Reprise du message précédent :
Merci pour cette remise en perspective historique.
 
Je connaissais le Comics Code Authority, mais j'en était resté à l'explication basée sur le puritanisme américain et je croyais même que c'était le Sénat qui l'avait imposé, alors qu'apparemment pas du tout, c'était juste une façon déloyale de couler la concurrence d'EC.
 
Super intéressant,  
 
L'interview de Miller est marrante, on sent qu'il remonté à fond contre le CCA

yep, c'est intéressant à lire et effectivement je pensais que c'était le gouvernement qui avais crée ce code.
 
mais en fait c’était juste les concurrents du leader qui voulait le détrôner  
 
une belle histoire encore  

Mouais, je suis moyennement convaincu.
 
Surtout cette partie là:

 
Non. Même à l'époque, la littérature pour gosses, c'était une bonne rentrée d'argent. Les distributeurs n'allaient pas boycotter le leader du domaine juste parce qu'ils n'en avaient "rien à faire". Surtout sous l'influence de 2 groupes qui étaient eux-même spécialisés dans les comics.
Si EC Comics avait vraiment été un tel leader, il aurait pu réagir. Mais je pense surtout qu'avec ou sans le Comics Code, ils avaient quand même déjà pris du plomb dans l'aile sous le climat de l'époque.
Et le comics code n'a été qu'une conséquence de ca, comme on a vu le même phénomène dans le ciné (c.f. les midnight movies) et sur d'autres media.

Ce ne sont pas 2 groupes qui ont influencé le jeu. Comme je le disais, National Periodical (futur DC) et Atlas (futur Marvel) n'étaient pas des majors. Ca n'existait simplement pas. Ce sont 26 éditeurs, soit la quasi-totalité du marché de l'époque, qui ont choisi la solution du Comics Code à un problème qui n'existait pas officiellement. Et aucun de ces 26 éditeurs n'était concerné par le Comics Code puisqu'ils respectaient déjà les règles qu'ils allaient aux-même rédiger.
 
Je me suis sans doute mal exprimé avec mon "rien à battre" des distributeurs. Je ne veux pas dire qu'ils n'avaient rien à battre de l'argent qu'ils gagnaient, mais que pour eux un comic-book était juste un objet remplaçable par un autre. J'ignore le pourcentage d'EC en termes de parts de marché en 1954, mais en admettant même qu'ils aient représenté 20% du marché à eux seuls, c'était 20% qui seraient remplacés par d'autres comics Code-approved. Les gosses n'allaient pas arrêter d'acheter leurs comics toutes les semaines sous prétexte qu'ils ne trouvaient plus de EC à leur épicerie/drugstore/malt shop/etc. En 1954, en matière d'entertainment pour les kids, il n'y avait à peu près rien d'autre.
 
Et puis je n'ai pas détaillé à loisir pour ne pas trop alourdir ce qui est déjà un bon pavé, mais les histoires de distribution sont foutrement compliquées. Certains des éditeurs qui vont créer le Code sont leur propre distributeur, tout en distribuant d'autres éditeurs, qui donc dépendent d'un concurrent direct pour pour pouvoir figurer sur les présentoirs (c'est encore aujourd'hui la situation, même en France pour l'édition traditionnelle). Certains distributeurs pouvaient être sympathisants de la cause de Wertham donc accueillir avec enthousiasme la proposition du Code. D'autres pouvaient être effrayés par le foin médiatique autour du comic-book qui corrompait la jeunesse. Et d'autres le faire par calcul de rentabilité car des revendeurs bien-pensants commencèrent à retourner les comics non Code-approved au distributeur sans mettre les vente en vente ("No filth in my store!" ). Tout ça, ce sont des faits avérés. Il faut replacer ça dans le climat de parano de l'époque. Les USA sortaient à peine de 4 ans de McCarthysme.
 
Pour finir, EC Comics ne fut pas l'éditeur qui eut le plus à pâtir du Code. Il fut le seul. Et on comprend facilement pourquoi en lisant le code de 1954 :
 

 
Donc la thèse d'EC victime collatérale d'une décision des autres éditeurs qui ne pensaient pas à mal a fait long feu depuis longtemps.

