ATTENTION : Pas de débat CD meilleur que vinyle, ou l'inverse. On ne parle pas non plus de lecteur cassette, ampli, etc.
Ici, on ne parle que choix de cellule, pré RIAA, troll bras droit ou bras en "S", entrainement direct ou courroie, etc.
Bref, c'est le topic pour guider le débutant en disques noirs.
NOTEZ QUE CERTAINES PARTIES PEUVENT VOUS FAIRE PEUR, ET FAIRE APPARAITRE LE SUPPORT VINYLE D'UNE COMPLEXITÉ REBUTANTE.
NE VOUS LAISSEZ PAS IMPRESSIONNER, FAIRE MARCHER CORRECTEMENT UNE PLATINE N'EST PAS SI DIFFICILE, L'ESSENTIEL SERA REPRIS DANS LE DERNIER PARAGRAPHE, "EN RÉSUMÉ".
HISTOIRE :
En 1877, Charles Cros dépose à l'Académie des Sciences un brevet sur le Paléophone : l'idée que l'on puisse graver les vibrations sonores sur du métal à l'aide d'un crayon rattaché à une membrane vibrante, afin, par la suite, de reproduire le son initial en faisant glisser un stylet rattaché à une membrane sur cette gravure. Mais le Français se fait doubler par Thomas Edison, qui la même année construit son Phonographe : son dispositif permet d'enregistrer des sons grâce à un stylet composé d'une aiguille interchangeable fixée sur un diaphragme de mica. Ce stylet grave les sonorités sur un cylindre d'étain (de cire par la suite, ce qui améliora la qualité de l'enregistrement). Dès que l'enregistrement est terminé, la gravure peut être lue par le stylet. L'aiguille, faisant vibrer le diaphragme, transforme le sillon gravé en sons. Afin de permettre la diffusion de ces premiers enregistrements, un mécanisme de recopie sur cylindre de bakélite est mis au point : la qualité est meilleure et surtout le cylindre ne craint plus ni les déformations ni la chaleur.
Le prototype du Phonographe d'Edison :
Au début du 20eme siècle apparait le 78 tours, qui en fait était rarement enregistré à cette vitesse. C'est un disque mono, avec en général une chanson par face. Il commence à disparaitre dans les années 50, pour faire place au microsillon qui nous intéresse. Pour étendre la bande passante, les différentes firmes utilisent alors une égalisation sur les disques, en diminuant les fréquences graves lors de la gravure, pour les augmenter à la lecture. Cela permet de faire descendre la bande passante d'un vinyle vers les 20 hz, ce qui était impossible sans cette accentuation car les excursions du sillon étaient alors incompatible avec la largeur du sillon : le disque sautait si l'on gravait trop de grave...
L'utilisation de cette pré-accuentuation fût faite dans l'anarchie la plus totale, chaque compagnie utilisait sa courbe maison. En 1956, la Recording Industry Association of America (RIAA) proposa un standard, basé sur les courbes des compagnies RCA et Victor. Très rapidement, toutes les compagnies utilisèrent cette pré-accentuation, que l'on nomme maintenant "RIAA".
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
Les vinyles sont des disques mono sillon, ou le son est enregistré à vitesse fixe (le disque ne change pas de vitesse comme un CD) sur un sillon qui part du bord du disque, jusqu'au label central. Mais la vitesse de défilement du sillon est plus rapide au début du disque (la aussi à l'inverse du CD ou le défilement est à vitesse constante), ce qui fait que la qualité est théoriquement légèrement meilleure au début de l'enregistrement. Il existe 2 vitesses principales :
33 tours 1/3 par minutes, dit "33 tours" : le plus courant, en général sur des disques d'un peu moins de 30cm de diamètre (exactement 12 pouces). On trouve parfois des disques de 25 cm (10 pouces).
45 tours par minute, dit "45 tours" : Utilisé pour les singles, un titre par face. Ils font 7 pouces, soit 17 cm. On trouve aussi des 7 pouces "EP", pour Extended Play, avec deux chansons par face. Et plus tard est apparu le Maxi 45 tours, de la taille d'un 33 tours, aussi appelé super 45 tours ou maxi-single. Avantage de ces disques : vitesse de lecture accrue, qui donne un meilleur son, mais limite la durée d'enregistrement.
78 tours par minute, attention, ce n'est pas du tout la même technologie que les disques vinyles, pas la même correction (ils datent d'avant la standardisation RIAA), pas la même cellule. Pour lire ces disques, ce que je n'aborderais pas dans ces pages, vous saurez tout sur ce site : http://pagesperso-orange.fr/jlf/repro.htm
Plus anecdotiques, les 16 tours par minute, souvent utilisés pour l'enregistrement de textes (disques d'apprentissage des langues par exemple).
