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Auteur Sujet :

SNCF IDF : Le point

n°2708799
Ren'
Posté le 13-05-2004 à 23:28:27  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
On va dire qu'elles doivent être renovées le plus rapidement possible :D

mood
Publicité
Posté le 13-05-2004 à 23:28:27  profilanswer
 

n°2708838
millhouse
Married
Posté le 13-05-2004 à 23:31:38  profilanswer
 

rouler avec les portes qui s'ouvrent, c'est pas dangereux du tout...

n°2708877
Ren'
Posté le 13-05-2004 à 23:34:09  profilanswer
 

www.trains-en-voyage.com/ actualite/transilien.htm
 
Voici les VB2N, RIB/RIO et Z20500 renovées, elles sont belles, mais sont encore trop rares :(

n°2710532
MsieurDams
Livreur de lasagnes en moto
Posté le 14-05-2004 à 09:01:32  profilanswer
 

Sur la ligne paris Chartres :
Quatre types de trains du meilleur au pire
Double étage 8 wagons rénovés aux couleurs de la région centre (gris/bleu) : confort et contenance
Rame TER deux fois 4 voitures (bleu) : confort mais peu de contenance, compartimenté
Corail : Confort quand on est assis
Rame inox : contenance, peu de confort.
Si on prend les omnibus, c'est les nouvelles rames transilien bleues ou bien les vieilles boîtes à sardines shakers.
 
Question retards ou infrastructure... ça peut aller par rapport à ce qui est décrit dans l'article...
 


---------------
moant@hfr. The Captain formerly Static | *Brains, GroJulius, on ne vous oublie pas*
n°2716692
Ren'
Posté le 14-05-2004 à 21:13:37  profilanswer
 

up!
 
Merci du temoignage ^^

n°2721101
Ren'
Posté le 15-05-2004 à 17:16:25  profilanswer
 

drapal!

n°2721178
Murphy'S
Posté le 15-05-2004 à 17:34:25  profilanswer
 

hé les petits amis de la forêt......si vous voulez de l'amélioration (et la je parle en temps normal pas en temps de grève)?....z'avez qu'a débloquer le pognon......toutes les améliorations réclamées coutent cher....et comme vous le savez tous la tendance en ce moment c'est de réduire les couts et ce dans tout les domaines.....alors faut pas s'étonner de voir le matos et l'infrastructure vieillir sans renouvellement.....point barre


Message édité par Murphy'S le 15-05-2004 à 17:34:45
n°2721215
Ren'
Posté le 15-05-2004 à 17:43:26  profilanswer
 

Il n'y a pas que ça, il y'a aussi un probleme de régularité, pas une journée sur le RER B sans qu'il se passe un problème materiel :(

n°2721219
strobo
My words are made of silence
Posté le 15-05-2004 à 17:45:01  profilanswer
 

Ren' a écrit :

L'Express du 10/05/2004
Paris-banlieue
Le train, quelle galère!
 
par Natacha Czerwinski
 
Des rames bondées, sales, qui arrivent en retard... quand elles passent. Un réseau vétuste à la limite de la sécurité. Des usagers entre exaspération et incivilités. Pour les Franciliens, le bonheur aux portes de la capitale vire parfois au cauchemar quotidien
 
 
Amies?» Elles ne savent pas, se regardent, dubitatives. Préfèrent dire «relations de train», tendance compagnes d'infortune plutôt que copines de chambrée. Vingt ans de rail en commun, vingt ans que Brigitte et Josiane se retrouvent face à face, toujours dans le même wagon, le matin à Houdan, 6 h 54, le soir à la gare Montparnasse, 17 h 33. Elles parlent travail un peu, enfants beaucoup. Et problèmes de transport, forcément. «On est étonné quand il ne se passe rien», ironise Brigitte. Vétéranes de la ligne Paris-Dreux, elles ont des souvenirs de galère plein la tête. Le pire? Sûrement le soir où, arrêtées en pleine campagne, elles ont dû descendre du train et rebrousser chemin à pied, en talons aiguilles sur le ballast: 1 kilomètre pour rejoindre leur gare de départ, dans la demi-obscurité du jour tombant. Aujourd'hui, elles en sourient. Blindées. «Qu'est-ce qu'on peut faire? Ça fait partie de notre vie.»  
   
Leur vie, comme celle des 2,2 millions de voyageurs qui empruntent tous les jours le réseau francilien, est rythmée par les aléas de la SNCF: retards, pannes, suppressions de trains, arrêts inexpliqués et confort limité. La qualité de vie qu'ils sont allés chercher à 40 ou 50 kilomètres de la capitale, certains usagers la paient très cher. Jamais sûrs d'arriver à l'heure, ils voient parfois leur temps de trajet passer du simple au double, doivent supporter une promiscuité indigne du prix du ticket et des conditions de sécurité vraiment limites: il ne fait pas bon prendre certains trains de banlieue. Faute d'investissement, le réseau, vieux de plus de trente ans, est fragile. Le matériel, à bout de souffle. Quelques postes d'aiguillage affichent plus de 50 ans d'âge au compteur. «Les salariés de banlieue ont été sacrifiés au profit des bobos chouchoutés dans les TGV», déplorent Nicolas Beau, Laurence Dequay et Marc Fressoz dans leur formidable enquête: SNCF, la machine infernale (le Cherche Midi), expliquant que l'alerte a été donnée il y a déjà des années. Sans résultat. Aujourd'hui, les voyageurs paient les pots cassés. Avec plus de 11 millions d'habitants et 40% des quartiers dits «sensibles», selon le ministère de l'Intérieur, l'Ile-de-France concentre à peu près tous les maux urbains: outre la vétusté du réseau, la montée des incivilités et toujours le risque d'éruption de violence. Les trains de banlieue sont devenus un univers où règne l'irrespect. La saleté et la grossièreté font partie du décor. L'explosion démographique a aggravé le tout. Usés, résignés, les usagers crient en silence.
 
