Si on prend le paragraphe en question, voilà ce que ça donne :
"Je suis à l'aise, prêt à partir, (verbe au présent, parle du présent)
et c'est à ce moment là qu'elle est arrivée. (verbe au passé, parle du présent)
Elle est entrée dans le compartiment, elle est entrée à nouveau dans ma vie. (verbe au passé, parle du présent)
La voir, là, la recroiser ainsi par le plus grand des hasards, quelle étrange sensation. (verbe au présent, parle du présent)
Nous avons vécu 4 ans ensemble, (verbe au passé, parle d'une période passée révolue)
je l'avais quittée il y a 3 mois, (verbe au passé (plus-que-parfait), parle d'un instant passé unique qui vient en conclusion de la période mentionnée avant)
et nous revoilà, en quelques sortes, à nouveau tous les 2." (verbe au présent, parle du présent)
Pourquoi soudain employer un temps passé ("elle est arrivée" ) pour parler de ce qui se passe maintenant ? C'est ça que je trouve illogique. D'ailleurs tu emploies ce même passé, un peu plus loin, pour parler d'une époque qui s'est terminée il y a plusieurs mois : le même temps fait donc référence à deux moments différents.
Puis tu emploies du plus-que-parfait, qui me semble antérieur au passé composé, pour parler d'un truc qui s'est passé à la fin de la relation, donc après le truc au passé composé du début de la phrase. (Ceci dit, j'ai essayé de reconstruire la phrase, je n'y suis pas arrivée : ce que j'ai trouvé de mieux, c'est d'employer le plus-que-parfait pour les deux verbes : avions vécu, avais quittée.)
Bon voilà, j'espère que c'est un peu plus clair. En même temps, c'est pas évident, parce qu'effectivement tu mélanges les époques racontées, donc il faut varier les temps, mais prudemment.
Message édité par Marnie le 14-02-2005 à 10:20:48
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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau