salut je pense que tu dois etre au courant qu'on a un nouveau pape mais apres quelques recherches voila se que j ai facillement trouvé sur internet...
fait tres etrage aucune des biographies que j ai trouvé sur lui dit ce qu il a fait en allemagne entre 1927 date de sa naissance et 1946...
http://forum.subversiv.com/index.php?id=41287
Brillant et fin théologien, il dirigeait avant la mort de Jean Paul II la puissante congrégation pour la doctrine de la foi, l'héritière de la sainte inquisition tristement célèbre pour ses bûchers et ses autodafés de la fin du Moyen-Age.
Ses partisans l'ont d'ailleurs fièrement surnommé "le grand inquisiteur" et saluent son action pour "réduire au silence les théologiens dissidents" et "écraser les hérésies".
Le cardinal Ratzinger est détesté de nombreux catholiques progressistes. De 1981 à aujourd'hui, ses interdits ne se comptent plus: non à l'ordination des femmes, non au mariage des prêtres, non à l'homosexualité, non au communisme, non à la Turquie dans l'Europe.
Ses prises de position sont tranchantes, comme son regard bleu métal et son sourire pincé. Elles ont souvent menacé de provoquer des crises politiques. En 2004, il s'est ainsi opposé à l'intégration de la Turquie musulmane dans l'Union européenne, la qualifiant "d'énorme erreur" et de "décision contre l'histoire".
Face à une Eglise en crise, il préconise le repli et le rapprochement avec les mouvements catholiques les plus radicaux, voire "fondamentalistes".
lettres de ratzinger trouvées sur le site du vatican:
http://www.vatican.va/roman_curia/ [...] ns_fr.html
http://www.vatican.va/roman_curia/ [...] on_fr.html
http://www.vatican.va/roman_curia/ [...] ns_fr.html
analyse/reactions d un texte de ratzinger: http://perso.wanadoo.fr/nsae-franc [...] F_5023.htm
CardinalCardinal Joseph Ratzinger :
" Le rock est lexpression de passions élémentaires qui, dans les grands rassemblements musicaux, a assumé des caractères de culte, ou mieux de contre-culte qui soppose au culte chrétien ", a déploré le prélat en charge de la doctrine au Vatican. Quant à lopéra, il a " rongé le sacré au siècle passé ".
Parmi eux, le cardinal Joseph Ratzinger, soixante-dix-sept ans, est un des plus influents sur les plans théologiques mais aussi politiques, au point de passer pour léminence grise de Jean-Paul II.
La fonction de Ratzinger, auparavant évêque de Munich, est une des plus prestigieuses de lÉglise catholique romaine : il dirige depuis 1981 la Congrégation pour la doctrine de la foi, un organisme dont le rôle est de " promouvoir et de protéger la doctrine et les moeurs conformes à la foi ". La congrégation a pris le relais en 1965 du Saint-Office créé au XVIe siècle pour " défendre lÉglise des hérésies " et qui a encadré, à ce titre, les dernières exactions de lInquisition.
À la tête de sa congrégation, Ratzinger rappelle régulièrement à lordre les évêques et les croyants sur les pratiques considérées comme contraires au dogme : union libre, avortement, homosexualité, qualifié de " phénomène moral et social inquiétant ". Il nhésite pas à simmiscer directement dans la politique des États (des intrusions en cohésion avec sa vision dune Église en reconquête) par exemple en demandant lan dernier linterdiction de tout mariage homosexuel, ou encore en réclamant dans la constitution européenne une référence aux racines chrétiennes qui fondent, selon lui, notre continent.
Le cardinal est aussi chargé dencadrer lévolution de la doctrine. Sauf quen matière dévolution, lhomme penche pour un retour un arrière après les ouvertures de Vatican II. Il sest dit en faveur dune " restauration " des valeurs " traditionnelles " de lÉglise " après les interprétations trop positives dun monde agnostique et athée " lors des dernières décennies. Ratzinger, et avec lui nombre de théologiens conservateurs, plaide pour que soit réaffirmée la " prééminence " de lÉglise romaine. Il est allé jusquà affirmer que les Églises protestantes " ne sont pas des Églises au sens propre du mot ". Alors que Jean Paul II a fait du dialogue oecuménique un axe de son pontificat.
Début août, Joseph Ratzinger sest de nouveau fait remarquer avec la parution dun document adressé à tous les évêques du monde (1). Traitant " de la collaboration des hommes et des femmes dans lÉglise et dans le monde ", le cardinal y attaque différentes formes du combat pour les droits des femmes. Les féministes y sont accusées de " mettre fortement laccent sur les conditions de subordination dans le but de faire naître des antagonismes " entre les deux sexes. " Ce processus, poursuit le gardien de la foi, a les conséquences les plus immédiates et les plus néfastes dans la structure de la famille. " Ratzinger condamne aussi " des idéologies qui [mettent] sur le même plan lhomosexualité et lhétérosexualité, un modèle nouveau de sexualité polymorphe ". Les associations féministes, mais aussi des cercles catholiques progressistes, ont dénoncé ce texte rétrograde et caricatural dans sa vision du combat féministe.
La venue du pape à Lourdes a donné loccasion à Ratzinger de simmiscer dans la politique française et européenne. Dans une interview au Figaro Magazine (2), le cardinal sen prend au " laïcisme idéologique " qui expliquerait certains des problèmes de notre pays. " La montée du fondamentalisme est provoquée par un laïcisme acharné ", explique-t-il. Il se prononce aussi contre ladhésion de la Turquie à lUnion européenne au nom de différences " culturelles ", cest-à-dire religieuses. source: http://www.humanite.presse.fr/jour [...] -16-398831
Le journal italien La Repubblica publie ce matin une longue interview du Cardinal Joseph Ratzinger, dans laquelle le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi affirme notamment qu'une société écartant Dieu, dans laquelle il serait absent, s'auto-détruit.
