cette clause est très souvent assimilée à la clause de non-concurrence :
soit elle la remplace avec les mêmes contraintes de lieu, de temps ...,
soit elle la complète afin d'empêcher un collaborateur de démarcher un client qu'il n'aurait pas connu dans d'autres circonstances
la plupart du temps, c'est la société cliente qui est assujettie à cette clause contractuelle lors de prestations intellectuelles, plus rarement le collaborateur dans son contrat de travail
cela n'est ni exceptionnel ni aberrant : l'employeur protège l'investissement commercial qu'il a dû déployer pour ouvrir et maintenir le compte client. Imaginez la situation si chaque salarié placé chez le client est embauché soit par envie du collaborateur, soit par besoin du client. Le bénéfice en revient uniquement à ses deux derniers : le salarié car il a pu juger sur pièce de l'ambiance, du travail, des méthodologie sans aucun risque, le client car il a pu juger des capacités du salarié sans avoir recours à une période d'essai et sans risque lui aussi. La situation est intenable pour la ssii. D'où la protection de ses investissements.
Mais cette clause n'a de valeur qu'à partir du moment où le droit au travail du salarié n'est pas remis en cause. Tout est donc affaire de mesure et comme l'a dit Rui, une négociation entre ex et futur employeur est toujours possible.
---------------
à mon âge, on ne me suce plus, on me mâche