Quelqu'un a lu Le Don Paisible de Cholokhov ?  
 
Ca vaut le coup d'insister ? J'ai lu 250 pages (sur 1400...) et je trouve ca un peu barbant.

En effet, c'est barbant, d'ailleurs comme la plupart des oeuvres soviétiques, à part l'excellent Pouchkine, qui n'était pas très slave.
 
Il y a plusieurs films sur le Don Tranquille, dont le meilleur est certainement celui de 1958. J'aime beaucoup, mais c'est spécial.

Quelqu'un a lu Le Don Paisible de Cholokhov ?

Ca vaut le coup d'insister ? J'ai lu 250 pages (sur 1400...) et je trouve ca un peu barbant.

Il y a plusieurs films sur le Don Tranquille, dont le meilleur est certainement celui de 1958. J'aime beaucoup, mais c'est spécial.

Promenons nous dand les bois de Bryson.
 
Merci à ceux qui l'ont conseillé   , je viens de le finir (en fr) et j'ai adoré. Je tenterai bien son livre sur son enfance dans les années 50, ca vaut le coup aussi ?  

Promenons nous dans les bois, il y a un film aussi avec Redford et Nolte si jamais…

Il y a de l'abus : le dernier roman de Haruki Murakami, Machi to Sono Futashika na Kabe, il a fallu un an et demi pour que la traduction anglaise sorte (il y a 4j) et pour la France, c'est vaguement prévu pour l'année prochaine.  
A+,

Il y a de l'abus : le dernier roman de Haruki Murakami, Machi to Sono Futashika na Kabe, il a fallu un an et demi pour que la traduction anglaise sorte (il y a 4j) et pour la France, c'est vaguement prévu pour l'année prochaine.  
A+,

Je trouve ça assez dingue d'avoir raconté une histoire avec la cathédrale de Notre-Dame comme monument. Au moment de la description de Notre-Dame j'ai repensé à l'incendie du 15 Avril 2019, et la flèche qui tombe à plat, comme un symbole.

Les Misérables je recommande ( je sais) alors même que je pleure comme une merde à chaque fois que je le lis. C'est le roman de Hugo qui a l'équilibre idéal je trouve, en plus d'être l'équivalent littéraire d'un buffet campagnard.

Tu peux expliquer ta comparaison ?

La baffe du crapaud n'atteint pas la blanche colombe © Gotlib et Mandryka (c'est parce que le crapaud a les pattes trop courtes )
 
C'est un roman où Hugo veut mettre un monde tout entier, en tout cas le monde de sa jeunesse, celui de la première moitié du XIXe siècle. Il y a du Napoléon et de la Restauration, il y a des gentils et des méchants, il y a des personnages archétypaux et d'autres plus nuancés, ou qui se brisent contre leur archétype. Il y a des récits de bataille épique et des moments d'intimité déchirants. C'est un roman où la société broie des gens mais des figures lumineuses en sortent. Mais surtout, c'est un roman où il y a tout. Tu veux du grandiose ? Y en a. Tu veux du mesquin ? Y en a. Tu veux la société au miroir d'un cours d'histoire ? Y en a. Mais tu la trouveras aussi dans un dialogue où les personnages sont seuls, face à face, avec derrière chacun d'eux l'ombre d'un pan entier de l'histoire.  
 
Ce sont ces différences d'échelle qui font les Misérables, le fait qu'on puisse avoir des petites histoires de petits personnages parfois mesquins ou bas du front, parfois brûlés de l'intérieur par quelque chose de lumineux, et qu'on ait aussi un regard large qui embrasse à la fois la société contemporaine et parfois le passé qui a mené jusque-là. Mais surtout, c'est un roman où tu peux vraiment trouver de tout à manger, et qui peut se relire comme ça, en mode tiens, je prendrais bien une tranche de saucisson ce matin, mais si je voulais une tartine de rillettes je saurais où la trouver.

La baffe du crapaud n'atteint pas la blanche colombe © Gotlib et Mandryka (c'est parce que le crapaud a les pattes trop courtes )

C'est un roman où Hugo veut mettre un monde tout entier, en tout cas le monde de sa jeunesse, celui de la première moitié du XIXe siècle. Il y a du Napoléon et de la Restauration, il y a des gentils et des méchants, il y a des personnages archétypaux et d'autres plus nuancés, ou qui se brisent contre leur archétype. Il y a des récits de bataille épique et des moments d'intimité déchirants. C'est un roman où la société broie des gens mais des figures lumineuses en sortent. Mais surtout, c'est un roman où il y a tout. Tu veux du grandiose ? Y en a. Tu veux du mesquin ? Y en a. Tu veux la société au miroir d'un cours d'histoire ? Y en a. Mais tu la trouveras aussi dans un dialogue où les personnages sont seuls, face à face, avec derrière chacun d'eux l'ombre d'un pan entier de l'histoire.

