La jurisprudence de la Cour de Cassation n° 00-42.904, du 18 septembre 2002, vient rappeler que les juges peuvent restreindre l'application d'une clause de non-concurrence, même indispensable à la protection des intérêts légitimes de l'entreprise, en limitant l'effet dans le temps, l'espace ou ses autres modalités, lorsqu'elle ne permet pas au salarié d'exercer une activité conforme à sa formation et à son expression professionnelle.
Ce genre d'intervention est typique d'une clause constituant, en raison de la spécificité de l'activité professionnelle du salarié concerné, une entrave à sa liberté de travailler. Elle entraîne une réduction de son champ d'application.
Depuis le 10 juillet 2002, vous savez que les critères de validités d'une clause de non-concurrence sont :
- être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l'entreprise ;
- être limitée dans le temps et dans l'espace ;
- tenir compte des spécificités de l'emploi du salarié ;
- comporter l'obligation pour l'employeur de verser au salarié une contrepartie financière.
http://dchaffiol.free.fr/infogene/ [...] rr_jps.htm
Quelle est la sanction du non-respect d'une clause de non-concurrence par le salarié ?
Le non-respect de l'interdiction de concurrence qui vous incombe peut entraîner votre condamnation au versement de dommages et intérêts à votre ancien employeur, si ce dernier prouve l'existence d'un préjudice résultant de votre concurrence.
"à toute entrerprise ayant une activité susceptible de nous concurrencer" formule trop généraliste ne tenant pas compte de la spécificité de ton emploi (pas compétences particulières) et ne portant pas atteinte aux intérêts de ton entreprise
Message édité par lonely le 29-07-2006 à 16:36:45