 
Le soleil brille, ce lundi matin d'avril, sur la gare de Taverny, dans le nord du Val-d'Oise. Les bancs sont encore couverts de rosée, un léger voile de brume flotte sur les quais. Les regards ensommeillés se tournent vers les écrans bleus, «momentanément indisponibles». «Une fois de plus», marmonne un couple de passagers. Des problèmes? Le sourire se fait narquois. Autant demander à ces usagers si la Terre est ronde. Sur la ligne Valmondois-Paris, rares sont les jours où tout se passe comme prévu. Pas sûr que le train arrive. Ni qu'il s'arrêtera à toutes les stations. Parfois, pour arriver à l'heure à destination, le conducteur accélère, dépassant les arrêts intermédiaires. Sandrine, la quarantaine pimpante, commence déjà à s'angoisser. Si c'est un «petit gris» - comprenez un vieux train en Inox - qui pointe le bout de sa locomotive à 7 h 48, elle ne le prendra pas. «Trop claustro, souffle-t-elle. Mal ventilé. Bondé.» Mais le suivant, à 8 h 3, est toujours en retard. Alors, elle croise les doigts pour que ce soit un train neuf. «J'ai pris une demi-heure de marge, au cas où.» Le soir aussi, elle préfère «louper» un train plutôt que de se retrouver sur ces sièges orange, sous la lumière blafarde - quand l'éclairage n'est pas coupé.
 
«Les banlieusards ont été sacrifiés au profit des bobos chouchoutés dans le TGV»  
 
 
«Tu as bien fait d'arrêter», répètent à Claudine ses amis. Pire que la nicotine, leur dépendance à eux s'appelle SNCF. Claudine s'est juré de ne plus prendre le train pour aller travailler. Entre les malaises à répétition et l'anxiété chronique, sa santé supportait mal ces trains d'enfer. «Le barreau Ermont-Valmondois est la ligne la plus pourrie qui existe en Ile-de-France! tempête Maurice Boscavert, maire (PS) de Taverny. Le matériel est obsolète, inadapté, la maintenance n'est pas assurée.» Ce fils de cheminot s'est fait depuis des années le volubile et médiatique porte-voix des Tabernaciens victimes des trains, qui, précise-il, «ne sont ni de droite ni de gauche, mais en retard». Régulièrement, son cabinet prend des allures de bureau des réclamations. Il sort d'un tiroir le dernier courrier en date adressé par l'un de ses administrés à l'entreprise ferroviaire. «Aujourd'hui, pour la énième fois, train de 11 h 2 supprimé. Train précédent: 10 h 32. Train suivant: 11 h 32. Intervalle: une heure! De qui se moque-t-on?»
 
 
En 2001, un Livre gris des voyageurs avait recensé les témoignages accablants des usagers de la «ligne maudite». «Ici, un train ne risque pas d'en cacher un autre!» concluait le document, envoyé à la SNCF. Depuis près d'un an, quelques trains rénovés circulent. Les usagers applaudissent. Mais c'est toute l'infrastructure qu'il faudrait revoir. En 2003, à l'arrivée et au départ de la gare du Nord, 9% des trains de banlieue n'étaient pas à l'heure. Les moyennes sur les autres gares - 12,3% à la gare de l'Est, 10,8% à la gare de Lyon, 6,9% à Saint-Lazare et 7,3% à Montparnasse - n'étaient guère plus reluisantes. «L'état des transports en Ile-de-France est préoccupant, c'est le moins qu'on puisse dire, déplore Serge Méry, vice-président du conseil régional, chargé des transports. Le réseau banlieue n'a pas été traité avec l'importance qu'il méritait. Ce sont des choix de gestion de l'entreprise.» Quand, sur le quai étroit de sa gare de Maisons-Alfort-Alfortville, Elisabeth, petite femme énergique, voit passer les trains à grande vitesse, elle affiche un sourire amer. «Quand on prend le TGV, on est l'objet de toutes les sollicitations..., dit-elle. Regardez le magazine sur papier glacé qu'on reçoit quand on a la carte grands voyageurs. Et comparez avec les horaires qu'on nous donne ici: ils ne vont que du lundi au vendredi! C'est comme si le week-end, on nous disait de rester chez nous, dans notre banlieue. Au début, je prenais ça pour un oubli. Maintenant, j'estime que c'est du mépris.» Depuis le jour où Lucie, une jeune mère de famille, a trouvé la mort dans cette gare, fauchée par un TGV, Elisabeth ne décolère pas. Le 7 octobre 2003, comme une vingtaine d'autres usagers, Lucie avait traversé les voies pour attraper son RER, annoncé au dernier moment sur le quai d'en face. «Bien sûr, elle n'avait pas à traverser les voies, répète Elisabeth. Mais la SNCF n'a pas à exaspérer les gens.»
 
 
Exaspération, colère, impuissance, c'est aussi ce que ressentent les quelque 4 000 utilisateurs de la ligne Paris-Provins. Régulièrement, comme ce vendredi après-midi en gare de Nangis, les trains prévus n'arrivent pas. Régulièrement, des «problèmes de matériel» les clouent sur place. «Il faut le vivre pour le croire», soupire Virginie. Présidente de l'association la Voix du train, elle aimerait que les habitants du sud de Seine-et-Marne cessent d'être des usagers de seconde classe. L'hiver, les conditions de transport frisent le ridicule: on se serre à trois sur des places de deux pour pouvoir se tenir chaud, voire on s'emmitoufle dans des duvets. «On nous dit qu'on ne peut pas à la fois mettre du chauffage et rouler...» Quand, en plus, les rames affichent quatre voitures aux heures de pointe et huit aux heures creuses, l'agacement monte d'un cran: «On nous traite comme des bestiaux!» grondent les usagers. De temps en temps, à bout, ils investissent les rails, marée humaine pour stopper la «bête» qui fonce vers Paris. En mars 2003, ils avaient été 200 à occuper les voies. Cette opération coup de poing leur avait permis de monter dans le direct en provenance de Troyes et d'arriver à l'heure, enfin, gare de l'Est. Depuis, ils ont renouvelé l'expérience une dizaine de fois. Ils en sont là. Obligés, pour attraper le train, de prendre des risques stupides. Virginie ne se fait pas d'illusions: «On sait qu'on n'est pas prioritaires parce qu'on n'est pas rentables.» La SNCF reconnaît de «gros problèmes» sur cette ligne, où l'électrification, généralisée sur la quasi-totalité du réseau après la Seconde Guerre mondiale, est restée ici un projet d'avenir.
 