Quelque soit la vitesse, le principe de lecture est analogique : ce sont les irrégularités de tracé du sillon du disque lues par une pointe faisant bouger un couple aimant/bobine, qui génèrent le signal électrique destiné au préamplificateur. Les bords du sillon sont inclinés à 45 degrés et reçoivent les signaux de modulation, d'un coté du sillon sera enregistré le canal gauche et de l'autre le canal droit (pour un disque stéréo). Un disque de 30 cm comporte un sillon long de 1250 mètres environ.
Je vous conseille les très intéressantes remarques de mastering de ce site (en Français), ou l'on peut profiter d'agrandissements de la surface d'un disque, montrant bien les problématique de gravure sur ce support : http://www.vinylogue.com/mast/mast [...] logue.html
Le volume sonore (plus ou moins fort) qui est gravé va aussi faire varier la durée exploitable d'une face. Plus le signal aura de niveau, moins l'on pourra mettre de musique.
Par exemple sur un 33 tours "normal" de 30 cm, on retrouve les durées suivantes selon le niveau de gravure :
0dB permet 20 minutes par face (c'est plus ou moins la durée "standard" d'une face de 33 tours)
-3dB permet 24 minutes par face
-6dB permet 28 minutes par face
etc...
Mais un disque gravé à +6dB ne fera plus que 12 minutes et demi par face !
Il faut donc éviter de choisir des disques "longue durée", qui présenteront plus de souffle car le niveau sonore de la gravure sera plus faible.
pour finir, un documentaire video sur la fabrication des disques vinyles (en Anglais) :
Partie 1 : http://www.youtube.com/watch?v=xUGRRUecBik
Partie 2 : http://www.youtube.com/watch?v=IRe [...] re=related
Une page des archives de la Phonothèque québécoise sur la gravure des disques :
http://www.phonotheque.org/Hist-St [...] avure.html
RIAA, C'EST QUOI ? :
La RIAA, c'est la Record Industry Association of America, bien connue des internautes Américains ces derniers temps
La RIAA a défini plusieurs normes pour l'industrie du disque, et, entre autres, en 1956, les spécificités des vinyles : la courbe de gravure, mais aussi les dimensions du disque (épaisseur, diamètre) ainsi que celles des étiquettes...
Comme expliqué plus haut, le 33 tours permet de descendre bien plus bas que les malheureux 150 hz des 78 tours, et de monter également bien plus haut en fréquence, pour couvrir tout le spectre audible. Il peut même aller au delà, la tentative (avorté) pour lancer la quadriphonie utilisait des disques gravés jusqu'à 40khz.
Lors de la gravure d'un disque, les fréquences basses sont diminués, et les fréquences aigues augmentés. Cette courbe appliquée lors de la gravure permet de réduire le bruit de surface et l'élongation du sillon, en augmentant les aigues de 20 dB à 20 000 Hz et en réduisant les basses de 20 dB à 20 Hz. Le point charnière est à 1000 Hz, avec 0dB. La courbe à 6dB/octave correspond à une cellule de filtrage du 1er ordre (1 condensateur). Pour avoir une bonne précision dans un préampli RIAA, il faut donc utiliser des condensateurs aux tolérances très faibles.
Lors de la lecture du disque, il faut appliquer la courbe inverse : +20dB@20Hz et -20dB@20kHz, le bruit de surface se trouve donc réduit de 20dB.
Voici la courbe appliqué lors de la lecture d'un disque vinyle utilisant l'égalisation RIAA (c'est à dire 99,9% des disques vinyles que vous pourrez trouver) :
Il existe aussi une courbe avec des valeurs un peu différentes selon la norme IEC, proposé en 1976, qui modifie l'extrême grave.
Pour résumer, on applique l'inverse de cette courbe à la gravure, et cette courbe à la lecture. C'est pour cela que si vous branchez une platine vinyle directement sur une entrée ligne "AUX" d'une chaine hifi, vous aurez un son très mauvais, sans basses et avec plein d'aigus. Vous devrez aussi pousser le volume, car une cellule distribue un niveau de sortie très très faible.
Le but de ce qu'on appelle "préampli RIAA" est donc d'appliquer la courbe de correction, et de remonter le niveau électrique à un niveau ligne acceptable pour un amplificateur HiFi. Les amplis récents proposent rarement une entrée Phono, qui intègre ce fameux "préampli RIAA". Si vous n'avez pas d'entrée Phono, il faudra faire l'acquisition d'un préampli RIAA (nous en reparlerons plus bas). Notez que tous les amplificateurs construit avant les années 80 comportent un entrée Phono de bonne qualité, car avant la sortie du CD Audio, c'était la source principale pour la musique enregistré.
Pour en savoir plus sur les courbes RIAA (en Français) : http://www.bonavolta.ch/hobby/fr/audio/riaa.htm
CHOIX DE LA PLATINE DISQUE :
Le but d'une platine vinyle est de faire défiler le plus régulièrement possible un disque sous une pointe de lecture, sans ajouter de bruits parasites. Comme nous l'avons vu, le signal est analogique. Mais il est aussi très très faible en sortie de cellule : Ce sont les variations micrométrique du sillon qui vont générer de l'électricité dans la cellule, grâce à des aimants et du bobinage qui font quelques millimètres ! Ce montage génère un courant d'environ 5 mV, qui doit être fortement amplifié pour sortir sur les haut parleurs.
