Et tout d'un coup elle s'est décidée à faire un enfant, ou c'était un "accident" ? Bon sang, me faire ligaturer les trompes, viiiiite

 
Et tout d'un coup elle s'est décidée à faire un enfant, ou c'était un "accident" ? Bon sang, me faire ligaturer les trompes, viiiiite
 

 
- C'est clair
- D'un autre côté pourquoi mettre un préservatif quand son partenaire est sensé et a dit prendre la pillule ?
 

 
désolé pour le hors-topic mais ça me fait penser à la vasectomie, je serais curieux de connaître le nombre de mecs qui font ça... et surtout leurs raisons pour le faire (ça les rend plus sociables, comme les chiens?   ) ???

 
désolé pour le hors-topic mais ça me fait penser à la vasectomie, je serais curieux de connaître le nombre de mecs qui font ça... et surtout leurs raisons pour le faire (ça les rend plus sociables, comme les chiens?   ) ???

 
Et tout d'un coup elle s'est décidée à faire un enfant, ou c'était un "accident" ? Bon sang, me faire ligaturer les trompes, viiiiite
 

Clair, mais pourquoi crois-tu que la recherche en contraception masculine soit tellement en retard par rapport à la contraception féminine? Parce qu'il n'y avait pas de demande des mecs bien contents de déléguer le truc aux femmes

Clair, mais pourquoi crois-tu que la recherche en contraception masculine soit tellement en retard par rapport à la contraception féminine? Parce qu'il n'y avait pad de demande des mecs bien contents de déléguer le truc aux femmes

Ce topic est vraiment très interessant.
J'ai tout lu attentivement et je me permets d'y apporter mon grain de sel puisque j'ai vécu toutes les situations évoquées.
Je peux donc apporter un témoignage, qui bien que faisant un peu 3615 mylife, pourra vous montrer l'étendue des dégats devant ce genre de problèmes.
 
Enceinte, je ne veux pas du bébé lui m'empêche d'avorter, je cède :
 
Mes rapports avec ma fille sont catastrophiques et ce depuis sa naissance.
Il y a certainement une part de rejet inconscient, tout ce qui est arrivé ne peut pas être une suite de coincidences :
Grossesse qui se passe très mal avec multiples hospitalisations pour cause d'accouchement prématuré.
Ma fille nait à 8 mois mais a un poids si petit qu'elle est transférée dans un service de néonatalogie ce qui fait que je ne l'ai vu que 20 mn en tout (et encore sur ces 20 mn il faut enlever le temps de lui faire les soins)
Je ne la revois que 4 jours plus tard, le service de néonat. se situant à 20 km de la petite maternité dans laquelle j'accouche.
Bref, ça partait mal et en plus cette "cassure" n'a rien arrangé.
Je passe tous les détails de son adolescence mouvementée, de sa scolarité catastrophique....etc
 
Enceinte d'un homme qui ne veut absolument pas devenir père :
 
Là aussi grosse tuile, j'essaye de le convaincre : rien à faire il n'en veut pas c'est décidé !
J'ai un choix à faire et je ne me résouds pas à avorter (l'histoire plus haut est arrivée quand j'avais 14,5 ans et déjà un bébé de 3 mois )
Je ne me sens pas le droit de lui imposer mais malgré tout je peux pas la prendre cette putain de décision.
Je lui annonce que je garde le bébé même si cela signifie la fin du "nous" comme je le crains.
Bingo, il me fait comprendre qu'en gardant "mon" bébé je le perds lui.
Grossesse hyper stressante avec chaque jour remise en cause de ma décision (je repense à ma fille et ne veut pas que ça recommence)
Résultat : fausse couche à la 8e semaine
 
 
Pardonnez moi tous ces détails sur ma vie mais c'était pour bien vous montrer à quel point cela peut s'apparenter à de la torture mentale quand une décision pareille doit être prise.
Et des fois je me dis que quelle que soit la décision....on en sort toujours perdant quand l'enfant n'est pas voulu par les deux.
 

Ce topic est vraiment très interessant.
J'ai tout lu attentivement et je me permets d'y apporter mon grain de sel puisque j'ai vécu toutes les situations évoquées.
Je peux donc apporter un témoignage, qui bien que faisant un peu 3615 mylife, pourra vous montrer l'étendue des dégats devant ce genre de problèmes.
 
Enceinte, je ne veux pas du bébé lui m'empêche d'avorter, je cède :
 
Mes rapports avec ma fille sont catastrophiques et ce depuis sa naissance.
Il y a certainement une part de rejet inconscient, tout ce qui est arrivé ne peut pas être une suite de coincidences :
Grossesse qui se passe très mal avec multiples hospitalisations pour cause d'accouchement prématuré.
Ma fille nait à 8 mois mais a un poids si petit qu'elle est transférée dans un service de néonatalogie ce qui fait que je ne l'ai vu que 20 mn en tout (et encore sur ces 20 mn il faut enlever le temps de lui faire les soins)
Je ne la revois que 4 jours plus tard, le service de néonat. se situant à 20 km de la petite maternité dans laquelle j'accouche.
Bref, ça partait mal et en plus cette "cassure" n'a rien arrangé.
Je passe tous les détails de son adolescence mouvementée, de sa scolarité catastrophique....etc
 
Enceinte d'un homme qui ne veut absolument pas devenir père :
 
Là aussi grosse tuile, j'essaye de le convaincre : rien à faire il n'en veut pas c'est décidé !
J'ai un choix à faire et je ne me résouds pas à avorter (l'histoire plus haut est arrivée quand j'avais 14,5 ans et déjà un bébé de 3 mois )
Je ne me sens pas le droit de lui imposer mais malgré tout je peux pas la prendre cette putain de décision.
Je lui annonce que je garde le bébé même si cela signifie la fin du "nous" comme je le crains.
Bingo, il me fait comprendre qu'en gardant "mon" bébé je le perds lui.
Grossesse hyper stressante avec chaque jour remise en cause de ma décision (je repense à ma fille et ne veut pas que ça recommence)
Résultat : fausse couche à la 8e semaine
 
 
Pardonnez moi tous ces détails sur ma vie mais c'était pour bien vous montrer à quel point cela peut s'apparenter à de la torture mentale quand une décision pareille doit être prise.
Et des fois je me dis que quelle que soit la décision....on en sort toujours perdant quand l'enfant n'est pas voulu par les deux.
 

Enceinte, je ne veux pas du bébé lui m'empêche d'avorter, je cède :
 
(l'histoire plus haut est arrivée quand j'avais 14,5 ans et déjà un bébé de 3 mois )

 
Pardonnez moi tous ces détails sur ma vie mais c'était pour bien vous montrer à quel point cela peut s'apparenter à de la torture mentale quand une décision pareille doit être prise.
Et des fois je me dis que quelle que soit la décision....on en sort toujours perdant quand l'enfant n'est pas voulu par les deux.
 

 
J'ai été extrêmement surprise d'apprendre que ma cousine était enceinte il y a deux ans (elle a mon âge), elle qui avait de tout temps eu ce discours tout à fait posé et bien plus convaincant à mes yeux que le traditionnel "on va pas lancer un gamin dans ce monde de merde".
J'ai encore plus été surprise quand j'ai vu que c'est devenu une mère tout à fait géniale
 
Pour le sujet: en effet dans un monde idéal, si l'un des partenaires ne  désire pas l'enfant, l'autre ne doit pas imposer son choix. Mais lorsqu'une femme veut avorter, c'est vrai que ça n'implique pas (légalement) un être vivant, mais son corps à elle.
 
Quant aux bébés faits "dans le dos" du mec, atavisme? Le fait de pouvoir enfanter sans l'accord de qqun fut longtemps le seul pouvoir qu'avaient les femmes... Certaines en ont abusé.
 
Enfin, c'est clair que la loi est totalement anachronique, mais bon, les mecs qui veulent absolument pas de bébé n'ont qu'à maîtriser leur contraception, aussi  

 
   
Et ben... t'as pas du avoir une vie facile toi...  

 
Ne veut
 
 
Je comprends que cela puisse être une cause de divorce, mais grave...
 
 

 
Euh, l'impuissance cachée (donc "ne peut" ) est reconnue comme faute grave !  
 
Ceci étant, ces anachronismes du droit devraient bientôt disparaître avec la réforme du divorce en France. Le divorce pour faute c'est bientôt fini.... Et heureusement...

c'est ce que je disais plus haut, dans le mariage républicain il y a une très forte notion d'avoir des enfants, en conséquence tout ce qui empêche d'en avoir ( stérélité, impuissance, non-désir d'en avoir ) est reconnu comme causes de divorces

 
Sauf que l'impuissance, non connue, ne rentre pas dans le cadre du divorce pour faute, d'où ma précision    

je comprends pas... " impuissance non connue " ?

Il veut dire stérilité non connue : on n'est pas sensé savoir que l'on est stérile avant de se marier...

je comprends pas... " impuissance non connue " ?

ah ! impuissance non connue avant de se marier !
 
ah ok...
 
ma grand-mère disait : " il a bien fallu essayer la marchandise avant de se marier " à prendre comme on veut hein

Il veut dire stérilité non connue : on n'est pas sensé savoir que l'on est stérile avant de se marier...

 
ouais enfin la seule façon de vérifier que tu n'es pas stérile, c'est en labo ou en ayant des gamins... Faut pas confondre impuissance et stérilité.

nan là on parle d'impuissance

 
Je me suis mal exprimé, j'aurais dû dire non connue, non établie au moment du mariage -> impuissance avérée après le mariage du fait d'une maladie dégénérative, dépression, alcoolisme,etc.....
 
Jurisprudence sur le cas d'un diabétique dont un des symptômes dégénératif était l'impuissance. Demande de divorce pour faute, rejetée.

et dans le cas d'un homme impuissant mais pas stérile ? divorce pour faute ?

 
Je croyais que ça n'existait plus !

 
Euh, l'impuissance cachée (donc "ne peut" ) est reconnue comme faute grave !  
 
Ceci étant, ces anachronismes du droit devraient bientôt disparaître avec la réforme du divorce en France. Le divorce pour faute c'est bientôt fini.... Et heureusement...

et dans le cas d'un homme impuissant mais pas stérile ? divorce pour faute ?

 
Je croyais que ça n'existait plus !

 
Je ne suis pas juriste, hein, je m'intéresse au droit des familles parce que ça empiète un peu sur mon domaine professionnel, mais j'ai cru comprendre que oui, à partir du moment où elle est cachée. Tu pensais à la procréation artificielle ?    

Personnellement je suis assez au courant des conséquences que cela peut impliquer pour l'enfant car le cas est arrivé dans ma propre famille et ce fut la catastrophe pour le petit garçon qui est né sans avoir été désiré par son père. C'est un cas assez complexe car ces deux personnes faisaient partie de la même famille et se sont retrouvées dans le même lit un soir de beuverie. Le problème qui s'est posé c'est que le père a fait un rejet total d'une situation qu'il n'avait même pas envisagée avec une femme qui n'est rien pour lui et que cette dernière envers et contre tous a voulu garder son bébé. Il l'a suppliée d'avorter mais en vain. De quel droit a-t-elle agi ainsi sans avoir mesuré les conséquence de son geste?
 
 

le pere , qu'il accouche , et apres on en reparle

ouh la jolie remarque à la con    
 
on a différencié deux choses :
- le droit de la mère de disposer seule de son corps, dans le cas de l'IVG par exemple
- le droit du père de choisir de l'être ou non