Selon le Cardinal, " il existe une agressivité idéologique séculière assez préoccupante. En Suède par exemple, un Pasteur qui avait prêché sur l'homosexualité en se servant d'un extrait de l'Ecriture a été incarcéré pendant un mois. La laïcité n'est plus un facteur de neutralité garantissant la liberté générale, et elle est en train de devenir une idéologie. Elle s'impose par le biais de la loi et interdit l'expression publique du point de vue catholique et chrétien. Ce point de vue, qui risque de devenir strictement privé, va vers la mutilation. Il y a donc un conflit et nous devons défendre la liberté religieuse face à l'imposition d'une idéologie qui se présente comme l'unique voie rationnelle, alors qu'elle n'est que l'expression d'un certain rationalisme ".
Mais pour vous, qu'est-ce que la laïcité?
" La laïcité juste est la liberté de religion. L'état ne peut imposer une religion mais doit offrir un espace aux religions en rapport avec leur responsabilité envers la société, c'est-à-dire permettre aux religions d'être des facteurs constitutifs de la vie sociale ".
Puis le Cardinal Ratzinger a expliqué que l'essence profonde du christianisme " est une histoire d'amour entre Dieu et les hommes. Si l'on comprend cela tout le reste suivra ".
Quelle est la place de Dieu dans notre société?
" Très marginalisée. Dans la vie politique, il est presque indécent de parler de Dieu, comme s'il s'agissait d'une atteinte à la liberté des non-croyants. Le monde politique a ses lois et ses voies propres, mais il exclue Dieu comme s'il n'appartenait pas à ce monde. Il en va de même en économie, mais aussi dans la vie privée, où il demeure en marge. A l'inverse, j'estime nécessaire de comprendre à nouveau -et c'est tout à fait possible- que la politique comme l'économie ont besoin de responsabilité morale, d'un sens de la responsabilité qui vient du cur de l'homme et qui en fin de compte est liée à la présence ou à l'absence de Dieu. Une société dans laquelle Dieu serait totalement absent s'auto-détruirait. Nous en avons eu l'illustration avec les régimes totalitaires du siècle dernier ".
En matière d'éthique sexuelle, l'Encyclique Humanae Vitae a créé un large fossé entre l'enseignement de l'Eglise et le comportement des fidèles. Le moment ne serait-il pas venu d'y remédier?
" Il est évident que nous devons continuer à réfléchir. Au début même de son pontificat, Jean-Paul II a donné une nouvelle approche anthropologique et 'personnalistique' à cette question, en développant une vision très renouvelée du rapport entre le moi et le toi de l'homme et de la femme. Certes, la contraception a provoqué une très ample révolution anthropologique, qui n'a pas été comme on pouvait le croire une aide aux situations délicates mais a changé la vision même de la sexualité, de l'être humain et de son corps. La sexualité a ainsi été détachée de la fécondité, ce qui a changé radicalement le concept de la vie humaine. L'acte sexuel a perdu son intentionnalité et sa finalité, qui avaient jusqu'ici été évidentes et déterminantes. Tous les comportements sexuels sont devenus équivalents les uns des autres et ce qui découle principalement de cette révolution c'est l'équivalence entre homosexualité et hétérosexualité. Paul VI a donc eu raison de poser un problème d'une telle ampleur ".
Homosexualité désigne l'amour entre deux personnes, et pas simplement leur sexualité. Que peut faire l'Eglise pour percevoir le phénomène?
" D'abord, elle doit avoir un grand respect pour ces personnes qui souffrent et qui désirent trouver un mode de vie correct. Mais en venir à créer une formule juridique fixant une sorte de mariage homosexuel ne les aidera aucunement ".
Vous portez donc un jugement négatif sur le choix espagnol?
" Oui, car il détruit la famille et la société. Le droit crée la morale car le commun pense que dit la loi est moralement licite. Si au plan juridique une telle union ressemblerait au mariage, nous aurions toutefois une société ne reconnaissant plus ni la spécificité ni le caractère fondamental de la famille, le fait même que l'homme et la femme ont un devoir de continuité envers l'humanité, et pas simplement biologique. C'est pourquoi le choix espagnol ne rend pas un véritable service aux homosexuels, car on détruit par là les éléments fondamentaux de l'ordre ".
En disant souvent non à tout, l'Eglise va vers des échecs. Ne serait-il pas au moins possible d'admettre un pacte de solidarité entre deux personnes, y compris entre deux homosexuels, qui soit reconnu et défendu par la loi?
" Que le veuille ou non le législateur, une telle institutionnalisation semblerait aux yeux de l'opinion publique une sorte de mariage alternatif, d'où une relativisation inévitable du mariage. Il ne faut pas oublier qu'avec les choix vers lesquels l'Europe s'engage on court à la décadence. Nous nous détachons ainsi de toutes les autres grandes cultures, qui ont toujours reconnu la signification de la sexualité selon laquelle l'homme et la femme sont créés pour garantir ensemble l'avenir de l'humanité. Or, il s'agit d'une garantie qui n'est pas que physique, mais aussi morale ".
source: http://perso.wanadoo.fr/union.rati [...] inger.html
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