dans ses rêves les plus fous, Timothy n’aurait jamais pu s’imaginer que des maisons aussi luxueuses puissent exister.  
Ou qu’il pose son regard, ce n’était que grandes villas blanches immaculées, jardins décorés d’orangers, de pommiers et autres arbres qu’il ne reconnaissait même pas mais dont les fruits avaient l’air délicieux.  
Même la route qu’ils arpentaient était pavée de pierres blanches légèrement rosées qui semblaient absorber la lumière du soleil. Cette route était assez large pour faire passer trois  chariots de front cependant, un panneau indiquait que ceux-ci étaient formellement interdits dans l’enceinte de la cité.  
Voila donc pourquoi Hannibal a laissé Ecume et notre chariot à ce garde à l’extérieur de la ville, pensa Timothy.  
Si les maisons et autres bâtiments de NeoPolis étaient tous plus beaux les uns que les autres, il en allait de même pour les tenues et habitants. Jamais de toute sa vie, Timothy n’avait vu autant de vêtements de fourrure concentrée au même endroit. Les vêtements étaient certes très beaux mais c’est un tout autre accessoire qui attira surtout l’attention du jeune garçon : les chapeaux.  
C’était bien simple, tous les habitants de NeoPolis semblaient en posséder un et de l’avis de Timothy, c’était une mode ridicule. Ils étaient de toutes les formes, de toutes les couleurs mais tous avaient pour point commun d’être absolument grotesques et surtout de ne pas du tout protéger du soleil.
Alors que le jeune garçon considérait d’un œil amusé cet étalage de frivolité, il heurta un homme d’une cinquantaine d’années pourvu d’une impressionnante moustache argentée :  
 -Désolé monsieur, s’excusa-t-il, je ne …
Avant même qu’il puisse terminer, l’homme l’écarta violemment du  bras comme s’il chassait une saleté et darda sur Timothy un regard plein de mépris et de suffisance avant de s’en aller sans un mot.  
C’était un regard qu’il connaissait trop bien pour l’avoir souvent rencontré quand ils vivaient dans la rue.  
Finalement, NeoPolis n’était peut-être pas si différente de chez eux.
Il secoua vigoureusement la tête pour chasser ces sombres pensées de son esprit avant de rattraper Hannibal qui marchait toujours d’un pas décidé et de demander :
 -Où est-ce qu’on va exactement Hannibal ?
 -On va voir un vieux pote à moi, il s’appelle Bernie, répondit-il. C’est à lui que je donne les lettres et les messages et après il se débrouille pour les redistribuer aux habitants.  
 -Et après on va voir grand-mère, c’est ça ?  
 -Ouaip. Bernie connaît tout le monde à NeoPolis, il doit forcément la connaître cette grand-mère confiture. C’est sûrement un surnom et si elle habite bien dans cette ville, Bernie sait sûrement qui c’est et où elle habite, y a aucun doute là-dessus. Allez venez, on est presque arrivés.
Sans qu’il ne s’en soit rendu compte, Timothy constata qu’ils avaient quitté la route principale. Ils déambulaient maintenant dans de petites ruelles sablonneuses et non pavées.
Ici, le décor était radicalement différent. Les luxueuses villas avaient laissé place à de modestes maisons de pierres et de bois surmontées de cheminées qui exhalaient l’odeur des dîner. En effet, le soleil allait bientôt se coucher et l’air était empli de multiples senteurs qui indiquaient que c’était bientôt l’heure de manger.
Plusieurs mères de familles marchaient dans la rue, hurlant en vociférant contre leurs enfants pour leur signifier qu’il était l’heure de rentrer.
Timothy était frappé par la différence d’ambiance entre cet endroit et les quartiers chics de NeoPolis à tel point qu’il avait du mal à croire qu’ils étaient dans la même ville. Comment deux univers aussi différents pouvait-ils se côtoyer ?  
Constatant son étonnement, Hannibal commença :  
 -Ici c’est ce qu’on appelle le Faubourg…
Il s’interrompit pour saluer plusieurs personnes de la main.
 -Comme t’as du voir, ça n’a rien avoir avec les quartiers riches. C’est comme si on avait deux villes dans une seule.  
 -Et t’habites ici toi ? demanda Timothy.  
Le visage du sabreur s’assombrit soudainement. Il mit de longues secondes avant de dire :  
 -Je suis convoyeur Tim. Mon travail c’est d’aller de ville en ville pour livrer des messages et des colis. Je traverse Great Island dans tous les sens possibles. J’ai pas les moyens d’avoir une baraque dans toutes les cités où je passe.  
 -Arrête ça, Hannibal railla Timothy. Je suis peut-être jeune mais je sais bien que convoyeur c’est un métier hyper bien payé. La Guilde paye à prix d’or les mecs comme toi. Ceux qui sont assez cinglés pour faire ce métier. Je suis sur que t’aurais même les moyens de te payer une des ces villas qu’on a vu tout à l’heure. Allez, avoue.
 -Mouais, j’ai bien une maison quelque part, concéda Hannibal après quelques secondes. Mais elle est pas Great Island.
En entendant cela, Timothy faillit s’étouffer :
 -T’es sérieux Hannibal ? s’exclama-t-il. Ca veut dire que t’as déjà quitté Great Island ? T’as déjà voyagé sur un navire alors ?  
 -En fait, je suis pas né sur Great Island, répondit Hannibal.
Cette fois-ci, Timothy resta bouche bée. Il n’en croyait pas ses oreilles.  
 -Mais d’où est ce que tu viens alors ?
 -J’ai pas envie d’en parler.  
Timothy allait insister mais quand il vit l’éclat inquiétant dans les yeux d’Hannibal, il y renonça. Il ressentit presque de la peur et ce n’était pas la première fois qu’il éprouvait ce sentiment en présence d’Hannibal.
Bien qu’il soit convaincu que le sabreur était quelqu'un de bienveillant, il y avait en lui quelque chose de terrifiant. Une zone d’ombre dans sa personnalité qu’il cachait et à laquelle personne n’avait accès. Pas même ses amis.  
Timothy était convaincu que c’était pour cette raison que Perle ne parlait jamais à Hannibal. Elle avait peur de lui. Et en cet instant, le garçon devait bien avouer qu’il n’était pas loin de ressentir la même chose.  
 -Cette fois, on y est dit Hannibal avant de s’arrêter devant un escalier de bois menant à une grande bâtisse.  
Timothy observa discrètement le visage de son ami et n’y déchiffra rien de particulier. Ce n’était rien de plus que le visage habituel d’Hannibal.  
Rassuré, il porta son regard vers l’établissement. La grande porte en bois était flanquée de deux videurs aux visages impassibles. Bien qu’il n’ait pas encore vu l’intérieur, Timothy se doutait déjà de ce qu’il y avait derrière cette porte. De là où ils se tenaient, ils entendaient des bruits, des cris et surtout ça empestait l’alcool.  
 -Mais où est ce que tu nous emmenés Hannibal, demanda Timothy d’un air méfiant.  
Comme pour répondre à sa question, les deux battants de la porte s’écartèrent pour s’ouvrir comme une bouche infernale.  
Un homme relativement jeune et portant un uniforme en sortit en trombe pour descendre les escaliers en quatrième vitesse avant de vomir à grands renforts de bruits dans une poubelle.  
Entre deux vomissements, il leva la tête et regarda dans la direction des nouveaux arrivants. Son visage s’éclaira quand il reconnut Hannibal. Pendant une seconde, il sembla sur le point de parler mais avant d’avoir pu dire le moindre mot, il replongea sa tête ruisselante de sueur dans la poubelle pour vomir de plus belle. Il se contenta alors de saluer Hannibal d’un geste de la main, incapable de refaire surface.  
 -Me dis pas que c’est lui Bernie quand même, dit Timothy en regardant avec antipathie l’ivrogne.  
 -Bien sûr que non, le rassura Hannibal. Bernie c’est pas un ivrogne comme lui, là.  
Ayant visiblement entendu, l’ivrogne en question fit un geste obscène de la main. Cependant, il ne relevait toujours pas la tête.  
 -Désolé Max, s’excusa Hannibal mais c’est quand même la vérité.
 -Mais si il boit pas ton Bernie, intervint Timothy, qu’est ce qu’il fout dans un boui-boui comme ça ?  
  -Viens, tu vas vite comprendre, répondit Hannibal.  
Il commença à grimper la volée de marches deux à deux avant d’ouvrir les deux portes comme s’il entrait chez lui.  
Timothy prit Perle dans ses bras le suivit à l’intérieur du bâtiment.

n°11185966
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 14-04-2007 à 16:52:08  profilanswer
 

bah alors y a plus personne ?  :??:

n°11243660
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 19-04-2007 à 22:53:23  profilanswer
 

Sisi.
 
