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(A propos de Raffarin)
Le ministre de l'intérieur est pressé. Il ne cache plus ses agacements, au premier rang desquels celui que lui inspire Jean-Pierre Raffarin. Le premier ministre ne trouve guère grâce à ses yeux. Dénonçant "une accumulation de questions, une chape de peur qui s'accroît", M. de Villepin estime qu'il y a urgence, en France, "à faire bouger les lignes".
M. de Villepin veut croire que le scénario du remplacement de M. Raffarin est déjà écrit. Estimant, visiblement, que Matignon lui est promis.
Mais les ministres sont de plus en plus nombreux à raconter rumeurs et anecdotes désobligeantes sur M. Raffarin, dont ils moquent l'assujettissement à l'Elysée. L'un, proche de Nicolas Sarkozy, se souvient d'avoir assisté, avec stupéfaction, à une réunion où le premier ministre "se faisait engueuler par un conseiller de l'Elysée, devant des ministres". L'autre affirme qu'il ne tranche jamais rien avant d'en avoir référé au président de la République.
Il sait que bon nombre des membres de son gouvernement le critiquent, en privé. "Même assis dans le bus, à côté de lui, j'aurais honte", lâche ainsi, à son propos, un ministre important.
Il faut se souvenir, en plein cur du conflit entre M. Chirac et M. Sarkozy, après le 14 juillet 2004, de cette réunion à laquelle participait, outre ce dernier, encore ministre de l'économie, un conseiller de Matignon. "Vous êtes qui, le conseiller du lâche ?", avait interrogé, cruel et insolent, Nicolas Sarkozy.
Pauvre Raffarin
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Les allemands attaqueront sans doute encore. Que chacun travaille et veille pour obtenir le même succès qu'hier... Courage, on les aura!