Voilà une question qui n'est pas si bête
La question à se poser est qu'est ce que le bonheur finalement ? (Encore de la philo ) Prenons un bien matériel (argent, super-PC-de-la-mort-qui-tue, voiture...), qu'est ce qui fait que posséder ce bien nous rend heureux ? Déjà rien que dans cet exemple, on a plusieurs problèmes qui se posent :
- pourquoi posséder une chose nous procure du bonheur ?
- des personnes n'en ont rien à faire des grosses voitures/des ordinateurs/... Pour elles, ces choses ne sont source d'aucun bonheur
Si on pousse cette réflexion un peu plus loin, on se rend compte qu'on est esclave de ces comportements. J'ai parlé dans un autre topic de normes imposées par la société, la réussite à un examen en est une belle. Beaucoup de ces normes semblent être construites sur notre instinct : reproduction, survie d'où le fait d'être heureux d'avoir une belle petite amie, de réussir une épreuve qui nous donnera accès à un moyen de survie (un boulot quoi).
On remarque donc qu'il existe des causes du bonheur qui semblent être universelles et d'autres qui varient suivant les individus.
Partant de cette observation, je pense qu'on pourrait fabriquer son propre bonheur an agissant non pas sur la réussite d'un objectif mais sur l'objectif lui-même. Exemple :
Je n'aime pas faire des randonnées en forêt mais je connais des gens qui en font et ils en sont super content. Alors, je me pose la question suivante : "Si j'aimais faire des randonnées en forêt, je pourrais être heureux comme eux". Si je pouvais modifier mes objectifs, je pourrais donc aussi être heureux.
A l'inverse, la plupart des gens ne pense en général pas à cette solution :
Je voudrais m'acheter une plus grosse voiture mais je n'ai pas assez d'argent, il faut que je trouve de l'argent etc... Ici, les gens ne modifient pas leur objectif mais agissent sur la manière d'y accéder.
Au final, je n'en ai rien à faire de ce qui me rendrait heureux, tout ce que je veux c'est être heureux justement ! Qu'importe la manière d'y arriver (tout en ne rendant pas des gens malheureux bien sur ).