Voici une nouvelle écrite d'une traite dont je ne conseille la lecture à personne. Violente et choquante, voici sa description. C'est un premier jet, et je pense que je ne vais pas y toucher beaucoup. Par contre, je viens d'y passer plus d'une heure, et j'ai la flemme de corriger les fautes. Je la mets carrément en spoiler !

Spoiler :

Seul. Je suis seul. Perdu dans une étendue noire, sombre, sans aucun bruit. Seul face à moi-même. Perdu dans mes pensées. Je dois avoir une vingtaine d'année maintenant. Mon nom importe peu. J'ai froid. Je ne ressens rien. Une odeur salée parvient à mes narines. Je suis adossé à une paroi dont la texture me rapelle celle du bois.
 
Mes derniers souvenirs sont confus. J'ai par contre une idée plus claire de mon passé.
 
Je me souviens d'une maison de briques à la campagne, un peu à l'écart du village, avec pour seuls bruits le pépiement des oiseaux, les airs inconstants que joue le vent dans les branches. Je me trouve devant cette maison, jouant avec un dragon auquel il manque une aile et un chevalier manchot. Mon père, un homme grand, légèrement bedonnant, aux joues piquées et perpétuellement rouges, est parti se trouver des petits boulots, ma mère s'abrutit devant la télévision et sa pâtée prédigérée qu'elle ingurgite continuellement. Elle n'arrête pas de grossir, et elle n'est guère plus à mes yeux qu'une extension de ce canapé. Heureux ? Non, je ne le suis pas. Je suis toujours seul, mais étrangement, c'est ce qui se rapproche le plus du bonheur. J'ai horreur de la soirée. Maudite soirée, où je dois affronter mes parents en face, au dîner. Je remercie Dieu de ne m'avoir jamais imposé de repas du midi : nous mangeons ce que nous trouvons dans le réfigérateur, sans se rassembler. Par contre, quand mon père rentre le soir, la chanson est toute autre.
 
Je profite de ce bel après-midi de printemps pour jouer, m'évader de ce quotidien qui m'oppresse, de la jalousie qui me ronge face à tous ces garçons de mon âge que je vois heureux. Je donnerai tant pour n'avoir qu'une fraction de ce qu'ils ont... la jalousie me ronge, et me fait monter les larmes aux yeux.
 
Il m'est arrivé beaucoup d'aventures aujourd'hui : Rackham le rouge a pris d'assaut l'île de la crevette pour y déterrer le trésor. Néanmoins, Rackham a oublié son ancre au port, et le courant a emporté son bateau au loin. Quel idiot de pirate, ce Rackham ! Peu de temps après, je suis acclamé par le public pour mes talents de jongleur, peaufinés par l'entrainement. J'arrive même à jongler avec 4 pierres... pas longtemps certes, mais pour un enfant de 9 ans, c'est pas mal. Vainqueur du 110 mètres haies comme ce sportif américain dont le nom m'échappe à l'instant, je brandit la coupe, une magnifique cagette pleine de poussière, et suis acclamé par le pays en folie devant mon exploit. Pour tous applaudissements, je ne recois que des bruits d'insectes, mais je n'en ai cure.
Hélas, le soir vient trop rapidement. Une voix hurle mon nom à l'intérieur. Réticent, j'y vais quand même : ne pas obéir serait trop risqué. La punition est trop sévère. Mieux vaut obéir et subit. Si il y a bien quelque chose que j'ai compris au fil des années, c'est bien cela.
 
Je rentre dans la cuisine, et m'assois devant mon assiette. Maman a préparé du riz au Corned Beef. Trop cuit, beaucoup trop cuit, et surtout très bon marché. C'est impressionnant la texture que peut prendre ce plat, finalement, quand c'est trop cuit. Mon père est déjà en train de manger, et ma mère oscille péniblement entre l'évier et la table : marcher est même devenu difficile pour elle.
Néanmoins, malgré mon dégoût pour ce plat, je mange. Ne pas manger est une erreur que je ne referai jamais plus. C'est étrange, finalement, comme les adultes peuvent avoir des fixations irrationelles : que je ne mange pas le midi, tout le monde s'en fiche, mais le soir, ah ça non, hors de question. Soit.
 
Je m'aggrippe donc au bord de la table et me force à manger, malgré les contractions de mon estomac. Je bois beaucoup pour faire passer le goût. Et surtout, en bon garçon, je vais me servir tout seul au robinet : cela me permet de nettoyer un peu mon verre en passant. Durant cette messe obligatoire, aucun mot n'est échangé. Mes parents n'ont d'yeux que pour leur assiette... et me surveillent discrètement. je suis sûr qu'ils attendent que je fasse une bêtise, qu'ils trouvent un prétexte pour me réprimander, réprimande qui, de toute facon, finira en combat entre eux.
 
Ayant enfin fini mon assiette, je me lève de la table, et me dirige vers ma chambre. Plutôt dormir tôt que de vivre une soirée avec mes parents.
 
Ma chambre n'est rien de plus qu'une petite pièce dans laquelle seul un lit se tient, et une armoire de guingois contenant mes affaires. Je me déshabille, tire mes rideaux, et me glisse dans mes draps rêches. Je m'endors toujours très rapidement. Je suis réveillé en sursaut par des cris. le soleil s'est couché, et il doit être, je pense, bientôt minuit. Encore un conflit entre mes parents. Cris, pleurs, larmes coups de poings sur la table sont échangés. C'est une routine que j'ai l'habitude de vivre, finalement.
 
Les cris s'arrêtent brutalement, et j'entends alors mon père grimper quatre à quatre les escaliers, de sa démarche pataude mais ferme, beaucoup plus rapide que ma mère qui est incapable de tenir le rythme de toute facon. Je l'entends s'enfermer dans la chambre conjugale.Il y a longtemps que ma mère ne dors plus avec lui. Je n'ai pas souvenir de les avoir vus ensemble. Je commence alors lentement à me rendormir, quand j'entends ma porte s'ouvrir doucement, avec son grincement caractéristique. Pris de panique, je me mets alors à compter rapidement les jours... 3 ou 4 ? Oh non, c'est bien le 4ème jour... La terreur m'emplit alors, m'agrippe les entrailles de ses griffes froides et douloureuses. Mon estomac se contracte, tellement que le fond de la gorge me brule. Je déglutis péniblement, et ouvre les yeux : mon père se tient devant la porte, l'air décidé. Je vois de la sueur perler sur son front luisant. Il n'est habillé que de son sempiternel calecon à rayures.
 
Il s'avance nonchalamment vers mon lit, soulève mes couvertures, me soulève rudement dans ses bras et me positionne ventre sur le matelas, les jambes pendant dans le vide. Transi de terreur, connaissant la punition si je me rebelle, je me laisse faire, comme un pantin désarticulé. Il m'abaisse mon pantalon de force, avec un mouvement brusque et ferme, et ses cals me griffent les cuisses. Je l'entends cracher, et je me raidis alors, me préparant à la douleur habituelle. Celle-ci est irréelle : elle mets du temps à se propager. On la sent réellement remonter dans la colonne vertébrale. Comme une onde de choc, comme une vague avancant inexorablement vers la plage. Quand elle atteint le cerveau, cela me donne l'impression d'un millier d'aiguilles qui pénètrent par le dessous, en un picotis lancinant. Puis mon corps se contracte violemment, et je me retrouve alors dans cette place familière, cet environnement intégralement noir où trône juste le coffre de Rackham le rouge. C'est un coffre en bois luisant, vernis, cerclé d'or, décoré par des dragons aux yeux de saphyr et des hydres dont les têtes s'enchevètrent en d'inextricables noeuds. Le coffre est entouré d'algues, et je peux même sentir l'odeur salée de la mer. J'ouvre alors ce coffre avec la clé que je suis le seul à posséder. Je l'ouvre lentement, anxieux, et dés que l'ouverture est assez grande, j'y jette tout : douleur, peur, dégoût de moi même, haine, colère... tout ce que je ne veux pas ressentir. je le ferme alors vite, donne un tour de clé et m'assois dessus. le coffre s'agite de soubresauts, tremble, se déplace même comme si une bête sauvage voulait en sortir pour me dévorer. Je m'y aggrippe désespérément, perché dessus, espérant empêcher son ouverture par mon seul poids. La bataille semble durer une éternité, mais finalement, le coffre se calme enfin. Soulagé, le noir s'estompe, mais, contrairement à d'habitude, le coffre reste là, en face de mes yeux, en surimpression, comme une image que l'on aurait collée sur des lunettes. Mon père est parti, me laissant hagard sur mon lit. A ce moment là, la douleur revient à moi. Je file immédiatement aux toilettes : si jamais mes intestins se vident comme la dernière fois sur le sol, la punition sera terrible. Arrivé dans les toilettes, je me vide de tout ce qui me reste dans mon corps. C'est extrèmement douloureux, comme une aiguille à vif qui me transperce à chaque fois que je contracte mes mucles. J'essaie donc les contracter le moins possible, mais les réflexes m'en empêchent.
 
