LE MOYEN FORMAT
Le principe du topic : bénéficier d'un retour d'expérience sur les systèmes de moyen format qu'on pu tester (et garder) les HFRiens.
De manière générale, par rapport au classique 24*36, le moyen format utilise des films plus de 4x plus grands. Ceci permet une meilleure définition d'image, une meilleure restitution des détails, et des agrandissements (et éventuellement recadrages) plus importants. En contrepartie, les appareils sont plus lourds et moins compacts, l'investissement est un tantinet plus élevé, tant à l'achat qu'à l'usage.
Le Système Hasselblad V
Ahhh, que le serait le moyen-format sans Hasselblad ? C'est certainement la marque la plus (re)connue dans ce domaine. Sa réputation est méritée : optique sans égal, un système très sobre. Donc pas d'automatismes, mais également pas de pannes de piles. Si vous vous dirigez vers ce système, n'oublier pas d'ajouter une cellule à main, qui fait flashmètre, tant qu'à faire, pour bénéficier des avantages au flash que présentent ces boitiers.
De fabrication plus ou moins complexes, ils peuvent être entièrement manuels, ou bien dotés d'améliorations appréciables comme la mesure de l'exposition... L'image dans le viseur est renvoyée par un gros miroir de 6*6 cm, qui se rabat au moment de la prise de vue ; ce système engendre des flous de bougé si l'appareil n'est pas stabilisé par un trépied, en dessous d'1/125 environ. D'autre part, l'image dans le viseur devient noire une fois le miroir rabattu (il faut réarmer pour revoir à nouveau) ce qui peut surprendre au début. De nombreuses marques proposent ces systèmes modulaires complets, avec boitier, dos, objectifs et viseurs.
++ : portrait, macro, paysage, utilisation du flash : 1/500e de synchro flash permet de pouvoir travailler en fill in de manière confortable.
+/- : instantanés : ceux qui font la map à l'avance pourront y arriver, mais la mise au point en continu est difficile, la bague de mise au point est particulièrement mal placée, contre le boitier.
+/- : Rando : un peu plus coton, mais les plus récalcitrants pourront l'emporter sans prisme.
- : utilisation des prismes : de grossissement assez faibles prismes à 45° (x2.5 à x3 pour le PM/PME51), et très faible pour les prismes à 90°. En général ajouter un prisme tue un peu le principe du système, léger et maniable.
- : le prix...les optiques dans leur dernière version dépassent tout le temps les 500€, et souvent les 1000€...passez votre chemin ou soyez patients le temps qu'une bonne occase se présente, on peut tomber sur des kits à des prix plus que raisonnables !
Les boitiers, du plus ancien au plus récent : 500c / 500cm / 501c / 501cm / 503cx / 503cw. Personnellement j'opterais pour un 501cm qui bénéficie d'un miroir modifié, optimisé pour les télé ce qui n'est pas le cas des modèles antérieurs. Les 503, quant à eux sont conçus pour y adjoindre un winder, qui a un intérêt limité AMHA...
Les optiques :
Plusieurs génrérations se succédèrent chez Hasselblad, soit successivement : C / CT* / CF / CB/ CFE / CFI. De la même manière, je recommanderai les CF, qui peuvent se monter sur les boitiers de la série 500 mais également sur les boitier de la série 200... Les dernières versions des objectifs (CFE ou CFi) bénéficient d'une douceur exceptionnelle à la MAP, et parfois d'un redesign de la formule optique. Le top, pouvu que l'on y mette le prix. Petite exception, les "CB" (pour "budget", merci Hasselblad...) sont souvent une édition un peu moins bonne que les CFE/CFi, mais parfois la formule optique a été conservée (60CB), ou modifée (80CB), et est donc moins bonne que l'équivalent en CF/CFE/CFI.
- 50 CF FLE : Une petite merveille qui dispose d'une lentille flottante qui permet de conserver la netteté sur les bords et les angles de l'image à courte distance. Dans la pratique il faut d'abord estimer la distance du sujet, régler la lentille flottante sur l'un des 4 crans, puis faire la map. Un peu contraignant, mais le résultat est à la hauteur...
- 60 CB : Optique remarquablement polyvalente, elle permet de se rapprocher assez près, tout en disposant d'un plus grand que le 80mm. Bonne nouvelle : elle est excellente, c'est certainement l'un des plus définie chez Zeiss.
