Bienvenue à tous les aventuriers du GPU perdu, chasseurs de cartes rares et autres collectionneurs compulsifs
Les boîtes de GPU vous empêchent de rentrer la voiture dans le garage ? Vos placards contiennent plus de matos que de fringues ? Votre collectionnite arrive en phase terminale ? Vous êtes au bon endroit
Ce topic a pour but de recenser toutes les collections de cartes graphiques des HFRiens et de faire l’inventaire de toutes les raretés tombées plus ou moins dans l’oubli.
Collectionneurs (et collectionneuses, y’a pas de raison ), venez nous faire partager vos trouvailles et vos benchs !
Adeptes de la récup', si vous cherchez des infos sur la carte graphique non identifiée issue de votre dernière excursion à la déchet’, il y a de fortes chances que nous puissions vous aider
-Les collectionneurs :
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-Les trésors :
Cartes rarissimes issues le plus souvent de tentatives ratées pour rafler la couronne des performances.
La probabilité de tomber sur l'une de ces cartes est inversement proportionnelle à leurs bides respectifs.
- Carte : GeForce FX 5800 Ultra
- Côte de rareté : Extrêmement rare
(Photo : Neji Hyuga)
Qui ne se souvient pas du NV30 et de son FAIL monumental contre le R300 ? Malgré une annonce qui avait fait l'effet d'une bombe à l'époque, cette carte sortie six mois trop tard se révéla être le plus beau pétard mouillé que ne nous ai jamais pondu Nvidia.
Pourtant, les spécifications de la carte avaient de quoi faire rêver : un GPU ultra rapide cadencé à la vitesse vertigineuse de 500MHz, 128MB de DDRII s'envolant à 1GHz et support complet de Directx9.0.
En pratique, malgré ses performances élevés dans les jeux d'anciennes générations (DX8/8.1), la carte était à la ramasse dans tous ceux faisant appel à DX9 et les shaders 2.0, faisant du NV30 un GPU mort née.
Mais ses piètres performances face au Radeon 9700 ne sont malheureusement pas la seule ombre au tableau : ce GPU, très énergivore (TDP de 75W énorme pour l'époque) nécessitait l'emploi d'un système de refroidissement tellement bruyant qu'il lui valu le surnom de "leaf blower".
Sa consommation élevée, sa sortie tardive, son vacarme épouvantable et ses faibles performances dans les jeux utilisant DirectX9 ont fait de cette FX5800 Ultra le plus gros flop commercial de la marque au caméléon.
Par conséquent, elle est sacrément dure à dénicher de nos jours et rares sont les collectionneurs à en posséder une.
Bonus : La bête enregistrée en plein 3D Mark.
- Carte : ATI Rage Fury MaxX
- Côte de rareté : Très rare
(Photo : Neji Hyuga)
La réponse d'ATI au GeForce d'Nivida, avant l'apparition des premières Radeon !
Pris de cours par Nvidia et son GeForce256 affichant des performances largement supérieurs au Rage 128 Pro, le géant Canadien décide de sortir à la hâte sa première carte Bi-GPU utilisant un mode de rendu (l'AFR, pour Alternate Frame Rendering) plutôt inédit à l'époque.
Sur le papier, la carte est légèrement plus véloce que sa concurrente, mais en pratique il en est tout autre : ses performances peinent à arriver au niveau de celles offertes par la version SDR du GeForce et l'absence de TnL hardware la pénalise lourdement dans les jeux y faisant appel.
Bref, son manque de TnL, sa compatibilité limité à DirectX6, son prix très élevé et ses problèmes de stuttering (et oui, déjà !) feront de cette carte un bide retentissant dont les nostalgiques se souviennent encore.
Moins compliquée à trouver qu'une FX5800 Ultra, certaines pièces refont parfois surface sur les sites d'enchères, mais souvent à des prix un peu trop élevés.
- Carte : Volari V8 Duo Ultra
- Côte de rareté : Très rare
(Photo : Chriskenoby)
On reste sur les Epic Fail de l’histoire de nos cartes préférées avec cet impressionnant monstre Bi-GPU en cuivre sorti tout droit de la tête des savants fous d’XGI.
En 2003, XGI (branche graphique de SiS ayant racheté celle de Trident) se lance sur le marché du GPU pour gamer avec sa gamme Volari. Le fleuron, la V8 Duo Ultra, devait faire de l’ombre aux deux géants du domaine en attaquant directement les hauts de gammes de l’époque, les puissantes Radeon 9800Pro et GeForce FX5900 Ultra.