Le coffre est toujours là, devant mes yeux. Et il se met à trembler. De plus en plus violemment. Pris de panique, j'essaie de me ruer sur lui, mais il semble innaccessible, il reste perpétuellement à la même distance de moi. J'espère de tous mes voeux que la serrure tienne le choc. Pitié, par pitié, tiens, garde ton contenu, tiens le choc... D'un bruit métallique qui se répercute à l'infini dans ma tête, elle céda. J'entends encore les échos de ce bruit. Comme un bruit de pièce qui tombe sur la pierre, mais dont la force serait décuplée. Le couvercle du coffre rond est éjecté et se brise à quelques mètres du coffre. une lumière rouge s'en échappe, d'un rouge malfaisant, tremblant, comme si un démon allait en sortir. Cette lumière grandit en intensité, grandit, grandit encore plus...
 
Aveuglé, j'essaie de fermer les paupières, mais c'est comme si cette lumière émanait de l'intérieur même de mes yeux. Impossible d'y échapper. J'ai l'impression que cela ne dure qu'une minute, tout au plus, et lentement, son intensité décroit, décroit... jusqu'à ce que je puisse voir de nouveau, mais cette lumière reste présente et donne un éclat rouge à ma vision, comme si on avait remplacé le blanc par le rouge dans un très vieux film. Je suis dans la chambre de mon père, que je n'ai jamais vue que de temps à autre. Je tiens un objet lourds dan la main droite, je le regarde : il s'agit d'un tisonnier que mon père a récupéré et stocké dans la remise. Il est plein de sang. Je lève les yeux et je vois mon père, allongé dans une position improbable, le torse couvert de son propre sang, dégoulinant de l'oeil qui aurait dû se trouver là. Bizarrement, je ne ressens rien en le voyant ainsi. Je me lève tel un automate, et descend les escaliers. Je réalise alors que la lumière s'abaisse, comme si l'ampoule diffusant le film rouge et blanc baissait d'intensité. Mes pieds sont poisseux, maculés de sang, et le bruit qu'ils font en se détachant de chaque marche est curieux, comme un bruit de succion. Arrivé dans le salon, éclairé seulement par la télévision, je vois ma mère qui gît sur le col, à quelques mètres de la télévision. Elle a rampé depuis le canapé, et a laissé une trainée de sang. Je ne vois que son incroyable masse, face contre le parquet usé, et ses cheveux. La lumière faiblit encore. Je me retire alors dans la cuisine, je m'assois sur ma chaise, et regarde par la fenêtre. La lumière s'affaiblit de plus en plus vite. Je ne distingue plus que les contours des objets qui m'entourent. Ces contours s'affaiblissent, deviennent de moins en moins net, et il ne reste plus que le noir, le noir dans lequel je suis plongé, perpétuellement, le noir dans lequel je me trouve toujours... conscient du temps qui passe, seul, perdu au milieu de nulle part. J'y reste sans bouger, adossé à ce coffre. Ici, au moins, je ne souffre pas. Personne ne peut m'atteindre. Comme je ne ressens rien, je n'ai rien à mettre dans le coffre. Mon seul but maintenant, est d'attendre, d'attendre que la mort m'emporte, lentement. Me suicider serait douloureux, car je devrais revenir à la conscience, et souffrir, encore et toujours. Donc j'attends. J'ignore ce qui me maintiens en vie depuis si longtemps. Je ne sais pas où je suis. Je m'en fiche. Toute curiosité est bannie de mon esprit. Je ne fais qu'attendre. Dans le noir.  
 
Attendre la mort...


 
Si vous avez eu le courage de lire l'bazar, hésitez pas à donner vos impressions ! Je n'ai, de toute manière, aucune prétention dans ce domaine.


Message édité par Tetedeiench le 19-04-2007 à 22:54:40

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L'ingénieur chipset nortiaux : Une iFricandelle svp ! "Spa du pâté, hin!" ©®Janfynette | "La plus grosse collec vivante de bans abusifs sur pattes" | OCCT v12 OUT !
n°11244636
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 20-04-2007 à 00:21:58  profilanswer
 

c'est quand même assez violent... mais c'est tellement bien amené cette méthaphore avec le coffre et la fin est d'un désespoir rarement atteint. J'aime beaucoup!


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les ombres sont les enfants de la lumière
n°11245221
fdj24
Gamer Addict'
Posté le 20-04-2007 à 02:03:05  profilanswer
 

Obsedee Textuelle a écrit :

Et hop, mon premier post, bonsoir.  
Voici un extrait de mon premier roman (en cours). Avis bienvenus  :)  
 
*** Extrait de "Vue d'enfant, vie d'adulte" ***
 


 
J'ai trouvé cela extrêmement bien écrit. je ne suis qu'un petit lecteur à mes heures perdues et je n'ai sans doute pas la qualité littéraire pour être objectif, mais mon avis subjectif te dit bravo (j'en redemande) :) j'ai accroché...  :love:  

n°11246908
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 20-04-2007 à 11:20:35  profilanswer
 

le textorien a écrit :

c'est quand même assez violent... mais c'est tellement bien amené cette méthaphore avec le coffre et la fin est d'un désespoir rarement atteint. J'aime beaucoup!


 
Merci :jap:
 
Pour la violence, j'avais prévenu :D


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n°11247598
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 20-04-2007 à 12:22:30  profilanswer
 

C'est un peu gratuit.  En littérature, tout est possible.  Est-ce que pour autant j'écrirais l'histoire d'un jeune garçon paraplégique se faire enc... par son père à qui on aurait mis les gènes d'un cactus à la place de la teub ?  Bof...

n°11248220
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 20-04-2007 à 13:28:38  profilanswer
 

addtc a écrit :

C'est un peu gratuit.  En littérature, tout est possible.  Est-ce que pour autant j'écrirais l'histoire d'un jeune garçon paraplégique se faire enc... par son père à qui on aurait mis les gènes d'un cactus à la place de la teub ?  Bof...

 

Bah, y a bien des gens qui ont inventé les bisounours, pourquoi n'aurait'on pas le droit de décrire une histoire tragique ?

 

De plus, le garcon n'est pas paraplégique dans mon histoire...

 

Enfin bref, c'est qu'une question de point de vue et d'envie d'écrire. par contre, j'ai du mal à comprendre le coup du cactus. Ca aussi, c'est gratuit, non ?


Message édité par Tetedeiench le 20-04-2007 à 13:36:51

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n°11248480
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 20-04-2007 à 13:50:40  profilanswer
 

De toute facon, on écrit ce qu'on a envie, heink :) On est pas ici pour faire du commercial.
 
Je n'ai pour le moment aucun attrait ni aucune envie d'écrire des bisounours ou des nouvelles très convenues. je préfère écrire sur un sujet qui me plait !
 
De toute facon, je suis qu'un écrivaillon de bas étage. Un amateur sans aucun talent. La preuve : je rédige tout d'une traite, et je ne veux que rarement corriger ce que j'ai déjà écrit. Parti de là, autant m'amuser/écrire sur ce qu'il me plait plutot que de vouloir plaire : après tout, j'écris avant tout pourmoi, pas pour un public que je n'ai pas.


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n°11252606
romainsch
Posté le 20-04-2007 à 19:14:09  profilanswer
 

Bon je vous montre le début d'un roman d'heroic-fantasy que je suis en train d'écrire. Pour le moment, je met seulement le prologue et le début du 1er chapitre pour vous donnez une impression du style.
 
