Le besoin des SSII n'est pas à remettre en question. Comme l'a dit flufig, les entreprises en ont besoin, notamment à cause de la rigidité du droit du travail (je pense que les sociétés de services ont un tout autre profil ds les pays anglo-saxons...)
flufig a écrit :
Et non on ne fout pas que dalle, recruter un profil avec les bonnes compétences c'est très très compliqué, entre les développeurs qui veulent faire de la MOA sans compétences métier, les ingés qui se croient bons, mais qui ne valent rien techniquement parlant.
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Cela sous-entend que les managers/commerciaux soient suffisamment bon pour savoir de quoi ils parlent, ce qui est malheureusement assez rare. Comment un commercial peut il objectivement évaluer la compétence technique d'un ingé?
En fait, les commerciaux sont très fort dans leur discours, avec une capacité de convaincre redoutable. Mais leur contraintes de marges et aussi leur ignorance technique les amènent parfois à des mensonges assez ignobles. Les consultants ayant une toute petite idée du sujet sont tout de suite vendus comme experts. La marge sur les JD est en effet bien supérieure à celle sur les expérimentés. Du coup, le JD a la pression de son chef chez le client et se dément pour lui faire le boulot (ce qui peut etre un challenge très formateur!, mais pas forcément positif pour la relation ingé-commercial)
Il faut toutefois pas mettre toutes les SSII ds le meme sac. Je vois 2 grands types de SSII, type qui se caractérise surtout par la stratégie du patron:
A) Les "bonnes" ont une stratégie vraiment orientée sur les compétences de leurs employés, savent leur faire confiance et les rémunérer décemment pour qu'ils restent (cad déjà > à ce que pourrait proposer le client). Elles peuvent se positionner mieux chez leurs clients, proposer des projets plus intéressants pour leurs employés et vendre leurs services plus élevés. Cela requiert une vision à moyen terme de la direction.
B) Les "mauvaises" se contentent des gains à court terme, prennent les marges sur les JD et considèrent chacun de leurs employés comme remplaçables.
C'est vraiment le gâchis des B que regrettent la plupart des employés (je pense surtout aux ingés consultants, mais certains commerciaux ont peut être la même réflexion). Attention aussi au B qui ont un discours en interne qui les ferait passer pour des A, cette non transparence en dégoute plus d'un.
Autre caractéristique d'une "B": un commercial se barre et monte sa propre boite en concurrence de la SSII de base. Cette nouvelle boite est diabolisée (et les ingés qui auraient osé partir avec ce commercial) ds l'ancienne alors qu'elle peut etre tout à fait légale. Une boite "B" intente des procès et les perd...
Quelle est la proportions des SSII de type A en France? La majorité de B n'a t-elle pas d'une certaine manière pourri le marché face aux clients "grands comptes" qui se rendent compte tôt ou tard de la supercherie des "JD experts"?
La confiance du client est tjs plus difficile à gagner qd il a eu des expériences peu satisfaisantes.
D'un autre côté, je suis surpris des prix de vente que certains annoncent ici. Alors, ceux qui sont à des taux > 700€ jour, A ou B?