- 80 CFE : l'objectif a tout faire, version moderne ! Tres bonne optique quoiqu'un peu en retrait des concurrents directs (rolleiflex fx ) mais ça reste la classe ! Elle bénéficie des contacts électriques (d'ou le E) qui permet le montage sur une série 200.
- 120 CFI : Tous les fanas de portraits serrés devraient se jeter sur cette optique, qui permet de cadrer un visage entier et de ne pas avoir (trop) de déformations sur le visage. Attention il faut fermer pas mal (f8), pour ne pas avoir le nez flou, ce qui peut être très moche...
Le Système Hasselblad H
La gamme H : Les H1/H2 sont des appareils de format 6x4,5, dotés de plus de fonctionnalités que que pour le système V : autofocus, mesure de la lumière, etc. Pas de retour d'expérience pour l'instant
Le Système Mamiya RB
à noter que le RB est chiant parce qu'il faut remonter l'obturateur et avancer le film séparément alors que c'est couplé sur le RZ.
Le Système Mamiya RZ
Le Système Mamiya 645
Mamiya 645 M 1000S
Boitier à pile (qui controle la cellule et obtu)
vitesse : 8 sec à 1/1000 ème
Pas de dos, mais un insert qui permet de loger la pellicule, on peut préparer les inserts à l'avance pour gagner du temps, mais une fois chargé, on peut pas s'arrêter en milieu de rouleau.
accessoires :
l-e prisme à cellule est assez courant (il s'alimente sur la pile du boitier et est très précis)
-un viseur de poitrine
-un viseur prisme priorité ouverture (qui a besoin d'une pile)
-un grip main gauche, surprenant mais ergonomique, il faut prendre l'habitude de faire la map à la main droite, mais ca vient vite
une poignée pistolet
-un grip motorisé (la manivelle se démonte et est remplacé par une grip moteur, assez lourd vu le nombre de pile qu'il utilise)
-les inserts : 120 ou 220 , au choix, pas d'insert permettant de faire du pano dans une bobine 120, ce qui est ballot parce que ca serait pas compliqué à créer . On fait 15 vue 6 x 4,5 avec un insert 120, le double avec un 220)
-des dépolis de différents types
note : le boitier a un selecteur de vitesse, quand on utilise un prisme, on cale ce sélecteur sur le point rouge et c'est le sélecteur de vitesse du prisme qui prend le relais. Si jamais on met une vitesse sur le sélecteur du boitier, c'est celle ci qui s'applique, méfiance donc (heureusement dans ce cas le prisme n'est plus alimenté électriquement, ce qui avertit le malheureux contrevenant )
les plus :
-deux déclencheurs : un placé à la place habituel, l'autre, sur le dessus, extrêment bien placé si on utilise le viseur de poitrine, le déclencheur dispose d'un lock qui évite des prise de vue dans le sca et naturellement, de réussir une belle photo quand on a oublié de le délocker
-cellule très précise
-boitier pas trop lourd, plutot compact pour un MF
-format sympa, surtout en portrait
les moins:
_le boitier est pas très ergonomique sans grip, comme si il fallait tenir une brique à bout de doigt( quand on utilise le prisme, sinon pas de problème) du coup, en cas de prisme, le grip est assez idoine
-Pas de cellule sans prisme, (c'est évident mais je tiens à le dire )
Les optiques sont très bonnes, à signaler en particulier :
- le 45mm 2.8 : absolument extra
- le 80mm 1.9 : très lumineux, mais pas forcément très défini par rapport aux homologues en 2.8.
Le système Pentax 6x7, 67, 67ii
Le pentax 67 est un reflex mono-objectif moyen format qui a la particularité de se présenter sous l’aspect d’un reflex 24x36 bodybuildé : Même disposition des commandes (déclencheur, armement) que sur un pentax MX par exemple.
De ce fait, il n’offre pas un système de dos interchangeables comme c’est le cas avec un mamiya RB ou RZ 67 par exemple.
Le gros avantage du pentax 67, c’est de proposer un système complet, de grande qualité, à un tarif très avantageux.
En effet, si l’on ne s’emballe pas pour un état cosmétique « MINT » il y a moyen de trouver le boîtier à très bon prix (j’ai payé le miens 200 euros complet avec son prisme TTL).
