Reprise du message précédent :
Tiens, Cantat n'est pas encore arrivé dans le discussion

 
Ben si relis bien

Damned

Pas vu Roman Polanski par contre.  

Sa situation est plus ambiguë que celle de Cantat qui a purgé sa peine lui

 
 
 
  Pas vu Louis-Ferdinand Céline non plus    
                Pas vu Robert Duschmoll non plus.  
                Vous connaissez pas, mais il était apprécié par tous ses voisins, collègues et surtout copains de comptoir parce qu'il payait des coup à tout va mais qui était un fieffé fzp en privé      

Et Depardieu, on en parle ? Hein ?  

R. Kelly
 
J’ai beau le haïr de tout mon être, comment ne pas head-bouncer sur ça :
 
https://m.youtube.com/watch?v=FLbK9 [...] ByIGtlbGx5
 
Hands in the air    
Drinks everywhere    
Party in the hills    
Keeping it real  

 
Aucun souci à voir ses films, même si je trouve que le bonhomme est un gros porc dégueulasse

avoue que t'as fait de l'équitation

 
 
Il me semble que ce que l'on a dit abondait dans ton sens.
 

Je n'avais pas compris ça dans ton message !

 
 
Faut prendre des pilules Ranimax!
 

Jamais entendu parler de ce pokémon.

 
Bah parce que Cantat c'est un cas particulier.
Un gueux de Bordeaux qui a monté un groupe avec des copains pis ça a un peu marché pour eux.
Bon, plus grand groupe de rock français, toussa toussa, on était jeunes, on se souvient plus trop.
 
Ca allait jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune nana de la bourgeoisie artistique parisienne, avec une maman un peu en l'air qui lui a fait jouer un rôle d'enfant mort au cinéma. Alors la jeune nana par un phénomène de dissociation s'est vue en princesse qui a eu un gamin assez jeune avec un prince de la gueuserie, le batteur d'un groupe qui se séparait, ça sniffait, ça tisait, c'était cool.  
 
Avec le gueux Bertrand, un poil plus sanguin, ça s'est moins bien terminé quand il a compris dans quel traquenard il était tombé, du reste il a peut-être sympathisé avec le fils aîné de la princesse. Faut dire qu'il joue dans le téléfilm, vous l'avez pas vu? Pourtant on le voit, il est au pieu avec sa mère, il joue le rôle de l'amant de Colette, son beau-fils, qui se prénommait Bertrand. C'est sans doute par piété filiale que la maman de la princesse a conservé cette scène au montage, la même qui l'a poussée à écrire un bouquin d'une sobriété extrême, quand elle ne passait pas son temps à déambuler, un candélabre à la main, dans les dédales de couloirs de son hôtel particulier, du IVème arrondissement, sanglotant comme une âme en peine, entre deux interviews.  
 
Il fallait que ça arrive comme ça, hélas, et que ça n'amène pas une lumière sur certains comportements, un type hyper violent soutenu par le système vs une famille respectable qui fait tout pour se faire mépriser. Comme une coagulation de tout ce qu'un système vivant dans le décalage certain (tu n'éborgnes pas un type, on ne tue pas son prochain, tu ne fais pas jouer à ton petit-fils le rôle de l'amant de sa mère même si bien sûr tu l'exploites comme tu l'as exploitée enfant) pouvait amener à la surface de plus délétère.

Tout ce blabla pour un drame conjugal comme il en arrive malheureusement pas mal chaque année

 
 
Tous ceux/celles qui butent leur femme ne voient pas leurs ventes d'albums augmenter de 300 % sur le coup.
 
Perturbant tout de même.
 

Source ?
Je me souviens qu'écouter du Noir Désir était presque vu comme lire Mein Kampf à un moment

Putain mais OSEB

 
 
Mon expérience de l'époque n'est pas une preuve, sinon les chiffres du SNEP? J'ignore s'ils sont disponibles mois par mois...
 
Je bossais chez des disquaires de seconde main à l'époque et me souviens très nettement de la demande supérieure à d'habitude.
 

Quand-même, battre quelqu'un à mort à mains nues il faut y aller très très fort. J'ose à peine imaginer la violence des coups

 
Et la planquer dans le lit lorsque le frère se pointe en mode "tout va bien elle est juste un peu fatiguée" quel bâtard...  
 