Comme l’on commence à en avoir l’habitude dans ce milieu, les effets d’annonces sont souvent aussi retentissants que l’échec du produit mis en avant.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la Volari V8 Duo ne déroge pas à la règle ! Vitrine technologique d’une architecture daubée à souhait (évolution du Xabre), ses performances (pour peu que l’on désactive le rendu immonde forcé par défaut dans un fichier de conf bien planqué) se montrent au mieux pitoyables, au pire insultantes pour celui qui a déboursé les 350 boules requises pour acquérir la bête.
Seuls Club3D et Powercolor auront osé sortir une version commerciale de la carte offrant probablement le pire rapport perf/watt de l’histoire des GPUs pour gamers (regardez la tronche de l'étage d'alim !).
Pour des raisons évidentes, elle est très difficilement trouvable de nos jours même si certaines pointent de temps en temps le bout de leur PCB sur la Bay. Notez qu’il existe aussi une version Duo de la Volari V5 (encore plus rare), concurrente directe de sa grande sœur la Volari V8 mono GPU (le V5 est simplement un V8 amputée de la moitié de ses unités). Un constructeur qui se créé lui-même de la concurrence au sein de sa propre gamme, ça ne s’invente pas.
-Les curiosités :
Plus courantes que la catégorie de cartes précédente mais néanmoins indispensables à tous collectionneurs qui se respectent, ces cartes aux caractéristiques particulières proposaient des alternatives à ce qui se faisait traditionnellement chez les deux géants.
Certaines ont plutôt bien réussi, d'autres beaucoup moins...
- Carte : SiS Xabre 600/400/200
- Côte de rareté : Assez rare
(Photo : Neji Hyuga)
Pour continuer dans la lignée des incursions proprement ratées sur le marché de la 3D moderne, voici le Xabre, grand frère des Volari citées plus haut.
Beaucoup moins rares que les hauts de gammes XGI, les Xabre de SiS sont néanmoins des pièces de collection intéressantes : apparues en 2002 pour concurrencer Nvidia et ATI sur le moyen/haut de gamme, ces cartes ont fait une entrée assez remarquée sur le marché jusqu’à ce que les sites spécialisés ne découvrent la supercherie...
En effet, là où Nvidia et ATI rivalisaient de mécanismes ingénieux (LMA, HyperZ) pour économiser la bande passante mémoire vitales aux performances de leurs GPUs, SiS trouva la réponse au problème en massacrant la qualité des textures affichées par la carte. Mip mapping douteux et absence totale de filtrage de textures étaient nécessaire pour rester compétitif.
Mais une fois le driver paramétré de manière à fournir une image de qualité égale à ce qui se faisait ailleurs, les perfs du Xabre s’effondraient pour placer sa version 400 en face d’un GeForce4 MX 420.
Son support complet de DirectX8.1 et son prix très attractif parvinrent tout de même à lui trouver un certain public : les gamers fauchés préférant jouer à des jeux DX8.1 moches plutôt que ne pas y jouer du tout...
De ce fait, le Xabre reste encore trouvable sur le continent Américain, même si les cartes se font de plus en plus rares. Les différentes versions (80 mise à part) n’ont de différents que la vitesse d’horloge de leur GPU et de la RAM.
- Carte : PowerVR Kyro II 4500
- Côte de rareté : Courant
(Photo : vgamuseum.ru)
Des fréquences d’horloge anémiques, deux fois moins de transistors que les chips concurrents, de la SDRAM et les performances d’un GeForce2 GTS pour deux fois moins cher ?
Un air de déjà vu qui ressemble à une blague... Mais ce n’en est pas une : le PowerVR STG4500 dispose d’une architecture monstrueusement efficace pour l’époque, très économe en bande passante mémoire.
Son principe : le tile rendering. Le GPU découpe la scène en petit morceaux stockés dans un buffer interne et calcule pour chacun ce qui doit être affiché, débarrassant la scène des polygones inutiles avant que celle-ci ne soit texturée.
N’est donc envoyé en RAM que ce qui devra être effectivement affiché. Dans ce cas là, inutile de faire appel à de la DDR rapide et onéreuse pour proposer des performances de premier ordre.
Malgré un succès relatif (l'absence de TnL hardware l'a rendu rapidement obsolète), son successeur -le Kyro III- ne verra jamais le jour. Mais pour PowerVR l’aventure continue encore sur nos smartphones.