Je sais que je suis un peu léger dans les descriptions mais j'étofferai ça un peu plus tard. Autrement c'est normal qu'il n'y ait pas de dialogues pour le moment, je compte commencer à en mettre dans le 2ème chapitre. Soyer indulgents et toutes les critiques sont les bienvenues pour m'aider à m'améliorer  :jap:  
 
                                                                              Prologue
 
 Sach’Tar se découpait dans le crépuscule, ses énormes remparts émerveillaient toujours les voyageurs qui entraient dans la ville. La démesure des bâtiments était la plus grande preuve de la richesse de la cité marchande ; les maisons à encorbellements avaient souvent plus de cinq étages et les rues étaient si larges qu’il n’y en avait jamais de bloquées. Au centre de la ville, la Forteresse des Preux dominait tous les alentours. Ses énormes meurtrières permettaient de protéger tout le centre ville en cas d’attaque. Sach’Tar était la capitale d’une île au sud des Cités libre. Son ouverture sur l’océan lui permettait de commercer avec le Royaume, avec les îles environnantes et avec les Cités libres à la fois.
 
 
 
 Des milliers de guerriers assiégeaient Sach’Tar. Les défenseurs de la ville luttaient vaillamment mais ils savaient que cela ne suffirait pas en raison du nombre d’ennemis. Près de deux cents mille Frahrs entouraient la ville et les défenseurs étaient seulement 80 000 dont moins de la moitié étaient des soldats aguerris. Même si les habitants se joignaient à eux la défaite semblait inévitable. De gigantesques catapultes lançaient des pierres brûlantes sur la ville. Tout d’un coup, un pan du mur ouest s’écroula. Dès l’instant suivant des milliers de Frahrs déferlèrent dans Sach’Tar en massacrant tout ce qui se trouvait sur leur passage.  
 
Les Frahrs étaient des sortes d’hommes sans oreilles à la peau brune ou noire. Leurs yeux étaient rouges et ils n’avaient pas de cheveux. Ces colosses mesuraient souvent plus de deux mètres et leur corps musclé leur donnait une force presque surhumaine. Le principal défaut de ces guerriers était qu’ils n’étaient pas très rapide et encore moins agile mais leur force faisait la différence dans des combats rapprochés où ils déchaînaient leur violence sur toute personne qui se dressait devant eux.
 
Depuis que la brèche avait été créé, le massacre ne cessait pas et déjà des milliers de gens gisaient dans les rues d’habitudes si animées de la ville marchande. Un incendie s’était déclaré depuis que les Frahrs étaient entrés dans les entrepôts de la cité et il ne cessait de s’étendre depuis maintenant une demi-heure. Le peu de survivants restant s’était réfugié dans la forteresse du duc de la cité mais leur sort était déjà scellé ; dans quelques heures il ne resterait plus aucun survivant.
 
Une heure plus tard, il ne restait de Sach’Tar que des cendres, des colonnes noires de fumée s’élevaient très haut dans le ciel. Il ferait bientôt nuit. L’armée vainqueur regarda le carnage puis s’enfonça par colonnes dans la forêt pour continuer leurs raids sur l’île. Des humains avaient été capturés ; maintenant ce n’étaient plus des prisonniers mais des esclaves. Ils savaient que si ils tentaient de fuir ou s’ils n’obéissaient pas assez vite, ils seraient tués.
 
 
 
 
                                                                       Chapitre 1
 
Richard se réveilla dès que les premiers rayons du soleil apparaissèrent. Le soleil, rouge, se découpait peu à peu de la mer. Richard adorait ces moments où il était seul avec la nature. Le bruit des vagues se déversant sur la plage de sable fin lui faisait du bien, le détendait, et il oubliait les soucis du monde et redevenait un petit garçon émerveillé par des choses simples.
 
 Mais ce moment fut de courte durée car il se souvint qu’il devraient rentrer chez lui pour midi. Il se leva en poussant un soupir, regarda une dernière fois la mer et mit son sac sur son épaule. Revenir chez lui prendrait bien une demi-journée donc il partit d’un bon pas. Le jeune homme était de taille moyenne et assez mince ce qui lui permettait d’avancer avec une rapidité et une fluidité féline dans la forêt.
 
Il avait 17 ans et avait déjà de nombreux traits de l’homme qu’il serait bientôt. Bien qu’il n’avait pas une force exceptionnelle, sa rapidité et sa souplesse impressionnaient souvent les autres jeunes de son village. Richard était un garçon juste et tout le monde aimait sa gentillesse et son sens futé.
 
Un sourire apparut sur les lèvres de Richard lorsqu’il se rappela les pitreries de ses deux frères avant son départ de hier matin. Ils ne pouvaient pas s’empêcher de provoquer sa sœur et celle-ci, même si elle leur criait parfois dessus, les trouvaient attendrissant. Ses deux frères, Toed et Eznard, des jumeaux de huit ans, vénéraient leur frère et ne pouvaient s’empêcher de tout le temps prendre modèle sur lui. Même si cela agaçait fréquemment Richard, il adorait les jumeaux et essayait de leur apprendre les dangers et les merveilles de la nature même s’il savait que ses frères ne s’intéressait pas à tout ce qui était en dehors du village.
 
Pour Richard, sa sœur était le parfait modèle de la patience et de la gentillesse ; elle ne s’énervait que très rarement même si cela lui arrivait parfois et ne pouvait s’empêcher d’aider les gens dans le besoin. Un jour, elle avait ainsi ramené un vieil homme qui n’avait pas manger depuis trois jour, et pour les remercier il offrit un très joli collier fait d’agates polies à Jalina, la sœur de Richard. Depuis, le collier n’avait pas quitté son cou. Il avait aussi offert à Richard un étrange couteau de chasse, avec une pointe recourbée. Le vieillard lui avait dit que le couteau était magique et l’aiderait un jour, mais Richard était dubitatif sur les propos du vieil homme.
 
Son village était un amas de fermes avec au centre la place du village, beaucoup de villageois avaient des chèvres ou des brebis et cet élevage leur permettait de vendre de la laine ou des fromages dans les autres villages alentours. Le village était situé sur une colline ce qui permettait de se protéger contre les brigands. Le père de Richard ainsi que sa mère était des fermiers, il avaient quelques brebis mais surtout un grand troupeau de chèvres qui leur permettait de faire des bénéfices même si ceux-ci n’étaient pas énormes. Sa famille avait un enclos un peu à l’écart du village où ils laissait leur troupeau la nuit mais eux habitaient dans le centre du village près du marché hebdomadaire.
 
Lorsqu’il sentit la faim arriver, Richard décida de s’arrêter pour manger son pain d’orge. Il s’assit à l’ombre d’un grand pin, posa son sac en peau de chèvre entre ses genoux et commença à manger. La douce fraîcheur de la matinée lui permit de savourer cet instant de repos. Dès qu’il eut fini son pain, il repartit d’un bon pas.
 
Le soleil approchait de son zénith lorsque Richard aperçu son village. Il remarqua très vite qu’aucun bruit ni aucune agitation ne venait du village. Ce n’était pas normal. Richard tressaillit puis courut vers la place centrale. Il eu un mauvais pressentiment lorsqu’il vit les restes d’une ferme juste à l’extérieur du village brûler. Il accéléra son allure. Lorsqu’il fut assez près pour voir l’étendue du désastre, une boule lui serra la gorge. Toutes les maisons avaient été détruites par des flammes et une puanteur se dégageait du sol rouge de sang. Mais il n’y avait aucun signe de vie ni aucun corps. Lorsqu’il entra dans la place du village, Richard hurla de douleur ; tous les habitants avaient été tués puis entassés sur le promontoire de la place. Tous ces gens avaient été empalés ou mutilés avant d’avoir été assassiné. A cet instant là, Richard aurait voulu déchaîner sa rage et sa haine contre ceux qui avaient tués ses parents ou amis mais plus personne n’était là. Un silence de mort pesait. Richard connaissait tous ces gens morts ; il aperçu sa sœur avec ses parents et ses deux frères, alors il éclata en sanglots. Conscient qu’il ne pourrait pas supporter cela davantage, il détourna le regard et essaya de comprendre ce qui était arrivé. Il avait envie de crier et de vomir mais il n’en fit rien car il était paralysé par la peur et le dégoût. Qui avait bien pu faire ça ?
 

n°11306940
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 25-04-2007 à 00:08:36  profilanswer
 

J'ai lu juste le prologue (l'est tard et je veux bumper l'topic), et j'ai quelques petites remarques :

  • Fait gaffe aux répétitions (permettaient , etc)
  • J'aime pas les noms :D Richard à Sach'Tar pique un fard :o
  • Les descriptions sont effectivement trop courtes !