De même, les optiques restent abordables et l’on peut utiliser toutes les focales : du fish-eye 35mm au télé 600mm.
C’est la un avantage sur, par exemple, l’excellent mamiya 67 II, qui ne permet, puisqu’il est télémétrique, que d’utiliser les focales pour lesquelles il y a un cadre dans le viseur, ou alors il faut un viseur externe, mais encore le télémètre n’est plus couplé sur les télé.
Cependant, chaque système a son avantage. En effet, avec le mamiya 67 il est possible de prendre des photos nettes au 1/15èm, ce que le pentax ne permettra pas : le miroir pour ce format est très gros, donc ne permet pas de descendre dans les vitesses lentes. On lit partout qu’il est impossible de descendre en-dessous de 1/125èm voir 1/250èm. Je ne sais si les gens qui tiennent ses propos devraient faire un peu de musculation pour être mieux capable de tenir leur appareil, en tout cas, sceptique face à ces allégations, j’ai en guise de première photo au 67 essayé un autoportrait à main levée au 1/60, et, comme vous pouvez le voir, la mise au point sur les écritures qui sont sur le devant de l’objectif 90mm révèle une netteté plutôt impressionnante. (j’ai testé le 1/30 sur une pelloche à dev, donc à voir si ça passe).
On peut lire encore que le pentax 67 est d’un usage limité en raison de son poids et de sa taille. Là encore, je ne suis pas d’accord cette "idée reçue". Mais néanmoins la prise en main n’est en rien plus difficile que celle d’un reflex 24x36. Pour le poids… avec le 90mm le poids est bien réparti, ce n’est pas plus inconfortable qu’un reflex numérique moderne équipé d’un transstandard genre 24-70. Au final voilà un moyen format à la prise en main agréable, facile d’utilisation, et, surtout, le plus polyvalent qui soit.
Il y a des objectifs pour tous les goûts :
- Fish-eye 35mm f4,5.
- Grand-angles : 45mm f4 et 55mm f4.
- Standard : 75mm f2,8 – 75mm f4,5 - 90mm f2,8 – 105mm f2,4.
- De petits télé : 150mm f2,8 – 165mm f2,8 – 200mm f4.
- Des longs télé : 300mm f4 – 400mm f4 – 500mm f5,6 - 600mm f4 – 800mm f4 – 800mm f6,7 – 1000mm f8.
- Macro : 100mm f4 – 135mm f4.
- Zooms : 55-100 f4,5 et 90-180 f5,6.
- A décentrement : shift 75mm f4,5.
- Soft focus : soft 120mm f3,5.
Un autre avantage du pentax 67 est sa vitesse d’obturation qui monte jusqu’au 1/1000èm.
Cela réintroduit un peu de la souplesse dans le choix de la sensibilité du film, qui avait été perdue par l’usage impossible dans les vitesses lentes.
Le viseur offre un grossisement de 0,75x pour une couverture de 90%. Le visée est claire et confortable (cf autoportrait : pas de diffcultés pour la mise au point dans la salle de bain pas très éclairée).
Le pentax 67 a connu des évolutions :
D’abord un appareil sans cellule. Ensuite est apparu le MLU qui permet de laisser le miroir relevé pour éviter les vibrations dues à son mouvement et ainsi rend possible des poses longues.
Il y a eu ensuite le prisme TTL, offrant une celle à aiguille à mesure pondérée centrale. C’est ce que j’ai et je trouve cela tout à fait intéressant. Comme le système 67 est à prisme interchangeable, on pourra bien sûr trouver un prisme TTL pour bénéficier de cette cellule, si on avait un prisme sans cellule. Ensuite il y a eu le passage au pentax 67 II. Enorme évolution. Il a changé de look, ce qui n’a rien d’énorme ; mais est apparu le prisme AE : trois modes d’expo au choix : mesure spot, pondérée centrale, et multizone ; et, de surcroît, un mode priorité ouverture. Le 67 II reste en revanche encore très cher sur le marché de l’occasion.
Les Systèmes SL et 600x de chez Rollei
Même si Rollei est très connu pour ses Reflex bi-objectifs, cette marque a développé et a fait évoluer plusieurs gammes de reflex.