Les collectionneurs se rabattront sur l’incontournable (et très jolie) 3D Prophet 4500XT d’Hercules que l’on trouve neuve et à la pelle sur les sites d’enchères, mais sachez qu’il existe d’autres cartes (souvent réservées au marché asiatique) basées sur ce chip. Son petit frère, le Kyro 4000, est un peu plus rare à dénicher, surtout en version boîte complète.
- Carte : XGI Volari V8
- Côte de rareté : Très rare
(Photo : pcstats.com)
Alors que le Volari V8 Duo devait occuper la troisième place du podium des accélérateurs graphiques aux côtés des Radeon 9800 et GeForce FX5900, la version mono GPU du monstre d'XGI devait quand à elle s'occuper de chambouler le milieu de gamme en proposant de solides performances à prix modique.
Surnommée «Xabre II» par la presse, elle reprend l'architecture mise au point par SiS deux ans auparavant et continue de traîner les tares de son aînée malgré une fréquence en hausse et l'emploi de DDRII.
Comme le Xabre, cette carte ne laisse que deux choix possibles à l'utilisateur : jouer avec un framerate acceptable en saignant des yeux, ou se contenter de performances très médiocres pour ménager ses rétines.
Si l'ancienne carte de SiS avait su trouver un public auprès des joueurs sans le sous voulant néanmoins profiter du support complet de DirectX8.1, cette Volari V8 a souffert de la concurrence avec les Radeon 9600SE et autres entrées de gamme pour joueurs occasionnels au rapport perf/prix plus intéressant.
La Volari V8 Ultra n'a trouvé réellement refuge que chez les curieux et les anti Nvidia/ATI, principalement sur les marchés américain et asiatique. De ce fait, elle constitue une véritable rareté de nos jours.
- Carte : XGI Volari V3
- Côte de rareté : Trouvable
(Photo : revioo.com)
Le Volari V3, à ne pas confondre avec le V3XT, est le seul modèle de la gamme a ne pas être basé sur l'architecture du Xabre puisque derrière cette dénomination se cache en réalité un Trident XP5.
Petite carte d'entrée de gamme sans prétention (contrairement à ses grandes sœurs), ses performances proprement cataclysmiques l'ont cantonné au marché de l'HTPC.
Faible consommation, radiateur passif et prix au ras des pâquerettes auraient pu en faire une bonne alternative aux Radeon 9200SE et autre GeForce FX5200 64bits en tant que lecteur DVD low cost si toutefois cette XGI du pauvre ne souffrait pas de curieuses lenteurs d'affichage en 2D.
Son prix plancher en a probablement fait le modèle le plus vendu d'XGI (chips intégrés pour serveurs mis à part) et il n'est pas tellement rare d'en croiser quelques unes sur les sites d'enchères.
Les masochistes amateurs à la recherche de cartes exceptionnellement pourries sauront se diriger vers le modèle fabriqué par WMA, celui-ci disposant de l'un des plus mauvais modèles de condensateurs jamais montés sur une carte graphique.
- Carte : S3 Chrome S27
- Côte de rareté : Rare
(Photo : Neji Hyuga)
Absent sur le marché du gaming depuis le fiasco du Savage 2000, la firme à l’origine de l’une des puces graphiques les plus vendues au monde revint en décembre 2005 pour nous proposer un petit GPU d’entrée de gamme doté de quelques fonctionnalités intéressantes.
Gravé en 90nm et composé de seulement 70 millions de transistors, le S27 s’offrait le paradoxe d’être à la fois le GPU le moins gourmand de sa catégorie (~23W) tout en explosant le record de fréquence de l’époque (700MHz).
La carte offre des performances équivalentes à celle de ses adversaires directs, les GeForce 6600GT/7300GT et autres Radeon X1300Pro/XT, et cerise sur le gâteau, elle supporte le multi-GPU.
Dénommé MultiChrome, le système permet (comme le SLi et le Crossfire) de coupler deux GPUs entre eux, tout en étant capable de fonctionner sur n’importe quelle carte mère dotée de deux ports PCI-E 16x, indépendamment du chipset qui l’équipe.
Mais tout n’est pas parfait et deux ombres viennent noircir le tableau : l’anti aliasing extrêmement gourmand plombe les perfs dès qu’il est activé et les drivers relativement immatures rencontrent des problèmes de compatibilités avec certains jeux.
