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Auteur Sujet :

Faudrait t'il oui ou non privatiser la poste ?

n°1737732
MaxoOo
Panem et circenses...
Posté le 27-12-2003 à 01:36:43  profilanswer
 

Reprise du message précédent :


 
Oui oui oui, pas de souci, on commence à le connaître ton refrain, on l'a tous les jours à la télé tu sais [:tilleul]
 
http://www.toutelatele.com/toptv/i [...] ernaut.jpg  
 
 

julpowa a écrit :


Je précise que la poste , apres le mail@laposte, laposte se mets FAI et sort le forfait Laposte ADSL  :lol:  :lol:  :lol:  :lol: en + detre banquier ils vont faire concurence a free
 
http://offres.accesinternet.laposte.net/
 
les pauvres


En attendant, si Free marchait aussi bien que le service laposte.net, les pauvres... :sarcastic:


Message édité par MaxoOo le 27-12-2003 à 01:37:41
mood
Publicité
Posté le 27-12-2003 à 01:36:43  profilanswer
 

n°1737935
F22Raptor
Tête en l'air ...
Posté le 27-12-2003 à 02:16:45  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :


 
La différence, c'est que si la SNCF privée coule, bah, t'as plus de train. :D  
Et y a des trucs que l'Etat doit garder: l'éducation, la santé, la justice, l'armée, la police et les services publics de première nécesité (eau, énergie, transports et courrier).
 
Le dernier truc qu'on a essayé de privatiser, c'est l'eau. On paye le prix.
Et heureusement que l'Etat est encore actionnaire de France Télécom, sinon on n'aurait plus de téléphone.

combien tu paries qu'il ne sera plus majoritaire dans 12 mois maxi ? :whistle:


---------------
Is it a bird? Is it a plane? No it s F22Raptor !  -  I love flying because football, baseball, rugby, and golf only take one ball
n°1738508
julpowa
Posté le 27-12-2003 à 10:20:49  profilanswer
 

MaxoOo a écrit :


 
Oui oui oui, pas de souci, on commence à le connaître ton refrain, on l'a tous les jours à la télé tu sais [:tilleul]
 
http://www.toutelatele.com/toptv/i [...] ernaut.jpg
 
 
 
En attendant, si Free marchait aussi bien que le service laposte.net, les pauvres... :sarcastic:


 
 
ca viendra ils ont d'autres prioprités pour le moment. et france telecom a a faire de son coté aussi  :sarcastic:

n°1738528
oO_Oo
Posté le 27-12-2003 à 10:34:09  profilanswer
 

il faut privatiser l'état


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For a relaxing time, make it suntory time
n°1738561
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 27-12-2003 à 11:01:41  profilanswer
 

MaxoOo a écrit :

Citation :

DES FONCTIONNAIRES AUX PATRONS
 
Faux privilégiés, vrais nantis
 
   
Depuis les annonces faites, à deux jours d?intervalle, des candidatures de MM. Jacques Chirac et Lionel Jospin, l?ensemble des postulants à l?élection présidentielle française des 21 avril et 5 mai prochains sont connus. Pour l?instant, le scrutin ne suscite aucune passion. La désaffection des Français pourrait s?expliquer par le nombre de sujets d?accord entre les deux principaux camps, au point que ces derniers en viennent à s?accuser mutuellement de « plagiat ». Le consensus existait déjà en matière de politique étrangère ; les propositions économiques se ressemblent notamment depuis que les socialistes français ont pris l?initiative d?une baisse des impôts et d?un programme massif de privatisations ; la lutte contre l?insécurité est désormais formulée dans des termes presque identiques par les principaux candidats ; l?Europe ne suscite pas davantage de clivages. Cette convergence va-t-elle à présent s?observer en matière de « réforme » de l?Etat et de lutte contre les « privilèges » des fonctionnaires ? Ce serait oublier que les revenus les plus élevés restent ceux des chefs d?entreprise, qui ont progressé de 36 % en 2001. A un moment où la pauvreté, elle, ne marque aucun recul.
 
 
   
 
Par PIERRE BITOUN
Sociologue, chercheur à l?Institut national de la recherche agronomique (INRA), auteur, notamment, de Eloge des fonctionnaires. Pour en finir avec le grand matraquage (Calmann-Lévy, Paris, 2001).  
 
 
 
  Ils sont des nantis. Ils ont la sécurité de l?emploi, sont mieux rémunérés que dans le privé, bénéficient d?une meilleure retraite, travaillent mollement, sont payés les jours de grève... Depuis vingt ans, des pages du mensuel Capital à celles du Nouvel Observateur, de l?émission de plateau à la « une » du Figaro, une campagne de conditionnement tente de faire croire que les fonctionnaires seraient des privilégiés. Publié en 1982, l?énorme best-seller de François de Closets Toujours plus ! avait déjà alimenté ce genre de thématique. A l?époque, révérence ou cécité, nul commentateur n?avait extrait de l?ouvrage cette phrase d?anthologie, mélange de stupidité et de cynisme : « Nous pouvons nous passer de journalistes, de médecins, de professeurs, de fonctionnaires, de cadres et d?ingénieurs, pas de créateurs d?entreprise. Aussi longtemps que la France misera sur l?économie de marché, elle devra tout faire pour favoriser les candidats à la fortune capitaliste. Et tant mieux s?ils ramassent de gros dividendes. Il faut que l?audace paie (1). »  
 
Parallèlement à cette vieille mise en cause de la fonction publique, de son « archaïsme » et de ses « privilèges », les lucratifs cumuls qui favorisent une gigantesque concentration de pouvoirs (et de jetons de présence) au profit de quelques dizaines de « capitaines » de la finance et de l?industrie font l?objet d?un silence qui doit tout à la pudeur - et rien à l?information...  
 
