corsicapersempre a écrit :
Pour ma part, j'ai eu une longue vie militante. Elle a démarré en 1994 lorsque Jacques Chirac s'est présenté à l'élection présidentielle le 4 novembre. Au mois d'octobre, j'avais été prendre ma carte au défunt Rassemblement pour la République. J'habitais alors dans le XVI° Nord, à Paris. Je me sui retrouvé dans une permanence où rapidement, je devenais actif, avec tous les jeunes de la circonscription qui avaient pris fait et cause pour Chirac. Quand Edouard Balladur s'est déclaré lui aussi candidat, la secrétaire de circonscription de l'époque s'est prononcé en sa faveur. Nous l'avons alors obligée à plier bagage, et ce fut le début des malheurs de l'antenne RPR rue Lauriston. Nous étions les rois du monde. Dans tout Paris, les chiraquiens nous prenaient en exemple, d'autant que le quartier général de campagne de Chirac était installé avenue d'Iéna, à deux pas de chez nous. Dans la liesse générale, Jacques Chirac fut élu. Les métastases étaient déjà à l'oeuvre. Un Corse avait pris les rênes de l'endroit, mais très vite se révéla son incompétence. Les deux ans qui nous menèrent jusqu'à 1997 s'avérèrent un lent glissement vers le chaos. La dissolution fut pour nous le début d'une défiance absolue envers le président. Débarassé de celui qui mena la fronde anti-balladurienne, un triumvirat dirigea tant bien que mal cette permanence. Philippe Séguin était devenu le président du parti. Puis devant l'incurie de ses collègues, l'impossibilité d'y introduire une autre culture que celle du chef, il démissionna et nous laissa en rase campagne. Les élections municipales finirent de nous convaincre, en 2001, que du RPR, il n'y avait plus rien de bon à tirer. C'est ainsi qu'un petit groupe dont je fus un des fers de lance décida avec l'ancien délégué jeunes de l'époque, de se lancer dans l'aventure des législatives de 2002 dans l'arrondissement. L'équipe d'une douzaine de personnes que nous formions était très soudée et nous parvinmes à de très bons résultats, empêchant notamment, ce qui était un de nos buts principaux, Laurent Dominati, d'arriver à ses fins, redevenir député dans une circonscription pourtant promis au moindre âne portant une étiquette de droite. Notre philosophie se résumait à redonner au politique une aura et une respectabilité qu'il avait perdu à force de magouilles en tout genre, dont Laurent Dominati personnalisait caricaturalement la déchéance. Fort de ces succès, le candidat en question, administrateur au Sénat, voulut transformer l'essai en 2004 en soutenant Laurent Dominati en 2004 lors d'une législative partielle dans l'arrondissement : c'est la que la rupture fut définitivement consommée. Deux ans plus tard, je ne m'en suis pas encore remis. Les calculs politiciens devenaient la règle, Claude Goasguen (qui avait soutenu David A. en sous-main, pensant que Laurent Dominati gagnerait, mais qu'il ne fallait pas qu'il l'emportât par une trop grosse marge, car cela risquait de le fragiliser en tant que chef de l'Ump dans le XVI°.) ambitionnait de devenir le candidat unique de l'opposition parisienne face à Bertrand Delanoé. Lorsque Laurent Dominati se présenta pour la deuxième fois en 2004, je pris fait et cause pour Bernard Debré qui fut élu par une écrasante majorité. J'avais prévenu David et toute son équipe restée derrière lui, que c'était là un calcul ridicule, que Laurent Dominati ne serait jamais élu et que, conséquemment, Claude Goasguen ne serait jamais maire de Paris, ni du XVI°, d'ailleurs. Mes pronostics se révélèrent exacts au-delà de mes espérances : Laurent Dominati fut écrasé. David A., administrateur au Sénat, fut privé de ses droits civiques pendant une année pour malversation de ses comptes électoraux, alors qu'il nous avait prénseté un conseil financier soi-disant garant de toute erreur ou faute. Il ne récupéra jamais sa carte à l'Ump. La permanence de la rue Lauriston fut fermée, un endroit où nous avions passé beaucoup de temps à boire et refaire le monde jusque des heures matinales... Claude Goasguen se présenta aux primaires Ump et fut battu par Françoise de Panafieu. Dans la foulée, il céda son mandat de chef de groupe Ump au Conseil de Paris. Dans cette campagne de 2002 pour la législative, j'avais donc été un peu la tête pensante. J'avais rédigé une déclaration de candidature qui avait pris la forme d'un poême que nous envoyâmes à l'Afp. Deux heures plus tard, après vérification, sur les 9000 candidatures dans toute la France, notre communiqué fut repris par l'agence, et publié dans beaucoup de journaux. Je fus à l'origine de tous les tracts de campagne. une campagne que nous allions mener tambour battant, collant, tractant sans relâche, et nous dépassâmes les cinq pour cent fatidiques, permettant un remboursement par l'Etat des dépenses engagées. Malheureusement, le mandataire financier ne fit pas son boulot correctement et David fut lourdement sanctionné. une sanction qui tombera de la même manière sur Laurent Dominati deux ans plus tard, pour des motifs encore plus graves.