 
Même problème de l'autre côté du département, sur la ligne Paris-La Ferté-Milon. «Avant, pour moi, la SNCF, ça roulait», soupire Victor Etienne, président de l'Association de l'Ourcq des usagers des transports (Aout). Jusqu'à ce qu'il déménage à Crouy-sur-Ourcq, petite ville du nord de Seine-et-Marne. Là, il y a bien une gare où le train, vision d'un autre temps, arrive tout doucement, soufflant et crachant sa fumée noire sur les pierres blanches des bâtiments alentour. Suppressions chroniques de trains, à la dernière minute - jusqu'à 4 dans une journée qui en voit passer 11 - sans que les moyens de substitution soient à la hauteur, aucune liaison avec Paris pendant plus de quatre heures. «Pas moyen de rentrer chez nous entre 13 et 17 h 30, c'est scandaleux, s'insurge-t-il. Pensez aux lycéens obligés de faire du stop si leur prof n'est pas là, ou aux mères de famille qui ne peuvent même pas revenir plus tôt quand leur enfant est malade... Il y a même des employeurs parisiens qui refusent d'embaucher des gens qui habitent par ici, à 70 kilomètres de la capitale! On fait partie de l'Ile-de-France, on a les mêmes besoins que les autres. On parle de service minimum garanti. Mais nous, on l'a tous les jours, le service minimum!» Question de fréquentation, répond la SNCF. Faut-il mettre en circulation des trains pour 10 voyageurs?
 
«On parle de service minimum garanti. Mais, nous, on l'a tous les jours, le service minimum!»  
 
 
Ils sont des milliers à s'être «fait avoir», disent-ils, imaginant qu'une gare à proximité de leur domicile était une garantie suffisante, un fil d'Ariane dans leur fuite devant la pollution et les loyers prohibitifs de la métropole. Ils n'avaient pas imaginé l'attente insupportable sur des quais venteux, sans autre information que «Le train aura du retard», les heures à rattraper, le budget nourrice qui explose, voire les enfants à récupérer à la gendarmerie, faute de garderies ouvertes, les courses folles entre les quais, et bien sûr les trains bondés. Tous les soirs, à la gare du Nord, attachés-cases et sacs à la main, les voyageurs en partance pour la Picardie trépignent au pied de l'unique escalier, raide et étroit, de la voie 19. Ils s'y engouffreront par dizaines dès que «le 17 h 49» sera annoncé à quai, deux à cinq minutes avant le départ. Les moins rapides voyageront debout ou assis sur les marches, le sentiment d'humiliation chevillé à leur Carte orange.
 
 
«On ne peut pas dire qu'on n'a rien fait sur la région, se défend Thierry Mignauw, directeur Ile-de-France à la SNCF. Les dessertes ne ressemblent pas au réseau d'il y a vingt-cinq ans. On a relié les villes nouvelles, l'est et l'ouest, le nord et le sud de Paris. Mais il est vrai qu'on a privilégié les extensions au détriment de l'existant, qui a maintenant besoin d'être modernisé.» Et quand la vétusté se combine à la saturation, le cocktail est explosif. «Il n'y a pas que de l'inertie de la part de l'entreprise, rappelle Serge Méry. On est une région très dense en population. Plus il y a de monde, plus il y a de problèmes.» Sur certaines lignes, la croissance est exponentielle. La fréquentation de la ligne D du RER a augmenté de près de 25% en quatre ans, celle de la ligne B de 28%. Et nul ne l'avait prévu. «La SNCF a raté le tournant de l'évolution de la ville et la problématique du périurbain. Elle n'a pas anticipé la modification de l'organisation des villes», affirme l'urbaniste Marc Gayda, coauteur d'une Histoire du réseau ferroviaire français (éd. de l'Ormet). Le boom économique du quartier du Stade de France a dessiné un schéma inattendu: on dénombre autant de voyageurs dans le sens Saint-Denis-Paris que Paris-Saint-Denis. La SNCF a du mal à tenir la cadence. Car il n'y a aucune réflexion commune aux transports en commun et à l'aménagement du territoire. «Quand une ville comme Sénart, en Essonne, grossit de 70 000 habitants en vingt-cinq ans, c'est bien. Mais ce n'est pas pour ça qu'il y a des rames de RER en plus, souligne Jean-Louis Jourdan, directeur SNCF des lignes B et D. C'est aujourd'hui qu'il faut se poser les questions de 2015.»
 
 
Voyageurs malades, suicides, incivilités: l'augmentation de la population crée davantage d' «incidents extérieurs», selon la terminologie SNCF. Ces temps-ci, la sonnette d'alarme intempestive lui agace les nerfs. Entre les lycéens qui veulent rater la première heure de cours et les voyageurs distraits qui ont loupé leur arrêt, la SNCF a comptabilisé l'an passé 1 125 usages de la manette rouge, rien que sur la ligne D. Un seul était justifié, d'après l'entreprise. Ce type de mésaventure, qui oblige le conducteur à descendre et à réarmer le mécanisme pour pouvoir repartir, peut doubler le temps de trajet du train. Et en retarder entre trois et cinq. La circulation des trains en région parisienne n'a en effet rien à envier aux plus pointus mécanismes de l'horlogerie suisse: une faille dans le système et c'est l'effet boule de neige garanti. Avec 32 trains par heure dans chaque sens, le tunnel qui relie les stations Gare-du-Nord et Châtelet-Les Halles est le tronçon le plus chargé du monde. «Le droit à l'erreur est inférieur à trente secondes, explique Jean-Louis Jourdan. Vu la longueur de ces lignes, les rames ont eu le temps de rencontrer des problèmes.»
 
 
Hors de Paris, TGV, trains Corail, fret ou trains postaux se croisent et se grillent les priorités. Les trains les plus rapides et ceux qui couvrent les plus grandes distances passent en premier, les autres bouchonnent. «Souvent, on s'arrête au milieu de nulle part sans savoir pourquoi, raconte Claudine. On voit passer le TGV, puis on repart.» Quand le plan Vigipirate est activé, ça se corse. Les équipes de déminage, basées à Versailles et appelées dès qu'un «colis abandonné» est signalé, mettent parfois deux heures pour se rendre à l'autre bout de la région. «Il faudrait les décentraliser dans chaque département», plaide Jean-Pierre Bailleul, président du Groupement des usagers des transports (GUT 77).
 
