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Auteur Sujet :

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?

n°122130
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 15-02-2003 à 14:38:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

nur a écrit :


pour le 1: qu'est ce que t'en sais,il faufrait que tu maitrise autrement ton sujet pour dire ça!
 
2: qu'est ce que t'en sais egalement?  
 
3: idem que pour 1 et 2
 
 
si tu avais lu consciencieusement le topic dans son integralité tu aurais surement appris quelque chose (avis perso)


 
voila une attitude typiquement et volontairement obscurantiste :/


---------------
iRacing, LA simu automobile
mood
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Posté le 15-02-2003 à 14:38:13  profilanswer
 

n°122144
nur
Posté le 15-02-2003 à 14:41:55  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

Oui Sartre bof. Pourquoi tjs faire reference a lui ?
On sait qu'il n'aimait pas la psychanalyse par exemple


 
Ces deux développements sur la pensée de Sartre n'avaient pour but que de rebondir sur la position philosophique de Kant (cf. deuxième partie de mon premier post sur ce topic) pour qui l'homme est un être dual, à la fois raison et sensibilité (et accessoirement sur l'intervention de misologue bien plus haut sur ce topic) : Sartre permet, en effet, de montrer, au terme d'une analyse sur les conditions de l'humain, comment il est possible à l'homme de se réapproprier son vécu par la prise en compte de ses conditions d'existence, naturelles, biologiques et physiques mais aussi de ses relations avec son milieu naturel et son environnement social : toutes ces déterminations ne sont rien en elles-mêmes (du positif) mais elles sont les conditions de possibilité de nos actes (volontaires ou passionnels mais toujours comme néantisation de la facticité) dans un monde de l'effondrement des valeurs, dans un monde abandonné par la divinité. Dans celui-ci il faut vouloir la liberté et ne pas confondre la liberté avec la volonté (comme le font Descartes ou Kant). Le fondement de nos volitions réside dans notre ek-istence comme projet, comme devenir et non comme essence, c'est-à-dire comme objet.
 
Au contraire, dans la prise en compte de l'inconscient, " le complexe préexiste à sa manifestation symbolique et c'est le passé qui l'a constitué tel qu'il est, suivant des connexions classiques : transfert, condensation, etc... En conséquence, la dimension du futur n'existe pas pour la psychanalyse. La réalité humaine perd une des ses ek-stases et elle doit s'interpréter uniquement par une régression vers le passé à partir du présent. En même temps, les structures fondamentales du sujet, qui sont signifiées par ses actes, ne sont pas signifiées par lui, mais pour un témoin objectif qui use de méthodes discursives pour expliciter ces significations. Aucune compréhension préontologique du sens de ses actes n'est accordée au sujet. " (cf. L'être et le néant, Tel, Gallimard, p. 514).
 
De même : " ...il faut de défendre de l'illusion qui ferait de la liberté originelle une position de motifs et de mobiles comme objets, puis une décision à partir de ces motifs et de ces mobiles. Bien au contraire, dès qu'il y a motif et mobile, c'est-à-dire appréciation des choses et des structures du monde, il y a déjà position des fins, et, par conséquent, choix. Mais cela ne signifie pas que le choix profond soit pour autant inconscient. Il ne fait qu'un avec la conscience que nous avons de nous-même. Cette conscience est conscience-nous puisqu'elle ne se distingue pas de notre être. Et comme notre être est précisément notre choix originel, la conscience (de) choix est identique à la conscience que nous avons (de) nous. Il faut être conscient pour choisir et il faut choisir pour être conscient. Choix et conscience sont une seule et même chose. " (cf. Ibidem, p. 517)  


 
un volontaire pour vugariser l'antichrist ?
d'habitude,pour te repondre j'imprime d'abord ton texte avec mon imprimante (longueur et vocabulaire oblige) mais la j'ai plus de cartouches :sweat:

n°122146
nur
Posté le 15-02-2003 à 14:43:20  profilanswer
 

Juju_zero a écrit :


 
voila une attitude typiquement et volontairement obscurantiste :/

ah non !  c'est toi qui a cette attitude la puisque tu dis que ça ne sert a rien de se poser ce genre de questions. :o

n°122153
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 15-02-2003 à 14:45:05  profilanswer
 

nur a écrit :


 
un volontaire pour vugariser l'antichrist ?
d'habitude,pour te repondre j'imprime d'abord ton texte avec mon imprimante (longueur et vocabulaire oblige) mais la j'ai plus de cartouches :sweat:  


 
moi !  
 
 
" -rien- "
 
 
voila, de rien ;)


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°122157
nur
Posté le 15-02-2003 à 14:46:48  profilanswer
 

Juju_zero a écrit :


 
moi !  
 
 
" -rien- "
 
 
voila, de rien ;)


avec tes rien, as tu conscience de ton néant ?   :whistle:

n°122159
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 15-02-2003 à 14:47:45  profilanswer
 

nur a écrit :

ah non !  c'est toi qui a cette attitude la puisque tu dis que ça ne sert a rien de se poser ce genre de questions. :o  


 
bin dis moi a quoi ca sert alors ?