Tout en reprenant certains thèmes (le fonctionnaire planqué, absentéiste, inutile) de la vieille critique, courtelinesque, des bureaucrates du XIXe siècle (2), le discours dominant s?en distingue, de façon radicale, sur plusieurs points. D?une part, les positions de pouvoir des artisans de l?entreprise (hauts fonctionnaires, grands patrons, journalistes) confèrent à la critique une légitimité, au moins apparente, bien plus grande qu?au siècle dernier. C?est l?élite « sérieuse », « réaliste » et « informée » qui parle et gouverne le propos. D?autre part, l?utilisation des moyens modernes de communication assure une diffusion du message, un modelage des consciences d?une efficacité sans précédent. Enfin, et surtout, le ton et les objectifs ont changé. Là où un Courteline brocardait avec un sens du comique et un talent avérés Messieurs les ronds-de-cuir sans en tirer de réelles conclusions politiques, le discours qui prend son essor dans les années 1980 n?a guère le sens de la plaisanterie et relève d?une propagande agressive et politiquement très orientée. En usant de tous les procédés (présentation tendancieuse de données statistiques, amalgames, simplismes, mensonges), il s?agit de faire des fonctionnaires de véritables boucs émissaires au service des visées néolibérales : réduction des budgets publics, privatisations, précarisation de l?emploi, remise en cause des retraites, etc. Essentielles à la mise en place de la société de marché, les principales fonctions de ce matraquage doivent être décrites, tant du point de vue des mécanismes de conditionnement de l?opinion que dans leurs effets réels sur l?Etat, les politiques publiques ou le mouvement social. Il s?agit, d?abord, de faire fonctionner au plus bas coût possible les services publics et faciliter ainsi, à plus ou moins long terme, leur privatisation. En présentant, le plus souvent sans la moindre déontologie, l?évolution comparée du salaire moyen dans le public et dans le privé, en rabâchant que, « dans le match », les fonctionnaires sont les « gagnants » (3), les médias n?ont pas seulement contribué à exciter la jalousie des salariés du privé. Ils ont aussi grandement freiné les revendications salariales dans la fonction publique. A telle enseigne qu?au cours des deux dernières décennies, la part des dépenses induites par la fonction publique d?Etat dans le PIB, c?est-à-dire la fraction de richesses que consacre la France à l?entretien de ses fonctionnaires d?Etat, a diminué de 10,5 à 8,5 %. Ce qui signifie qu?ils coûtent à la nation, proportionnellement à sa richesse, 20 % de moins en l?an 2000 qu?en 1980. Inutile de préciser que ces résultats, pourtant aisément consultables dans les rapports annuels du ministère de la fonction publique, n?ont jamais, eux, fait l?objet du plus petit entrefilet...  
 
Une logique identique a prévalu dans le domaine des moyens matériels et, plus encore, des effectifs. A force de ressasser qu?« ils sont trop nombreux », on en est arrivé à la situation inverse : ils ne le sont pas assez. Et ce dans tous les secteurs vitaux. Justice, police, santé, éducation, transports, caisses de sécurité sociale ou d?allocations familiales, inspection du travail, prévention des risques technologiques, on n?en finirait pas d?énumérer la liste des services publics qui souffrent d?une pénurie, plus ou moins dramatique, de personnel. Seules exceptions, remarquables : les privilégiés des hautes sphères de l?Etat, l?Elysée, Matignon, les cabinets ministériels. Ce qui ne manque pas de piquant et s?avère, en fait, comparable à la situation qui prévaut dans les grands groupes privés. Plus « ça enfle » en haut, dans les équipes de direction, plus « ça dégraisse » en bas, aux niveaux intermédiaires et inférieurs de l?entreprise.  
 
On assiste depuis vingt ans à une politique délibérée de pénurie qui fait de plus en plus reposer le fonctionnement des services publics sur la bonne volonté des salariés. Parce que la demande de la population ne cesse de croître et de se diversifier, ceux-ci se trouvent pris entre le marteau de la rigueur financière et l?enclume des besoins, pressants ou nouveaux. Piégés par leur sens du devoir et de la solidarité, ils consentent un peu partout à un surcroît de travail exercé dans des conditions de plus en plus difficiles, dangereuses, insatisfaisantes. Tout en attisant le mécontentement des usagers et en préparant ainsi le terrain aux privatisations, cette situation provoque des conflits sociaux à répétition auxquels il est généralement répondu par des discours trompeurs sur le redéploiement des effectifs - comme si celui-ci pouvait encore faire face au problème - ou par des plans de créations d?emploi aussi insuffisants que très bien exploités sur le plan médiatique.  
 
Il ne faudrait surtout pas croire que cette politique est en voie d?abandon. Bons élèves de la contrainte des marchés financiers, signataires du pacte de stabilité budgétaire européen ou prêts à discuter des privatisations dans le cadre de l?Accord général sur le commerce des services (AGCS) à l?Organisation mondiale du commerce (OMC), nos gouvernants parient désormais sur l?accélération des départs à la retraite pour réussir le dégraissage des effectifs publics qu?ils n?ont pu obtenir par attaque frontale, comme dans d?autres pays. Pari explicite et à court ou moyen terme dans le camp des ultra-libéraux et des libéraux, hypocritement dénié et plus étalé dans le temps chez les sociaux-libéraux.  
 
Un autre objectif, capital, du matraquage est de rogner ou privatiser les droits attachés à la condition salariale. Dans cet esprit, tout droit, du plus minime au plus fondamental, est qualifié d?« avantage », de « privilège ». Ce coup de force des mots, cette fantastique entreprise de culpabilisation ne sont bien sûr pas destinés aux seuls agents du secteur public. Ils visent l?ensemble des salariés.  
 