«La SNCF a raté le tournant de l'évolution de la ville et la problèmatique du périurbain»  
 
 
Selon une enquête réalisée en 2003 pour le conseil régional, 28% des Franciliens ne se sentent pas en sécurité quand ils prennent le train, 31% le métro et 34% le RER. Après 20 heures, Anne ne prend plus le train. Parce que «ça craint», murmure-t-elle. Surtout le week-end, quand des bandes d'ados investissent les escaliers, joints et canettes de bière à la main. Les filles râlent contre les dragueurs collants, les «mecs lourds», voire ceux qui se masturbent sur le siège d'en face. «Plus on s'éloigne de Paris, plus les wagons se vident. Et on peut se retrouver seule ou mal accompagnée», observe Stéphanie, une étudiante familière de la ligne de Saint-Germain-en-Laye. Le «couvre-feu», dit Aziza, c'est le direct de 19 h 2 pour Mantes-la-Jolie. «On est obligé de prendre celui-là. Dans les trains omnibus, il y a des toxicos, on ne sait jamais...» Braqué cinq fois en quatre ans, Jérôme, 28 ans, n'allait plus à la fac qu'en jean et tee-shirt, les poches vides. Sur le trajet Taverny-Cergy, il était à contre-courant du flux de voyageurs. Ses rencontres avec un groupe armé de couteaux - «qui a fait tout le train» - ou avec des «junkies en manque», il préfère ne plus y penser. Maintenant, pour lui, la banlieue, «c'est fini». Il habite et travaille à Paris.
 
 
Malgré tout, la délinquance ralentit sur l'ensemble du réseau Ile-de-France. Selon la préfecture de police de Paris, elle a chuté de 10,13% au cours des deux premiers mois de l'année 2004 par rapport à la même période de 2003. Grâce au programme Transilien, lancé en 1999, un agent SNCF au moins est théoriquement présent en station ou sur les quais jusqu'au dernier train. Les gares et leurs souterrains ont fait l'objet de rénovations, la fermeture des voitures d'extrémité en soirée tend à se généraliser et des systèmes de vidéosurveillance sont progressivement mis en place. Les effectifs de la police aussi ont été renforcés. Il n'est pas rare de voir passer dans les rames l'une des patrouilles du service régional de la police des transports (SRPT), contrôlant les identités des fumeurs ou de ceux qui étendent leurs pieds sur la banquette d'en face. Leur nombre - 900 personnes, soit 160 patrouilles par jour, pour 5 000 trains quotidiens - ne leur permet pas de sécuriser tous les wagons d'Ile-de-France. Mais leur présence potentielle suffit souvent à rassurer les usagers. L'état des trains, lui, ne s'améliore pas et nourrit le sentiment d'insécurité. Les services de maintenance ne comptent plus les sièges lacérés, les fenêtres taguées, les portes abîmées à force d'avoir été bloquées par des canettes de Coca. Mouchoirs sales, paquets de cigarettes et bouteilles de bière vides gisent sur les fauteuils, d'une propreté douteuse. «C'est dégueulasse! soupire Lovan, un jeune enseignant. Les types qui urinent sur les sièges ou dans un coin quand le train est à l'arrêt, c'est monnaie courante sur ma ligne.» Il grimace. «Une fois, je me suis même assis dans la pisse.»
 
 
Dépassée, la SNCF explique qu'elle ne peut pas régler tous les problèmes de la société. Envoyés «au charbon» sur ces lignes difficiles - «hostiles», dit l'entreprise ferroviaire - les cheminots aussi pestent. «On se fait souvent insulter, cracher dessus. Les gens tapotent sur leur montre ou nous font des bras d'honneur», raconte Bruno Jolivel, un conducteur des lignes de l'ouest de Paris. Les «seigneurs du rail» sont morts depuis longtemps. Le respect a disparu au fur et à mesure que la confiance, malmenée par les retards et les grèves, s'est émoussée. Les syndicats exhibent toujours fièrement leur carte «mission de service public», mais regrettent de ne pas pouvoir la mener à bien. Ils pointent du doigt les réductions de personnel. «Les usagers sont pénalisés au quotidien par le manque de budget, la recherche de rentabilité économique, la pression administrative, accuse Alain Cambi, membre du bureau fédéral de SUD-Rail. On dirait qu'on attend l'accident!» Tous ont encore à l'esprit les images impressionnantes du «presque-accident» à la gare de Villeneuve-Triage, le 20 septembre 2003, lorsqu'un train grandes lignes a failli percuter les voyageurs d'une rame banlieue en panne, descendus du mauvais côté de la voie. L'hécatombe a été évitée à quelques centimètres près.
 
 
Pour la petite-fille de François Parchowski, il n'y a pas eu de «presque». Depuis que Priscilla a été fauchée par un train Corail sur le passage piétons de la gare de Montigny-sur-Loing, cet ancien menuisier traque les gares dangereuses. Il ne se sépare jamais de son calepin, de son mètre et de son appareil photo, compilant les quais à hauteur variable, les panneaux de danger «taille confetti» et les pontons en bois au milieu des voies. Rien qu'en Seine-et-Marne, plus d'une vingtaine de gares ne disposent toujours pas de souterrain pour passer d'un quai à l'autre. Il extirpe de sa sacoche dossiers et photos: les pictogrammes censés prévenir de l'arrivée du train s'allument une fois sur deux, s'éteignant presque aussitôt. «Quand j'ai montré ça à Louis Gallois, président de la SNCF, il est resté pantois, jubile-t-il. Mais je ne cherche pas à me venger. Je fais ça pour que les choses s'améliorent. Car, avant de parler d'extension de réseau, il faudrait assurer la sécurité des gares.»
 