---------------
L'ingénieur chipset nortiaux : Une iFricandelle svp ! "Spa du pâté, hin!" ©®Janfynette | "La plus grosse collec vivante de bans abusifs sur pattes" | OCCT v12 OUT !
n°11310321
romainsch
Posté le 25-04-2007 à 12:33:41  profilanswer
 

Merci de tes conseils avisés :jap:  
 
Effectivement il y a parfois des répétitions que je n'avais pas remarqué. Sinon pour les descriptions est-ce qu'il faut mieux décrire les combats(en tout cas c'est ce que je ferais pour la ville) car j'ai peur de révéler trop de choses dès les départ sur les techniques de combats des guerriers par exemple et j'ai aussi peur que ça traine un peu trop en longueur. En bref est-ce qu'il ne faut pas laisser le lecteur un peu dans le vague?
 
Sinon pour le prénom du héros j'ai mis Richard car je n'avais aucune idée du nom que je pourrais mettre(en fait Richard sert à désigner le héros mais je changerais le prénom plus tard). Par contre Sach'Tar je n'ai pas trop envie de changer même si le [ar] est répété.

n°11333303
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 27-04-2007 à 06:37:48  profilanswer
 

romainsch a écrit :

Par contre Sach'Tar je n'ai pas trop envie de changer même si le [ar] est répété.


 
 
Sach'Tar, ça me fait penser à Star Ac'... :(

n°11519232
Profil sup​primé
Posté le 13-05-2007 à 15:06:51  answer
 

Chapitre 1 : L'identité.
 
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/73/God2-Sistine_Chapel.png/450px-God2-Sistine_Chapel.png
 
 
 Qui suis-je ?
 
Narcisse, n'ayant de cesse de se promener au bord du lac d'argent, se contemplant des heures entières, admirant sa beauté qui faisait de lui l'égale des dieux, par une belle journée d'été fini enfin par payer son arrogance. De là une nuit, le lendemain personne ne l'aperçut, la foret pleurant son défunt, s'interrompit tout a coup : Le lac gémissait. Stupéfaction, n'étais-t-il pas aux premiers rang pour admirer Narcisse ? N'a-t-il pas assez profiter de lui pour n'avoir aucun regret de sa mort, que le manque ?
" Narcisse étais beau " ? Interroge-t-elle surprise.
Puis rapidement :
" Je ne pleure pas Narcisse ou sa beauté passé, cela ne me manque point, ceci même qui me fait pleurer est de ne plus pouvoir admirer ma propre beauté dans la prunelle de ses yeux . "
 
Cette question hante l'homme depuis la nuit des temps, pourtant sa réponse ne soulagera point la faim, n'étanchera point la soif, mais il apparaît que cette réponse est bien plus essentiel que l'air que l'on respire. Pourquoi ? Par ce que nous sommes ainsi ! Depuis que Dieu dit qu'il ne fallait point goûter cette pomme :
"Explorez la terre, traversez l'univers, abreuvez vous a toute les sources, goûtez a toutes les denrées, mais cet arbre là, jamais vous ne devrez y toucher. "
Adam traversa l'univers, goûta toutes les denrée s'abreuva aux sources les plus pur, pourtant de sa mémoire d'homme, jamais il n'avait goûter de choses si délicieuse que ce fruit défendue, il avait en lui la colère divine, mais la satisfaction d'une âme paisible ; Tous les trésors de l'univers ne valait pas cette pomme, car celle-ci étais une énigme.
 
Everett, avec " La relativité des états " vous dirait que je suis multiple, que mon état quantique subsistera dans un autre univers, un de ces univers appartenant aux googol d'univers existant, c'est l'immortalité quantique. Je ne suis point double, mais je suis tous ce qui aurait pû exister, je jette un dés, pof j'obtiens 6 dans un autre univers, paf j'obtiens 8, un autre ou je ne met point ma verve par écrit, un autre ou je ne suis pas ( Quel triste univers ! ), un autre ou je suis. Mais alors, suis-je responsable de ce que je suis ? Ou est ce que je répond simplement a mon état d'être quantiquement viable. Qu'elle est la place du libre arbitre ? Que signifie la responsabilité individuelle si je suis contraint a être ?
 
 

n°11520868
Profil sup​primé
Posté le 13-05-2007 à 19:19:28  answer
 

Personne n'aurait un petit avis a donner ou une modification à apporter ?

n°11521122
eXXelion
Posté le 13-05-2007 à 19:52:59  profilanswer
 

Salut a tous! j'amais je pourrais tout lire donc je commenterai comme je peux :)
 
Je vois qu'il ya pas mal de talent ici donc je vous soumet un echantillon afin d'avoir des avis constructif. Merci à vous !
Je detaillerai les contextes plus tard.
 
0- Prologue: Le reve eveillé
 
Adrien, Adélaïde... mes amis... je vous avais promis qu’on ne se quitterai jamais. Je vous aime tant tous les deux.  
Mais... je vous ai menti.... Je crois qu’au fond de moi je le savais, même si je me persuadai du contraire.
   Je ne voulais pas le reconnaître. Je ne voulais pas reconnaître que vous devez être sacrifies vous aussi. Je lutterai de toutes mes forces pour contrer cela.
 Pourtant... je ne pourrais rien faire. Les  fées m’appellent de leurs voix envoûtantes et me soufflent a l’oreille ma destinée que j’avais enfouie au fond de moi.
 
Cet atroce sentiment que l’on appelle l’amertume, je l’ai ressenti au moment où mon pied nu effleura l’eau glacée.
 
     Mon corps nu frissonna malgré moi. Dans la nuit silencieuse, la lune se reflétait chaotiquement sur la surface scintillante du lac dont les eaux se perdaient en de troublantes profondeurs. Non loin de moi, pareil à deux fidèles gardiens, un couple de loup m’observait d’un œil bienveillant sans murmurer un mot.
 
Quelques minutes plus tôt, je dormais encore paisiblement aux cotés de mes amis, priant naïvement pour que rien ne change.
Puis survint un son étrange. Une mélodie. Je me réveille brusquement et regarde autour de moi. Notre petite troupe dormait paisiblement
 
Avec délicatesse, je soulevais le bras d’Adélaïde qui était posé contre ma poitrine. Sa main était douce et chaude dans la tendre fraîcheur de la nuit.
Adrien s’était retourné dans son sommeil, aussi je n’eue aucune difficulté pour me lever sans me faire remarquer ; Tout le monde prenait des forces en prévision de l’éprouvante journée a venir.  
 
Je me suis trompée. Cette nuit était la dernière que je passais dans leurs bras.
 
La transe se fit plus intense. Lasse, usée pas toutes ces révélations trop complexes pour un petit être tel que moi, Je me recroquevillais sur moi-même pétrie de douleurs et d’incertitudes.
 
Mes souvenirs refoulé, volontairement ou non – peu importe désormais –  refaisaient désormais  surface, emportant avec eux la nostalgie du temps qui passe mais également autre chose. Quelque chose de plus intense.
 
Je ne comprenais pas ce que ce déluge d’image signifiait. Il était déjà impossible de penser a quoique ce soit d’autres. Des mirages. Des illusions. Ce ne pouvait être ma vie. Impossible. Cela est absolument impossible.  
Pourtant je savais que cela était vrai. Au fond de moi, une partie le savait. Pire, elle le revendiquait.
Je jetais un regard inquiet vers une des louves. Elles prétendaient se nommer Chloé. Cela n’avait pas d’importance.
 
- Vous vous trompez. Murmurais-je dans un souffle sans comprendre pourquoi je disais ni faisais cela. Je ne peux pas être cette personne.
 
Elle me regarda sans bouger comme pour signaler son indifférence. Nue et gelée, je me sentais vulnérable comme un nouveau né. Une stupide idée me traversa l’esprit malgré la confusion régnant dans mon esprit.  Recroquevillée, nue, baignant dans les eaux illumines par la lune... J’étais en train de renaître.
 
Les brides d’images se rassemblaient en une vision plus précise. Tout se remis progressivement en ordre... La naissance... puis la vie... et enfin la mort.
 
Je me souviens de ces moments …
Ces doux moments passés avec ceux que j’aimais…
Une douce et insouciante enfance…
Je dévalais les rues sur ma bicyclette bleue... mon petit frère sur mes genoux.
… survint un drame, une…  
 
                               Rupture….
 
