Assez étonnant que cela puisse paraitre : les BSDistes sont bien plus minoritaires dans l'univers du logiciel libre que Linux notamment.
 
Or, ce consultant italien réalise depuis une dizaine d'années que ses serveurs sont mieux gérés sous BSD : Free, Net et Open.
 
Il en a parlé lors de la bsdcon cette année, je dois admettre : le résultat semble bluffant.
 
https://www.theregister.com/2024/10 [...] ux_to_bsd/
https://it-notes.dragas.net/slides/ [...] inelli.pdf
https://it-notes.dragas.net/2024/10 [...] urobsdcon/
 
Je vous laisse commenter.. Mais le défi a l'air "plus simple" qu'il n'y parait : au menu, se confronter aux clients qui ne demandent que Linux, à force de popularité du manchot... BSD semble rester échantillonnesque face à la "déferlante linux"

Bof… Linux a pour lui d’être toujours le même noyau pour toutes les distributions (avec des modifications, mais la base reste la même) et a été conçu avant tout pour les processeurs x86, au début des années 1990.
 
De leur côté, les *BSD sont chacun des systèmes totalement indépendants entre eux (même si OpenBSD « descend » de NetBSD car tous deux conçus au départ par la même personne, mais visant actuellement des objectifs différents : sécurité pour OpenBSD, ubiquité pour NetBSD), mais tous issus de la même version dérivée d’UNIX conçue par l’Université de Berkeley, elle-même produite à une époque (années 1970, en gros 15-20 ans avant Linux) où les ordinateurs se divisaient entre les terminaux (façon Minitel) et les mainframes (les « vrais » ordis, auxquels les terminaux étaient reliés).
 
Que les *BSD soient donc davantage orientés « serveurs » que Linux (créé en premier lieu pour les « postes de travail ») n’est donc pas étonnant.
 
Et je peux parier que l’omniprésence de Linux tient justement au fait que c’est le même noyau, donc les mêmes mécanismes à peu de choses près (selon l’architecture CPU, vu que le x86 n’est plus depuis longtemps la seule prise en charge) et qu’il n’y a donc pas besoin de tout réapprendre de zéro. Alors que ce qui vaut pour FreeBSD ne vaudra pas pour NetBSD, ni pour OpenBSD (et réciproquement pour les deux autres), chacun ayant ses spécificités propres en dépit d’une ascendance commune mais désormais trop lointaine.

Je pense que le principal avantage de BSD, reste son côté "plus" organisé quand on se plonge dans la doc. Pour l'administration, c'est royal.
 
Pour ma part, après avoir essayé de l'installer Free BSD sur plusieurs postes, je regrette trois choses :  
- un installeur extrêmement spartiate, tout est configurable, mais face à la concurrence, on se croirait dans les années 80 côté ergonomie.
- Un manque de support matériel.
- Un manque flagrant de communauté organisée et réactive hors anglais, trois points que Linux maîtrise beaucoup mieux.

Peu importe le noyau, pourvu qu’on ait le GNU. .
Le choix d’un noyau, c’est surtout une question de goût.

 
En informatique, très souvent al loi du "premier arrivé rafle tout" s'applique.
Dans le monde des os libres, à coté de linux, les bsdistes ont les broutilles  : ça s'applique comme réponses aux 2nde et troiisièmes questions : support matériel alors que personne ne s'en sert, et communauté francaise alors qu'il doit y avoir 3 personnes pour 100 (ou 1000) linuxiens en france. Voire dans le monde.
 
Quant à l'installateur, effectivement le processus en mode "terminal" ferait s'imposer le passage par un Gul, ou le geek du coin, pour que la grand mere, le cousin ou le neveu puisse l'avoir sur son ordi.. mais dans le fond : c'est la motivation qui enclenche le processus, est ce que la voisine, la marraine ou autre michu aurait réussi à installer linux mint ou ubuntu en interface graphique, sachant qu'il faut le réflexe du livedvd/usb pour l'amorçer, et comprendre le principe des partitions pour l'installer ? (il ne faut *jamais* tout effacer)
 
l'idée du topic, n'étant pas de dire "f/n/o/bsd pour tous", mais "bsd pour accompagner/compléter" le système libre auprès du public déjà linux/unixien.. pas du grand public, qui n'en voudra pas (ou comme pour android, qui ignorera son existence alors qu'il s'en sert au quotiiden)

Alors que, de son côté, Solène Rapenne (une figure connue au sein de la communauté OpenBSD) a officiellement annoncé son abandon d’OpenBSD pour son usage personnel et quotidien, au profit de Qubes OS (un Linux qui fonctionne en mode bac-à-sable)…

 
 
Il y a trois bsd : free, net et open
 
le dernier est le plus sensible sur certaines choses : le découvrir ne se fait jamais sans frais, un peu comme passer de win/mac à linux.
 
Maintenant, je pige pas pourquoi son "annonce" serait vue comme un tremblement de terre, bien qu'elle soit connue du milieu openbsd (et pas bsd tout court), elle n'abandonne pas le projet, mais son usage au quotidien, et elle n'est pas figure ni pilier de la communauté openbsd FR, qui est toujours active sur plusieurs canaux de comm'.
 
pour te dire, "il n'y a pas de magie noire !":
https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=1811961
 

 
 
edit:
https://why-openbsd.rocks/

Tu… inventes des choses que je n’ai jamais dites, là. Merci d’éviter de recommencer, à l’avenir.