- Série des SL : SL pour dire Single Lens bien sur ! Ceux ci reprennent le principe des Hasselblad. Les SL66 existèrent en déifférentes versions E, X, SE.
- Série 6000 : cette série est une évolution de la précédente, avec par exemple l'autofocus et la mesure de la lumière. Au niveau des automatismes, ces boitiers présentent ce qui se fait de mieux en matière de mesure de la lumière.
Pas de retour d'expérience pour l'instant
Le Système Praktisix / Pentacon six / Pentacon six TL
Présenté à la Photokina de 1956, le Praktisix ressemble à un reflex 24x36 gonflé aux stéroïdes : appareil à visée reflex mono-objectif interchangeable fabriqué en Allemagne de l'Est, il accepte les films 120 et 220. Devenant par la suite Pentacon six, sa dernière évolution le Pentacon six TL sera fabriquée jusqu'en 1990. D'une esthétique particulière qui fait fuire certains esthètes, il se caractérise par un viseur de poitrine et dépoli interchangables. Il peut par exemple recevoir un prisme avec cellule TTL, mais elle reste découplée du reste de la mécanique.
Doté d'un obturateur à rideaux autorisant les vitesses sans palier de 1 seconde au 1/1000ème + pause B, synchro flash au 1/60ème, miroir sans retour instantané et retardateur. Le levier d'armement de l'obturateur sert tout à la fois à l'avance du film et au relevage du miroir.
Son parc d'ojbectifs très vaste et de qualité - il partage sa monture "P6" avec les Kiev 60, 6C et 88CM, les nombreux accessoires disponibles et les prix très attractifs en font un choix idéal pour qui souhaite débuter en douceur dans ce monde de brutes qu'est le moyen format argentique. (note xtol : oh ! )
Il faut noter qu'il est atteint d'un problème d'avance de film provoquant parfois des chevauchement de vues si on ne respecte pas scrupuleusement la procédure de chargement et d'armement. A ce sujet, il faut préférer le dernier modèle sorti.
Pour plus d'infos, vous pouvez vous rendre sur ce site pour en savoir plus sur les formats à bayonette P6 : http://www.pentaconsix.com
les bi-objectifs de chez Rolleiflex
La visée se fait via le premier objectif, tandis que l'image reçue par le film provient du second, qui est généralement intégré et non interchangeable. Comme le miroir ne se rabat pas au moment de la prise de vue, il y a moins de vibrations et des vitesses plus basses sont autorisées. Plusieurs marques proposent des systèmes :
Les TLR de chez Rollei sont renommés pour leur compacité, leur poids réduit, leurs optiques légendaires, leur mécaniques simples et durables, et leur viseur clair. Les objectifs, fabriqués par Zeiss et Schneider ont permis à Rollei de se distinguer de ses concurrents. Le mécanisme d'armement et d'avancement, robuste, et malin, a permis d'accéler les procédures de chargement du boitier. De nombreux accessoires sont disponibles : bonnettes d'approche, filtres, adaptateurs 35mm, et "quick release" pour le trépied. De nombreux photographes ont travaillé et travaillent toujours avec ce système. Ces appareils sont toujours fabriqués en petite quantité et sont très prisés des collectioneurs ! On ne va pas retracer toute l'histoire de ce boitier, des tonnes de site l'ont déjà fait. De nombreuses polémiques ont opposé les photographes à propos de l'optique (Planar ou Xenotar) qui piquait le plus... Rapidement :
- La Série des 3.5 : Elle est réputée être plus compacte que son homologue en 2.8. La focale est de 75, et est donc comparable à du 40-45mm en 24x36. Les premiers modèles de 1928 étaient de cette lignée. Le dernier modèle de cette série a été réalisé en 1979, le 3.5F.
- La Série des 2.8 : ces appareils, qui sont apparus dans les années 50, présentent une ouverture max plus importante, pour une focale de 80mm. La fabrication de ces appareils continue toujours, en petit nombre : le rolleiflex FX en est l'héritier, avec la mesure de la lumière en TTL, indiquée dans le viseur, et non plus sur la molette de mise au point. Il bénéficie aussi des dernières technologies en termes de revêtement optique. Encore une fois, les polémiques sur les forums font rage quant à la qualité de construction par rapport aux séries des années 70. Mieux vaut tester avant de se prononcer.