Je me réveille… je regarde autour de moi…
Mon corps est en feu… mon âme immortelle pleure…
Et… je deviens un papillon…
 
 Un autre monde…un décor inconnu et effrayant…  
Je crois exister à nouveau…
...
Les années s’écoulèrent…
…pourtant…
Tout recommencera…
 
…je vois de l’eau…une eau qui m’enveloppe comme un linceul… je ferme les yeux et ne bouge plus…
 
…bientôt je serais débarrassée de tous les maux qui empoisonnent la Terre…
D’où viens-je réellement ?
Je me réveille à nouveau… la folie humaine est sans limite…
 
Autour de moi, un Océan d’un bleu infini…
 
Un être humain.
Une femme. Très jeune.
Une enfant. Une enfant perdue dans le déluge des ses pensées. Elle était échouée sur le rivage, comme morte.
 
   Pendant de longues minutes, elle n’esquissa aucun mouvement. Sa peau était d’une pâleur laissant à juste titre croire que toute vie l’avait quittée. Petit bout d’être humain. Ne pas se fier aux apparences. Voilà ce qu’avait apprit Valtimore en observant ses créatures. De ces frêles corps pouvait jaillir une étincelle de volonté qui embraserait tout. Cela l’avait surprit la première fois. Il avait baptisé cela «la volonté de vivre». Jouissant d’une existence éphémère à l’instar d’un minuscule insecte, ces créatures rendaient chaque instant plus intense, luttant de toutes leurs forces pour leur survie.
 
… Comment avait-elle échoué ici ?  
 
Elle ouvrit soudain ses paupières qui révélèrent un bleu insondable et c’est toujours à cet endroit que la vision s’estompa, comme une scène de théâtre plongée dans les ténèbres. Valtimore quitta son osmose et l’image flottant sur le miroir d’eau s’évanouit aussitôt. Cela faisait la troisième fois que cette vision s’offrait à lui. Une vision d’un futur proche annonçant clairement la fin de son règne absolu. Ca n’était pas le plus important. Le temps leur filait entre les doigts désormais.
 
  Une gigantesque partie d’échec était sur le point de se poursuivre. Une guerre qu’il ne fallait en aucun cas perdre.  
 
 Mais revenons au commencement:  
 Une nouvelle bataille commence. On y trouve un garçon et une jeune fille.
 
Leur but:
… se rencontrer.
 
 
 
Le texte entier se retrouvera ici et ne sera pas toujours aussi rose.
 Merci d'avance pour vos feedback
 
http://chaotic-blue.fantasyblog.fr/


Message édité par eXXelion le 13-05-2007 à 20:02:16
n°11521557
eXXelion
Posté le 13-05-2007 à 20:42:13  profilanswer
 

dPca a écrit :

Sach'Tar, ça me fait penser à Star Ac'... :(


 
 
Moi ca me fait penser a des mauvais noms d'une serie de SF style star trek saison 2548
avis purement personnel, mais les nom avec des " ' "  a toutes les sauces je trouve ca lourd...
ct'honmyack de la planete ron'yumha se hata de rejoindre sa fiancée beh'atrice ...
 
bof quand meme
 
edit:
http://www.bragelonne.fr/forum/viewtopic.php?t=3864
il ya un test ici qui regroupe les cliches a ne pas ( trop ) commetre.
 


Message édité par eXXelion le 13-05-2007 à 20:55:54
n°11548888
Profil sup​primé
Posté le 16-05-2007 à 19:49:51  answer
 

Chapitre 2 : Le mal

 


                                              http://image.blog-24.com/406262.jpg

 


Qu'est ce que le mal ?

 

 


"D'où vient le mal ? " demandait Leibniz. Là est tout le problème, si dieu existe d'où vient le mal, si il n'existe pas, d'où vient le bien ?
Cette même personne demandait encore : " Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? "
En effet pourquoi a la création de l'univers, lors du big bang, y a-t-il eu cette légère asymétrie au profit de la matière ? De la même façon on peut se demander pourquoi j'existe plutôt que non, puisque ces deux événements sont équiprobables.
Hé bien cette question, je le croit, n'admet aucune autre réponse que l'être même, qui n'en n'est pas une et c'est pourquoi au fond il n'y a pas de question. Le réel suffit au réel, l'homme ne peut répondre qu'aux questions qu'il ne pose pas. Mais voilà, pauvre vivants, doté de notre puissant encéphale, que nous sommes, le réel ne nous suffit pas ! Alors tentons de distinguer les différents "mal", il existe évidemment dans un sens moral, qui est le sens commun ; je pourrais vous dire " que j'ai mal a la tête " ou " mal aux dents ", mais dans le sens du mal absolu kantien, j'y suis totalement indifférent. Je pense que personne ne fais le mal pour le mal, aucun être ne commet d'acte " maléfique " dont le but et de répandre le mal. Le mal n'est qu'un visage égoïste du bien ; On fait le mal pour son bien, ainsi le mal n'est qu'une représentation qui existe a travers la pensée commune, changer cette pensée et vous changerez la notion de mal .
Ainsi peut-on décemment accuser quelqu'un de crime, si tous mal est justifiable par notre instinct qui fait passer le bien personnel avant le bien commun ? Ainsi, Hitler, Staline étaient-ils des monstres au sens où on l'entend ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître il ne le sont pas a mon sens ; Ils étaient simplement fous, ils avaient une vision autre du mal, je le répète le mal existant a travers la pensé humaine sa notion est tout a fait mutable.
Alors, finalement peut-on décemment discerner le mal du bien ? Comment se dire défenseur du bien sans mener de croisade contre ce " mal ", le bien peut-il justifier n'importe quel acte ? En quoi le bien est-il plus justifiable que le mal simplement par ce que ce dernier est désagréable ?
Dans ce sens le bien n'est qu'une notion relative, il ne serre a rien de mener un combat contre le "mal", aujourd'hui vous êtes un saint, demain vous deviendrez un monstre.


Message édité par Profil supprimé le 16-05-2007 à 19:52:27
n°11571540
Anaryn
Posté le 19-05-2007 à 15:15:58  profilanswer
 

Serre les dents ma belle. T’as l’habitude maintenant...
L’aiguille rentre dans mon bras très facilement, comme d’habitude. J’injecte, je la retire, je me laisse aller en arrière, comme d’habitude. Je vois flou, je décolle.
J’ai dix-sept ans. Je suis née et j’ai grandi dans un endroit où tout le monde se fout, dans
une famille où la tradition était Harvard et les longues études. La famille bien propre sur elle, une mère avocate, un père architecte, un frère ingénieur et un deuxième en fac de médecine. Et moi, petite dernière de dix-sept ans, je suis la fille dont on ne sait pas quoi faire.
J’ai pas eu une enfance difficile, loin de là. Petite, j’avais des bonnes notes, beaucoup d’amis. Et vers onze ans, le début de la fin : je m’isole, j’ai grandi trop vite, une enfant trop mature qui regarde ce que vous essayez de lui cacher. Ainsi qu’un gros défaut, propre à tous les mômes : l’attirance des choses interdites. Dans ma famille, le grand interdit, c’était la drogue, et les tabous, le sexe.
Arrivée au lycée, j’étais bel et bien seule, et fermement décidée à le rester. Un journal intime aussi banal que les filles de mon âge traînait sur l’étagère, j’y rangeais pas mes peines de cœur, plutôt la manière dont je voyais le monde, les autres, et ma famille.
La grande peur  de ma mère, c’était de me voir mal finir. Pour vous, mal finir, ça peut, dans le pire des cas, terminer sur le trottoir. Toxico, SDF, prostituée, dealeur, mac. Pour elle, c’était que je foire mes études et... elle était homophobe.
Mon père était pas plus mal, homophobe et raciste. Il avait coupé les ponts avec son frère jumeau en découvrant par hasard qu’il avait un ami gay. Un cas extrême, vous me direz. Absolument. Vouant un culte à la musique classique, il haïssait toutes musiques s’approchant de près ou de loin du funk, disco, rap, rock ou métal. Fallait voir son regard si on avait la maladresse de prononcer Pink Floyd devant lui...
Voila, vous connaissez à peu près ma famille. Et c’est peut-être à cause d’eux et de tous leurs principes bourgeois que j’ai foutu ma vie en l’air avec autant d’application, qui peut le dire maintenant ?
Je sais même plus comment tout à commencé, enfin quand ça a vraiment commencé. De l’ami qui fait circuler un pétard en soirée à celui qui t’initie à l’héroïne, y’a nuance... Qui m’a parlé de la drogue en premier ? Un forum, des sites, un livre, un film...  
Aujourd’hui, j’ai dix-sept ans et je crois avoir expérimenté autant de drogues, dures ou douces, que d’alcools différents. Je crois avoir assez envoyé ma vie en l’air pour pouvoir me calmer un peu. Sauf que c’est une des quinzaines de fois où je me suis levée en me disant : « J’arrête, c’est terminé. ». Regardez moi, en ce moment. Affalée dans un canapé défoncé à regarder les murs tourner. J’ai franchement aucune volonté...
J’ai soupiré en regardant autour de moi avant de décoller complètement.
J’ai dix-sept ans, je me drogue depuis trois ans, je vis dans un appart miteux avec un colocataire miteux...
 