Aujourd'hui, extrêmement dégoûté par le monde de la politique, n'ayant plus aucune confiance dans nos dirigeants, j'ai décidé de voter pour Philippe de Villiers. Jean-Marie Le Pen est trop vieux, sa complaisance ines questions, notamment l'islam, son anti-américanisme primaire, ses collusions avec des dirigeants européens reconnus comme de francs nazis, la cohorte de nazillons qui fricotent autour de lui, me le rendent absolument infréquentables. Il n'en reste pas moins que je suis définitivement nationaliste, patriote, pour l'arrêt absolu et sans condition de toute nouvelle immigration, régulière ou irrégulière, un retour de l'ordre et des valeurs qui ont fondées la France telle que je souhaite qu'elle redevienne. J'ai longuement exposé ici mes espérances quant aux banlieues que nous devons intégralement raser. Il nous appartient de redonner espoir à la jeunesse de ces quartiers en construisant massivement des zones pavillonaires pour reloger décemment les populations qui vivent dans des conditions absolument indécentes dans ces barres d'immeubles immondes. En attendant que cette politique de relance économique par la mise en chantier de ces grands travaux utiles pour la société, installer des bibliothèques au coeur des quartiers sensibles. Redonner le goût du beau, le sens du respect de l'autre, confier à ces jeunes en désespérance les rênes de ces projets immobiliers, en concertation avec les architectes, que ces jeunes soient directement associés aux diverses idées qui peuvent prendre forme. Sur l'éducation, réimposer l'uniforme dans l'école républicaine. Remettre en place un service militaire et/ou civil de dix mois, sans possibilité d'exemption : ceux qui seraient susceptibles de ne pouvoir l'effectuer devraient être détachés dans les quartiers en difficulté. Réinstaurer la police de proximité. En finir avec les brigades anti-criminalités qui ne sont que des sources supplémentaires de désordre, en tant qu'elles constituent plus des escouades de cow-boyys intervenant au coup par coup, sans aucunement mener une politique de prévention à long terme. Légaliser le commerce de cannabis afin de couper l'herbe, si j'ose dire, aux petits caïds de banlieue. Les allocations familiales ne seront délivrées qu'aux familles respectueuses de nos lois. Toute infraction de nature à troubler l'ordre public pourra donner lieu à suspension de tout ou partie de ces allocations familiales.
La nationalité française ne sera plus donnée automatiquement quand les parents ne seront pas Français. Ce sera à sa majorité que l'enfant devra choisir de garder la nationalité de ses parents ou rejoindre la communauté nationale, en jurant sur la Constitution fidélité au drapeau, amour de la patrie, et respect des Lois de notre pays. Le regroupement familial est abrogé. Toute personne prise en flagrant délit par les services sociaux de polygamie sera automatiquement, sans voie de recours, reconduite dans son pays d'origine avec toute sa famille.
Redonner toutes ses lettres de noblesse au mariage. Interdire toute tentative de mariage, pacs, etc, entre personnes de même sexe. Car institutionnaliser un contrat, quel qu'il soit, entre personnes de même sexe revient à ouvrir des droits qui ne doivent être réservés qu'aux mariés de sexe différent, étant entendu que toutes les ressources d'allocations familiales qui en découlent ne sont qu'un investissement sur l'avenir.
En ce qui concerne les entreprises, il devient maintenant évident que tout le code du Travail est à revoir. Il existe aujourd'hui 44 sortes de contrats de travail. Embaucher dans notre pays devient une sorte de combat presque plus dur que de créer sa propre entreprise. Instituer un contrat unique de travail me semble sage, avec aménagement par branches professionnelles. Insister sur la protection des métiers à risques et donner la préférence à l'embauche de Français, dans tous les domaines. Si vous regardez attentivement, les balayeurs et les éboueurs ont changé largement de couleur ces derniers temps. c'est donc possible dans le bâtiment, la restauration, etc. Redonner du lustre aux métiers manuels, que ce soit aussi bien l'agriculture que la plomberie. Changer de dénomination les BEP et autres CAP. Ces diplômes sont beaucoup trop connotés "voies de garage". Ca suffit ! Exonération de charges sociales pour toute embauche durant une période d'un an pour toute entreprise de moins de cinquante salariés. Si l'employé est renvoyé à l'issue de cette période sans un motif inattaquable aux prud'hommes, pour le remplacer par une autre embauche non susceptible de charges, l'entreprise devra rembourser intégralement ces charges. Pour les chômeurs de longue durée, l'Anpe s'engage à proposer un éventail d'offres correspondant aux souhaits de l'inscrit. Au cinquième refus, l'impétrant se verra radié. Il ne pourra plus percevoir d'allocations d'aucune sorte, familiales, assedic ou Rmi.
L'impôt sur les successions doit également disparaître. Il est inadmissible de voir le patrimoine français se diluer à mesure que le temps avance. Les maisons de famille doivent pouvoir rester dans les familles. Trop souvent, celles-ci sont obligées de les vendre pour payer les droits de succession. La dilution patrimoniale revient au final à détruire aussi le tissu familial.
Voilà quelques-unes des propositions qu'il faut mettre en oeuvre dès la démission qui devrait prendre effet dès maintenant, de Jacques Chirac tant il nous mène à la catastrophe.
Je rejoute une dernière proposition : un élu ne pourra être réelu qu'une fois. La course à l'échalotte est aussi l'un des ferments de la chienlit que nous vivons actuellement.
|