Reprise du message précédent :
quand j'etais petit ( 4 à 8 ans ), je pensais a la mort en m'endormant des fois (ca fait quoi de mourrir, on pense plus? ..) => ca me filait les chtons, pouf dans la chambre des parents
 
edit: j'ai la chance de n'avoir connu la mort d'aucun proche proche. ce n'est pas le cas de 2 de mes amis, dont les parents ont été vaincus par le cancer a 50-55 ans  .  

Quand j'ai perdu une personne (très proche) que j'adorais, j'ai été assez surpris de me dire très facilement et naturellement que de toute façon, rien ni personne n'effacera les magnifiques pensées qu'elle m'a inspirée et m'inspirera toujours. Et ca continue apres dix-huit ans. Ca me rend meme tres heureux ! J'ai bien sûr été durement éprouvé, mais le bonheur de penser à elle très souvent est la récompense inattendue de sa douloureuse disparition "matérielle"....

 
pour voir comment on réagi différentes personnes dans des moments pareil que celui que j'ai vécu !!!!

 
perso j'ai 19 ans , j'y pense toujours et ca me fout toujours les chtons

 
Deces de mon pere d'un cancer : soulagement (sa soufrance)
 
Meurtre de deux amis : horreur

 
Pour moi c'est la même chose! Depuis que j'ai perdu mon grand père, je n'arrive pas à aller au cimetière, je ne me fais pas à l'idée qu'il repose sous terre...c'est quelque chose que je n'arrive pas à accepter.
 
Le plus dur, commme çà été dit précédemment, c'est le début....si c'est qqun qui t'as marqué ou qui était proche de toi...tu vas perdre tous tes repères mais le temps finit par panser les plaies et tu finis par "accepter". Dans tous les cas, tu n'oublies pas, les souvenirs que tu as partagé avec cette personne.

 
le temps vient a bout de tout les mots

ce qu'on ressent quand on perd qqun de proche... ça depend
 
pour moi je dirais la première fois tres tres dur (j'en suis tj pas vraiment remise m'enfin perdre un de ces parents quand on est enfant c'est pas facile facile) puis petit à petit c'est plus "facile" on accepte mieux, le deuil se fait plus facilement.
 
Et ça depend aussi, on accepte plus facilement la mort d'une personne agée que d'un enfant.
 
Bref je pense aussi que chacun vie ça à sa manière et que c'est une experience tres personnelle.

mon grand pere est mort il y a 2 mois .
Ni chaud ni froid. Je ne le voyais pas trop et n'eprouvai aucune affection particuliere pour lui.
C'est un peu dur mais c'est comme ca.

ben c'etait pas vraiment un proche si tu ne le voyais pas et que tu avait aucune affection pour lui. Donc bon... et nan c pas si dur que ça. Les gens que tu ne connait pas il est difficile d'etre triste a cause d'eux ou pour eux

je le voyais tous les 15 jours.
Il n'a jamais eprouvé de l'affection pour moi, c'etait reciproque.

 
Loin des yeux, loin du coeur.
Mais ça va dans le sens de l'individualisation, de l'éclatement de la famille et du manque de compassion dont souffrent nos sociétés modernes.
Mon propos n'a rien de facho, qu'on soit clair! Je n'ai pas parlé de patrie
 
Mais disons que, pris dans nos petites vies, on finit par se persuader qu'on n'a pas le temps, qu'on a jamais le temps. En fait, on se trompe sur les choses essentielles.
 
Aimer et entretenir les liens avec ses proches, sa famille, ses amis est (devrait) être la plus essentielle des choses.
 
Mais bon, ce n'est qu'un discours, les choses ne sont toujours pas si facile. Reste qu' être insensible à la mort de son propre grand-père est quelque chose de triste. On n'y peut rien, mais c'est triste.

il ne faut quand meme pas revenir a un : "c'etait mieux avant"  

En même temps ses amis on les choisi, sa famille non, alors certes à nos ainés ont doit le respect mais on est pas "obligé" de les aimer. Je sais que c'est triste mais parfois l'amour entre les gens d'une même famille n'est pas forcement inée

certes
mais quand tu prends conscience que tu vis grace a ton grand pere tu ne peux qu'etre attristé par sa mort
alcoolique, loin du coeur, vieux con ou autre chose; c'est toujours ton grand pere

 
ça, c'est une phrase facile de bien-pensance, qui veut qu'il ne faut pas dire "c'était mieux avant" sous peine de passer pour un vieux con.
 