Ainsi commence-t-on généralement, dans les innombrables dossiers que consacre la presse aux « privilèges des fonctionnaires », par s?en prendre au célèbre maquis des primes et indemnités publiques. Afin d?y dénicher quelque sac de charbon des mineurs, indemnité chaussures des facteurs, prime d?entretien du matériel des employés des cimetières ou prime d?égout des conseillers d?Etat. Facile à faire, toujours drôle en raison des multiples absurdités que recèle ce maquis, ce premier florilège a en fait pour but de « chauffer » le lecteur, de le mettre en condition pour d?autres découvertes, supposées plus sérieuses. A l?image des voyages gratuits pour le personnel de la SNCF, des rabais consentis sur le prix de l?électricité ou du téléphone à EDF et France Télécom ou des colonies de vacances subventionnées par les comités d?entreprise des sociétés publiques mais aussi privées. A ce stade, il devient alors possible de s?attaquer aux conquêtes sociales les plus précieuses. Les retraites, d?abord, à propos desquelles nul n?ignore plus les solu- tions « équitables », « réalistes » et « modernes » : il faut niveler par le bas en ramenant le public au niveau du privé et les livrer, via les fonds de pension, aux appétits du capitalisme et aux fluctuations de la Bourse. La stabilité de l?emploi, ensuite. Garantie à vie du fonctionnaire, protection relative du contrat à durée indéterminée dans le privé constitueraient des « privilèges », des « droits acquis » d?un autre temps. Le « normal », le « compétitif » seraient désormais, que nous le voulions ou non, la précarité, l?insécurité de l?emploi.  
 
Si, pour l?instant, tous les autres droits ont plutôt bien résisté, force est hélas de constater qu?en ce qui concerne la stabilité de l?emploi il n?en a pas été de même. L?emploi précaire a crû dans des proportions considérables dans le privé mais il a également beaucoup progressé dans la fonction publique. A tel point que près de 25 % des salariés du public (1,3 million sur 5,5 millions) sont contractuels ou précaires. En même temps que s?effectuait ce grignotage, on a vu disparaître du centre du débat intellectuel ou social sur le travail toute référence positive à la stabilité de l?emploi. Comme si, au fond, cela faisait « ringard »...  
 
Une entreprise de division
Or, qui n?en connaît les bienfaits ? Condition indispensable quoique non suffisante de la liberté d?expression, au travail comme ailleurs, la stabilité de l?emploi est aussi ce qui permet, accompagnée d?un salaire décent, d?avoir une vie confortable, ouverte sur l?avenir, faite de projets pour soi-même ou ses proches. Projets qui sont bénéfiques à l?économie et à la société et évitent que celle-ci ne se transforme en un champ de méfiances, de frustrations, de violences. Rien n?oppose, contrairement à ce que l?on entend souvent dire, la stabilité de l?emploi et cette autre valeur, très prisée, qu?est la diversité. Bien au contraire, c?est souvent quand on a l?assurance de la stabilité que l?on peut sereinement envisager « autre chose », qu?il s?agisse d?innover sur son lieu de travail, d?entreprendre une activité « à côté » ou de se divertir. Bref, comme les retraites, la stabilité de l?emploi n?est pas seulement une conquête sociale pour laquelle des générations se sont battues. Elle est une valeur de civilisation qui rend la vie et la société véritablement humaines et vivables.  
 
Troisième fonction : diviser la population afin d?empêcher la formation d?un mouvement social large et unitaire. Des incessantes comparaisons des conditions des salariés du public et du privé à la rengaine sur les « usagers-otages », des syndicats de fonctionnaires « gréviculteurs » à « l?indispensable service minimum », on a, là encore, cogné dur. Avec des résultats contradictoires.  
 
D?un côté, l?offensive a fait la preuve de son efficacité et contribué, avec bien d?autres facteurs, à la fameuse atonie du mouvement social durant les années 1980, lisible dans la très forte chute des grèves au sein des entreprises du secteur privé et semi-public. Alors que le chiffre moyen annuel de journées non travaillées s?y élevait dans les années 1970 à 3,5 millions, il n?était plus que de 1,3 million dans la décennie suivante (4) !  
 
De l?autre, l?entreprise de division a été si grossière qu?elle a, dans un délai finalement assez court, été retournée à l?envoyeur sous la forme du « Tous ensemble ». En témoignent le soutien populaire au mouvement de 1995, les manifestations unitaires de 2001 sur les retraites ou les fronts communs « élus-fonctionnaires-salariés du privé-usagers » qui se sont multipliés ces dernières années pour défendre le service public et l?emploi. Autrement dit, tout ce qui irrite voire rend haineux les ultra-libéraux.  
 
Ultime objectif : éviter la remise en cause des véritables privilégiés de nos sociétés. Soit ces journalistes stars grassement rétribués pour leur travail de modelage de l?opinion, ces hauts fonctionnaires des « fromages de la République » ou des postes de direction des institutions européennes et mondiales, ces patrons des grands groupes au train de vie proprement hallucinant (salaires extravagants + jetons de présence juteux + stock-options à satiété + pactoles de licenciement + retraites somptueuses + avantages en nature surabondants + évasion fiscale légale ou illégale...), enfin, ces détenteurs de méga-fortunes habitués des palmarès et des fondations-alibis.  
 
Pour ces riches et ultra-riches, le traitement médiatique s?avère singulièrement moins vindicatif que pour les fonctionnaires. Certes, on dénonce bien leur suffisance, leurs prébendes, leurs gains boursiers phénoménaux ou l?on met en cause les plus corrompus d?entre eux. Mais en même temps, à coups de portraits flatteurs du « manager de l?année » ou de reportages télévisés sur leurs habitudes de luxe, on entretient, par-dessus tout, la fascination de l?opinion pour leur argent et leurs privilèges. On cultive également le leurre de la transparence, sans autre effet que la transparence elle-même. Enfin on sait omettre, quand il le faut, quelques données particulièrement gênantes.  
 