Je suis en train de lire Greek Street, j'imagine bien ça avec le comics code tiens, pour l'instant on à nudité, inceste, crime, violence...  
 
j'en suis au numéro 5 et je trouve ça sympa pour le moment, il y à 16 numéros en tout car la série a été annulé du coup je sais même pas si y'a une vraie fin (je verrais bien)

Ha ha !! Les règles du CCA  
 
Ca sent bon le maccarthysme !!
 
Mais on voit bien que ça dépasse le cadre de la morale puritaine, rien que l'interdiction d'afficher certains mots sur la cover (terror, horror, crime) ou la prohibition de monstres "classiques" du genre loup-garous, zombies et vampires (femme dénudée ), c'était clairement dirigé vers les comics EC qui en avaient fait leur accroche principale avec leurs couvertures horrifiques.
 
Edit : Galerie de covers EC sur gogole image

 
Je plussoie pour The Wake, même si j'ai été surpris par le twist du milieu (10 issues prévues)
J'aime bien Dead Body Road également.
Y'a également un ongoing Ghostbusters qui reprennaient après les deux films, le début était sympa avec plein de références aux films, des délires avec les apparitions de Blues Brothers etc.

Essaye "Lazarus", de Greg Rucka, même si Michael Lark aux pinceaux est très inégal... (dommage )
C'est aussi un comic post ap un peu hardcore avec le postulat suivant : il reste trois types de classes sociales (je fais la trad' avant même qu'ils soient édités en français ), l'élite, les serviteurs et la masse...

Sinon, le "Jupiter's Legacy" de Mark Millar et Frank Quitely va devenir un chef-d'oeuvre, pour moi c'est un peu dans la lignée qu'a ouvert Authority (de Warren Ellis) : que faire quand les "sup" décident de reprendre en main le monde au niveau politique et qu'en plus leurs gosses superpowered et dépressifs s'y investissent (ou pas )?
Une catastrophe fasciste ou un Eden ?
Quel dommage que Quitely ne puisse que produire un numéro tous les deux mois.  

Edit : et je persiste et signe, "Uber" de Kieron Gillan, illustré par Caanan White, est magnifique.
Dystopie de la WW2 avec des super-humains, créés par les nazis, qui sont quasiment des demi-dieu, mais qui ont des états d'âme (pas facile d'être l'incarnation de Brunehilde ou Siegfried... ) + plus les intrigues géopolitiques qui vont avec, y compris un Churchill dépassé par la situation.
Comme je l'ai déjà dit, pour moi c'est le projet Akira en mode nazi

J'ai pas accroché au premier numéro de Jupiters Legacy ni au dessin de Quitely. Il me laisse froid.
 Mais je note pour Lazarus.

Un peu HS mais c'est bien un comics indépendant    
 
http://www.be-street.com/beastie-b [...] ion-comic/

J'avance tranquillement dans la lecture de "The boys" et bordel l'épisode avec le tek paladin (batman en fait) qui peut pas s'empêcher de baiser tout ce qui a un orifice  

Un bel hommage, le clip et les lyrics sont totalement épiques si vous acceptez d'avoir 10 ans d'age mental (ce qui est mon cas )
Le comic respecte cet esprit...j'aime.    
 
Sinon, dans un autre registre, j'ai découvert cette semaine "C.O.W.L" ("Chicago Organized Workers League" ) chez Image, scénar' de Kyle Higgins et Alec Siegel et dessins de Roid Reiss.
 

 
Premier numéro vraiment attrayant : des sup' se sont syndiqués et travaillent avec la mairie de Chicago comme des "fonctionnaires".
Le graphisme de Reiss est vraiment magnifique, l'ambiance est à cheval entre le polar "noir" et la franchise (syndiquée ) de sup'héros traditionnelle.
 
Ce numéro un vaut le détour, j'espère que ça sera de mieux en mieux...  
 
http://www.comicbookresources.com/ [...] w&id=20371

Quand il envoie son sidekick en "quête héroïque"...  
Y'a vraiment d'excellents moments dans The Boys.