Alors qu'elle aurait peut-être pu être sauvée si on l'avait soignée à temps au lieu de la laisser agoniser pendant des heures...  

Ce que je veux dire, c'est qu'on ne peut pas juger "est-ce qu'il faut juger l'artiste" en fonction de "est-ce que son œuvre a eu un gros impact sur la société ?".
 
J'ai souvent l'impression que ça passe beaucoup mieux si c'est quelqu'un qui a fait des choses très "importantes", ayant eu un "impact" (d'où ta réflexion sur les pyramides ou les cathédrales), comme Hugo ou Picasso, sous prétexte qu'on ne va quand même pas se passer de telles œuvres. Ou alors parce qu'elles sont bien de chez nous (Hugo, Tintin (oui Tintin est Belge mais vous voyez l'idée)) et qu'il faut préserver le patrimoine. Et encore une fois oui, je pense qu'il faut préserver le patrimoine, en général.
 
Si demain je sortais un bouquin qui marche pas trop mal, et qu'ensuite je me fais arrêter pour viol d'enfants, bah ouais ce serait normal qu'on crame mon bouquin ou, au moins, qu'il ne se vende plus et que je n'en tire aucun bénéfice, moi ou mes descendants.
 
Et si je trouve ça injuste et que j'avais voulu qu'on achète mes livres eh bien, je n'avais qu'à pas violer d'enfants.
 
Après, j'ai conscience de m'éloigner du sujet original de "remettre l'acte dans son contexte de l'époque".

 
Toujours non pour moi
Par contre qu'il ait un échec commercial ça se comprendrait

Je ne connaissais pas l'anecdote sur Bowie, mais pour le mot "pédé" dans une chanson ce n'était même pas homophobe à l'époque, c'était le terme familier courant. Ce n'était une insulte que si le ton de la voix était méprisant, ou bien sûr si c'était précédé de "sale". On ne traiterait pas d'homophobes Renaud ou Balavoine, et pourtant le premier l'utilise dans En cloque :

C'est qu'même si je dev'nais pédé comme un phoque
Moi j'serais jamais en cloque

Et le deuxième dans Le chanteur :

Les anciennes de l'école
Diront que j'suis pédé
Que mes yeux puent l'alcool
Que j'f'rais mieux d'arrêter

Quant à faire la folle pour caricaturer les gays, malheureusement c'était super courant et ça faisait rire tout le monde (sauf les principaux concernés je suppose). Ça devait sûrement être pénible pour eux mais à l'époque on ne se posait pas ce genre de questions, l'important c'était de faire rire et les humoristes ne se souciaient pas des masses de l'effet que leurs pitreries pouvait produire sur les personnes concernées. Il n'y a pas de quoi s'en vanter, mais c'était comme ça.

Certains se plaignent que maintenant "on ne peut plus rien dire", mais perso je préfère ça à l'époque où on pouvait dire en public n'importe quoi au détriment de n'importe qui !

J'ai rien compris.

 
 
Je ne sais pas si ça a été dit au procès, les deux étaient dans un sale état, il aurait fallu qu'elle détoxe. Le premier médecin à l'hôpital voulait du reste attendre qu'elle descende un peu pour l'examiner. Hélas elle avait déjà des lésions irréversibles, c'est certain.
 

Quant à Brel, j'ai lu beaucoup de livres sur lui à une époque, et clairement c'était un mauvais père et un mauvais mari. Par contre il était très généreux, très fidèle en amitié (y compris avec les femmes), il avait d'autres qualités quand même, je ne le reconnais vraiment pas dans le portrait qui est fait de lui plus haut. Il a eu une quantité de maîtresses, mais je n'ai jamais entendu parler du moindre comportement déplacé avec une femme, par exemple, et encore moins de violences. Aucune comparaison avec Cantat, donc !

Quant à la valeur des chansons, c'est subjectif naturellement, perso j'adore Je suis un soir d'été et La ville s'endormait, entre autres.

Pour résumer, j'aurais adoré le rencontrer, mais je ne l'aurais pas épousé !

