le penseur fou a écrit :
Ne pas s'aimer , ça revient a ne pas avoir d'estime pour soi , or celui ou celle qui n'a pas d'estime pour lui(elle) meme vis mal sa relation aux autres .
En fait , c'est en presence d'autrui qu'il y a malaise car l'estime ça marche en rapport/reference a l'autre .
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Ben non. On peut très bien ne pas être à la hauteur de ses propres exigences mais ne pas avoir de problèmes avec l'échelle de valeur des autres. Si je voie que des personnes ont besoin de moi, je ferai ce que j'estime devoir faire, alors que ce sera peut être beaucoup plus que ce que l'autre attend de moi.
N'avez vous jamais remonté le moral à quelqu'un alors que vous aviez vous même envie de vous jeter par la fenêtre ? La relation avec l'autre se passe bien avant même que l'autre ai retrouvé la pêche : dès qu'il verra les efforts fais pour trouver les mots qui réconfortent. Mais la mission accomplie n'est pas le signe du repos. Il y aura un débriefing pour ressasser tout ce qui aurait pû être fait mieux, les erreurs que l'on aurait pû éviter (et que l'autre n'a d'ailleurs peut être pas perçues !), les signes que l'on a pas vus et qui auraient permis de s'y prendre plus tôt et plus efficacement...
Ce n'est pas forcement de la culpabilité (qui effectivement mettrait un malaise en place, puisque l'autre serait en droit de m'en vouloir) mais ça peut être de la colère, de ne pas s'être montré totalement à la hauteur, même si le problème a été résolu. Chaque occasion d'aider ou d'aimer les autres devient une occasion de se challenger et de se montrer digne de ses propres critères.
D'ailleurs, il n'est pas nécessaire qu'il y ait une personne pour se mettre en colère. Si je n'arrive pas à passer ce col en vélo, si je n'arrive pas à résoudre un problème technique, si j'ai encore fait trop d'erreurs au piano, des petits trucs sans conséquence.
Je ne dis pas que tout le monde fonctionne comme ça, hein. Mais des personnes (pas beaucoup) que je connais bien sont comme ça. Un peu chiantes par moment mais