«On se croirait pendant les pires années de l'Union soviétique»  
 
 
Difficile, en tout cas, d'ébranler cette vieille dame qu'est la SNCF. Les voyageurs mécontents sont renvoyés d'un interlocuteur à l'autre. On les empêche de distribuer des tracts ou d'afficher des pétitions. Entre la SNCF, le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France), RFF (Réseau ferré de France) et le conseil régional, l'organisation des transports en Ile-de-France a des allures d'usine à gaz. Sans compter que deux lignes de RER, la A et la B, sont aussi gérées par la RATP. «On a demandé à plusieurs reprises que les abris sur les quais des gares de Gif-sur-Yvette et de Courcelles soient changés, parce qu'ils fuyaient, raconte Eva Sheldrick, présidente de l'association des usagers de la ligne B du RER. Il a fallu cinq mois pour installer quatre abris... On se croirait pendant les pires années de l'Union soviétique!» Centrale, la question des moyens est évidemment de celles qui fâchent. «Il n'y aura pas de grand jour pour les transports en commun en Ile-de-France», préfère avertir la SNCF. Les changements seront lents, car extrêmement coûteux. Le Stif, qui tient les cordons de la bourse, accuse un déficit de 100 millions d'euros en 2003, pour un budget de 3,7 milliards. Et les sommes en jeu sont colossales. Rien que pour l'extension récente de la ligne E du RER à six nouvelles gares, il en a coûté 13,7 millions d'euros, pris en charge à 54% par la région, 27% par l'Etat, 10% par le conseil général de Seine-et-Marne, 6% par RFF et 3% par la SNCF. Tous ces acteurs annoncent de concert, pour les années à venir, investissements, rénovations et améliorations susceptibles de réchauffer le cœur des usagers. Voire. Les associations attendent que les travaux soient lancés pour sabler le champagne. «Nous n'avons pas les moyens de financer des transports à la hauteur des besoins, et nous ne les aurons jamais, assène le sociologue Eric Le Breton, auteur de l'ouvrage Transports, pauvreté, exclusion (éd. de l'Aube). Le transport collectif a atteint ses limites. Il n'est plus adapté aux modes de vie ni à l'extension de la ville. Il faudrait développer les transports alternatifs, taxis-bus ou voitures partagées.» Les élus, eux, veulent entendre siffler le train - transport le plus durable et rationnel à leurs yeux. Les usagers ne demandent que ça. A condition qu'on leur fasse «vraiment», comme dit la pub, préférer le train.
 
 
Post-scriptum  
Le Stif, qui devrait passer sous l'autorité du conseil régional le 1er janvier 2005, vient d'annoncer le déblocage de 50 millions d'euros sur quatre ans pour aider la SNCF à améliorer sa régularité.
 
 
http://www.lexpress.fr/info/econom [...] ossier.asp
 
Voila, c'est la triste situation aujourd'hui de quelques lignes de trains encore vétustes en ile-de-france, accumulants les problèmes et accentuant la frontière Paris-Banlieue...
 
Des vieilles rames inox encore en service et accusant leur age avancé, un service trop peu fourni les soirs et nuit, et les Week-end.
 
Point positifs sur certaines lignes, la délinquance en baisse grâce aux renforcement des policiers ferroviaires.
 
Votre point de vue ?


 
 
enfin, y'a pire. Ceux qui prennent les transports en commun pendant 1 semaine 1 fois tous les 4-5 ans et qui, pendant cette UNIQUE semaine en 5 ans, tombent en plein dans les grêves!
Après avoir sûr payé leur titre de transport hebdomadaire, bien sûr.
 
JE LES HAIS!   :fou: :o  
 
 
 

n°2721244
Romf
Posté le 15-05-2004 à 17:53:15  profilanswer
 

strobo a écrit :

enfin, y'a pire. Ceux qui prennent les transports en commun pendant 1 semaine 1 fois tous les 4-5 ans et qui, pendant cette UNIQUE semaine en 5 ans, tombent en plein dans les grêves!
Après avoir sûr payé leur titre de transport hebdomadaire, bien sûr.
 
JE LES HAIS!   :fou: :o


 
il en fallait bien un pour quoter tout le 1er post sans alléger [:tilleul]

mood
Publicité
Posté le 15-05-2004 à 17:53:15  profilanswer
 

n°2721254
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 15-05-2004 à 17:56:38  profilanswer
 

Romf a écrit :

il en fallait bien un pour quoter tout le 1er post sans alléger [:tilleul]


 
 :lol:  :jap:  :pt1cable:

n°2721258
justelebla​nc
Posté le 15-05-2004 à 17:56:56  profilanswer
 

Murphy'S a écrit :

hé les petits amis de la forêt......si vous voulez de l'amélioration (et la je parle en temps normal pas en temps de grève)?....z'avez qu'a débloquer le pognon......toutes les améliorations réclamées coutent cher....et comme vous le savez tous la tendance en ce moment c'est de réduire les couts et ce dans tout les domaines.....alors faut pas s'étonner de voir le matos et l'infrastructure vieillir sans renouvellement.....point barre


Ren' a écrit :

Il n'y a pas que ça, il y'a aussi un probleme de régularité, pas une journée sur le RER B sans qu'il se passe un problème materiel :(


ben vi c'est donc bien lié au pognon

n°2721263
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 15-05-2004 à 17:57:35  profilanswer
 

C'est marrant, quand on est comme moi utilisateur de TGV à 99% on se rend pas compte des problèmes du réseau régional.
 

n°2721273
justelebla​nc
Posté le 15-05-2004 à 18:00:12  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

C'est marrant, quand on est comme moi utilisateur de TGV à 99% on se rend pas compte des problèmes du réseau régional.


Lapalissade ? :d

n°2721282
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 15-05-2004 à 18:02:30  profilanswer
 

Jamais eu de pb avec un tgv :)
au pire une panne de machine avec un Lille-Paris en 2heures

n°2721304
StatuFab
Posté le 15-05-2004 à 18:09:04  profilanswer
 

Léger détournement du topic, mais quand meme en rapport avec le sujet :
 
Franchement, qu'est-ce qui pousse les gens en general a vouloir habiter à Paris ou en IDF ? Vous allez me dire que c'est plus facile de trouver du boulot dans cette region la ... OK. Mais alors, qu'est-ce qui pousse les entreprise a s'installer à paris ou en IDF ? Pour une bonne moitié des entreprises je n'y vois aucun interet ...
 
NB : vous aurez surement remarqué que je ne porte pas Paris dans mon coeur  :whistle: . Forcement, c'est sale, ca sent mauvais, les gens y font tous la gueule/sont tous stressés/pressés, et hormis qq endroits qui sont jolis et sympas le reste c'est pas folichon. Et bien sur a ca on ajoute les problemes de transport et la c'est la fete.

n°2721320
Romf
Posté le 15-05-2004 à 18:11:28  profilanswer
 

StatuFab a écrit :

Léger détournement du topic, mais quand meme en rapport avec le sujet :
 
Franchement, qu'est-ce qui pousse les gens en general a vouloir habiter à Paris ou en IDF ? Vous allez me dire que c'est plus facile de trouver du boulot dans cette region la ... OK. Mais alors, qu'est-ce qui pousse les entreprise a s'installer à paris ou en IDF ? Pour une bonne moitié des entreprises je n'y vois aucun interet ...
 
NB : vous aurez surement remarqué que je ne porte pas Paris dans mon coeur  :whistle: . Forcement, c'est sale, ca sent mauvais, les gens y font tous la gueule/sont tous stressés/pressés, et hormis qq endroits qui sont jolis et sympas le reste c'est pas folichon. Et bien sur a ca on ajoute les problemes de transport et la c'est la fete.


 
j'habites marseille et je reves de vivre à paris :love:

n°2721323
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 15-05-2004 à 18:12:37  profilanswer
 

StatuFab a écrit :

Léger détournement du topic, mais quand meme en rapport avec le sujet :
 
Franchement, qu'est-ce qui pousse les gens en general a vouloir habiter à Paris ou en IDF ? Vous allez me dire que c'est plus facile de trouver du boulot dans cette region la ... OK. Mais alors, qu'est-ce qui pousse les entreprise a s'installer à paris ou en IDF ? Pour une bonne moitié des entreprises je n'y vois aucun interet ...
 
NB : vous aurez surement remarqué que je ne porte pas Paris dans mon coeur  :whistle: . Forcement, c'est sale, ca sent mauvais, les gens y font tous la gueule/sont tous stressés/pressés, et hormis qq endroits qui sont jolis et sympas le reste c'est pas folichon. Et bien sur a ca on ajoute les problemes de transport et la c'est la fete.


 
Perso j'y vais souvent et j'aimerais y vivre.
 
Question de tempérament peut-etre

n°2721407
tuxracer
Posté le 15-05-2004 à 18:31:50  profilanswer
 

StatuFab a écrit :

Léger détournement du topic, mais quand meme en rapport avec le sujet :
 
Franchement, qu'est-ce qui pousse les gens en general a vouloir habiter à Paris ou en IDF ? Vous allez me dire que c'est plus facile de trouver du boulot dans cette region la ... OK. Mais alors, qu'est-ce qui pousse les entreprise a s'installer à paris ou en IDF ? Pour une bonne moitié des entreprises je n'y vois aucun interet ...
 
NB : vous aurez surement remarqué que je ne porte pas Paris dans mon coeur  :whistle: . Forcement, c'est sale, ca sent mauvais, les gens y font tous la gueule/sont tous stressés/pressés, et hormis qq endroits qui sont jolis et sympas le reste c'est pas folichon. Et bien sur a ca on ajoute les problemes de transport et la c'est la fete.


 
 
[mode nerdz on]
 
Montgallet, pardi !   [:ddr555]
 
[mode nerdz off]
 
 
 :heink: C'est sale et ça sent mauvais : ça dépend dans quel coin de l'IDF tu vas. [:kiki]


---------------
Vulnerant omnes, ultima necat. / "les vrais privilégiés ne sont pas les fonctionnaires comme on le dit souvent mais les salariés des grands groupes"/"Avoir l'esprit ouvert n'est pas l'avoir béant à toutes les sottises." Jean Rostand
n°2721477
Ren'
Posté le 15-05-2004 à 18:43:44  profilanswer
 

C'est sur qu'entre le 18e ou St-Denis et le 1er y'a une sacrée difference :D

n°2721539
tuxracer
Posté le 15-05-2004 à 18:56:52  profilanswer
 

Ren' a écrit :

C'est sur qu'entre le 18e ou St-Denis et le 1er y'a une sacrée difference :D


 
 :jap:  :jap:


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Vulnerant omnes, ultima necat. / "les vrais privilégiés ne sont pas les fonctionnaires comme on le dit souvent mais les salariés des grands groupes"/"Avoir l'esprit ouvert n'est pas l'avoir béant à toutes les sottises." Jean Rostand
n°2721543
Ex-Floodeu​r
La Source
Posté le 15-05-2004 à 18:59:57  profilanswer
 

meriadeck a écrit :

C'est quand je lis des trucs pareil que je réalise ma chance d'habiter Paris intramuros.

et moi en province :D


---------------
Saint Seiya  || La Livebox || Europe, débats, réflexions
n°2721575
cassebrik
RIP upsa
Posté le 15-05-2004 à 19:05:18  profilanswer
 

StatuFab a écrit :

Léger détournement du topic, mais quand meme en rapport avec le sujet :
 
Franchement, qu'est-ce qui pousse les gens en general a vouloir habiter à Paris ou en IDF ? Vous allez me dire que c'est plus facile de trouver du boulot dans cette region la ... OK. Mais alors, qu'est-ce qui pousse les entreprise a s'installer à paris ou en IDF ? Pour une bonne moitié des entreprises je n'y vois aucun interet ...
 
NB : vous aurez surement remarqué que je ne porte pas Paris dans mon coeur  :whistle: . Forcement, c'est sale, ca sent mauvais, les gens y font tous la gueule/sont tous stressés/pressés, et hormis qq endroits qui sont jolis et sympas le reste c'est pas folichon. Et bien sur a ca on ajoute les problemes de transport et la c'est la fete.


 
on voulait fuir la RP, résultat on a tous les deux trouvé notre boulot la. Pas dans des entreprises en plus, dans le public! ben oui plus de population entraine plus de besoins...
mais finalement ca se passe pas mal, on s'est installé, mais on est sur RP Sud pour le travail et la maison, donc on évite Paris lui même, sauf quand on veut sortir et la on y est en 30 min.
 
Bref on est pas mécontent d'avoir été forcés de s'installer en RP.
 
(NB pour le boulot de deux bac+8-9 ensemble en dehors de la RP c'est mission hypra difficile)

n°2721695
Ren'
Posté le 15-05-2004 à 19:22:31  profilanswer
 

J'avoue qu'en +8 +9 en province c'est pas évident, mais apres quand ta gagné assez tu vis dans Paris intramuros [:huit]

n°2722266
StatuFab
Posté le 15-05-2004 à 21:10:10  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

Perso j'y vais souvent et j'aimerais y vivre.
 
