Financier a écrit :
Bonsoir.
C'est avec gravité que je pose cette question qui est à l'origine de tous les rapports socio-académiques. C'est en constatant la quantité de demandes de conseils qui affluaient dans ma direction que je me suis demandé : est-ce bien à nous, êtres doués d'une intelligence supérieure à la moyenne couramment observée, de remédier à l'indigence intellectuelle de nombre de nos confrères? Les rapports interpersonnels ne se trouvent-ils pas faussés dès lors que l'on observe une telle sujétion? Je cite parfois mon exemple, moi qui suis passé sous les fourches caudines de prestigieuses institutions, et qui me suis vu régulièrement adoubé au cours de mes stages par mes supérieurs. Quel domaine d'études ne se trouve pas frappé par une telle confrontation, que dis-je, par de tels différentiels d'intellect? Enfin, comment peut-on prétendre diriger une équipe (être "teamleader" pour nos amis anglophones) dès lors que l'on ne peut assurer la prééminence de son esprit avant toute chose : je pense notamment aux directeurs de thèse, directeurs de mémoire, tuteurs de stages, etc. qui sont bien souvent totalement maîtrisés par ceux qui se trouvent être leurs élèves et subordonnés!
N'y voyez là aucun post-darwinisme douteux, mais simplement le fruit d'un questionnement intense, que je vous invite à enrichir de vos réflexions.
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