Le FMI est un organisme de régulation des balances de paiements en vérité
çà aurait pu "le faire" si derrière il n'y avait pas eu la volonté des etats-Unis d'imposer un nouvel ordre monétaire, sur fond d'accords de Bretton-Woods
au début, l 'idée était de favoriser à terme le développement des échanges internationaux.
Il est chargé de jouer un role dans l'ajustement des balances de paiments et d'éviter les surenchères dans les dévaluations.
Pour éviter des modifications de parité devise du pays/devises extérieures, les etats ont recour au financement du FMI
le second et ultime recour consiste à corriger les désiquilibres par des modifications de taux de change.
c'est en quelque sorte une banque centrale supranationale.
ce n'est qu'une caisse d'assurance mutuelle entre banques centrales qui permet aux etats d'emprunter des devises hors marché, mais à des conditions de plus en plus restrictives
je ne juge pas utile de tracer içi un historique du fonctionnement des versements de dépots des payx menbres (cest passé par des réserves d'or, puis des fonds en devises donnant droit aux pays adhérents à des DTS, "droits de tirage spéciaux" )
depuis 1980, le fond gère la crise de l'endettement du tiers monde.
c'est cet aspect de son action qui est sous le feu médiatique
car forcément impopulaire
on a vu que pour revenir à un équilibre soutenable de la balance des paiements, l'etat francais a du imposer une politique de rigueur apres les fastes de la relance par la consommation dans les années quatre vingt
l'endettement du tiers monde au début des années quatre vingt n'est pas le fait du FMI
il est du essentiellement à la nature des emprunts , effectués dans des devises fortes, essentiellement le dollar, dont les taux de changes et la charges des interets sont devenus insoutenables pour les emprunteurs. (dollar fort)
le retour à l'équilibre structurel , dont le FMI est maintenant un des acteurs, du fait de ses capacités à preter "hors marché"
est forcément difficile à expliquer sur un plan médiatique
car il doit passer par la "rigueur"
et en outre, il impose au pays endetté d'abandonner sa souveraineté en la matière, ce qui sur le long terme peu lui poser un douloureux probléme pédagogique à son opinion publique
mais le FMI, celà dis, est le dernier recour ...
c'est quand çà va mal, qu'on frappe à sa porte
et quand çà va mal, y a forcément un malaise social, d'autant plus malaisé à contenir qu'il faut en meme temps abandonner sa souveraineté sur la gestion de la dette
Message édité par eszterlu le 06-04-2003 à 21:25:48