Tel est le cas des cumuls de postes de direction et d?administration des grandes entreprises. Régulièrement abordé par la presse, grand public ou spécialisée, le sujet peut sembler rebattu. Or il n?en est rien car la présentation journalistique ne fournit jamais que la partie émergée de l?iceberg (5).  
 
Ce travail d?occultation s?effectue par divers biais. D?une part, les journalistes se limitent généralement aux mandats d?administrateur, c?est-à-dire aux personnes physiques qu?on a priées de venir siéger dans un conseil, et évoquent plus rarement d?autres positions telles que celle de membre de conseil de surveillance. D?autre part, ils oublient les mandats de représentant permanent, c?est-à-dire les fonctions d?administrateur qu?occupe un individu dans un conseil en tant que représentant d?une personne morale (une autre société). Enfin, il n?est pas fait référence aux multiples postes de PDG, directeur ou gérant mais uniquement au principal d?entre eux. En d?autres termes, c?est une vision très partielle et édulcorée du phénomène des cumuls dans le monde économique et financier que donne la presse.  
 
Les raisons de ce mensonge par omission se comprennent fort bien dès lors qu?on s?est procuré ce qui est sans nul doute la bible sur le sujet : le Dafsa des administrateurs, publié chaque année par la société du même nom et facilement consultable (par exemple, à la bibliothèque du Centre Georges-Pompidou, à Paris). A partir de cet épais volume de près de mille pages, nous avons élaboré le tableau qui fournit, sur la base des dernières données disponibles (2000) et au travers d?un échantillon de 50 personnes, une plus juste et complète appréhension du phénomène.  
 
Les résultats défient l?entendement. Ils sont 50 et cumulent 397 postes de direction, 491 mandats d?administrateur, 208 mandats de représentant permanent et 117 autres fonctions (conseil de surveillance, présidence d?organismes divers, etc.). Soit au total 1 213 postes et, en moyenne, 24 par individu !  
 
Certains, à l?image des cinq premiers du tableau, sont d?une voracité inouïe et cumulent de 40 à 59 fonctions, le plus souvent à l?intérieur de leur groupe (Yves Carcelle, Patrick Ricard, Philippe Foriel-Destezet, Gérald de Roquemaurel) mais aussi à l?extérieur. Cette année-là, le cinquième, Vincent Bolloré, n?appréciait visiblement pas de ne présider que Bolloré, Bolloré Investissements ou Bolloré Participations. Et donc Fiat France, la Société des chemins de fer et tramways du Var et du Gard, la Compagnie des tramways de Rouen ou celle des Caoutchoucs de Padang figuraient, entre autres, à sa liste de mandats de représentant permanent. En outre, compter, parmi ses treize fauteuils d?administrateur, la Société financière luxembourgeoise, la Société nationale d?exploitation des tabacs et allumettes ou être conseiller de la Banque de France ne paraissait pas non plus l?effrayer.  
 
La suite et le milieu du tableau ne sont pas moins instructifs. On y trouve en effet de tout : des héritiers de dynasties politiques (Etienne Pflimlin, 38 postes), industrielles (Laurent Dassault 23, Arnaud Lagardère 21, Olivier Bouygues 19) et financières (Eric de Rothschild 28), des nouveaux venus de l?industrie du divertissement (Michel Guillemot 38, Alain Weill 22) ou du sport (André Crestey 29). Ou bien encore des femmes qui, tout en détonant dans ce milieu dominé par les hommes, ne manquent pas d?un solide appétit : Brigitte Gauthier-Darcet d?Europe 1 (31), Gilberte Lombard du Crédit commercial de France (28).  
 
La permanence des héritiers
Plus bas encore, on peut vérifier la règle selon laquelle on peut cumuler moins que ses congénères - mais encore énormément - tout en étant beaucoup plus célèbres qu?eux. Tel est le cas de la lanterne rouge, le « multicartes » Alain Minc, dont les dix territoires portent la marque de sa longue amitié avec François Pinault et de ses affinités mondaines : président de sa société AM Conseil, il était alors aussi président du conseil de surveillance du Monde et de la Société des lecteurs du journal, administrateur de la Fnac, de Mk2, de Moulinex, de Valeo et de Vinci, membre du conseil de surveillance de Pinault-Printemps-Redoute et de Yves Saint Laurent Parfums. Comment oublierait-on Ernest-Antoine Seillière qui n?hésitait pas à ajouter à la présidence du Mouvement des entreprises de France (Medef) seize autres fonctions : président de la Compagnie générale d?industrie et de participations et de Marine-Wendel, vice-président de Cap Gemini, conseiller de la Banque de France, administrateur chez Eridiana Beghin-Say, Gip, Valeo, à la Société générale et à la Société lorraine de participations sidérurgiques, membre du conseil de surveillance de Gras Savoye et Cie, Hermès international, Oranje-Nassau Groep et Peugeot, représentant permanent enfin chez Stallergenes, Bio-Mérieux Alliance et au Bureau Veritas chargé de la classification des navires. Et donc, jusqu?en 1998, de l?Erika...  
 