Il existe deux grandes familles de platines.
- Les suspendues (Thorens, Dual, Linn...)
Sur celles ci, la mécanique est séparée du coffret par un amortisseur, en général des ressorts. Pour être efficace, l'amortissement doit absorber les vibrations, et ne pas se relâcher au fil des ans.
- Les rigides ( Beaucoup de platines haut de gamme modernes, les japonaises des 70's, les platines "pro"...)
Pour celles la, c'est la qualité du coffre, généralement massif, qui absorbe les vibrations, ainsi que les pieds souvent amortis.
Comme la reproduction est électro-mécanique, le moindre bruit ne provenant pas du disque sera aussi amplifié : bruit du moteur, vibrations transmises à la platine, électricité statique, etc.
Une bonne platine disque doit donc être étanche aux bruits extérieurs, mais aussi à son propre bruit de fonctionnement. Lorsque vous testez une platine avant achat, voici quelques trucs pour écouter le "silence" de l'appareil :
- Passez la fin d'un disque (la ou ça fait "cloc cloc" ), et montez le son. Écoutez bien si vous n'entendez pas de ronflement ou de bruit suspects. Vous ne devez entendre que la poussière sur le disque et le saut du diamant sur le sillon de fin.
- Pendant la lecture d'un disque, tapotez sur le coffrage de la platine (sur le coté). Aucun bruit de résonance ne doit passer dans les haut-parleurs si la platine est bien amortie et/ou massive. Les platines en plastique présentent souvent des bruits de caisse assez désagréables, mais ce n'est pas systématique. Il faut bien se mettre dans l'esprit que le diamant vibre sur le sillon, et que cette vibration peut être amplifié par la caisse de résonance constituée par le coffrage, pour repartir dans la cellule. Le bois et ses dérivés sont des matériaux parfaits pour minimiser les résonances. Mais il faut aussi une construction adaptée, et une suspension adéquate pour éliminer les vibrations extérieures, principalement la musique qui sort des haut-parleurs. C'est pour cela qu'il vaut mieux éloigner la platine de vos enceintes, et la poser sur un support totalement horizontal et inerte.
Autre source de bruit importante : l'entrainement du plateau ou est posé le disque. Il existe plusieurs types d'entrainements :
- L'entrainement par galet : Un galet fixé sur un moteur entraine directement le plateau. Avec un bon moteur, l'entrainement est très régulier, mais ce genre de platine est facilement sujette au bruit car le moteur est en contact presque direct avec le disque lu : c'est le rumble de nos amis anglo-saxons. Il faut donc un moteur silencieux qui ne vibre pas, et un mécanisme usiné avec soin. La Garrard 401 est l'exemple le plus connu de platine à entrainement par galet.
- L'entrainement direct : le moteur de la platine fait tourner directement l'axe du plateau où repose le disque. Le plateau est solidaire du moteur. Cela permet un couple plus élevé, et une fluctuation de vitesse presque nulle (pleurage), mais peut entrainer quelques vibrations si le moteur n'est pas de qualité. Les fameuses Technics 1200 utilisent l'entrainement direct, et sont recherchées entre autre par les DJs (le couple élevé de cet entrainement permet de lancer un passage de disque instantanément).
- L'entrainement par courroie : C'est le choix le plus courant, le moteur de la platine entraine une courroie qui fait tourner l'axe du plateau. Avec une courroie de qualité, cet entrainement indirect réduit fortement le rumble. Par contre il présente un inconvénient par rapport à l'entrainement direct ou par galet : la courroie peut patiner ou se craqueler avec le temps. Il faut vérifier l'état de la courroie lorsque vous achetez ce type de platine, bien que l'on trouve assez facilement des courroies de rechange (attention, trouver la courroie peut être facile, la changer est parfois très sportif quand la platine est tarabiscoté). Sur le haut de gamme, la courroie est beaucoup utilisée (souvent un simple fil), car elle permet de déporter le moteur hors de la platine.
Les Thorens des séries 1xx sont des platines à courroie très courues.
Lorsque la platine est bien conçue, le mode d'entrainement choisi n'est pas la donnée la plus importante. Personnellement j'ai une préférence pour l'entrainement direct (sur ma Marantz actuelle), mais j'ai eu avec bonheur une Thorens à courroie, et une Lenco à galet.
Voici illustré les différents types d'entrainement, merci aux intervenants du "topic vintage" pour les photos :
De gauche à droite, une Rega Planar 3, une Technics SL-1200 mkII, et une Dual 1224.