Je sous-entendais "après avoir été un petit succès"

 
 
Y'a eu des trucs bien pires que Brel, évidemment, Ferré en avait une bien plus salée en stock qui n'est jamais sortie, ce qui me  gêne plus dans "Les bonbons 67" c'est le côté un peu pédo du type qui veut se taper le petit frère de la fille en fait...  
 
Il avait un poids plus autoritaire que Renaud ou Balavoine, là on peut pas comparer.  
 
Je m'y connais pas énormément mais j'ai entrevu celle de Fernandel, "On dit qu'il en est" (60's? 50's?) qui n'est pas bien méchante...  
 
 

 
 
Faut prendre des pilules Ranimax!
 

C'est juste le frère cadet, ça se passe des années après Les bonbons, ils sont tous largement adultes !

 
 
Ah mais même une horloge arrêtée donne la bonne heure 2 fois par jour, il plaçait plus haut le sens de l'amitié que de la famille (valeur bourgeoise, même s'il exerce une autre forme de conformisme), la générosité, tout ça faisait partie de la panoplie du bonhomme, pas de doute. Sincère, pas sincère, sans doute plutôt oui.  
 
Et où l'ai je associé à Cantat?  
Le seul point commun que je leur trouve c'est 1- le label (Barclay) et 2- La pochette de "666.667 Club" et celle de "Les Marquises". Leur cover de "Ces gens-là" n'est pas géniale d'après moi...  
 
 

Non, faut apprendre à exprimer des idées avec des phrases simples.

 
Je sais pas, le raisonnement, tout ça, les affectations, "Paix au Vietnam" ça fait vraiment jeunesse... mineure.  
18/19 ans maximum.
Donc j'ai toujours décodé ce truc comme un peu pervers à tort ou à raison.
 
 
 
 

Une nouvelle star pas sympa, vite.

Y'a rien de compliqué dans ce que j'ai dit.

Pour décoder si ça t'échappe: premier film de Marie T: "Ca n'arrive qu'aux autres" où elle joue le rôle d'un enfant mort.
Premier enfant de Marie T avec Richard Kolinka, Roman, né à la fin de Téléphone.
Lequel joue le rôle de Bertrand de Jouvenel, beau-fils et amant de Colette, dans son dernier film, ou plutôt téléfilm, réalisé par sa mère (on les voit au pieu dans une scène).

Alors j'imagine que j'en ai parlé il y a quelques années de cela, je n'en suis pas certain et j'ai la flemme de chercher... Donc...
Au milieu des années 90, un coloc Bordelais m'avait raconté l'avoir rencontré dans une soirée organisée par des connaissances communes. Bertrand, en plus d'être antipathique, insupportable et totalement imbu de sa personne avait passé la soirée à draguer la copine de mon coloc, lequel m'a donc décrit Cantat comme un bon gros c*nnard.

 
 
Correspond parfaitement avec les échos que j'avais sur lui début 2000's à Nantes, mais je me disais, c'est affaire de milieu, de çi et de ça, et une guéguerre, et comme dit le dicton sur le caractère bordelais, "Les Duglu ne parlaient qu'aux Martin, lesquels ne parlaient qu'aux Tordious, lesquels ne parlaient qu'à Dieu". Les nantais ne sont pas en reste, d'ailleurs, les lyonnais sont plus aimables.
 
Gaétan Roussel aussi a une assez mauvaise réputation, justifiée ou non je l'ignore.
 
 

Il faut croire que "nos idoles", "nos héros" en dehors leur talent à exercer avec succès un art (peinture, musique, danse, cinéma, etc.) sont des gens comme les autres. Il y en a des tout à fait "normaux", des pervers, des violents, des timides, des gentils...
Après il est fort possible que la notoriété favorise et corrompt les gens. Cela doit donner un sentiment d'impunité et de puissance et favoriser un "passage à l'acte" qui n'aurait peut-être pas eu lieu si la personne avait été une personne lambda.
Je suppose que cela doit donner un sentiment de pouvoir sur autrui et les projecteurs étant constamment braqués sur eux le moindre acte est scruté et amplifié vu que l'information est devenue instantanée et incontrôlée avec l’avènement d'internet et des réseaux sociaux.
Mais ces actes répréhensibles ne sont malheureusement pas l'apanage des gens célèbres et on les retrouve dans toutes les couches de la société.