Tous enfin, loin d?être ces simples représentants de l?« exception française » que se complaît à décrire la presse, témoignent des dynamiques actuelles du capitalisme : internationalisation et prolifération des activités au sein des grands groupes qui contribuent à l?augmentation du nombre de sociétés et donc de postes à pourvoir, financiarisation et émiettement croissants de l?actionnariat qui y concourt également, interpénétration du capital public et privé au travers des prises de participations croisées, etc. Mais ils en traduisent aussi les permanences. Par la présence, on l?a vu, de maints héritiers ou une concentration du pouvoir en, finalement, très peu de mains : pour passer de l?échantillon représentatif à la réalité, il suffirait de multiplier les noms par quatre ou cinq tout au plus...  
 
Ce qui permettrait, en définitive, de poser à tous ces ultra-privilégiés quelques questions discourtoises mais essentielles. Etes-vous certain, à cumuler ainsi, de bien respecter la loi sur les sociétés ? Comment faites-vous pour assumer quotidiennement les différentes fonctions attachées à chacun de vos postes ? Et combien d?argent en retirez-vous au total ? Histoire de poursuivre l?oeuvre de transparence et de disposer de données exploitables pour l?instauration d?un plafond de revenu. Il existe bien un revenu minimum d?insertion (RMI). A quand un revenu maximal de solidarité (RMS) ?
 
PIERRE BITOUN


 
in Le Monde Diplomatique mars 2002
 

excellent article! :jap:  
desinformation, bourrage de crane pour diviser les francais.
diviser pour mieux regner, etc...
 
ca parait tellement evident que c'en est desarmant de voir de sombres cons regurgiter le discours tenu par des medias ne faisant qu'office de porte-paroles des vrais nantis... :pfff:

n°1738574
julpowa
Posté le 27-12-2003 à 11:12:12  profilanswer
 

XaMoTh a écrit :

excellent article! :jap:  
desinformation, bourrage de crane pour diviser les francais.
diviser pour mieux regner, etc...
 
ca parait tellement evident que c'en est desarmant de voir de sombres cons regurgiter le discours tenu par des medias ne faisant qu'office de porte-paroles des vrais nantis... :pfff:  


 
+1  :)  
 
 
spour ca ke jai lu les 2 premeirs lignes et puis stou... :pt1cable:  si on a besoin de quelqu'un pr se faire une opinion mnt ...  :o

n°1738584
Xamoth
Slapping young trads
Posté le 27-12-2003 à 11:20:24  profilanswer
 

julpowa a écrit :


 
+1  :)  
 
 
spour ca ke jai lu les 2 premeirs lignes et puis stou... :pt1cable:  si on a besoin de quelqu'un pr se faire une opinion mnt ...  :o  

ben...
c'est des choses auxquelles j'avais deja pensé :
une volonté manifeste de pourrir l image d une partie des travailleurs francais pour faire passer plus ou moins en douce d importantes coupes de budget...
ca restait au niveau d une intuition.
la, y a des preuves et plein d infos interessantes, comme ces individus qui cumulent entre 20 et 50 postes chacun... [:wam]

n°1738657
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 11:55:26  profilanswer
 

Je sais pas comment certains font ici, mais moi qui n'ai jamais de bol j'ai pourtant jamais eu de souci avec la poste.


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Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1738676
philibear
Posté le 27-12-2003 à 12:04:38  profilanswer
 

julpowa a écrit :


 
+1  :)  
 
 
spour ca ke jai lu les 2 premeirs lignes et puis stou... :pt1cable:  si on a besoin de quelqu'un pr se faire une opinion mnt ...  :o


 
on a besoin d'avoir l'information.

n°1738713
R3g
fonctionnaire certifié ITIL
Posté le 27-12-2003 à 12:23:31  profilanswer
 

J'ai pas lu le topic, je viens de la découvrir. Je veux juste réagir à la question initiale. 90% du chiffre d'afaire de la poste est réalisé grâce aux entreprises. Le service (je parle juste du courrier hein) aux particuliers n'est même pas rentable. Alors on peut se plaindre de ce service d'acheminement du courrier qui est l'un des plus performants au monde, mais il faut bien se rendre compte qu'une fois la poste privatisée, il ne sera pas meilleur ; il sera juste plus cher, ou alors il disparaitra.


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Au royaume des sourds, les borgnes sont sourds.
mood
Publicité
Posté le 27-12-2003 à 12:23:31  profilanswer
 

n°1738774
alkurun
Eleveur de drôlesses...
Posté le 27-12-2003 à 12:49:08  profilanswer
 

je suis chef d'une petite PME de 5 salariés et je suis loin de me considérer comme un nantis croyez moi !! Mon salaire (confortable je l'admets) est certainement loin de compenser les nuits blanches, les journées de 12h et autres soucis professionels ! Ma vie privée aussi en est affectée. Tout n'est pas si rose croyez moi !
Je ne reproche rien aux fonctionnaires mais savoir que celui qui ne va rien foutre toute sa vie durant arrivera au même salaire en fin de carrière que celui qui s'est vraiment impliqué dans son travail, ca me sidère...

n°1738777
R3g
fonctionnaire certifié ITIL
Posté le 27-12-2003 à 12:50:45  profilanswer
 

alkurun a écrit :

je suis chef d'une petite PME de 5 salariés et je suis loin de me considérer comme un nantis croyez moi !! Mon salaire (confortable je l'admets) est certainement loin de compenser les nuits blanches, les journées de 12h et autres soucis professionels ! Ma vie privée aussi en est affectée. Tout n'est pas si rose croyez moi !
Je ne reproche rien aux fonctionnaires mais savoir que celui qui ne va rien foutre toute sa vie durant arrivera au même salaire en fin de carrière que celui qui s'est vraiment impliqué dans son travail, ca me sidère...

Je te rassure, même dans la fonction publique, l'vancement va plus vite pour ceux qui travaillent bien.