Pour vérifier que votre platine tourne régulièrement et à la bonne vitesse, vous pouvez utiliser un disque stroboscopique. Parfois fourni avec la platine, souvent même intégré dans celles à entrainement direct (des marques sur le bord du plateau et une jolie lumière). Si vous n'avez pas cela, imprimez l'image de cette page : http://www.mbhifi.it/engvolet.htm (nos amis Canadiens doivent prendre la version en 60hz disponible en lien sur la même page). D'autres strob' sur vinylengine : http://www.vinylengine.com/strobe-discs.shtml
Puis, allumez une ampoule a proximité (ou mieux, un néon), placer le stroboscope sur la platine après avoir évidé le trou central avec soin, et vous pourrez vérifier la bonne vitesse de rotation du plateau : les marques doivent être immobiles sur la vitesse choisie.
A vérifier avant d'acheter une platine :
- les résonances de caisse
- la présence et l'amortissement des pieds, ainsi que l'état de l'amortissement de la platine si elle est suspendue)
- le rumble provoqué par l'entrainement
- La rotation régulière
- l'état de la courroie pour les platines qui en sont dotées, ou du galet.
- l'état général (état du bras, des prises, etc)
CHOIX DE LA CELLULE :
La cellule est une partie très importante de la platine vinyle. C'est dans cette pièce que le signal du sillon va être transformé en signal électrique porteur de la musique. La cellule est composé de deux parties, la cellule elle même, et le diamant amovible qui se pose sur le disque.
Si vous achetez une platine d'occasion, il faudra surement changer le diamant, voire la cellule complète (voir plus bas). Un diamant usé dégrade les disques et le son, donc vous aurez un son mauvais, et vous abimerez vos vinyles, pensez y !
Il existe deux technologies répandues de cellules :
- Les cellules à Aimant mobile (MM = Moving Magnet) : Ce sont les plus utilisées, l'aimant est dans le prolongement du cantilever qui porte le diamant, les deux bobines entourent cet aimant quand on introduit le diamant dans la cellule. Le niveau de sortie est standard, entre 2 et 6 mV. On trouve des cellule MM à tous les prix, et de toutes les qualités. Les amplificateurs avec entrée Phono fonctionnent avec les cellules MM, a moins qu'un interrupteur permette de choisir entre MM et MC, ce qui est assez rare. Si il n'y a rien indiqué sur l'entrée Phono de votre ampli, il est à coup sûr prévu pour les cellules MM. Il aura besoin d'un "pré-pré" pour utiliser des MC.
- Les cellules à bobine mobile (MC = Moving Coil) : Moins utilisés, c'est l'inverse des MM, la bobine est lié au diamant, et les aimants sont dans la cellule. On ne peut donc pas changer le diamant sans retour à l'usine. Et comme la bobine qui produit le courant est sur l'équipage mobile, il est impossible d'utiliser de grosses bobines comme pour les MM (sinon le diamant va avoir du mal à vibrer), donc leur niveau de sortie est plus bas (10 fois plus faible qu'une MM). Il faut alors utiliser un pré-ampli supplémentaire en plus du pré-RIAA. De plus, pour augmenter le niveau de sortie, les aimants sont souvent très puissant, attention lorsque vous approchez des objets magnétisables, ils seront attirés par la cellule. Pour la même raison, se méfier des plateaux en métal qui peuvent avoir un impact négatif sur les cellules MC (et plus faiblement aussi sur les MM). Malgrès tous ces inconvénients, les cellules MC offrent un reproduction très fidèle, souvent considérée meilleure que les MM, bien que le débat fasse encore rage dans le milieu audiophile
On peut aussi citer les cellules piezo (ou céramique), utilisés sur les électrophones et autres mange disques bas de gamme. Sur celles ci, c'est la déformation d'un matériaux piezo qui produit le courant, ce qui demande une force d'appui importante, et laboure vos disques. A oublier en vitesse si vous tenez à vos galettes...
Il y'a eu également des transducteurs photoélectriques, des transducteurs électrostatiques ou à condensateurs (par Stax, bien entendu), des cellules MMC (chez Bang & Olufsen), et même de très rares cellules à jauge de contrainte. Il y a très peu de chances que vous rencontriez ce genre de cellules sur vos platines, la plupart du temps, vous aurez une cellule MM.
Un petit schéma du mode de fonctionnement des cellules MM et MC :
Mais, la technologie utilisé ne fait pas tout, il y a d'autres paramètres qui entrent en compte : la compliance !
Il a été écrit des pages sur le sujet... La compliance est la souplesse verticale d'une cellule et son diamant, exprimé en mm/N (millimètres par newton). C'est en quelques sortes comme la suspension d'une voiture, la cellule+diamant représentant les roues et leurs suspensions, le bras de la platine représentant la caisse de la voiture.