Avec le gros sac à dos qui lui masque le cul

< l'amazing story des comics indés parte tou>
 
En 1956 commence le silver age. EC a coulé l'année précédente, le Code est en action et les ventes de comics sont assez moyennes. Western, humour, sentimental, polar et horreur aseptisée : si le marché se maintient, il n'a rien de mirobolant. Les super-héros ne font plus recette depuis l'après-guerre. Atlas/Marvel n'a aucun titre et DC ne perpétue que 3 super-héros dans leur titre dédié : Superman, Batman et Wonder-Woman. Ecrits/dessinés à la chaîne et franchement médiocres. En octobre 1956, DC publie Showcase #4 qui présente une revitalisation d'un vieux super-héros : Flash, qui n'a rien de commun avec l'ancien si ce n'est le super-pouvoir. Le succès va être immédiat et pousser DC a proposer de nouvelles versions modernisées de tous ses super-héros. Quelques années plus tard, Marvel va demander à Jack Kirby d'en faire autant avec les vieux super-héros Atlas (the Human Torch, Captain America, Sub-Mariner) et d'en créer de nouveaux, afin de surfer sur ce regain de popularité des surhommes en slip. En novembre 1961 paraîtra Fantastic Four #1 et ce sera le début de ce que l'on a appelé le "Marvel age" (ou le "Kirby age"   ).
 
Le bilan de ce silver age qui s'étendra de 1956 à 1970 sera à double tranchant (oui, un bilan peut trancher    ). D'un côté, ce fut une explosion de talent, d'imagination, d'innovation graphique. C'est l'apparition ou la maturation d'une multitude d'artistes, l'accroissement considérable du lectorat et même les débuts très timides et ponctuels du crossover vers un public plus mature à la fin des 60's, principalement la génération soixante-huitarde (à l'époque du psyché, Dr. Strange en particulier deviendra brièvement une icône, citée même par Pink Floyd dans la chanson Cymbaline).
 
D'un autre côté, ce fut une cata pour l'évolution de la BD US. La clé du succès de ces super-héros, c'était et c'est toujours l'aspect feuilleton démultiplié sur des dizaines de comics chaque mois. Des "univers", avec une "continuité", contrôlés par des editors, qui parcourent chaque planche avant publication et vérifient que la partie s'intègre au tout. Donc comme avec tout univers (Disney, Star Wars), l'auteur n'a aucun droit sur le "tout", qui appartient à l'entreprise, et il ne peut pas plus avoir de droits sur la "partie", celle qu'il a créée, puisqu'elle fait partie du tout. C'est un salarié ou un freelance, mais pas un "auteur" au sens légal.
 
Ces conditions de "work for hire" auquelles il faut rajouter le Comics Code, la distribution inchangée et le public, toujours composé de gamins pour l'essentiel, qui ne veut lire que du Marvel et du DC, font que la situation à l'orée des 70's n'est pas brillante. A la fin des 60's, il y a bien une tentative de comics undergrounds (que l'on appelle comix, avec un "x" ), à contre-courant de tout ce qui se faisait alors, non code-approved et donc libres de parler de sexe, de drogue ou de faire de l'humour très noir. Mais si ce courant sera une réussite artistique, underground il était, underground il restera. Seul Crumb tirera son épingle du jeu et les comix s'éteindront en même temps que la mode hippie.
 
Suite à plus tard, j'ai la crève... ("en mai, fais ce qu'il te plaît", mon cul )

Et j'oubliais de préciser que Fatale T1 a aussi une couleur lovecraftienne quand même très marquée, et ça semble pas s'arranger par la suite :
 

Ptain j'en connais aucun dans ta liste  
Enfin si Astro City je l'avais croisé dans une boutique mais le côté Marvel like m'avait pas donné envie...
Über a l'air très prometteur, l'argument du Akira nazi est vendeur faut dire
Merci au topic, j'ai aussi Preacher et Fear Agent à choper maintenant.
Des plateformes à recommander pour l'achat d'import, en-dehors d'Amazon ?
 
