greenstrawberry a écrit :
Je tiens à mexprimer sur lISEG Toulouse, école de commerce dans laquelle je suis actuellement étudiante en 4e année marketing.
Je me souvenais avoir aperçu sur le site ciao.fr des avis assez négatifs sur lISEG, et jai donc voulut apporter mon témoignage pour nuancer tous ces propos, mais
plus de trace de lISEG ! Et puis je suis tombée sur des discours bien ficelés à propos de lécole dans divers forums
Pas de doute : lISEG est une grosse entreprise qui excelle dans la communication. Apparemment, elle aurait menacé ciao.fr de porter plainte si le site ne retirait pas les avis en ligne, et elle est dotée dune cellule de communication assez active
Dans un premier temps, je parlerais de labsence dhomologation de lécole. Ca peut refroidir, mais je pense que ce nest pas un si gros problème car je nai personnellement jamais éprouvé de difficultés à trouver de stages
Etre « coté » auprès de lEtat, cest une chose, mais lêtre auprès des entreprises, cen est une autre.
Je la qualifierais comme une école « moyenne » : elle na pas la renommée des grandes, mais de nombreuses entreprises la connaissent quand même. Au niveau des débouchés, on se dirigera plus vers la PME que vers la prestigieuse multinationale ; mais je pense quen faisant lISEG, on est bien conscient quon nest ni à lESSEC, ni à HEC
Quelle a été ma surprise, lors dun entretien, lorsque jai découvert, en discutant avec le gardien de parking dune grande entreprise, que ce dernier avait fait lISEG
Tout comme la jeune pionne qui nous surveille lors des partiels, issue de la filière Sup, vitrine de lécole... Mais peut être nont-ils pas été assez persévérants (?), car jai aussi été mise en contact avec des anciens élèves qui ont des postes beaucoup plus intéressants.
Que dire de ces publicités, que je qualifierais de mauvais gout, que lon peut apercevoir depuis les rames de métro parisiennes
Lécole est preneuse en tout genre ; la sélection à lentrée est quasi inexistante (je viens moi-même dune filière artistique lol). Et lon voit des gens qui ont 26 ans en 2e année
Niveau cours, cest vrai quon ne force pas trop : pas beaucoup dheures de cours et des absences en pagailles pas sanctionnées. On peut choper des crédits* facilement : si un module déconomie peut rapporter 2 crédits à lannée, la participation au club photo peut en rapporter jusque 6 ! Et le simple fait de trouver un stage en rapporte 8 !!!
(*notion suggestive purement isegienne : note sur 20 transformées en lettre puis en crédit. Quon ait 14 ou 20, on a un « A », donc pourquoi se fouler de trop ?...).
Par contre il y a dexcellents profs, présents parallèlement à Sup de Co Toulouse. Ce sont en majorité des professionnels (consultants, chefs dentreprise, cadres pour de grandes firmes
).
On trouve quelques bras cassés, mais dans lensemble, je suis satisfaite à ce niveau là. On a beaucoup de travaux de groupes et de nombreux cas pratiques.
Petit bémol : après la 2e année, on ne fait plus de maths, et plus danglais en 5e année. Par ailleurs, on ne fait que survoler la gestion en filière marketing.
En fait, je pense que lun des points forts de lécole est les périodes de stage. En effet, arrivée en 5e année, on a déjà cumulé près de 2 années dexpériences professionnelles, et ça, ça passe plutôt bien pour les entreprises.
En ce qui concerne les séjours à létranger, vaut mieux avoir le porte monnaie bien gonflé : les frais de scolarité purs, pour 5 mois en Irlande coutent près de 4000 (à additionner à ceux en France), auxquels on ajoute le logement et la nourriture. Heureusement, lécole est là pour vous trouver une famille daccueil pouilleuse qui nest même pas équipée dune douche
Et puis quelle belle expérience, une fois sur place, que de se confiner exclusivement entre iségiens au niveau des cours
LISEG na pas réussi à fédérer un « esprit dappartenance ». Le réseau danciens élèves est plutôt démantelé
Néanmoins, lambiance au sein de lécole est assez bonne : beaucoup de soirées, de galas, dévènements, de compétitions sportives
Les occasions pour se saouler la gueule ne manquent pas ; cest un bon compromis pour les fêtards qui veulent avoir un bac+5 sans trop forcer. Toutes ces activités extrascolaires sont organisées par les étudiants, ce qui donne loccasion de valoriser son CV.
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Les locaux toulousains sont très corrects : ils ont été rénovés récemment. On trouve une petite cafeteria, une salle informatique (je ne parle pas de la deuxième, celle qui a les écrans plats, car elle est toujours fermée), un petit amphithéâtre, des salles de cours propres et équipées de rétroprojecteurs. Petite originalité : il faut traverser la cours de récré, c'est-à-dire la rue, pour trouver les bureaux de la compta, des secrétaires
Pour conclure, on a beau dire ce que lon veut (diplôme pas homologué, pas beaucoup dheures de cours, pompe à fric
), les cours sont intéressants. Lécole offre une formation très professionnalisante, et cest à chacun de se construire son cursus via ses périodes de stage. On y trouve de très bons éléments, et des plus médiocres, mais ça cest comme partout. Un bon compromis pour les gens qui sont rebutés par les filières prépas.
Voilou
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