Comme pour les suspensions d'une voiture, une cellule de forte compliance requiert un bras léger ou très léger, tandis qu'une cellule de faible compliance (à suspension "dure" ) requiert un bras deux à trois fois plus lourd. Imaginez une 2CV de 5 tonnes sur ses suspensions d'origine, et vous comprendrez le principe des choses à ne pas faire (ou une 2CV sur une suspension de camion : c'est tape cul).
A l'époque glorieuse du vinyle, on trouvait des compliances très variées. Heureusement, de nos jours, les valeurs sont moins disparates : 12 à 16 pour les cellules MC, de 15 à 20 pour les cellules MM, avec de rares exceptions en deçà (la DL-103 à moins de 8) comme au delà (la majorité des Grado, la Shure V15, quelques MC).
En gros, les bras lourds (plus de 25 grammes) demandent des cellules de compliance très faible (moins de 15 mm/N), les bras "moyens" (entre 10 et 25 grammes) des compliances "moyennes" (10 à 25 mm/N), et les bras légers (moins de 10 grammes) des compliances fortes (plus de 15 mm/N).
Le plus important dans cette association bras/cellule, c'est d'éviter les résonances, en les repoussant hors du spectre audible (en général entre 7 et 13 hertz). Cela peut se tester avec un disque spécial, voir plus bas dans les accessoires. C'est la manière la plus rigoureuse, car les indications de compliance des fabricants sont parfois assez fantaisistes.
Non, ne partez pas, nous sommes dans du haut niveau de puriste. Dans les faits, vous aurez souvent un bras de poids moyen, et une cellule de compliance moyenne, et tout cela marchera plutôt bien sans couper les cheveux en 4. Les problèmes de compliance se rencontrent le plus souvent sur les bras lourd (et/ou long). Mais cette explication théorique est la pour montrer que l'on peut toujours pousser plus loin le support vinyle, qui de par sa complexité, permet moultes réglages.
Enfin, la forme du diamant. Il y a principalement des pointe sphérique et elliptique. En usage hifi, l'elliptique est recommandé. Nous passerons sur les différentes tailles et matières des pointes, il en existe une quantité.
Pour être complet, nous devons aussi nous pencher rapidement sur l'adaptation électrique, l'inductance et impédance de tout ce bazar !
Il s'est imposé pour les préampli RIAA des valeurs de 47 KOmhs pour la résistance, et certains constructeurs indiquent une capacité en parallèle de quelques centaines de pF.
Dans les cellules à aimants mobiles (MM), la bobine a une inductivité importante, de l'ordre de 50 à 500mH. La self importante de ces cellules est due au fait qu’elles comportent beaucoup de spires sur un circuit magnétique. Le problème est que cette bobine va se trouver en parallèle avec la capacité parasite du câble de liaison et aussi avec la capacité d’entrée du préampli RIAA, qui n’est jamais nulle. Ces trois composants (self, capacité, résistance) constituent un circuit RLC peu amorti dont la fréquence de résonance va se trouver en plein milieu de la bande audible. D’autre part, le circuit magnétique de la cellule va, à cause de ses pertes, provoquer une chute de la réponse au-delà de 10 KHz. Enfin, la résonance mécanique de l’équipage mobile va créer une bosse dans la courbe de réponse vers 15 KHz.
Tout l’art du fabricant de la cellule va être de combiner ces différents paramètre pour obtenir une courbe de réponse à peu près plate. Mais on comprend bien que ce délicat équilibre ne peut être réalisé que pour des valeurs très précise de la capacité et de la résistance, d’où l’intérêt de bien préciser ces valeurs, sous peine de se retrouver avec une courbe de réponse pleine de trous et de bosses.
Il faut donc que la capacité recommandée par le constructeur de la cellule correspond en ordre de grandeur à celle de l'entrée du préampli phono PLUS celle des cables y menant... Cela est possible sur les préampli haut de gamme qui ont un sélecteur permettant de choisir leur impédance et capacité.
Pour les cellules à bobine mobile (MC), elles ont des selfs internes faibles, ce qui fait que le circuit résonant qu’elles constituent avec la capacité d’entrée aura toujours une fréquence d’accord très au-delà de l’audible. Mais ces cellule sont aussi conçue pour une charge bien précise, en résistance et en capacité. Dans ce cas là, la charge, c’est toujours la capa et la résistance d’entrée du préampli, mais multipliées par le carré du rapport de transformation. On comprend bien (si si Robert ) qu’il ne puisse y avoir qu’une valeur qui colle. Encore fois, les constructeurs sérieux donnent les valeurs recommandées.
