En droit, français, l'héritier succède immédiatement au défunt... sauf s'il refuse l'héritage auquel il a droit !
En effet, en cas de doute sur la valeur de l'héritage (dettes supérieures au montant de la succession), de refus des responsabilités qu'il entraîne, de conflit familial, etc.. vous êtes en droit de refuser celui-ci.
Il faut toutefois savoir que ce refus d'héritage est total et que votre renonciation concerne aussi bien le passif (dettes) que les actifs (biens et liquidités) et ce, en France comme à l'étranger. Vous ne pourrez éventuellemnt conserver que des souvenirs du défunt sans valeur marchande comme des photos ou des lettres.
En cas de refus d'héritage, votre part reviendra aux héritiers du même rang que vous ou, en leur absence, à ceux du rang suivant.
Contrairement à l'acceptation d'héritage, le refus ne se fait pas de façon automatique : vous devrez le déclarer au Tribunal de Grande Instance du lieu d'ouverture de la succession.
Enfin, si tous les héritiers d'un défunt refusent un héritage, celui-ci revient à l'Etat et c'est l'Administration des Domaines qui se charge alors de sa gestion.
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