Si tu relis mon post, ce n'est pas du tout ce que j'ai écris. Je parlais d'évolution des relations et des priorités qui ont changé, au dépend de la famille.
Le divorce, le besoin de mobilité professionnelle, le travail,etc... font que les familles sont de plus en plus éloignées, éclatées et comme j'ai dit : "loin des yeux, loin du coeur". C'est triste quand même de penser que, lorsque un membre de sa propre famille meurt, on ne ressente rien, comme si c'était un parfait inconnu.    
 
 

 
voilà, c'est ce que je voulais dire... les liens du sang sont plus forts que toutes les tensions.
Et puis sincèrement, en grattant, on trouve toujours de la bonté, dans n'importe quel être humain.
 
Dire "il ne m'aimait pas, je ne l'aimais pas" m'attriste, car il suffit parfois de se voir, vider son sac, dire ce qu'on pense pour que tout s'arrange et qu'on apprenne que l'autre se réfugiait derrière une apparence, une vieille histoire parce qu'il ne savait pas le dire (et je parle -vraiment- en connaissance de cause...)
 
enfin, je sais que ce n'est pas toujours simple et on ne peut en vouloir  à personne de ne rien ressentir. Ca ne se commande pas.

ce qui est triste c'est de constater l'etroitesse dans laquelle l'homme se confine
 
il cherche a rapprocher sa vie de la vie idéale correspondant à son milieu; il est pret a oublier ses origines, son avenir et celui de sa descendance afin de servir sa duperie... (jalousies au sein d'une famille, etc...)
 
le reniement de la famille illustre malheureusement bien les excès d'altruisme et d'egoisme propres à  nos sociétés occidentales; que l'on consacre sa vie aux autres ou a soi même on est de plus en plus susceptible de passer a côté de l'essentiel
 
ps: je comprends malgré tout que des personnes aient rompu tout contact avec une partie de leurs familles; certains cas n'offrent aucune alternative...

dit toi que t'ira le(la) rejoindre plus tard  
 
 
ok je sort  
 
excusez moi

 
Ma patrie c'est la France ... c'est facho de dire ça ?  
Ce n'est pas de l'ironie, mais j'essaie de comprendre le langage des jeunes et les définitions qu'ils mettent sur les mots qu'ils utilisent.
Dans ma famille, 2 oncles sont morts pour la patrie en 43 et 44 (un dans un maquis et l'autre dans les FFI en Ardennes), un autre "ha muerto por la patria cuando la batalla del Ebro", "otro lo fusilaron en Madrid" et on dit en Espagnol républicain "que murió por la patria".
Le mot Patrie, il n'appartient surtout pas à Le Pen !

 
[HS]
Je ne pensais pas à Le Pen, mais à Pétain. Après tout, c'est bien son "Travail, Famille, Patrie" qui a mené la France à la collaboration avec l'Allemagne nazie. Pétain voulait redresser une France morose en utilisant des vieux fondements archaïques, xenophobes (il n'a d'ailleurs pas manqué de le démontrer), jugés comme un certain idéal et qui étaient largement partagés par Hitler.
 
C'est ce certain idéal du "bon vieux temps" qui prône pour la famille, le travail et ... la patrie que je critiquais. C'est cyclique. Cela revient toujours quand on croit que le monde ne tourne pas rond et on se retrouve donc avec les bons vieux poncifs d'antan.  
D'ailleurs, tu remarqueras qu'en ces temps difficiles, on flirte souvent avec ce "bon vieux temps".  Les succès d'Amélie Poulain, de l'album de Bruel sur les vieilles chansons de 40, des émissions comme "Carte Postale Gourmande", et certaines pubs vont tous carrément dans cette culture de la nostalgie.
 
Voilà, c'était mon propos.  
Pour le reste, je ne peux qu'infiniment respecter les gens qui sont tombés pour leur pays, leur patrie, et cela n'appelle aucune discussion ou débat. Ce n'est pas eux qui devraient être blamés, parce que eux, en mourrant, ont vraiment pris toute la mesure de ce que veux dire "mourir pour sa patrie".
 
[FIN DU HS]

Scuse j'avais pas fait la relation avec "la famille" que tu mentionnes juste avant ...

" on oublie jamais rien on vit avec " !!!!!!!!!  

avec le temps la tristesse s'estompe et ne reste que la joie des bons moments.
 
je sais ça à l'air bateau et d'ailleur ça l'est mais je pense sincerement que c vrai. Et si la tristesse ne s'estompe pas il faut se faire aider pour faire son deuil et allez de l'avant
 
Courage

Que la tristesse s'interrompe, je suis d'accord. Par contre, qu'il ne reste que les bons moments, j'en suis moins certain. Ca dépend surtout de la remation qui a été établie avant le décès.
 
