j'ai pas trouvé mon fameux concours avec des maisons à moins de 75 000 , mais j'en ai trouvais un autre avec des maisons à moins de 150 000 :
C'est pas torp un concours mais plus une journée ou l'on peut visiter des maisons à ce prix la )
Journées de la maison contemporaine
- ANGE-DOMINIQUE BOUZET - LA PERCEPTION DE LARCHITECTE A-T-ELLE CHANGÉE ?
Ce week-end et les 14, 15 et 16 juin ; catalogue et Pass (indispensable pour les visites) dans le numéro spécial de la revue « A Vivre »
« Jai pris du retard, grimace Claudine, en rigolant. Lan dernier, pour visiter deux maisons que javais repérées sur photo, je my étais prise à lavance. Mais là, je nai encore rien retenu, alors que nous voulons faire construire et quil devient urgent de trouver un architecte. » En plein démarrage de la troisième édition des Journées de la maison contemporaine, cette quadra battante ne désespère pourtant pas dobtenir « deux ou trois créneaux de visites pour le deuxième week-end ».
A priori. Les Journées font florès, et vont même aujourdhui bénéficier de la participation du ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon. Elles sont nées dune initiative privée, lancée par le groupe darchitectes Rénov et la revue A vivre. Eric Justman, leur promoteur, est parti dun constat : 80 % des Français aspirent, daprès les sondages, à une maison individuelle. Mais la plupart se contentent de villas de série. Seules 5 % des constructions sont directement commandées à un architecte (qui prendra 10 à 15 % dhonoraires). La loi nimpose lintervention de ces derniers que pour les surfaces supérieures à 170 m2, et la corporation fait peur : les particuliers craignent un coût excessif et des relations difficiles avec des hommes de lart qui ont la réputation davoir lego tyrannique et le goût déshumanisé. Aux yeux de Justman, pour désarmer ces préventions, il faut permettre aux gens « de voir comment on vit dans une vraie maison contemporaine, en visitant les lieux et en discutant avec les habitants et larchitecte ».
En juin 2000, le premier week-end portes ouvertes a ainsi offert laccès dune centaine de villas privées à quelque 4 500 visiteurs. En 2001, léventail proposé sest élargi à 220 maisons et a attiré 11 500 personnes. Cette année, loffre atteint 300 maisons. Pour éviter le trou financier le budget est inférieur à 150 000 euros (dont moitié de subventions) , Justman a, cette fois, lié linscription des visiteurs à la présentation dun Pass impliquant lachat du numéro « spécial » de la revue A vivre.
Le tarif défrise moins Claudine que « lorthographe et les erreurs de référence » dA vivre. « Pour un beau magazine sur papier glacé, ça la fiche mal, même avec de bons dossiers ! Lannée dernière, la première maison que jai visitée ma déçue, de lintérieur. Mais le principe ma convaincue. Pour aller voir la seconde, jai entraîné mon mari. Là, jai eu un vrai coup de foudre : cétait une maison sur pilotis, construite sur un terrain en bord de Marne. Le propriétaire, qui était aussi larchitecte, nous a offert le café et a répondu aux questions de notre groupe en signalant les erreurs à éviter : son plancher, en bois africain, avait gondolé... Jai hérité dun terrain familial, que je voudrais conserver en y bâtissant. Le problème, cest de trouver un architecte qui nous mette en confiance. »
« Fantasmer. » Autre aspirant visiteur, Matthieu, 28 ans, ne projette pour sa part aucun investissement immédiat : « Je suis un provincial monté à Paris, dit-il. Souvent, je suis intrigué par les immeubles. Alors là, à lidée de pouvoir aller voir derrière les façades... Jai coché à la fois des grands lofts, pour fantasmer, et des surfaces denviron 70 m2, plus à mon échelle. » Et les propriétaires ? Pourquoi ouvrir leurs portes à des inconnus, au mépris, semble-t-il, de lobsession sécuritaire quon prête aux Français ? « La qualité de la relation nouée avec larchitecte, qui tient à montrer sa réalisation, assure Justman. Cela dit, la procédure dinscription des visiteurs permet de noter les identités, cest une sécurité. Mais, hors quelques gestes dindiscrétion, parfois, pour ouvrir les placards, nous navons jamais eu de problème. Reste que la mobilisation de lappartement est une contrainte : dune édition à lautre, 20 % des propriétaires, environ, se retirent ».