Le dessin sur Black Science a l'air magnifique.
Et parlant de joli dessin, je me souviens que Templesmith a fait du très beau boulot dans le sympathique Choker qui est sorti en 2012 (cop story, ville crade, drogue, castagne, surnaturel, etc)
 

 
Welcome to Hoxford a l'air pas mal aussi, en tout cas le fan film était une tuerie. Réal français en plus
 
Sinon j'ai acheté le tome 3 de Saga l'autre jour, la qualité est toujours de mise, à recommander aux amateurs de space opera. J'ai pensé plusieurs fois à Noô de Stefan Wul en le lisant.

Je viens de finir Fear Agent T2.
 
Quelle aventure spatiale    
On dévore les dessins comme la narration, ou les dialogues sou-poudrées des remarques à la sauce Clemens. Ca se déguste comme un bon vieux médocs arôme whisky.
On pensait en avoir plein la poire de chapitre en chapitre, mais Remender sais en rajouter, ca ne s'arrête jamais, pas de temps mort, une merde nous tombe dessus avant que la précédente ne soit totalement oubliée.
 
Ou comment propulser un cowboy beurré sur la carlingue de son vieux vaisseau nommé Art.
 
Vive le Texas et les p'tis Lu.

Commandé quelques comics dont Bone et Fear Agent T1. Je vous dirais ce que j'en pense.

tu aurais pu prendre direct le tome 2 de fear agent c'est excellent ce truc  

Ouais mais j'ai pris d'autres trucs. À voir le mois prochain peut être.
 

Tu vas prendre Fear Agent T2  

Bonjour
 
je suis novice en comics dits"indépendants".
 
Quels titres pouvez-vous m'orienter?

 
C'est un peu vague comme question, elle en appelle d'autres.  
As-tu lu la première page ?  
Cherches-tu des séries terminées, des séries en cours ou des histoires qui se suffisent à elles-mêmes ?
Que lis-tu comme BD, quel est ton style ?

Et quel budget aussi ?

Tristesse
http://www.comicsplace.net/2014/06 [...] at-comics/

J'avais pas remarqué qu'Anna Mercury nous provenait de Warren Ellis
Donc, petite commande, sauce Warre Ellis, pour corriger mon erreur.
 
Anna Mercury, Tome 1 : Sur le fil du rasoir  
Ignition City, Tome 1
Captain Swing et les Pirates Electriques de Cindery Island  
 
Et aussi:
Rising Stars - Acte 1
Rising Stars - Acte 2  
Rising Stars - Acte 3  
 
J'aime pas les recommandations de mamazon

Tristesse, oui, mais aussi quel ramassis d'amalgames, de sophismes et de pur bullshit. Tout ce blabla sur la crise, Virgin, "au-dessous de 2000 ex tout le monde perd de l'argent" etc. La palme à cette phrase :
 

Comicsplace, je traîne parfois dessus mais voilà l'auto-promotion.
 
Sinon, pour les Teenage Mutant Ninja Turtles, c'est bien Soleil US qui détient les droits ? Parce que ils éditent que dalle sur cette série.

grave. Y'a des articles intéressants ou des bons plans parfois mais c'est bourré de liens affiliés.

Merci pour la suite de la folle histoire du comic book indie US, Bora².
J'attend la suite avec impatience, je présenterai tout ça en chapitres dans le second post.
Le silver age et Kirby sont déjà un terrain plus familier pour moi, les "comix" aussi un peu et Crumb en particulier, j'ai toujours adoré ce dessinateur, même si il est gravement monomaniaque    

Je n'ai fait qu'une seule découverte dans les ongoing intéressants cette quinzaine : "Trees", la nouvelle série courte (8 numéros prévus pour l'instant) de Warren Ellis chez Image Comics.
.

Un scénar bien WTF, à la Warren Ellis : des espèces "d'arbres" gigantesques, dont on ne sait s'il sont biologiques ou technologiques, apparemment d'origine extra-terrestre, se sont littéralement plantés sur la Terre, sur plusieurs continents, parfois dans des grandes villes, changeant le cours de l'histoire humaine et engendrant des catastrophes. Ils agissent (ou plutôt ne réagissent pas) comme si ils ignoraient totalement l'espèce humaine.
Le comic débute plusieurs années après cette "invasion", alors que les humains commencent à s'adapter à cette présence.
Le numéro 1 pose l'historique, à travers le regard de plusieurs protagonistes qui vivent en des endroits différents du globe.