Les prépré MC, contrairement aux pré RIAA, permettent presque systématiquement de régler ces valeurs au mieux, donc, lisez le manuel d'utilisation du prépré et de la cellule
On peut noter aussi que, par les faibles valeurs mises en jeu, les câbles prennent une importance notable dans les platines disque. Évitez de changer les câbles ou leur longueur sans savoir ce que vous faites. Normalement, le fabricant est censé avoir choisi ce qu'il y a de plus "passe partout", les câbles ayant leur résistance et capacité propre, touchez y que si vous avez totalement compris du paragraphe précédent
Merci à Robert pour sa prose, certains concepts me dépassent quand il y'a du jus en action dans des bobines et autres bidules rigolos
Il ne reste plus qu'a vous parler des 3 types de fixations de la cellule au bras :
- La "standard 1/2 pouce", qui comme son nom l'indique est la plus rependue. Les fils sortent directement du bras, et s'attachent au dos de la cellule sur 4 contacts. Heureusement, un code couleur pour les fils, assez bien respecté, permet de faire les branchements facilement :
Rouge: sortie droite, parfois indiqué R (Right)
Blanc: sortie gauche, parfois indiqué L (Left)
Vert: masse droite, parfois indiqué RG (Right Ground)
Bleu: masse gauche, parfois indiqué LG (Left Ground)
En général les points chauds sont en haut, et les masses en bas. Il arrive donc que les deux masses du bas soient juste indiquées comme "G" pour "Ground", par exemple sur une cellule Micro Acoustics que je traine dans une boite, et sur d'autres cellules :
Vous remarquerez également que certaines cellules proposent directement les codes couleur, ce qui permet le branchement même à un illettré
On peut aussi trouver d'autres notations, par exemple uniquement les indications L et R, ainsi que G pour la masse et S pour le signal. Avec un peu de réflexion, on s'en sort facilement, et une erreur de branchement apportera au pire une ronflette, au mieux une inversion droite/gauche.
- La fixation Ortonfon/SME, souvent utilisée par les DJ. C'est une attache par baillonette, et l'on a soit une cellule sans porte cellule qui se branche directement, soit un porte cellule au format standard 1/2". Cette dernière configuration est très pratique pour changer de cellule facilement (mais il faudra refaire le réglage de poids)
- La fixation T4P, ou P-Mount. Souvent utilisé sur les platines tangentielles, on peut trouver assez facilement une cellule de remplacement, mais changer uniquement le diamant est beaucoup plus difficile, car ce n'est pas du tout standard. En cellule générique, le choix est assez limité.
Illustration des fixations, à faire
Lorsque vous achetez ou récupérez une platine d'occasion, Il est probable que vous ayez à changer le diamant, voir même la cellule... Vos disques (et vos oreilles) vous remercierons. Le mieux est de contrôler l'usure du diamant au microscope, il y a plusieurs exemple sur le topic.
Il est impératif de faire un contrôle visuel car une usure de diamant à même d'abîmer les disques ne s'entend pas.
Ensuite il suffit de regarder l'état du tube sur lequel est collé le diamant, s'il n'est pas déformé c'est parfait.
Et finalement une brève écoute avec observation du comportement de la cellule sur le disque suffit à vérifier que la suspension est encore bonne.
Sauf accident, un diamant est en pratique presque inusable, 1000 heures d'écoute c'est énorme. Mais lors d'un achat d'une platine d'occasion, sans contrôle visuel, dans le doute, changer au moins le diamant si la cellule en vaut la peine.
Et pensez que nous sommes en Europe, grand "marché commun". Nos voisins Allemands vendent souvent les cellules jusqu'à deux fois moins cher qu'en France ! Vu la taille, le poids et la solidité d'une boite pour cellule neuve, commandez outre Rhin, ça vous permettra de prendre le modèle supérieur
Pour quelques suggestions de cellules (et de platines) voir plus bas :
Pour approfondir, cet excellent article qui vous rendra incollable sur les cellules (en Français) : http://www.vinylengine.com/un-peu- [...] aire.shtml
RÉGLAGE DE CELLULE ET CHOIX DU BRAS :
Nous allons prolonger un peu le chapitre cellule dans celui consacré au bras, car c'est un tout indissociable.
Pour relier le la cellule au reste de la platine, il faut un bras. Il en existe de plusieurs formes, et à part le tangentiel, je ne vois pas trop leurs différences à l'écoute. Les diverses formes proposées sont censé réduire les vibrations, voici les principales :
- Le bras droit : C'est simple, c'est une tige toute droite qui va du pivot jusqu'à la cellule. Vu en coupe, il est souvent en rond ou elliptique, mais peut aussi être carré, ou en "H" comme sur certaines ERA.
- Le bras en "S" : il forme une sorte de courbe, et est presque exclusivement cylindrique.
- Le bras tangentiel : Assez rare car délicat à fabriquer, il ne présente pas de pivot. Un rail guide le bras le long du vinyle, afin de présenter un angle idéal pendant tous le déroulement du disque. Sur le papier, c'est l'idéal, mais dans les faits, c'est assez compliqué à régler, et facilement perfectible si tout n'est pas usiné impeccablement.