- Les inclassables : On compte parmi ceux la les telerollei (135 f4) et les rolleiwide (50f4); le dernier a notamment été utilisé par Diane Arbus. De nouvelles versions sont toujours construites par Rollei, les FT et FW.
++ photo de rue, rando, paysage
++ portrait environnementaux
+ photos de concert, grace a l'obtu tres silencieux, et son absence de bougé
+/- portraits serrés ( possibles avec les rolleinar, attention a la contreplongée)
- pas d'objectif interchangeable, il faut se contenter du 80mm!
Les TLR de chez Mamiya : les Cx, Cxx ou Cxxx
Les TLR de chez Yashica : les Yashica Mat
Le yashica est en quelque sorte le Rolleiflex du pauvre, ses optiques, si elles n'ont pas la qualité des rollei, mamiya et hasselblad, sont néanmoins de très bonne qualité. Le double objectif yashica existe en plusieurs versions, les plus courantes sont :
- le yashica mat (sans cellule)
- le yashica mat 125 (chromé, avec cellule)
- le yashica mat 124 G (noir, avec cellule)
Les optiques étant concues en deux blocs, on peut les démonter, nettoyer et remonter sans risque .
- prise de vue : yashinon 80mm 3,5
- visée : yashinon 80mm 2,8
l'armement étant couplé à l'avance du film, on ne peut pas faire de doubles exposition, volontaires ou pas.
vitesse et diaphragmes
f3,5 -> f32
Pause B, 1 sec -> 1/500
la visée :
aucune information concernant la correction de parallaxe dans le viseur, la map mini étant de 1 mètre, cela n'est pas nécessaire. le dépoli possède un cadrillage rouge pour la composition, mais il n'a pas de stigmomètre ce qui n'est pas non plus primordial. Le verre de visée peut s'enlever pour nettoyer le miroir et l'optique de visée, ne pas hésiter à nettoyer donc.
la cellule. non ttl, elle est au dessus de la platine à objectifs, se met en route lorsque le capot du dépoli est ouvert. Il suffit d'indiquer la sensibilité du film avec une petite molette, de faire correspondre l'aiguille suiveuse (en jouant sur la vitesse et le diaph ) à l'aiguille de mesure.
Autre détail : pas de mousse d'étanchéité (enfin sur le mien ) ce qui fait un soucis en moins
En conclusion, un bon appareil qu'on peut trouver à un prix tout à fait raisonnable.
Les Télémétriques de chez Mamiya : 6, 6MF, 7, 7ii
Il existe aussi des appareils munis de télémètres, ainsi que des appareils dont la forme est similaire aux réflexes 24*36, moins encombrants. Cette économie d'espace s'explique par la disparition du miroir, qui prend des proportions importantes en moyen format : un peu moins de 6x6 ou 6x7 cm. On gagne ainsi en place, mais également en stabilité, les possibilités de photo en basse lumières sont alors comparables aux télémétriques 24*36, descendre en dessous du 1/15s reste faisable. Avec un gros négatif en prime !
Les télémétriques de chez Mamiya sont des outils très versatiles, à objectifs interchangeables : Une superbe gamme d'objectifs fait l'excellente réputation de ces modèles, réputée pour leur résolution et leur contrastes hallucinants ! Légers, compacts pour le format (c'est à dire pas plus gros qu'un reflex 24x36), il permettent d'obtenir des images parfaitement nettes, grace à l'abesence de vibration lors du déclenchement, l'obturateur étant dans l'objectif. Ils ont également la qualité d'être extremement silencieux, seul l'utilisateur entend le déclenchement. Ils acceptent du film 120 ou 220, voir même du 35mm avec l'adaptateur idoine. La mesure de la lumière est très précise, spot de la taille du "patch", et offre la possibilité de la priorité ouverture avec verrouillage de l'exposition.
La visée y est extrêmement claire, comparable à celle du Leica.
Leur seul défaut réside dans le fait qu'ils soient télémétriques : La mise au point minimum se fait à 1 mètre, et à cette distance, la profondeur de champ se fait très petite à cause du format. On évitera de faire du portrait à 1m avec, et c'est pourquoi j'ai revendu le mien. Il existe des bonnettes pour faire de la photo rapprochée, mais son utilisation n'est pas pratique. Aussi, l'ouverture des objectifs n'est pas exceptionnelle non plus (f4 au minimum).