 
[C'est un début. Le vocabulaire est "fait exprès", en général j'écris pas comme ça. Voila, j'espère que ça vous plaira ou que vos critiques pourront m'aider ^^]


Message édité par Anaryn le 19-05-2007 à 16:21:08
n°11992577
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 01-07-2007 à 12:50:21  profilanswer
 

Ho non, encore de la fantasy !
Voilà un petit récit qui à l'origine était un scénar de bd, mais comme mon dessinateur se fait attendre, je l'ai réécrit sous forme de nouvelle.  Voici le premier chapitre :
Rien !  Que dalle !  En tant que narrateur de ce récit, je vois tout, je sais tout, mais là je regarde et je ne vois qu’une étendue désertique, qui s’étend d’un bout à l’autre de l’horizon, le sable est emmené par le vent.  Un décor qui pourrait servir à un western, mais je viens juste de le louer pour y planter mon histoire alors les producteurs pourront se brosser, même si il m’amènent une jeune première pour essayer de me soudoyer, c’est niet.  Parce que si cette histoire se passait dans le XVIème arrondissement de Paris, elle perdrait tout son sel.
Ha, il y a quand même un semblant de piste dans ce désert, une bande de terre battue qui traverse cette étendue désolée.  Un chemin  délimité ça et là par quelques grosses pierres, et pleines d’autres plus petites qui le tapissent.  On peut entendre d’ailleurs le bruit de graviers qui sont foulés par la marche fatiguée d’un homme âgé d’une cinquantaine d’année.  
Il est vêtu d’un vieux feutre élimé, dont les bords semblent rebattus eux aussi par la fatigue, et qui protègent tant bien que mal les yeux plissés bleus gris du voyageur de l’éclat d’un soleil de plomb.  L’homme trimbale un pantalon de coton noir, un vieux veston noir ouvert sur une chemise blanche déboutonnée au col, collée par la sueur.  Il porte également un collier de barbe grisonnant.  Ses vieilles grolles, qui avaient été autrefois des chaussures de qualité, avalent les cailloux et en font une indigestion de poussière.
Non loin de cette figure errante, glisse un majestueux corbeau, ce qui dans cette région est assez étonnant car on s’attend plutôt à y trouver des vautours.  Ils sont bien là, mais ils planent à une altitude plus élevée au cas où leur proie aurait encore quelques réserves, tels des huissiers se contentant de harceler leur victime par téléphone plutôt que se présenter en personne pour éviter les coups de poing sur le nez.  Le corbeau semble tourner autour de notre voyageur, peut-être est-ce là son animal de compagnie ?
Bien que je sois assez fier de cette description, je me mettrais tout de même un zéro pointé si j’omettais de préciser que l’homme porte sous le bras une planche de surf.  Pas une planche de kite-surf, ou une planche quelconque que je pourrais confondre avec une planche de surf, mais une authentique planche de surf, fartée comme il se doit, peintes de quelques fleurs.
Oui, un type qui se ballade en plein désert avec une planche de surf, à part en longue introduction à une blague connue, c’est assez déroutant, surtout si en plus un corbeau fait des cercles autour de lui.  En fait, je ne vais même faire un peu d' intra-promotion de mon bouquin, en vous avouant cher lecteur, que vous n’êtes pas au bout de vos surprises.
Si vous êtes dans une FNAC à lire le début de ce merveilleux ouvrage, en vous demandant si ça vaut la peine de l’acheter, courrez vite aux caisses car vous ne serez pas déçu, et vous serez plus à l’aise en le lisant confortablement dans votre salon.  Mais fin de la coupure pub, reprenons notre récit.  L’homme s’arrête alors un instant, plante sa planche de surf, tend le bras horizontalement, le poing fermé, le pouce levé.
.../...


Message édité par addtc le 04-07-2007 à 11:44:42
n°11992588
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 01-07-2007 à 12:51:54  profilanswer
 

Au loin, un nuage de poussière se rapproche de cette figure errante.  Au fur et à mesure qu’il se rapproche on peut voir qu’il est causé par un pick-up Toyota flambant neuf, avec un pare buffle chromé, et quelques phares supplémentaires en option.  Le Toy qui fonçait à toute bourre s’arrête à la hauteur de notre hère dans un crissement de pneu.
Ce dernier évente la poussière qui décolle autour de lui avec son chapeau tout en toussant.  Le conducteur du terrible engin en descend.  Il est jeune, blond, avec un petit bouc très tendance.
Il a une paire de lunettes de soleil orange métallisé, et il est vêtu d’un bermuda rouge à fleur, d’une chemise hawaïenne bleue, et d’une paire de tongues.  Il ouvre les bras et se dirige vers l’homme qui vient de remettre son chapeau une fois la poussière dissipée.
«  - Hé !  Magus !
- Jimmy ! »
Ils se ruent l’un vers l’autre dans une accolade fraternelle.  Magus en laisse tomber son chapeau.  Jimmy le saisit par les épaules, bras tendus, de la manière dont on prend un peu de recul qui précède habituellement « Tu n’as pas changé ! ».
«- Toi aussi tu vas à Stromiland ?
- Non, il est au milieu du désert, il cherche la plage ! »
Magus se tourne alors vers le corbeau, l’air consterné par la faiblesse de la vanne lâchée et revient alors vers Jimmy.
« - Tu connais déjà Croac, mon corbeau domestique ?»
Jimmy sourit à pleine dent.
« - Oui, toujours la même hein !  Mais ça ne me dit pas ce que vous faites ici.».
Magus qui vient de ramasser son chapeau et le secoue de toute sa poussière, désigne sa planche.
« - Ho, j’ai eu des problèmes avec mon moyen de locomotion  
- En fait, il a acheté une planche de surf à Jalabad, et il pensait la faire léviter.  Seulement, comme une planche de surf est faite de matériaux synthétique, l’Ancienne Magie n’a pas d’effet, et il faudrait donc utiliser la nouvelle» vient juste de croasser Croac.
Jimmy a un brusque haut-le-corps
« - Oh là là MAgus utiliser la nouvelle Magie, je veux voir ça  
Une ombre immense recouvre la scène de ce petit théâtre improvisé.  Tous lèvent la tête vers les cieux.  Une voix alors retentit :
« - Moi aussi ! »
.../...


Message édité par addtc le 04-07-2007 à 11:45:00
n°11992596
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 01-07-2007 à 12:53:22  profilanswer
 

Hugues de Beaufeu, Un immense dragon, doré se pose alors près d’eux.  
« - J’ai surpris votre conversation alors que je survolais Heningrad, à peu près à 400 km d’ici, et je me suis dit que je ferais un petit détour pour vous saluer, et déjà, je ne le regrette pas ! »
Bruit d’ailes de dragons, sable soulevé.  Deux autres dragons, un peu plus petits et moins colorés qu’Hugues, viennent de se poser.  
Olivier d’Atreville tient un immense paquet de pop-corn et lance « C’est ici que Magus va faire de la nouvelle magie ? », l’autre a sorti un petit caméscope, mais à l’échelle d’un dragon, ça fait plutôt car de régie mobile.
Magus s’énèrve.
« - Non, mais c’est bon là ?  C’est le désert le plus peuplé de Sedna ici ou quoi ? »
A cet instant, il n’y a plus de désert.  Il y a au contraire des attractions de foire, des stands de hot-dogs et une foule immense qui attend près d’un guichet surmonté d’une immense banderole « Ici Magus, va faire de la Nouvelle Magie !  Entrée 10 sols »
Croac ricane :
« - Tu ne devrais pas tendre des perches pareilles à deux enchanteurs ».
Magus prend un air digne.  Il déplante sa planche et la pose sur le sol.  Ensuite il plonge la main dans la poche intérieure de sa veste et en ressort une petite baguette, comme celle des chefs d’orchestre.  L’illusion de la foule ayant fait son petit effet comique s’évanouit alors.  Jimmy et Hugues applaudissent l’initiative de Magus.
Magus se penche sur sa planche de surf fait tournoyer sa baguette…
… Ensuite se raidit.  Et soupire :
«  - Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire tout de même ! »
Après cette plainte, il reprend ses passes au dessus de la planche et prononce la formule :
« - Hocus Pocus ! »
La planche est alors nimbée d’une lumière turquoise.  L’assistance retient son souffle, personne ne pipe mot.  A part cette nouvelle aura, rien ne semble distinguer la planche enchantée de la planche achetée… Jusqu’à ce qu’elle se soulève d’une dizaine de centimètre au dessus du sol.
Magnus est alors fier comme un bar-tabac.  L’assistance dragonesque est en délire et applaudit à tout rompre !
« - Bravo !
- Bravo !  Vive Magus !  Vive la nouvelle magie »
Magus fanfaronne :
« - Oui, finalement, c’est vrai que quand elle est bien maîtrisée, par un véritable expert magicien, la nouvelle magie, peut parfois trouver quelques applications… »  
« - Croac !» ajouta Croac estomaquée par tant de fatuité.
« - Mais c’est pas tout ça, mais je dois être à Stromiland, moi »
et Magus saute à pieds joint sur la planche.  Un murmure se fait entendre dans l’assistance.  Mais avant que les pieds de Magus ne retombent sur la planche, celle-ci démarre à une vitesse impressionnante et s’envole dans les cieux, sans son surfer, qui retombe lourdement sur le sol, avec la noblesse de quelqu’un qui tombe sur son derrière.
« - C’est bien ce que je disais, la nouvelle magie, c’est de la merde ! »