Je trouve l'idée de base complètement barrée... comme j'aime  
Ca semble très prometteur au niveau du développement du scénar'.

Les dessins de Jason Howard peuvent avoir l'air un peu simpliste, à première vue, mais ils s'avèrent très dynamiques avec des beaux cadrages cinématographiques.

Bref, ça laisse envisager du très bon.
Mangez-en  

je n'ai pas lu ce dernier post
je n'ai pas lu ce dernier post
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je n'ai pas lu ce dernier post
je n'ai pas lu ce dernier post
je n'ai pas lu ce dernier post
 

Prometteur.

En passant, j'ai vu récemment que Transmet était de nouveau édité en français

 
C'est une allusion à un éventuel spoiler ou à une menace pour ton portefeuille ?
Car, honnêtement, je n'ai rien spoilé, c'est un résumé rapide du début du numéro 1, qu'on peut lire dans n'importe quel preview.

Le portefeuille est en deuil, j'espère lui cacher cette annonce

Bon !! J'ai fini "Sleeper" de Brubaker (les deux saisons), j'ai été assez captivé mais je m'attendais à un truc encore plus grandiose et développé, qu'il pousse le bouchon encore plus loin dans le trip paranoïa/complotisme/agent double.
De plus, je ne suis pas super fan des dessins de Sean Phillips, même si je reconnais que ça colle très bien avec l'ambiance polar noir du comics.

Par contre, je me faisais la réflexion tout-à-l'heure, le super pouvoir du héro, hérité d'un artefact extra-terrestre, est assez original et je n'ai pas le souvenir de l'avoir déjà croisé dans un comic : encaisser des blessures physiques sans ressentir de douleur mais la communiquer à une cible (sous forme "d'onde" ou par le toucher, c'est parfois un peu flou...), douleur qui peut juste étourdir quelqu'un (si il ne s'est pris qu'une baffe) ou le tuer (si on vient de lui tirer 6 balles dans le corps)
C'est bien fendard quand il demande à ses partenaires de lui tirer dessus pour qu'il puisse, à son tour, attaquer ou qu'il saute une dame qui a des tendances sado-maso .

Ca se lit comme un polar ou une histoire d'agent infiltré donc, si vous aimez le genre, foncez !

Prochaine orgie sur la liste : Fear Agent.
J'ai mis la main sur l'intégralité des volumes (2005-2012), je sens que ça va être épique
J'espère juste que ce ne sont pas que des épisodes stand alone et qu'il y a un vrai fil rouge qui se développe (on m'a laissé entendre que c'était le cas à partir du volume 2 ou 3).

Fear agent c'est très bon. J'ai adoré perso.

Et oui il y a un fil rouge et à la fin de la série tu verras que tout est connecté.

Il y a juste les tales of a Fear agent qui sont dispensables pour l'histoire principale.

+1
 
Je dirais même que c'est plus qu'un fil rouge, hormis les tales, c'est une seule et même histoire. Change de crèmerie Brown pour tes infos    
 
Et du coup les tales sont vraiment dispensables. De toute façon je crois qu'ils ne sont pas présents dans l'intégrale.

Je n'ai pas vu dans l'intégrale, d'histoire qui ne faisait pas partie du fil rouge.
On pourrait croire que le début est sans grand intérêt, mais tout est relié à la fin.

non akiléos n'a pas mis les tales dans leur intégrale

je viens de lire quelques critiques sur la série Criminal d'Ed Brubaker, ça a l'air très bien, quelqu'un confirme ?

Oui c'est très bien Criminal. La série la plus maîtrisée de Brubaker à mon avis. Aucune baisse de rythme (une histoire indépendante par album, même si tout est toujours situé dans la même mégalopole glauque au taux de criminalité explosif), dessin superbe (beaucoup de jeu sur les ombres, les lumières artificielles, car ça se passe quasi tout le temps la nuit), du vrai bon polar. Ok c'est pas très exhaustif comme résumé, ça fait un certain temps que je l'ai lu, mais je te le dis tu peux te fier aux critiques positives sans crainte