- Mamiya 6 et Mamiya 6MF. Ces modèles sont de format carré 6x6, le MF ayant aussi un cache permettant de faire du 645. Ils ont également la possibilité de rétracter la monture de l'objectif, ce qui permet un gain de place non négligeable pendant le transport. Attention toutefois lorsque vous achetez ce modèle, les pièces du soufflet permettant cette opération sont difficiles à trouver. Encore une question à poser au vendeur, donc ! Les objectifs proposés sont le 75 f3.5 pour le standard, 50 f4 et 65 f4 pour le grand angle, et 150 f4.5 pour le télé.
- Mamiya 7 et Mamiya 7ii. Il s'agit ici de la dernière version en date, avec un format 6x7. Le négatif y est encore plus grand ! La mesure de la lumière a été améliorée sur ce modèle, et la monture rétractable a disparu. Les objectifs proposés sont le 80mm f4, 43mm f4.5 (extraordinaire parait il), 50 et 65 avec le grand angle, 150f4.5 et 210 f8 (sacrément inutile, puisque la mise au point n'est pas couplée) pour le télé. Les focales extrêmes nécessitent un viseur supplémentaire.
Avantages et inconvénients
++ la photo de rue, le paysage, la rando
+ les portraits environnementaux
- la photo de concert (optiques assez fermées)
-- le portrait rapproché : meme avec les close up lens, c'est un telem, donc il ne faut pas lui demander l'impossible! Seule solution : fermer !
Les Télémétriques de chez Fuji : les GA et GS
Tous les télémétriques de chez Fuji sont 6x4.5 et permettent le 120/220. Deux types de télémétriques sont disponibles chez Fuji :
- Les GS, qui sont les "mécaniques", disposent de très belles optiques, des viseurs moyens, et des boitiers en plastique.
- Les GA, qui sont plus récents, ont également de très bonnes optiques, et sont automatisés , et disposent par exemple de l'autofocus, qui cependant n'ont pas la réputation d'être une foudre de guerre.
Le GA645 est donc la version Auto-focus équipée d’une optique fixe de 60mm (équivalent 37mm) ouvrant au max à f4. Il fonctionne avec 2 piles CR 123 A.
La vitesse d’obturation s’étend pose B de 2s à 1/400e s (1/700e au-delà de f11).
Les films utilisés : 120 ou 220.
C’est un appareil relativement compact, car très fin, spécialement lorsque l’optique est rentrée (il ne prendra dans un sac pas plus de place qu’un bouquin pocket épais) Le plastique du boitier n’est pas des plus flatteurs (avis perso) mais l’appareil est bien construit. La prise en main est très bonne, la légèreté relative de l’appareil (850g) et la poignée droite assez profonde autorise la prise de vue d’une seule main. Les commandes sont rares et très simples. Une molette à l’arrière permet d’allumer/éteindre l’appareil, régler la sensibilité, ou choisir les 3 modes :
- P : l’appareil détermine automatiquement le couple ouverture/vitesse approprié.
- A : priorité ouverture
- M : réglages vitesse et ouverture manuels (l’ouverture se règle en tenant appuyé le bouton +/-) à côté du déclencheur.
Le viseur vertical (un peu déboussolant au début, mais idéal pour les portraits) possède une teinte légèrement « violette » mais est relativement lumineux. Les infos y sont affichées, mais sont quelques fois pas faciles à percevoir. Complètement automatique, la distance du sujet sur lequel la map a été faite est affichée. Il est possible de le débrayer, auquel cas, il faut déterminer la distance du sujet sur lequel vous souhaitez faire la map (l’utilité est limitée à moins d’avoir un compas dans l’œil… ou un décamètre). Il dispose accessoirement d’un petit flash intégré (NG12 à 100iso). Détail important : ne pas oublier d’enlever le cache de l’objectif !!!!
Je n'ai pas encore pu développer de film, mais la qualité optique est donnée pour excellente. L'AF donné très lent, n'a rien à envier à Pentax car même si ce n'est pas un foudre de guerre, il est très précis et fixe directement le sujet. C'est au final plus rapide que si je devais faire la map manuellement.
le manuel : http://www.cwclemens.com/Fuji%20GA645.pdf