Pour ces raisons et un nom qui inspire un peu moins confiance chez les joueurs que ceux des deux grandes firmes qui trustent le marché depuis plus de dix ans, le Chrome S27 ne connaîtra un succès que très limité malgré son prix plutôt attractif de $99.
Pour avoir une chance de dénicher la bête, il faudra une fois de plus chercher de l’autre côté de l’Atlantique...
-Les délires des partenaires :
Bi-GPUs improbables, watercooling de série et packagings farfelus : les constructeurs rivalisent d'imagination pour créer des produits d'exceptions.
Du rad custom à la boîte en forme de FAMAS, il y en a pour tous les goûts !
- Carte : Jazz Multimedia Bonny & Clyde
- Côte de rareté : Introuvable
(Photo : Marc)
Sous ce nom assez curieux se cache une carte encore plus singulière : basé sur un Rendition Vérité 2200 déjà extrêmement difficile à trouver en temps normal, la carte de Jazz Multimedia a pour particularité de pouvoir se connecter à votre carte mère en PCI ou en AGP.
Le PCB dispose des deux interfaces et il suffit de basculer le bracket PCI sur l'une des deux sorties VGA présentes aux extrémités de la carte pour l'enficher dans le sens voulu.
Les performances moyennes du V2200, l'intérêt limité de la solution et la concurrence avec les redoutables Voodoo de 3dfx feront vite tomber cette carte aux oubliettes de l'informatique de jeu.
En conséquence, ce modèle est simplement introuvable... Ou pas
- Carte : Siluro TI 4200 OTES
- Côte de rareté : Trouvable
(Photo : Neji Hyuga)
C’est en 2002 que la regrettée marque Abit développe un système de refroidissement révolutionnaire pour l’une de ses cartes basée sur le célèbre NV25 équipant la série des GeForce4 TI.
Baptisé « OTES » pour Output Thermal Exhaust System, le ventirad (ressemblant furieusement à celui qui sera utilisé sur le NV30) se compose d’un heatpipe chargé de transférer la puissance dissipée par le GPU à un radiateur en cuivre, d’un petit blower s’époumonant à quelques 7000 tours par minute et d’un carénage translucide chargé d’expulser l’air chaud en dehors du boitier.
Ce design bien connu de nos jours puisqu’il équipe la quasi-totalité des cartes de références des deux constructeurs, présentait pour l’époque quelques avantages mais surtout un inconvénient majeur : un vacarme épouvantable.
Dépourvu de thermorégulation, l’horrible petit blower hurlera de toutes ses forces sous Word comme sous 3DMark. Si cela reste tolérable dans le second cas, il en est tout autre pour le premier...
Un prix élevé, un bruit inadmissible et une mémoire relativement limitée en overclocking auront raison du succès commercial de ce modèle.
Cette TI4200 OTES se négocie aujourd’hui à moins de 20€ chez un marchand Allemand officiant sur eBay.
Bonus : le doux bruit du blower enregistré à l’iPhone.
-Les benchs :
Parce que même si nos cartes sont jolies dans leur vitrine, il est toujours intéressant de savoir ce qu'elles ont dans le ventre !
Ici se trouvent les tests des GPU de collection postés par les membres.
- S3 Chrome 440GTX par Narm: Lien
- S3 Chrome S27 vs 7300GT par Neji Hyuga: Lien
- Xabre 400 et Volari V3 faces à leurs propres limites par Neji Hyuga :Lien
- La 3D Prophet 4800 en famille par Neji Hyuga : Lien
-Les outils du collectionneur :
Parfois, certaines trouvailles nécessitent un peu de travail pour revenir à la vie. Soudures sèches, condensateurs explosés et CMS arrachés sont le lot quotidien des chasseurs de GPUs.
Vous trouverez ici des conseils et des outils pour remettre votre dernière pièce de collec' en service.
Cet outil conçu à la base pour décoller la peinture et les vernis récalcitrant possède une caractéristique bien pratique capable de ramener nombre de cartes à la vie : il chauffe dur.
En effet, la température de l'air atteinte en sortie de buse est capable d'atteindre les 600° selon les modèles, ce qui est largement au dessus de la température de fusion de l'étain utilisé pour souder un GPU sur une carte (~232°).
En faisant refondre les soudures, cela permet de régler (de manière au moins temporaire) les problèmes de soudures sèches souvent rencontrés sur certaines séries de cartes (GeForce 8800 pour ne citer que celle-ci) qui se caractérisent généralement par des artefacts divers et variés, voir un bel écran noir..