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Au royaume des sourds, les borgnes sont sourds.
n°1738782
alkurun
Eleveur de drôlesses...
Posté le 27-12-2003 à 12:52:07  profilanswer
 

Si encore ils la faisaient correctement leur mission de service public.  
Je vous souhaite de ne jamais avoir affaire à l'Urssaf et autres Organic : empétrés dans des réglementations qui les dépassent si bien que plus personne n'y comprends rien, surtout l'énarque qui ponds les textes
En france on aime le papier et les complications mais moi j'envisage sérieusement de déménager le siège de ma boite en UK...

n°1738787
sayen
vouloir c'est pouvoir
Posté le 27-12-2003 à 12:54:06  profilanswer
 

alkurun a écrit :

Je ne reproche rien aux fonctionnaires mais savoir que celui qui ne va rien foutre toute sa vie durant arrivera au même salaire en fin de carrière que celui qui s'est vraiment impliqué dans son travail, ca me sidère...


J'aime ce cliché [:itm]
Et puis les concours de la fonction publique sont ouverts à tout le monde hein...si ça te sidère tu n'as qu'à devenir fonctionnaire.

n°1738788
dragonash
japan & capitalism
Posté le 27-12-2003 à 12:54:07  profilanswer
 

Faudrait ouvrir le marche du transport du courrier et garder la poste comme service public comme ca elle seraot obligee d'etre competitive meme en tant que service public.

n°1738791
alkurun
Eleveur de drôlesses...
Posté le 27-12-2003 à 12:55:34  profilanswer
 

Dégout inside...
Ils ne font vraiment rien pour simplifier les choses. On arrive en fin d'année à l'heure du bilan. Je prends 15 j de vacances pour pouvoir profiter un peu des fêtes et des enfants et résultat j'ai un comptable qui m'assaille pour lui fournir X papiers et autres formulaires qu'il faut absolument transmettre aux organismes sociaux et autres impots avant le 15 janvier
Ma femme vient de me dire que je serai mieux au bureau (ou je me trouive d'ailleurs :/)

n°1738792
alkurun
Eleveur de drôlesses...
Posté le 27-12-2003 à 12:56:07  profilanswer
 

sayen a écrit :


J'aime ce cliché [:itm]
Et puis les concours de la fonction publique sont ouverts à tout le monde hein...si ça te sidère tu n'as qu'à devenir fonctionnaire.
 


plutot crever  :o
et c'est plus qu'un simple cliché...


Message édité par alkurun le 27-12-2003 à 12:57:41
n°1738793
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 12:56:17  profilanswer
 

dragonash a écrit :

Faudrait ouvrir le marche du transport du courrier et garder la poste comme service public comme ca elle seraot obligee d'etre competitive meme en tant que service public.


 
Oh la belle distorssion de concurrence [:paysan]


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1738800
dragonash
japan & capitalism
Posté le 27-12-2003 à 12:57:35  profilanswer
 

De toute facon l'UE va obliger l'Etat a ouvrir le marche comme l'electricite et La Poste se devra d'avoir un service de qualite (quand tu vois le service actuel ca fait peur...)

n°1738805
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 12:59:19  profilanswer
 

dragonash a écrit :

De toute facon l'UE va obliger l'Etat a ouvrir le marche comme l'electricite et La Poste se devra d'avoir un service de qualite


 
Le nouveau plan présenté recemment est assez ambitieux  :)  
 
 

Citation :

quand tu vois le service actuel ca fait peur...


 
Comme je le disais plus haut j'ai perso jamais eu de pb particulier


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1738816
dragonash
japan & capitalism
Posté le 27-12-2003 à 13:01:12  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :


 
Le nouveau plan présenté recemment est assez ambitieux  :)  
 
 

Citation :

quand tu vois le service actuel ca fait peur...


 
Comme je le disais plus haut j'ai perso jamais eu de pb particulier


 
Perso ils m'ont perdu des documents assez importants du boulot, 1telephone portable neuf et pas mal de livraisons

n°1738818
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 13:01:34  profilanswer
 

dragonash a écrit :


 
Perso ils m'ont perdu des documents assez importants du boulot, 1telephone portable neuf et pas mal de livraisons
 


 
pas de bol :/


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1738824
dragonash
japan & capitalism
Posté le 27-12-2003 à 13:03:57  profilanswer
 

Notamment une fois les feuilles d'impots pour lesquelles j'ai du negocier afin d'eviter les penalites

n°1738833
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 13:07:59  profilanswer
 

dragonash a écrit :

Notamment une fois les feuilles d'impots pour lesquelles j'ai du negocier afin d'eviter les penalites  


 
tu t'es pas inquiété avant la date limite ?


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1738847
dragonash
japan & capitalism
Posté le 27-12-2003 à 13:12:14  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :


 
tu t'es pas inquiété avant la date limite ?


 
 
Si j'ai appele mais ils m'ont qu'ils l'avaient envoye et qu'ils n'y pouvaient rien.
 
Enfin reponse ne servant à rien et en gros ils croyaient que j'etais de mauvaise foi et ne voulaient pas me la renvoyer donc j'y suis alle et la ils me l'ont donne

n°1738853
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 13:13:37  profilanswer
 

Quels salauds ces fonctionnaires des impots :o


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1738934
julpowa
Posté le 27-12-2003 à 13:37:12  profilanswer
 

la poste moi je m'en plains pas essayez les autres pays vous verrez... on se rend pas compte de la chance qu'on a. C'est vrai les colis c'est pas torp ca, encore faut il savoir les faire ou les envoyer en bon état. Pour les pertes, il y en a mais bon c'est juste un probleme interne a régler. on rajoute 4-5 euros on a un suivi et il est pas volé... Moi j'ai toujours envoyé par la poste souvent en éco pour des pieces sans grande importance j'ai jamais eu de perte. JE suis ni fonctionnaire pour le moment ni chez la poste mais bon la seule chose que je constate c'est leur manque d'efficacité au niveau de la banque, expériences d'amis autour de moi. elle devrait se limiter à son role premier.

n°1738940
Lemminkain​en
Chantre de la lyre
Posté le 27-12-2003 à 13:39:10  profilanswer
 

julpowa a écrit :

la poste moi je m'en plains pas essayez les autres pays vous verrez... on se rend pas compte de la chance qu'on a. C'est vrai les colis c'est pas torp ca, encore faut il savoir les faire ou les envoyer en bon état. Pour les pertes, il y en a mais bon c'est juste un probleme interne a régler. on rajoute 4-5 euros on a un suivi et il est pas volé... Moi j'ai toujours envoyé par la poste souvent en éco pour des pieces sans grande importance j'ai jamais eu de perte. JE suis ni fonctionnaire pour le moment ni chez la poste mais bon la seule chose que je constate c'est leur manque d'efficacité au niveau de la banque, expériences d'amis autour de moi. elle devrait se limiter à son role premier.


 :jap:  
 
Malheuresement pour qu'une entreprise evolue (oui c'est une entreprise maintenant vu que sa fait deux ans qu'elle est en cour de privatisation et qu'elle va etre privatiser si le gouv continue) , et donc il faut evoluer : Banque :/


---------------
Que vois-tu quand tu fermes les yeux ?
n°1739172
R3g
fonctionnaire certifié ITIL
Posté le 27-12-2003 à 14:41:18  profilanswer
 

D'ici deux ans les activités financières et courrier seront totalement séparées. Le nouveau président de la poste s'emploie depuis un an à saccager tout ce qui pouvait ressembler à une organisation interne pour que la pilule de la privatisation passe plus facilement. Vous avez la sensation que le service de la poste se dégrade ? C'est normal, c'est voulu.


---------------
Au royaume des sourds, les borgnes sont sourds.
n°1739193
julpowa
Posté le 27-12-2003 à 14:51:13  profilanswer
 

R3g a écrit :

Vous avez la sensation que le service de la poste se dégrade ? C'est normal, c'est voulu.


 
mouais pas partout alors  :heink:

n°1739677
LooSHA
D'abord !
Posté le 27-12-2003 à 17:43:40  profilanswer
 

R3g a écrit :

D'ici deux ans les activités financières et courrier seront totalement séparées. Le nouveau président de la poste s'emploie depuis un an à saccager tout ce qui pouvait ressembler à une organisation interne pour que la pilule de la privatisation passe plus facilement. Vous avez la sensation que le service de la poste se dégrade ? C'est normal, c'est voulu.


Ouais, et même chose pour la santé, des efforts valeureux sont faits pour dégrader la situation. Quand il n'y aura plus rien à faire, on fera une jolie privatisation. Belle stratégie.

n°1739745
olivierau
Posté le 27-12-2003 à 18:26:29  profilanswer
 

jigawa a écrit :


 
Impossible d'abandonner la banque, trop de gens y tiennent. (et c normal) Tout le monde le sait, c'est un refuge pour les interdis bancaires. On tient là une des qualités de la poste (que je ne souhaite pas tester bien sur).
 
Mais le gros points noir de la poste, c'est son organisation aux guichets. Montre en main, il faut entre 7 et 10 minutes à un client pour effectuer un retrait d'argent...et c sans compter lorsque tu as 5 ou 10 personnes dans ce cas devant toi. Pendant ce temps moi j'attend avec mon petit colis affranchi en 15 secondes...
C'est rageant. Je ne vais pas non plus commenter les guichetiers... mais bon, il y en aurai à dire aussi.


 
je ne suis rendu qu'a la premiere page de lecture de ce post
 
pour moi a chaques fois que je vais a la poste ca me fais marrer
 
j'ai des colis a envoyé en suivi et maintenant vu qu'ils ont changé leur politiques de tarifs , je ne peux utiliser leur machines (qui marchent pas trop mal pourtant)alors qu'avant tu faisais ton colis et tu demandais une vignette de suivi (qui lui ne marche qu'une fois sur deux et encore)
 
mais j'ai la chance de tomber a chaques fois sur une petite vieille ou un mec qui a l'air en faillite et qui demandent 10 ? au guichet (moi au credit agricole ils ne te donnent meme plus de fric au guichet)
 
j'ai vraiement l'impression que leur activité banque fais vraiment banque de pauvres (je ne critiques pas)
 
mais quand t'as un colis a envoyé qu'a chaques fois t'as des personnes qui sont devant toi pour demander s'il ont recu leur virement ou qui demandent 10 ? ca me fais chier

n°1739769
olivierau
Posté le 27-12-2003 à 18:34:06  profilanswer
 

Nico [PPC] a écrit :

(suite)
 
La Poste s'engage à acheminer les Colissimo en 48 heures. Sur les treize courriers arrivés, six ont été livrés en retard. Un des colis n'a pas été bipé au départ. Il nous était donc impossible de retrouver sa trace sur la suite de son trajet. Il ne faisait donc pas partie du service « suivi » bien que nous en ayons payé la prestation.  
Après réclamation, La Poste s'était engagée à retrouver sa trace et nous rappeler. Nous attendons encore. Quant aux 14 envois restants, ils étaient toujours noté « en cours d'acheminement » après deux semaines d'errance. La Poste était incapable de nous renseigner sur leur localisation. Nous avons contacté leurs destinataires : les colis étaient bien arrivés et certains même dans les délais. Bilan, le système « suivi » n'a pas fonctionné pour 15 envois sur 28 ! Intéressant, vu son coût.