Question de tempérament peut-etre


 
Ah mais moi aussi pour aller y passer un week-end de temps en temps faire du shopping et autres trucs du genre ... mais y passer toute la semaine  :non:  
 
Et puis oui c'est vrai qu'habiter paris intramuros c'est deja beaucoup mieux que la banlieue (comme moi par exemple a choisy-le-roi), m'enfin pour ca il faut avoir les moyens (et moi ca me fait mal au c*l de vivre dans 30m² alors qu'en province pour le meme prix y a moyen d'avoir une maison ou un appart 5 fois plus grand).
 
En attendant, en IDF a moins de trouver un appart juste a coté de son boulot on reste dependant des transports publiques et c'est la que ca devient vraiment galere. Perso je me tape 1h10 de RER le matin et autant le soir alors quand en plus il y a greve je pete un cable  :fou: . Et puis bon des qu'on veut aller voir des potes c'est mini 40 min de rer/metro/bus, en province ca revient à faire 60-70 bornes en voiture pour aller les voir, alors si c'est juste pour une heure c'est debile, ca vaut pas le coup.
 
 

tuxracer a écrit :

:heink: C'est sale et ça sent mauvais : ça dépend dans quel coin de l'IDF tu vas. [:kiki]


 
Bein si tu as une voiture sur Paris et que tu t'en sers souvent, c'est que tu dois avoir les moyens et etre sacrement patient. Mais si tu te deplaces en RER/metro ne me dis pas que tu ne trouves pas que c'est crade et que ca pue, je ne te croirai pas.


Message édité par StatuFab le 15-05-2004 à 21:14:37
n°2722457
tuxracer
Posté le 15-05-2004 à 21:26:14  profilanswer
 

StatuFab a écrit :


Bein si tu as une voiture sur Paris et que tu t'en sers souvent, c'est que tu dois avoir les moyens et etre sacrement patient. Mais si tu te deplaces en RER/metro ne me dis pas que tu ne trouves pas que c'est crade et que ca pue, je ne te croirai pas.


 
 
C'est les transports en commun. [:spamafote]
 


---------------
Vulnerant omnes, ultima necat. / "les vrais privilégiés ne sont pas les fonctionnaires comme on le dit souvent mais les salariés des grands groupes"/"Avoir l'esprit ouvert n'est pas l'avoir béant à toutes les sottises." Jean Rostand
n°2722601
MossieurPr​opre
I d͟o̩n᷃'̵t͖ give a shit
Posté le 15-05-2004 à 21:43:00  profilanswer
 

Ren' a écrit :

[:rofl]
 
Les RIO de la l'ex ligne Aulany-Bondy aussi, mais avec 60 km/h yavais pas de risques :D


 
elle a été fermée car il y avait trop d'accidents, pourtant [:spamafote]
 
chuis bien content de mon RER E, moi, avec des trains qui arrivent en moyenne 2 minutes avant leur arrivée annoncée sur les panneaux :D


---------------
www.novemberguitars.com
n°2723772
misato
Clavicula Nox
Posté le 15-05-2004 à 23:40:33  profilanswer
 

conclusion : la voiture c'est bieng :sol: !
 
FtY


---------------
shibboleet ! - HADOPI vous a plu ? Vous allez adorer la LOPPSI ! - generation NT bande de criminels inconscients !
n°2723841
Ren'
Posté le 15-05-2004 à 23:50:58  profilanswer
 

MossieurPropre a écrit :

elle a été fermée car il y avait trop d'accidents, pourtant [:spamafote]
 
chuis bien content de mon RER E, moi, avec des trains qui arrivent en moyenne 2 minutes avant leur arrivée annoncée sur les panneaux :D


 
surtout parce que il va y'avoir le T3 à la place :)

n°2724021
tuxracer
Posté le 16-05-2004 à 00:14:30  profilanswer
 

misato a écrit :

conclusion : la voiture c'est bieng :sol: !
 
FtY


 
 
 :jap: Tout le monde en voiture et comme ça plus personne n'avance à Paris.


---------------
Vulnerant omnes, ultima necat. / "les vrais privilégiés ne sont pas les fonctionnaires comme on le dit souvent mais les salariés des grands groupes"/"Avoir l'esprit ouvert n'est pas l'avoir béant à toutes les sottises." Jean Rostand
n°2724472
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 16-05-2004 à 01:38:25  profilanswer
 

Je dois avoir de la chance, enfin, au moins un peu : je ne me reconnais pas vraiment dans la description de l'article.
 
Pourtant, les TEC en IDF, je connais : Val-de-Fontenay <-> Arcueil-Cachan (RER A et B) pendant 2 ans, Montparnasse <-> Rambouillet (trains de banlieue) pendant 2 ans aussi, Pernetty <-> Val de Seine (Métro L13 et RER C, la pire ligne de RER) pendant 6 mois, et en ce moment Denfert <-> Cergy (RER B et A) depuis 5 mois.
A part la ligne C qui est catastrophique, ça va pas trop mal. Certes, il y a toujours des petits problèmes parfois, y'a les grèves, mais dans l'ensemble, ça se passe pas trop mal.
 
Je touche du bois.
 
Mais c'est vrai que ça pourrait être mieux, c'est sûr.

n°2724607
Kronos66
¯\_(ツ)_/¯
Posté le 16-05-2004 à 02:05:57  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :

ben vi c'est donc bien lié au pognon


 
et la rigidité extreme de la SNCF concernant la gestion du personnel ? :D
 
et l'amortissement du materiel ? je pense que ça, ça compte pour beaucoup... les nouveaux trains, les renovations, etc, tout ça, ça ne se fait que lorsque le matos est amorti, je pense que le systeme de comptabilité de la SNCF doit etre assez bien foutu niveau investissement, vu la quantité de materiel qu'ils ont. enfin j'espere.


