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Dans ce rapport rédigé par Christine Kelly, membre du CSA chargée du pluralisme, l'institution préconise la suppression de la période intermédiaire avant l'ouverture de la campagne officielle, au cours de laquelle l'égalité du temps de parole entre les candidats est de mise.
Actuellement, les déclarations des candidats et de leurs soutiens sont décomptées en trois temps: pendant une première période, cette année du 1er janvier au 19 mars, les médias audiovisuels doivent respecter une équité du temps de parole entre candidats.
Dans une seconde période, qui se termine la veille de l'ouverture de la campagne officielle (cette année le 9 avril), l'égalité du temps de parole est de mise. Puis, dans une troisième période, l'égalité est de mise également pour le temps d'antenne, avec obligation de programmes comparables pour tous les candidats. Or, cette règle, très contraignante, a été vivement critiquée par les chaînes de radio et de télévision.
Le CSA propose donc de ramener la période d'égalité du temps de parole à deux semaines, contre cinq actuellement.
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