Parfois, aussi, cest leur propre résidence que les architectes proposent. Ainsi Pablo Katz, auteur dune maison « vedette », pour laquelle il y a, à Paris, toujours plus dinscrits que délus. « Quand je lai réalisée, je la croyais très spécifiquement à mon goût, dit-il. Mon cabinet, GKP, travaille surtout dans le bâtiment public et le logement collectif : dès que nous tentons une suggestion un peu originale, nous sommes stoppés par le promoteur, qui ne veut pas heurter le public. En recevant les gens, je me suis aperçu du contraire : même des personnes dénuées de culture architecturale se révèlent tout à fait capables dapprécier des matériaux bruts et des formes daujourdhui. La richesse pédagogique de cette expérience, cest quelle leur révèle la dimension domestique de larchitecture contemporaine. » Un intérêt dordre général, qui, daprès lui, prime de loin sur la recherche déventuels clients : « Le créneau de la maison individuelle est difficile : sauf exception, ce sont des opérations à petit budget de lordre de 1,5 à 2 millions de francs qui ne demandent guère moins de travail que des opérations collectives à 25 millions tout en produisant dix fois moins dhonoraires. En outre, il y a un aspect relationnel délicat : je tiens à pouvoir choisir mes clients ! »
« Un plaisir. » Même constatation chez Jean-Claude Semon, qui montre sa maison, modulable, à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) : « Ce nest pas la construction de maisons individuelles qui peut faire vivre mon agence. Il faut que ça reste un plaisir et je nen fais jamais plus dune à la fois. » En 2000, le premier week-end portes ouvertes lui a cependant amené une rencontre marquante : « Un couple dagriculteurs dune soixantaine dannées ma contacté quelque temps après la visite. Quand jai vu lendroit où ils vivaient, jai été sidéré : une ferme du XVIIIe, magnifique, avec des meubles centenaires, quenvieraient 95 % des Français. Partant à la retraite et laissant leur exploitation à leur fils, ils voulaient tenter une autre expérience dhabitat, résolument contemporaine. » Lannée prochaine, la nouvelle maison de Françoise et Jacques sera peut-être elle aussi à visiter....
Daprès le sondage réalisé par les Journées de la Maison Contemporaine les années précédentes, 77 % des visiteurs sont des particuliers, 20 % des architectes, 3 % des étudiants, Pourquoi sont-ils venus ? 52 % par intérêt pour larchitecture, 38 % pour découvrir de nouvelles idées, 25 % par curiosité, 21 % pour prendre contact avec un architecte. La perception de larchitecte a-t-elle changée ? 70 % ont trouvé les architectes plus accessibles quauparavant, 23 % nont pas souhaité se prononcer, 7 % nont pas changé dopinion sur les architectes. Feront-ils appel à un architecte en cas de travaux ? 79 % oui, certainement.
Réservation indispensable, soit par téléphone (0820 821 908, 0,12 a/mn), soit par Internet : www.maisonscontemporaines.com
J'aimerais ajouter à certain ,qui faut arréter les stéréotypes sur l'architecture :
primo l'architecture c'est pas que de l'esthétique ... C'est avant tout une ambiance , Une fonctionnalité , un agencement des espaces , etc ...
Aprés c'est toujours facile de cracher sur les merdres des gens , mais c'est plus dur de féliciter les autres ... ( on peut voir ca au médecin , informaticien ,avcoat , etc ... toutes les professions )
Y'as de la merde comme du bon partout ...
Un autre truc ,ca coute pas plus cher de prendre un archi , car Tu donne un budget à l'archi , qu'il ne dépassera pas sous peine d'amende ( voir contrat ) , car il touche un pourcentage dans Le budget de la maison ( entre 10 et 15 % ) ... A la différence le constructeur , lui touche l'ensemble de la somme , et donc va tenter de trouver les matériaux les moins chéres , les artisants les plus falacieux , pour faire le plus de bénéfices ( voir le nombre de malfacons dans un pavillon ) . L'architecte lui étant donné qui peut pas gruger sur son salaire , il va tenter de trouvé les artisants et les matériaux les plus nobles pour son client ( il a juste à y gagner son estime , et sa notoriété : en gros de la pub ) il a rien à gganer à faire ca . L'architecte sera à l'écoute de ce que tu veux précisement , et ne te montrera pas de catalogue , il va prendre le temps de t'écouter , et de tenter plusieurs projets , pour arriver à celui qui te convient le mieux .
Un autre aspect que le particulier ne se rend pas compte , c'est que l'architecte n'as rien à gagner à faire de la maison individuelle du point de vue : Somme perçue / Temps passé sur le projet
Car il faut faire le suivi de chantier ( 6 mois minimum ) , les différents projets à montrer au client , la recherche des intervenants , des matériaux , etc ... Regardez le temps écoulé ( bien minimum 1 an ) et ce qu'il a toucher sur ( on va dire le max ) 15% de 90 000 = 13 500 je connais pas beacop de gens qui serais pret à passer autant d'heure aussi mal payé ! Si peut Etre le soucis de bien faire , de se faire connaitre , et de rendre service à son client !Car une maison c'est pour toute une vie , même bien plus desfois , pas juste 35 , 40 ans ...
Derniére chose , tu parle des architectes qui bossent pour ces fameux batisseurs , oui bien sur il y en a , Il faut bien signer les Permis de construire ! Mais c'est personne la , sont un peu la honte de la profession , et c'est personne la ne sont généralement pas inscrit à l'ordre des architectes ( NON obligatoire )
Je vais te faire un comparatif , c'est comme dans la médecine , avec les médecins , qui prescrivent des arrtes de travail à tout va , ou ceux qui ont aucune éthique sur les opérations esthétiques !
Et pour la grande majorité , les architectes vivent dans ce qu'ils font ... ( ce serais quand même le combre de l'hypocrisie de pas le faire , et encore plus vis à vis de la reconnaissance de son travail personnel)
C'est comme si un père était médecin généraliste, et il envoyait ces gosses , allait se faire soigner chez un de ces collègues !