---------------
« Si un referendum avait été organisé pour l’introduction de l’euro, nous l’aurions perdu. C’était parfaitement clair. Je l’aurais perdu, et de 7 contre 3 - j’ai agi comme un dictateur » - Helmut Kohl, 2002
n°2724641
t-w
HDBNG club
Posté le 16-05-2004 à 02:13:50  profilanswer
 

cette situation lamentable du reseau de transport peut avoir des consequences auquelles on ne pense pas: de plus en plus d'entreprises refusent les candidatures de gens qui habitent a plus de 15Km du lieu de travail, de peur d'avoir a subir les contrecoups des aleas de la sncf/ratp  :sweat:  
j'ai eu un entretien la semaine derniere ou la bosse m'a dit texto qu'il n'allait pas s'embetter a prendre quelqu'un qui met une heure de transport en commun pour venir bosser, quelqu'un qui aurait l'esprit et la disponibilité rongées par son temps de transport :/
du coup, si ca marche, jvais opter pour la voiture, meme si ca va me couter plus cher et que ca me saoule :/


---------------
There's no point for democracy when ignorance is celebrated - The Idiots are Taking Over (2003)
n°2724652
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 16-05-2004 à 02:16:59  profilanswer
 

T-W a écrit :

cette situation lamentable du reseau de transport peut avoir des consequences auquelles on ne pense pas: de plus en plus d'entreprises refusent les candidatures de gens qui habitent a plus de 15Km du lieu de travail, de peur d'avoir a subir les contrecoups des aleas de la sncf/ratp  :sweat:  
j'ai eu un entretien la semaine derniere ou la bosse m'a dit texto qu'il n'allait pas s'embetter a prendre quelqu'un qui met une heure de transport en commun pour venir bosser, quelqu'un qui aurait l'esprit et la disponibilité rongées par son temps de transport :/
du coup, si ca marche, jvais opter pour la voiture, meme si ca va me couter plus cher et que ca me saoule :/


 
super  
c est vraiment n'importe quoi  :pfff:  
 
avec tous les avantages qu'ils cummullent ils trouvent le moyen de faire la greve. Ca m'ennerve putain. On fait greve et les autres ont plus qu'a crever :(

n°2724665
Kronos66
¯\_(ツ)_/¯
Posté le 16-05-2004 à 02:21:07  profilanswer
 

chimere a écrit :

super  
c est vraiment n'importe quoi  :pfff:  
 
avec tous les avantages qu'ils cummullent ils trouvent le moyen de faire la greve. Ca m'ennerve putain. On fait greve et les autres ont plus qu'a crever :(


 
le pire c'est qu'au bout d'un moment on est completement blasé... on sait meme pas pourquoi ils font greve, et en fait on s'en fous completement.
là où ils sont vraiment cruels, c'est quand ils nous balancent leurs greves à la gueule alors que des milliers d'etudiant passent des exams :(
par exemple Jeudi yavait le BTS pour des milliers d'etudiants. eh ben heureusement que dans certaines sections, ça commençait à 10h30. les autres, bah... :/


Message édité par Kronos66 le 16-05-2004 à 02:21:15

---------------
« Si un referendum avait été organisé pour l’introduction de l’euro, nous l’aurions perdu. C’était parfaitement clair. Je l’aurais perdu, et de 7 contre 3 - j’ai agi comme un dictateur » - Helmut Kohl, 2002
n°2724740
StatuFab
Posté le 16-05-2004 à 03:05:43  profilanswer
 

tuxracer a écrit :

C'est les transports en commun. [:spamafote]


 
 :non:  
C'est les transports en commun parisiens, car il y a des tas d'autres villes ou ce n'est pas comme ca. Et je prends assez souvent le train, et meme si ca n'est pas nickel, c'est nettement plus propre et ca pue moins que dans le RER et le metro.
 
 

Shooter a écrit :

A part la ligne C qui est catastrophique, ça va pas trop mal.


 
Ah bah ouais forcement, c'est peut-etre ca mon probleme alors. M'enfin perso je ne trouve pas que le B soit beaucoup mieux. Il y a peut-etre moins de retard mais c'est quasiment tout le temps blindé de monde alors faut rester debout  :pfff:


Message édité par StatuFab le 16-05-2004 à 03:08:41
n°2724864
Romf
Posté le 16-05-2004 à 08:58:54  profilanswer
 

StatuFab a écrit :

:non:  
C'est les transports en commun parisiens, car il y a des tas d'autres villes ou ce n'est pas comme ca. Et je prends assez souvent le train, et meme si ca n'est pas nickel, c'est nettement plus propre et ca pue moins que dans le RER et le metro.
 
 


 
c'est sur que si tu compares à d'autres villes, mais faudrait peut etre comparer la taille du réseau aussi...s

n°2724932
Haacheron
For Russ
Posté le 16-05-2004 à 10:07:42  profilanswer
 

C'est comment le RER A point de vue securité/confort?

n°2725262
Ren'
Posté le 16-05-2004 à 11:42:10  profilanswer
 

RER A : Z8400 (Même que le RER B Z8100 mais sans porte bagages,plus lumineux et moins de places), Z22500 (Les tout derniers deux étages) et les M61 (Vieux RER qui font pas mal de bruit et sont assez sales exterieurement :/)

n°2725844
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 16-05-2004 à 13:55:32  profilanswer
 

StatuFab a écrit :

:non:  
M'enfin perso je ne trouve pas que le B soit beaucoup mieux. Il y a peut-etre moins de retard mais c'est quasiment tout le temps blindé de monde alors faut rester debout  :pfff:


 
Quand je prenais le C, il ne se passait pas une semaine sans qu'il y ait au moins un incident quelconque, sans parler des affichages sur les quais qui déconnent et les arrêts plus ou moins intelligents dans certaines stations.
Le B, il n'est pas forcément toujours à l'heure (mais ça se jour souvent à 2 minutes, faut pas déconner), c'est vrai qu'il y a du monde (et encore, pas sur tous les tronçons, au nord de Châtelet, oui), mais je préfère êter sûr de voyager debout que de ne pas être sûr de voyager tout court.

n°2725849
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 16-05-2004 à 13:56:50  profilanswer
 

Haacheron a écrit :

C'est comment le RER A point de vue securité/confort?


 
Sur la liaison de Cergy, c'est les nouveux à deux étages.
Y'a de la place, mais les sièges sont assez inconfortables. Surtout, faut se mettre en bas, pas à l'étage, le plafond est super bas et les sièges côté fenêtre sont à moitié bouffé par la pente du plafond.

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