Reprise du message précédent :

 
   Merci c'est très clair. Tu es exactement sur les positions de Lemennicier.
 
Pour la fausse monnaie et les problèmes d'informtions, je reprenais une critique "économiste" qu'il avait réfuté.
 
La "tyrannie de la majorité", il y a malentendu : je visais par là ce que pourrait ressentir un libertarien souhaitant organiser un tel marché sur la base du volontariat, mais à qui une morale dominante, traduite par la technique juridique en règle, empêcherait de la faire.
 
Maintenant, sur le fond de la question et du système qui sous-tend cela, je ne vais pas discuter de la "réalité" de la liberté dont dispose les acteurs économiques (le ventre est un tyran assez sûr), vu tes positions et les miennes, ce serait un dialogue de sourd  

Le ventre est certes un tyran, mais ceci dit, les deux alternatives ont un cout, et la plupart du temps le cout de ne pas travailler est supérieur à celui du travail.

Pour ceux que cela intéresse, deux textes, iciet là, de B. Lemennicier sur le sujet (vente de produits issus du corps humain et organes, vu par un libertarien).

Le problème avec Lemennicier, c'est qu'il fait sa renommé en provocant ce qui me semble rarement une bonne méthode.

 
Certainement, que ce soit d'ailleurs au  niveau micro pour l'inividu, ou macro pour la "société" à laquelle il appartient, ou à des niveaux intermédiaires.
 
Ensuite à la question classique sur l'absence d'offre d'emploi à l'offreur de travail, les réponses libérales sont il me semble la possibilité de se créer sa propre demande de travail en cherchant une production que l'on peut accomplir, et qui offerte sur le marché se créera son débouché.
 
Ou reprendre des études (dans un institut privé évidemment   ) nécessaires afin de se doter des capacités nécessaire à présenter une offre de travail compétitive, études qui seront financées par un prêt d'une banque qui sera convaincu de la ertinence du positionnement futur sur le marché du travail et de la démarche entreprise pour y arriver. Ceci se produit déjà assez largement.
 
Mais ce shéma est-il reproductible intégralement en réalité, tout le monde est-il prêt à vivre dans un tel monde?
 
Sinon un libéral doit se sentir assez seul, quand il voit que certains qui peuvent partager ses positions sur certains points, sont les premiers à réclamer l'intervention de l'Etat. ex : prenons quelques boulangers qui se plaindraient de ce que l'Etat intervient pour tout alors qu'il devrait être circonscrit, mais dans le même temps réclament une réglementation afin de réserver le terme "boulangerie" à ceux qui pétrissent la pâte. Quoi de plus antilibéral ?  

 
C'est un élève de Salin, mais son maître est plus posé (enfin je n'ai lu de Salin que son QSJ sur le libre échange).
 
Son problème peut-être aussi pour un non-économiste (et certains économistes) le caractère assez "rustique" de son argumentation dans pas mal de ses écrits, essentiellement réthorique, et souvent à base de sophisme.  
Comparé aux travaux économiques qui se donnent un aspect "scientifiques" à base de graphiques, équations, etc..., cela peut sembler léger (même si souvent ces apparences "scientifiques" ne garantissent rien quant à la pertinence des arguments).

Désolé mais je dois partir
Bonne vacances à tous