n°12049419
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 07-07-2007 à 17:44:38  profilanswer
 

salut tt le monde  :hello:  
je reviens avec un nouveau bout de texte alors n'hésitez pas à laisser vos avis même si c'est pour dire que c'est mauvais  :D  
 
 -Si vous voulez bien me suivre mademoiselle Carpenter, dit le majordome au visage contrit et se baissant légèrement. Le Conseil vous attend.  
Sonique le fixa d’un œil mauvais sans chercher à dissimuler son animosité. Les mecs serviles dans le genre de celui-la ne lui avaient jamais inspiré confiance. Et puis il avait les dents trop blanches pour être honnête.  
La jeune femme tira une longue bouffée de la cigarette roulée qui pendait au coin de ses lèvres avant de souffler la fumée droit dans le visage de l’employé. Les paupières à demi closes, il ne broncha pas et fit mine de n’avoir rien remarqué ; ce qui ne fit qu’accroître la mauvaise humeur de Sonique.
 -Ecoute moi bien et écoute moi bien parce que j’ai pour habitude de ne jamais répéter ce que je dis, dit-elle d’une voix agressive. Je m’appelle Sonique. Tu comprends mec, Sonique et pas mademoiselle Carpenter. C’est rentré dans ta petite tête ?
 -Le protocole veut que toute personne se présentant au Conseil le soit sous son vrai nom et pas sous un pseudo, rétorqua le majordome visiblement outré. Je dois donc vous introduire en tant que Lycia Carpenter puisque c’est ce nom que vous ont donné vos parents.  
 -Ok, je vais répéter plus lentement pour que tu puisses bien saisir toute la phrase : je m’appelle Sonique. Qu’est ce que tu comprends pas dans cette phrase ? S-O-N-I-Q-U-E !
 -Je suis désolé mademoiselle Carpenter mais le protocole veut que …
 -Ecoutes ton putain de protocole tu peux le bouffer par le cul et le chier par la bouche j’en ai rien à secouer c’est clair Maurice !
 -Mais je m’appelle pas Maurice voyons !
 -Ah ouais bah à partir de maintenant c’est comme ça que je vais t’appeler. Y a pas de raison puisque toi non plus tu ne veux pas m’appeler par mon vrai nom. Et arrêtes de me chauffer sinon au lieu de Maurice ce sera Sac-à-merde.
Le majordome sembla sur le point de répondre avant de se raviser.  
 -Si mademoiselle veut bien me suivre, dit-il en prenant les devants.  
 -Je te suis Maurice, répondit la jeune femme. Juste le temps de …
Profitant du fait que Maurice ait le dos tourné, elle souleva un des tableaux sophistiqués qui décoraient l’Hôtel de Ville et écrasa sa cigarette sur le mur avant de remettre le tableau en place pour cacher la trace noire qu’elle venait de faire. Ni vu ni connu.
Satisfaite, elle jeta son mégot dans un pot de fleur avant de rattraper l’employé de maison.  
Ils marchèrent à travers le luxueux palais pendant plusieurs minutes tandis que Maurice improvisait un petit commentaire pour chaque pièce ou couloir qu’ils traversaient. Ici c’était tel grand général qui avait tenu tel discours, ici tel chef d’état avait pris telle décision.  
Lassée très rapidement, Sonique le coupa :
 -C’est bon Maurice épargne-moi la visite guidée et dis-moi plutôt pourquoi tes patrons m’ont appelé. C’est pas tous les jours qu’un chasseur de primes est apellé par le Consortium. J’ai toujours pensé qu’ils voyaient nos activités d’un très mauvais œil.    
 -Je crois que ces messieurs du Conseil voudraient s’adjoindre vos services, répondit simplement Maurice d’un ton sec.  
Sonique resta un instant interdite. Elle avait du mal à croire à ce qu’elle venait d’entendre.  
 -Je sais bien que je suis la meilleure chasseuse de primes qui ait jamais foulé le sol de cette planète et ça, tout le monde sera d’accord pour vous le dire mais…
 -Ah bon, je croyais que c’était Mr Marcus Tiger qui était le meilleur chasseur de primes de l’histoire, rétorqua Maurice d’un ton cruel et avec un sourire mesquin.  
 -C’est moi la meilleure répliqua Sonique. Faut pas croire ce que disent les rumeurs. Je le connais personnellement ton Marcus et je peux te dire que quand il parade pas dans les rues avec deux pouliches c’est qu’un sac à vin, vu Maurice ? Non crois-moi, dans le métier tout le monde sait que c’est Sonique la meilleure.
Sonique renifla bruyamment comme pour étayer ses propos mais Maurice semblait avoir décidé de se rebiffer et ajouta d’un ton faussement innocent :
 -C’est bizarre mais il m’avait semblé avoir entendu dire que Marcus était classé numéro un dans la liste des chasseurs de primes les plus demandés et que pour votre part, vous n’étiez qu’en septième position. Mais peut-être que j’ai tort.  
 -Mais comment un majordome comme toi peut savoir tout ça? rétorqua-t-elle. Oh et puis toi et Marcus allez vous faire foutre. C’est moi la meilleure et puis c’est pas cette liste à la con qui va dire le contraire.  
Cette fois-ci la mauvaise humeur resta du côté de Sonique et comme pour la narguer, Maurice continua sa visite guidée. Au bout de quelques minutes durant lesquelles la jeune femme ne desserra pas les dents, ils arrivèrent devant une énorme porte ronde en métal brillant. Une moniteur électronique était situé à droite et la porte coulissa pour laisser le passage quand Maurice posa la paume de sa main sur l’écran.  
 -Contrôle biométrique hein, railla Sonique. Je suis impressionnée tu dois être quelqu’un d’important pour avoir ce privilège. Dis-moi j’ai une question : en plus d’ouvrir les portes, t’as le droit de renifler les slibards de tes patrons avant de les nettoyer ?  
Maurice ne releva pas la remarque, ou fit semblant de ne pas le faire en tout cas, il se contenta de dire d’une voix neutre :
 -Malheureusement je ne peux pas suivre mademoiselle au-delà de cette porte. Mademoiselle n’aura qu’a suivre ce couloir jusqu'à arriver à destination. Au revoir mademoiselle.  
Et avant même que Sonique ait le temps de lancer les dizaines de vannes qui lui passaient par la tête, le majordome dépassa ses prérogatives et la poussa à l’intérieur avant poser de nouveau sa paume sur le cadran et de fermer la porte.  
Enfin seul, il grommela en revenant sur ses pas :  
 -Putain mais quelle grognasse celle-là. Encore un peu et le Maurice il lui lattait la gueule, quoi. Bon allez, j’ai de la lessive à faire moi.  
 

n°12054260
yodais
Posté le 08-07-2007 à 15:48:23  profilanswer
 

Moi, perso, j'ai bien aimé. Ca tient la route, le style est simple et fluide. Sonique est un personnage avec un certain caractère bien trempé. Donc en gros : la suite...

n°12056943
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 08-07-2007 à 21:08:05  profilanswer
 

merci  :jap:  
je taffe sur la suite et franchement c'est le panard d'écrire un bidule comme ça  :D

mood
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Posté le   profilanswer
 

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