Dzama a écrit :
J'ai passé plusieurs journées à Supélec.
La dernière en date : le forum Supélec, beaucoup d'exposants en pipo/finance, quelques industriels avec de l'élec (électronique comme élec de puissance, ou télécom et traitement du signal), et encore bien plus de SSII. Les piles de cvs étaient en générale bien plus élevées chez les SSII que chez les industriels, bien que de nombreux anciens étaient présents (stands PSA, ou EADS particulièrement).
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Il y avait, comme tu le dis, beaucoup d'entreprises de finance/audit/conseil, beaucoup de SSII, et de nombreux grands groupes (installés principalement dans le gymnase). Pour ce qui est des SSII, je pense que le phénomène est commun à toutes les écoles mais peut-être plus prononcé à Supélec pour sa réputation en NTIC/infos et tout le bataclan...
Dzama a écrit :
J'ai rencontré quantité de Supeleciens, une majorité de geeks. Certains ont certes fait des options plus traitement du signal ou automatismes mais plus par défaut qu'autre chose. Après libre à toi de penser que ISR ou SI ne sont pas des options plébiscitées par les geeks
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Je ne sais pas ce que tu appelles geek, mais je ne pense pas que Supélec en rassemble une proportion plus importante que d'autres écoles. Quant aux options d'informatique, mon propos était de souligner l'éventail de formation de l'école, et pas de catégoriser des options dans le sens geek ou pas geek.
Dzama a écrit :
Je ne dénigre aucunement les élèves qui aiment les domaines de l'élec de Supélec, mais plutôt l'école, qui en souhaitant trop devenir généraliste, perd de son côté élec. En gros Supélec mériterait limite d'être renommée, tout comme l'a fait Centrale Paris qui n'utilise plus le nom "Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris".
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Je ne comprends pas. Supélec ne se proclame pas comme une école dont la composante exclusive serait l'électricité, l'énergie, électronique de puissance. Elle revendique au contraire une formation plus large, incluant informatique, réseaux, télécoms, électronique, microélectronique, automatique et traitement du signal notamment. Tous ces domaines sont abordés durant les deux années de tronc commun, la troisième année, elle, consitue une année de spécialisation dans un domaine particulier (aussi bien info que énergie). Libre à l'élève de faire son choix, et aux passionnés d' "élec" de se faire plaisir si ils le veulent.
Honnêtement, je ne pense pas que le nom pose problème, car il est d'usage historique, que les entreprises connaissent ce nom et l'école et qu'elles ne font pas, de fait, l'assimilation "élec" --> école d'élec, mais qu'elles savent que ce nom est comme une empreinte culturelle et que les domaines de l'école sont plus étendus que ne le laisserait supposé le nom seul; bien que, je le répète, tout élève souhaitant s'orienter dans les disciplines de l'électricité/électrotech/életronique de puissance en ait toutes les possibilités.
Nous parlons là de formation, qu'en est-il des débouchés ? Une part importante est axé sur les nouvelles technologies (NTIC, ce qui laisse supposer infos, SI, réseaux, etc), mais je pense que cela est dû aussi au marché de l'emploi, et que le marché NTIC/Info est disposé à absorer beaucoup plus de JD que le marché de l'électricité. Bien sûr, il y a aussi les marchés finances & co.
Je peux te dire que l'info et les réseaux n'est pas la passion exclusive des Supélec, loin de là.
Message édité par Hangleton le 13-12-2007 à 19:58:39