Ce sont ces différences d'échelle qui font les Misérables, le fait qu'on puisse avoir des petites histoires de petits personnages parfois mesquins ou bas du front, parfois brûlés de l'intérieur par quelque chose de lumineux, et qu'on ait aussi un regard large qui embrasse à la fois la société contemporaine et parfois le passé qui a mené jusque-là. Mais surtout, c'est un roman où tu peux vraiment trouver de tout à manger, et qui peut se relire comme ça, en mode tiens, je prendrais bien une tranche de saucisson ce matin, mais si je voulais une tartine de rillettes je saurais où la trouver.

J'ai terminé Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.
 
Essayez de vous imaginer un individu qui n'a jamais lu Notre-Dame de Paris, mais pire encore, qui n'a même pas regardé le moindre film, pas même le Disney Le bossu de Notre-Dame.

Je vous abandonne à votre systématique. De mon côté, je plonge avec les manches retroussées dans les 750 pages de la Révolution Française de Max Gallo, académicien, gauchiste repenti, catho réac polémique passé de Mitterand à Sarko et ce mec a tout intérêt à m'apprendre au moins quelque chose.

C'est la foire à la saucisse quoi
 

La baffe du crapaud n'atteint pas la blanche colombe © Gotlib et Mandryka (c'est parce que le crapaud a les pattes trop courtes )
 
C'est un roman où Hugo veut mettre un monde tout entier, en tout cas le monde de sa jeunesse, celui de la première moitié du XIXe siècle. Il y a du Napoléon et de la Restauration, il y a des gentils et des méchants, il y a des personnages archétypaux et d'autres plus nuancés, ou qui se brisent contre leur archétype. Il y a des récits de bataille épique et des moments d'intimité déchirants. C'est un roman où la société broie des gens mais des figures lumineuses en sortent. Mais surtout, c'est un roman où il y a tout. Tu veux du grandiose ? Y en a. Tu veux du mesquin ? Y en a. Tu veux la société au miroir d'un cours d'histoire ? Y en a. Mais tu la trouveras aussi dans un dialogue où les personnages sont seuls, face à face, avec derrière chacun d'eux l'ombre d'un pan entier de l'histoire.  
 
Ce sont ces différences d'échelle qui font les Misérables, le fait qu'on puisse avoir des petites histoires de petits personnages parfois mesquins ou bas du front, parfois brûlés de l'intérieur par quelque chose de lumineux, et qu'on ait aussi un regard large qui embrasse à la fois la société contemporaine et parfois le passé qui a mené jusque-là. Mais surtout, c'est un roman où tu peux vraiment trouver de tout à manger, et qui peut se relire comme ça, en mode tiens, je prendrais bien une tranche de saucisson ce matin, mais si je voulais une tartine de rillettes je saurais où la trouver.

Je suis en train de lire mon premier Maxime Chattam et j'adore ça.

La baffe du crapaud n'atteint pas la blanche colombe © Gotlib et Mandryka (c'est parce que le crapaud a les pattes trop courtes )
 
C'est un roman où Hugo veut mettre un monde tout entier, en tout cas le monde de sa jeunesse, celui de la première moitié du XIXe siècle. Il y a du Napoléon et de la Restauration, il y a des gentils et des méchants, il y a des personnages archétypaux et d'autres plus nuancés, ou qui se brisent contre leur archétype. Il y a des récits de bataille épique et des moments d'intimité déchirants. C'est un roman où la société broie des gens mais des figures lumineuses en sortent. Mais surtout, c'est un roman où il y a tout. Tu veux du grandiose ? Y en a. Tu veux du mesquin ? Y en a. Tu veux la société au miroir d'un cours d'histoire ? Y en a. Mais tu la trouveras aussi dans un dialogue où les personnages sont seuls, face à face, avec derrière chacun d'eux l'ombre d'un pan entier de l'histoire.  
 
Ce sont ces différences d'échelle qui font les Misérables, le fait qu'on puisse avoir des petites histoires de petits personnages parfois mesquins ou bas du front, parfois brûlés de l'intérieur par quelque chose de lumineux, et qu'on ait aussi un regard large qui embrasse à la fois la société contemporaine et parfois le passé qui a mené jusque-là. Mais surtout, c'est un roman où tu peux vraiment trouver de tout à manger, et qui peut se relire comme ça, en mode tiens, je prendrais bien une tranche de saucisson ce matin, mais si je voulais une tartine de rillettes je saurais où la trouver.

 
Lequel ?
Car globalement je trouve ses derniers livres moins inspirés.

Prime Time.

 
Il vient de sortir celui là je crois, donc pas encore lu.
Les meilleurs Chattam pour moi restent la trilogie du Mal et son spinoff, et la conjuration primitive.