Je le vois avec le décès de ma mère. Elle et moi avons toujours eu une relation très difficile. Maintenant qu'elle n'est plus là, je suis très triste, mais ça ne m'empêche pas pour autant d'avoir un regard objectif sur notre relation passée. Il n'y a rien de pire que les gens qui font l'éloge d'une personne après sa mort, en passant sous silence tous ses défauts. Je trouve ça indescent, surtout pour les personnes, toujours en vie, elles, qui ont eu à souffrir de cette relation passée.
 
Bref, j'espère garder cette objectivité avec le temps. Sans noircir le tableau, ni en oubliant les difficultés.

 
une copine/amie d'enfance avait essayé de me faire comprendre un message dans ce sens là aussi, quand on parlait du deuil (de ma mère) que je voulais, le plus vite possible, reléguer dans un coin de ma mémoire  
je trouve que les deux points de vue sont humains
 
apres c'est à soi de choisir ce qu'on veut vivre et comment le supporter...
bref tres complexe comme sujet  

j'avais crée un topic là dessus. fait une recherche i y avait beaucoup de temoignages.

je vais a un enterrement demain. La grd mere de mon meilleur pote est decedée. Je la connaissais, comme je connais toute leur famille depuis longtemps. En 5 ans mon pote aura perdu ses 2 grands parents et un oncle avec qui il etait tres proche. C'est vraiment terrible qd ca fait la serie noire comme ça

je pense sincerement que avec le temps (mais que ça met effectivement bcp de temps) quand on pense a la personne on repense principalement au bons moments, sans pour autant oublier les defauts de la personne en effet

je probleme de regler tres vite le deuil moi j'y voit le risque de ne pas faire son deuil en fait et que cela ressurgisse a un moment ou un autre

Moi j'ai perdu un pote le 31 decembre dernier d'une crise cardiaque à 16 ans à 5m de moi juste avant de feter le jour de l'an.
Et un mois plus tard la souffrance est toujours aussi presente.En faite la premiere semaine,je m'en rapel à peine,je ne pouvais imaginer que je ne le reverais jamais,c'était surrealiste.Je me rappel bien de l'enterrement,je ne me rendait pas compte qu'il étais partie,quelques jours plus tot,j'étais à ses cotés à me tripper avec lui,et puis 3jours apres j'étais à son enterrement.
Moi qui n'avais jamais connu de pb dans ma vie...
Le plus dur c'est en cour,il manquera tj une personne,dès que je rigole par exemple,je pense direct à lui et je passe des rires aux larmes.
Les 3 semaines qui ont suivi ça aller de mieux en mieux puis en debut de semaine derniere,c'est là que j'ai le plus souffert,j'ai meme pensé mettre fin a mes jours,puis depuis 2-3jours c'est mieux.
Mais je suis vraiment degouté qu'en je pense à lui et à son depart.A lui qui étais un mec bien,trés gentil,tres sportifs,bosseurs et puis hop un pti foot et il nous quitte.                        

J'ai exactement ressenti ça à la mort de mon père.
L'idée que je ne pourrais plus jamais le revoir me rendait malade.
Je n'ai pas pleurer à l'enterrement.
 
La perte de grands parents ou d'oncles n'est en rien comparable avec la perte de parents ou frères ou d'amis intimes depuis longtemps. C'est mon expérience personnelle.
La douleur est cent fois plus présente dans le deuxième cas.

Moi j'ai perdu mon grd-père y'a 3 mois, et pendant 3 mois j'existais plus. Puis un jour, mon cerveau s'est remis à fonctionner. J'étais tout seul, personne pour m'aider à remonter le moral, alors j'ai compté sur des projets personnels. Et ça m'a bien aidé ça par contre.

Carrément pas. Tout dépend de l'étroitesse des liens que tu as avec les gens. Tu peux pleurer plus ton grd-père que tes parents. Y'a oas de hiérarchie dans ces situations. La peine dépend des liens c'est tout.

 
pas sûr

 
A mon avis,c'est beaucoup plus facile si la personne decede est agée car on peut se dire que c'est dans la logique des choses alors que pour mon pote par exemple il est parti à 16ans du jour au lendemain,j'avais plein de projet avec lui et surtout il part en ne connaissant rien de la vie.Donc je pense que c'est plus facile pour des gd-parents...

Et à ton avis, ça correspond à quel pourcentage des familles? 0.1 voire 0.2% ????
Je parle pas des cas exceptionnels où c'est les grands parents qui ont élevé leurs petits enfants.
Et de plus: