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Après les révélations sur les bidouillages pendant l'enquête et la saisine de l'IGPN, voici les dernières dépêches en date relatives au sujet:
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La défense de Castela et Andriuzzi contestent l'analyse des revendications
PARIS, 15 fév 2006 (AFP) -
La défense de Jean Castela et Vincent Andriuzzi a contesté mercredi devant la cour d'assises d'appel de Paris l'analyse faite par la police des textes de revendication de l'assassinat du préfet Claude Erignac, qui auraient été rédigés par les deux accusés.
Ces deux enseignants sont rejugés en appel par la cour d'assises spéciale de Paris pour avoir participé à la décision de tuer le préfet de Corse, le 6 février 1998 à Ajaccio, et à la rédaction des revendications. En première instance en juillet 2003, ils avaient été condamnés à trente ans de réclusion.
Un commissaire de la Division nationale antiterroriste (DNAT), Philippe Frizon, est venu détailler devant la cour le contenu des différents communiqués de revendication.
"Il faut avoir une bonne formation politique" pour rédiger des textes qui comportent "beaucoup de références historiques", a expliqué le commissaire Frizon, qui a présenté Andriuzzi et Castela comme des nationalistes convaincus, membres "dirigeants" jusqu'en 1994 du groupe terroriste corse FLNC.
L'avocat de Vincent Andriuzzi, Me Patrick Maisonneuve, a toutefois demandé au policier si le nom de son client était apparu dans les procédures avant 1994. "Non, mais il ne suffit pas d'être répertorié par les services de police pour faire partie du FLNC", a répondu M. Frizon.
Défenseur de Jean Castela, Me Eric Dupont-Moretti a insisté sur les erreurs historiques figurant dans les communiqués: sur le nombre de morts pendant la Première guerre mondiale, la date de la libération de la Corse.
Il a relevé aussi des fautes d'orthographe "grossières" et a remarqué que "ce travail n'a pas été fait par la police". "Est-ce qu'un professeur agrégé d'histoire peut à ce point se tromper?", s'est interrogé Me Dupont-Moretti à propos de son client.
M. Frizon a répondu que d'une manière générale, "le nombre de fautes d'orthographe n'est pas énorme par rapport à d'autres communiqués" de mouvements terroristes corses.
Me Dupont-Moretti a également demandé si des recherches avaient été entreprises pour déterminer l'origine du papier, des enveloppes ou encore de la typographie utilisés pour les revendications. "Je ne pense pas" ou "je ne sais pas", a répondu à chaque fois les policier.
Mercredi en fin d'après-midi, l'analyse des appels téléphoniques passés ou reçus par les deux accusés n'a pas permis d'accréditer l'idée que des contacts aient pu être établis au moment de l'assassinat avec des membres du commando de tueurs.
Les seuls appels passés avec un des assassins du préfet concernent des communications dans les jours précédant le 6 février 1998 entre Vincent Andriuzzi et Alain Ferrandi, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en tant que coordinateur de l'assassinat. Andriuzzi a redit à l'audience qu'il avait "des relations uniquement professionnelles" avec Ferrandi.
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http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 517,0.html
Question à ceux qui estimaient que Castela et Andriuzzi étaient trop peu condamnés: toujours pas comme un léger doute?
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Pièces favorables à Colonna retirées de la procédure Erignac, selon avocats
PARIS, 20 fév 2006 (AFP) -
Les avocats d'Yvan Colonna, soupçonné d'avoir assassiné le préfet Claude Erignac, ont déclaré lundi à l'AFP avoir constaté que des pièces d'enquête, favorables à leur client, avaient disparu de la procédure judiciaire et n'apparaissaient pas dans le dossier d'instruction.
Ces pièces concernent des écoutes téléphoniques, réalisées de décembre 1998 à mai 1999, et des rapports de filatures menées par les renseignements généraux (RG) sur demande de la direction nationale antiterroriste (Dnat), comme l'écrit Le Monde.
"L'existence de ces pièces et leur contenu avaient été révélés par Roger Marion (à l'époque chef de la Dnat) et Jean-Pierre Colombani (alors à la direction régionale des renseignements généraux) lors de leur audition en juillet 1999 devant la commission parlementaire sur la sécurité en Corse", explique Gilles Simeoni, l'un des avocats de Colonna.
"Il en ressortait qu'Yvan Colonna a fait l'objet de filatures, d'écoutes téléphoniques et d'autres investigations dans les mois ayant précédé l'interpellation du commando Erignac en mai 1999 et que ces investigations n'avaient établi aucun comportement suspect le concernant", précise-t-il.
"On a cherché dans la procédure la trace de ces actes qui confirment ce que Colonna a toujours dit sur ses relations de proximité ou d'amitié avec certains membre du commando et sa non-implication dans leur activité clandestine, mais on a rien trouvé", selon M. Simeoni.
L'avocat explique avoir saisi la juge d'instruction Laurence Le Vert. "Les RG lui ont confirmé avoir transmis les actes à la Dnat qui n'a pas expliqué leur absence dans la procédure", dit-il en précisant qu'au final, "la juge a estimé que le versement de ces pièces au dossier n'était pas nécessaire à la manifestation de la vérité".
"Par la suite, le président de la chambre de l'instruction a refusé de transmettre notre appel à cette instance estimant qu'elle n'avait pas à être saisie", regrette-t-il rappelant qu'un juge "se doit d'instruire à charge et à décharge".
"On ressaisira la chambre de l'instruction après l'ordonnance de renvoi du juge pour demander un complément d'information visant à retrouver les pièces disparues", a-t-il conclu.
Le parquet de Paris a requis le renvoi de Colonna devant la cour d'assises. La juge Laurence Le Vert devrait prochainement prendre une ordonnance sur ce renvoi.
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Question à ceux qui traitent Colonna d'assassin depuis que Sarkozy martèle sur tous les tons sa culpabilité au mépris le plus absolu de la loi française: toujours autant de certitudes? |