Attention tout de même avec cet engin, il est facile de cramer la carte entière... Heureusement, la plupart des modèles sont équipés d'au moins deux "vitesses" qui limiteront la température de l'air expulsé aux alentours des 300°.
Voici la méthode que j'emploie : armé du décapeur et d'un thermomètre infrarouge, je chauffe le GPU après avoir isolé le reste de la carte au papier aluminium. Arrivé à ~230° en surface du GPU (ça va assez vite), j'arrête tout et je laisse refroidir tranquillement jusqu'à température ambiante. Ensuite il n'y a plus qu'à tester en espérant que le problème ne vienne pas d'autre chose
Attention à ne pas poser le décapeur n'importe où après utilisation, la buse est bien entendu brûlante...
Les prix pour cet appareil vont d'une dizaine d'euros sur un site d'enchère bien connu, à plusieurs centaines d'euros pour des modèles professionnels (celui de la photo m'a coûté 11€ sur le site en question).
-Les pannes :
Black screen, blue screen, artefacts et plantages en tous genres : nos cartes accusent parfois le poids des ans. Ici se trouvent les principaux problèmes rencontrés par nos chers GPU et les manières d’y remédier.
- Le condensateur Chinois :
Véritable plaie, le mauvais condensateur électrolytique est l’une des causes les plus courantes des pannes rencontrées sur nos cartes.
La formule instable de l’électrolyte qu’il contient ronge le composant de l’intérieur, ce qui a pour effet de dégager un gaz qui le fera gonfler jusqu’à l’éclatement.
Les dégâts résultant de cette défaillance sont aléatoires: le condensateur peut simplement ne plus remplir sa fonction et dans ce cas là la tension délivrée au GPU devient instable, mais il peut aussi se mettre en court circuit, et là, la panne peut être fatale.
Identifier un condensateur défaillant est très simple : il est gonflé comme une baudruche, voir complètement éclaté. Certains modèles ont tendances à éclater par le bas. Pour les identifier il suffit de regarder leurs bases, gonflées, laissant apparaître les pattes du composant. Heureusement, il est parfois possible de les identifier avant la catastrophe.
Avec le temps, les collectionneurs, bidouilleurs et électroniciens ont appris à connaître les marques à éviter comme la peste :
Sacon, Chshi, Fuhjyyu, Sus’con, Tayeh, Capxon et bien d’autres escrocs Asiatiques constituent la Triade du condensateur au rabais. Ces marques seront bien entendu à éviter lorsque vous commanderez vos composants de rechange.
Cela nous amène directement à la question: quels condensateurs de rechange faut-il choisir ?
D’abord, il faut respecter la tension et la capacité du condensateur d’origine. Montez un 4V en lieu et place d’un 16V, et vous serez probablement bon pour un feu d’artifice !
Très souvent, il est possible de monter un condensateur de capacité supérieure à celui d’origine, mais cela dépend surtout de sa fonction (ils sont généralement utilisés sur nos cartes pour lisser la tension d’alimentation GPU et RAM, cela ne pose pas de problème de les surdimensionner un peu même si c’est souvent inutile). Faites aussi attention à choisir une série à faible ESR, conçue pour travailler avec les étages d’alimentation à haute fréquence de nos cartes.
Concernant les marques à privilégier, je recommande chaudement les modèles Japonais : Sanyo, Panasonic, Nichicon, NCC (attention, la vieille série KZG est à proscrire) ou encore Fujitsu et Rubycon.
Il n’y a généralement pas de surprise avec ces marques là, mais soyez attentif aux sites sur lesquels vous passerez commande, les plates formes d’enchères type eBay regorgent de contrefaçons: si vous avez un doute, n’hésitez pas à venir nous en faire part !
Dernier point: il n’est pas forcément nécessaire de monter des polymères à 2€/pièce sur une carte équipée à la base de condensateurs très médiocre. Il existe d’excellents condensateurs électrolytiques chez les marques cités au dessus, ils sont moins chers et feront parfaitement l’affaire.
-Résultats des sondages :
Les résultats des sondages organisés sur le topic !
- Le stockage de vos cartes :
- La carte la plus décevante :
- Votre budget collection :
- La compagne idéale de votre Voodoo(2) :
- La principale cause de panne :
- Les pires conséquence de la crise du GPU :
Message édité par Neji Hyuga le 09-05-2020 à 17:14:30