- Le bras SME : Proposé par la firme SME Limited, la plupart sont des bras droits courbés au bout, en forme de "crosse de hockey". Il existe aussi quelques bras SME en "S". Ce sont des bras très recherchés car d'excellente qualité. Pour plus d'infos : http://www.acec13.fr/tvc/Platines% [...] s/SME.html
Vous trouverez également sur le lien précédent toutes les instructions pour régler un bras SME, certains "trucs" peuvent s'appliquer à d'autres marques.
Voici un bras en "S" d'une Marantz 6300, le bras droit d'une Garrard 6-400, le bras tangentiel d'une Thomson TLT 542T, et un SME 3012 (12 pouces) :
A part les bras tangentiels, c'est le bras qui va imposer un angle à la cellule, et il y aura toujours une erreur de suivi au début et à la fin du disque. En effet, il suffit de se représenter géométriquement un disque, bref un cercle. Maintenant, mettez un point qui correspond au pivot du bras, en dehors de ce cercle. Tracez un cercle plus petit au centre du premier, pour représenter le label du disque. bieeeen. Maintenant, essayez de tracer une tangente pour l'extérieur du grand cercle, et une autre pour le petit cercle, en passant par le point externe. Ce n'est géométriquement pas possible, ce qui veux dire que le diamant va attaquer le disque légèrement en biais dans un sens au début du vinyle, et dans l'autre sens à la fin du disque : c'est le décalage angulaire. Un autre phénomène est l'overhang : La cellule ne va pas suivre le même rayon pendant tout le disque, il va l'attaquer en général un peu en retrait, pour finir un peu en avance. Il n'y a qu'au milieu du 33 tours que vous allez avoir un alignement parfait entre le sillon et la cellule. En regardant votre schéma, vous allez tout de suite saisir l'intérêt d'un bras long, qui permet de minimiser l'angle de vos tangentes. Mais un bras long...ça vibre plus facilement ! Damned !
Voici un schema simplifié de tous ces problèmes de bras :
On trouve la plupart du temps deux longueurs de bras : 12 pouces et 9 pouces. 9 pouces, c'est la longueur courante, et probablement celle que vous aurez sur votre platine. Un 12" a du mal à rentrer dans les 44 cm de largeur de nos appareils hifi standards, vous remarquerez directement ce genre de d'engin surdimensionné (et vous aurez aussi du mal à le régler, toujours ces maudites résonances qui s'amplifient quand la porté du bras augmente).
Vous trouverez les données techniques de la plupart des bras, encore une fois chez Vinyl Engine : http://www.vinylengine.com/tonearm-database.shtml
Et maintenant, comment faire avec cette cellule qui ne veut jamais être dans l'axe du sillon ? Et la, le protractor vient à votre rescousse ! C'est un gabarit magique qui va vous permettre de régler la plupart des problèmes d'alignement !
Il est parfois livré avec la platine, mais en vintage si l'on a déjà la notice on est content, alors le protractor, c'est vraiment rare.
Heureusement, les fous de "Vinyl Engine" en proposent plusieurs, à imprimer chez soi.
Nous allons donc sur http://www.vinylengine.com/cartrid [...] tors.shtml et on télécharge le PDF du premier protractor, le "Stupid Protractors". Vérifiez également si vous n'y trouvez pas un protractor plus adapté à votre platine, c'est encore mieux.
Il faut l'imprimer sur du papier épais, 100g par exemple. Attention de bien choisir 100% dans l'échelle d'impression de vos drivers imprimante. Une fois imprimé, vérifiez avec une règle que la ligne en bas de A à A' fait exactement 18 cm, a un mm près, sinon votre réglage servira à rien...
Il faut faire un trou sur le premier schéma nommé "Baerwald", à l'emplacement de la pastille noire. Il vaut mieux un trou trop petit qu'un trou trop gros, soyez précis, pareil, un mm de trop et ça fausse le réglage.
Maintenant, on respire un grand coup, on calme son parkinson et on pose le protractor sur la platine éteinte, en mettant le trou dans le pivot du plateau.
On amène le bras sur le tracé le plus près du pivot, une fois déserrés les vis du porte cellule :
Placez la cellule au milieu du porte cellule en vous repérant avec l'emplacement des vis. Placez le diamant pile sur la croix centrale. Fermez un œil pour éliminer votre vision stéréoscopique qui vous trouble, et alignez la cellule sur l'axe du sillon en vous aidant de la grille. Voiiiillaaaaa.
Maintenant, on lève le bras et on le place sur la grille qui est à l'extérieur du plateau. Misère, c'est plus du tout aligné !!! Il faut bien sur faire avancer ou reculer le plateau pour mettre le diamant à nouveau sur la croix à cause de l'overhang, et oui, vous ne réglez pas une platine tangentielle, donc ça se décale quand le bras bouge...
Mais comment faire avec ce truc qui se décale tout le temps ? Il y a une astuce pour s'en sortir : si la cellule doit être tourné dans le sens des aiguilles d'une montre pour être aligné sur la seconde grille, c'est qu'il faut la mettre plus en avant sur le porte cellule. Et inversement, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, il faut la rapprocher du bras.
Voila, c'est aligné sur la deuxième grille ? On retourne sur la première, en faisant toujours attention au fragile diamant qui n'aime pas trop les chocs sur le papier. Arg, c'est de nouveau pas aligné, mais c'est déjà mieux. Précision maximale des gestes, on serre un peu les vis, on règle au demi millimètre, et l'on reviens sur la grille externe. Ha, ça va mieux, un quart de millimètre, voila, l'autre grille, haaaaa, impeccable ! On visse avec minutie, il faut surtout pas que ça bouge sinon tout est a recommencer. On refait le test une dernière fois, et bravo, vous avez optimisé le placement de votre cellule
Ca ne marche pas ? Impossible d'aligner ? Votre porte cellule ne permet peux être pas un débattement suffisant de la cellule, à ce moment, utilisez le schéma du bas, qui est plus resserré.
Si vous voulez aller plus loin, vous trouverez un excellent topic sur les protractor sur le site LS3/5a, en Français et Anglais.
Il reste encore à régler l'azimut, qui est l'inclinaison horizontale de la cellule par rapport au disque. Cela se règle généralement sur le pivot du bras, et parfois sur la liaison cellule/bras qui est pivotante. Le plus simple est de prendre un miroir fin, et de poser délicatement la cellule dessus. Par la symétrie, vous allez voir tout de suite si votre cellule est bien horizontale. Une cellule qui attaque un disque de travers va l'user, et dégrader la balance stéréo (une voie sera moins forte que l'autre). Cela peut aussi être vérifié en enregistrant un disque mono sur son ordinateur, et en vérifiant que les deux canaux sont au même niveau ; mais la technique du miroir est plus simple (quoique pas incompatible avec la technique informatique pour valider le réglage).
Dans le même ordre d'idée, l'angle de piste vertical (ou en anglais VTA pour Vertical Tracking Angle) est l'inclinaison, cette fois verticale, du diamant. Celui-ci doit attaquer le sillon selon les spécifications du fabricant. Pas de panique, c'est simple, il suffit que votre bras soit bien horizontal quand la cellule est posé sur le disque. Si ce n'est pas le cas, il faut soit monter ou descendre le bras via un réglage sur le pivot, soit ajouter ou enlever des cales sous la cellule. Attention, tous les disques n'ont pas même épaisseur, donc le réglage sera un compromis choisi avec un disque d'épaisseur "moyenne".
Maintenant, nous allons remonter le long du bras, jusqu'à son pivot qui le rattache à la platine. Vous y trouverez souvent un gros poids, qui sert pour régler la force d'appui de la cellule. Ce réglage est très important, vous devez appliquer la force préconisé par le fabricant de votre cellule, si possible en tenant compte de la compliance de votre bras. Pour ce faire, il faut commencer par régler le poids pour que la cellule ne pèse rien et flotte librement. Puis, tout dépends du système utilisé, mais il doit y avoir des graduations que vous allez mettre à zéro. Et enfin, agir sur le déplacement du poids pour l'amener à la graduation qui correspond à la force d'appui que vous souhaitez. Attention, contrairement à l'idée répandue, mettre une force d'appui minimale ne va pas du tout épargner vos disques, le diamant va moins bien suivre le sillon, et raboter les bords. Une cellule trop chargée est moins destructrice qu'une cellule pas assez chargée (dans les limites du raisonnable bien sur, mettre 100 grammes d'appui bousillera vos disques tout autant que 0.1 gramme.)
Si vous n'avez aucune idée de la force à appliquer, tentez 2 grammes, et faite un essai. Regardez bien au feeling comment la cellule se comporte sur le disque, si le cantilever ne plie pas trop (trop lourd), ou si la cellule ne "survole" pas le disque (trop léger). C'est du feeling total, il est beaucoup plus judicieux de chercher la doc de votre cellule sur le net, ou dans votre fourbi...
Enfin, l'anti-skating. C'est la tendance de la cellule à s'éjecter du sillon de par la combinaison de la force centrifuge et de la traction du sillon sur la pointe de lecture. Pas de remède miracle dans ce cas, cela dépends de la cellule, du bras, et de l'age du capitaine. Il faut idéalement un disque de test qui comporte une plage avec des signaux prévues pour cela (généralement un sillon très faible, ou pas de sillon du tout). Car le problème de la piste de disque de test sans sillon, c'est que l'on pert l'attraction du sillon sur le skating, et l'on a plus que la force centrifuge, ce qui fausse les données. Sans disque de test (ou un Laserdisc, qui rempli très bien cet office), on règle l'antiskating à la même valeur que la force d'appui de la cellule. Pour aller plus loin sur cette problématique (en Anglais) : http://www.audioasylum.com/audio/v [...] 10049.html
Ouf, tout est réglé au poil ! On va enfin pouvoir brancher notre platine et écouter de la musique