 
...


 
j'ai envoyé avant noel un ampli en collisimo recommandé R3 , il est arrivé en 4 jours (j+2) et de plus le suivi ne fonctionnais pas
 
j'ai fais une reclamation la semaine derniere et il n'ont pas encore donné signe de vie
 
je sens que ca va encore chier

n°1739777
ZuL
Posté le 27-12-2003 à 18:36:09  profilanswer
 

MaxoOo a écrit :


 
Pour résumer, c'est un article que je trouve intéressant car contrastant avec la pensée unique qu'on nous rabâche quotidiennement au sujet des services publics.
 
 


 
personnellement je n'accorde aucun (mais alors rien du tout, pas un peco) crédit a un article qui
1) réduit le patronat aux grands patrons
2) leur reproche leurs revenus ( sauf cas abusifs rares un patron qui fait vivre 300 personnes il a pas a gagner le smic)

n°1739794
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 27-12-2003 à 18:39:52  profilanswer
 

zul a écrit :


 
personnellement je n'accorde aucun (mais alors rien du tout, pas un peco) crédit a un article qui
1) réduit le patronat aux grands patrons
 


 
D'un autre côté, qui voit-on tjrs aux côtés de raffarin ? Le président de la cgpme , non : celui du medef...
 
A force on fait l'amalgame patrons = salauds.
 
 

Citation :

2) leur reproche leurs revenus ( sauf cas abusifs rares un patron qui fait vivre 300 personnes il a pas a gagner le smic)


 
Sont-ils si rares ?


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1739799
R3g
fonctionnaire certifié ITIL
Posté le 27-12-2003 à 18:41:38  profilanswer
 

zul a écrit :


 
personnellement je n'accorde aucun (mais alors rien du tout, pas un peco) crédit a un article qui
1) réduit le patronat aux grands patrons
2) leur reproche leurs revenus ( sauf cas abusifs rares un patron qui fait vivre 300 personnes il a pas a gagner le smic)
 

Je suis d'accord qu'un patron qui a des responsabilités doit toucher un salaire en adequation avec celles-ci. Cependant, je considère que ce sont les salariés qui font vivre le patron, et pas l'inverse.


---------------
Au royaume des sourds, les borgnes sont sourds.
n°1739806
ZuL
Posté le 27-12-2003 à 18:44:21  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

Je sais pas comment certains font ici, mais moi qui n'ai jamais de bol j'ai pourtant jamais eu de souci avec la poste.


 
mes deux derniers colis :  
 
le 1er : comamndé a LDLC (de lyon a lyon donc) le facteur passe et oublie de mettre l'avis de passage ds ma boite -> impossible de trouver le colis -> enquete interne -> 3 jours pour le retrouver
 
le 2ieme : il est arrivé a une autre adresse (et pas la porte a coté hein) heureusement c'est tombé sur un gars honnete qui en ouvrant le colis a capté qu'il lui etait pas destiné, il me l'a rapporté ( 3 jeux Gamecube + un modem BBA)

n°1739824
ZuL
Posté le 27-12-2003 à 18:52:43  profilanswer
 

R3g a écrit :

Je suis d'accord qu'un patron qui a des responsabilités doit toucher un salaire en adequation avec celles-ci. Cependant, je considère que ce sont les salariés qui font vivre le patron, et pas l'inverse.


 
c'est une vision super reductrice :)
 
y'a pas de l'un es tplus utile que l'autre blablabla
 
c'est de la pure reciprocité.
 
le fait est que le patron  
1) il compte pas ses heures
2) encore moins ses week ends
3) les 5 semaines il y pensera ds 10 ans
4) quand un truc lui tombe sur la gueule cai un truc costaud

n°1739836
R3g
fonctionnaire certifié ITIL
Posté le 27-12-2003 à 18:56:31  profilanswer
 

zul a écrit :


 
c'est une vision super reductrice :)
 
y'a pas de l'un es tplus utile que l'autre blablabla
 
c'est de la pure reciprocité.
 
le fait est que le patron  
1) il compte pas ses heures
2) encore moins ses week ends
3) les 5 semaines il y pensera ds 10 ans
4) quand un truc lui tombe sur la gueule cai un truc costaud

La tournure de ta phrase était tout aussi réductrice.
Ensuite pour les 1, 2, 3, ca dépends des patrons et ça ne leur est pas spécifiques. Je dirais même plus, certains patrons ne se privent pas pour déléguer et sauver _leurs_ week-ends, au détriment de celui des autres.
Pour le 4, là je suis d'accord et c'est à mon avis la seule chose qui justifie la différece de salaire.


---------------
Au royaume des sourds, les borgnes sont sourds.
n°1739843
ZuL
Posté le 27-12-2003 à 18:59:56  profilanswer
 

R3g a écrit :

La tournure de ta phrase était tout aussi réductrice.
Ensuite pour les 1, 2, 3, ca dépends des patrons et ça ne leur est pas spécifiques. Je dirais même plus, certains patrons ne se privent pas pour déléguer et sauver _leurs_ week-ends, au détriment de celui des autres.
Pour le 4, là je suis d'accord et c'est à mon avis la seule chose qui justifie la différece de salaire.


 
tu parles encore de grands patrons toi.
si on considere les patrons dans leur globalité, y'en a plus qui en chient pour finir leurs fins de mois et qui ne se paient qu'apres avoir payé tout leurs employés que le reste. Je parlais encore avec un patron de PME la semaine derniere qui gagnait...1300? nets soit autant que son employé le moins qualifié.

n°1739900
king_ping
Avis de Chao Social...
Posté le 27-12-2003 à 19:19:31  profilanswer
 

klaire qu'en privatisant les premiers impactés (apres les salariés) seront les clients ...:cry:


Message édité par king_ping le 27-12-2003 à 19:20:02
mood
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