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°122164
nur
Posté le 15-02-2003 à 14:49:36  profilanswer
 

Juju_zero a écrit :


 
bin dis moi a quoi ca sert alors ?  

il faudrait deja que tu fasse l'effort de lire attentivement.

n°122165
Juju_Zero
Live Fast, Die Young
Posté le 15-02-2003 à 14:50:54  profilanswer
 

nur a écrit :

il faudrait deja que tu fasse l'effort de lire attentivement.


 
désolé, non, j'ai pas l'habitude de pisser dans des violons [:spamafote]


---------------
iRacing, LA simu automobile
n°122181
nur
Posté le 15-02-2003 à 15:00:10  profilanswer
 

Juju_zero a écrit :


 
désolé, non, j'ai pas l'habitude de pisser dans des violons [:spamafote]

tu te rend meme pas compte a quel point tu es contradictoire ds tes propos :sarcastic:

n°122210
pascal75
Posté le 15-02-2003 à 15:18:39  profilanswer
 

nur a écrit :


 
un volontaire pour vugariser l'antichrist ?
d'habitude,pour te repondre j'imprime d'abord ton texte avec mon imprimante (longueur et vocabulaire oblige) mais la j'ai plus de cartouches :sweat:  


C'est trop difficile de répondre à ses interventions parce qu'il faudrait faire du commentaire de texte plutôt que de répondre à ta question. Ca risquerait de lasser  :D
Mais ça n'enlève rien à l'intérêt de ce qu'il dit.


Message édité par pascal75 le 15-02-2003 à 15:19:11
mood
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Posté le 15-02-2003 à 15:18:39  profilanswer
 

n°122215
nur
Posté le 15-02-2003 à 15:21:57  profilanswer
 

pascal75 a écrit :


C'est trop difficile de répondre à ses interventions parce qu'il faudrait faire du commentaire de texte plutôt que de répondre à ta question. Ca risquerait de lasser  :D
Mais ça n'enlève rien à l'intérêt de ce qu'il dit.

je suis du meme avis que toi et comme j'ai pas d'imprimante en ce moment... :sweat:

n°122233
pascal75
Posté le 15-02-2003 à 15:32:05  profilanswer
 

nur a écrit :


 
un volontaire...là j'ai plus de cartouches :sweat:  


Si t'as plus de cartouches, achève-le à coups de crosses. [:simone]  
 
J'déconne  [:486dx]

n°122235
nur
Posté le 15-02-2003 à 15:33:28  profilanswer
 

pascal75 a écrit :


Si t'as plus de cartouches, achève-le à coups de crosses. [:simone]  
 
J'déconne  [:486dx]  


 :)   (j'aime pas la chasse)

n°125834
nur
Posté le 16-02-2003 à 19:31:02  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

Oui Sartre bof. Pourquoi tjs faire reference a lui ?
On sait qu'il n'aimait pas la psychanalyse par exemple


 
Ces deux développements sur la pensée de Sartre n'avaient pour but que de rebondir sur la position philosophique de Kant (cf. deuxième partie de mon premier post sur ce topic) pour qui l'homme est un être dual, à la fois raison et sensibilité (et accessoirement sur l'intervention de misologue bien plus haut sur ce topic) : Sartre permet, en effet, de montrer, au terme d'une analyse sur les conditions de l'humain, comment il est possible à l'homme de se réapproprier son vécu par la prise en compte de ses conditions d'existence, naturelles, biologiques et physiques mais aussi de ses relations avec son milieu naturel et son environnement social : toutes ces déterminations ne sont rien en elles-mêmes (du positif) mais elles sont les conditions de possibilité de nos actes (volontaires ou passionnels mais toujours comme néantisation de la facticité) dans un monde de l'effondrement des valeurs, dans un monde abandonné par la divinité. Dans celui-ci il faut vouloir la liberté et ne pas confondre la liberté avec la volonté (comme le font Descartes ou Kant). Le fondement de nos volitions réside dans notre ek-istence comme projet, comme devenir et non comme essence, c'est-à-dire comme objet.
 

Au contraire, dans la prise en compte de l'inconscient, " le complexe [g]préexiste[/g] à sa manifestation symbolique et c'est le passé qui l'a constitué tel qu'il est, suivant des connexions classiques : transfert, condensation, etc... En conséquence, la dimension du futur n'existe pas pour la psychanalyse

. La réalité humaine perd une des ses ek-stases et elle doit s'interpréter uniquement par une régression vers le passé à partir du présent. En même temps, les structures fondamentales du sujet, qui sont signifiées par ses actes, ne sont pas signifiées par lui, mais pour un témoin objectif qui use de méthodes discursives pour expliciter ces significations. Aucune compréhension préontologique du sens de ses actes n'est accordée au sujet. " (cf. L'être et le néant, Tel, Gallimard, p. 514).
 
De même : " ...il faut de défendre de l'illusion qui ferait de la liberté originelle une position de motifs et de mobiles comme objets, puis une décision à partir de ces motifs et de ces mobiles. Bien au contraire, dès qu'il y a motif et mobile, c'est-à-dire appréciation des choses et des structures du monde, il y a déjà position des fins, et, par conséquent, choix. Mais cela ne signifie pas que le choix profond soit pour autant inconscient. Il ne fait qu'un avec la conscience que nous avons de nous-même. Cette conscience est conscience-nous puisqu'elle ne se distingue pas de notre être. Et comme notre être est précisément notre choix originel, la conscience (de) choix est identique à la conscience que nous avons (de) nous. Il faut être conscient pour choisir et il faut choisir pour être conscient. Choix et conscience sont une seule et même chose. " (cf. Ibidem, p. 517)  


 
je ne commenterais que ce qui est encadré:
c'est la conception Freudienne ça, le conscient preexiste a l'inconscient qui est essentielement refoulement de certaines manifestations conscientes.
Jung,pense lui que l'inconscient preexiste au conscient.Au debut de l'humanité,seul existait l'inconscient,la conscience a emergé (le terme est bien choisi car il compare celui ci a une immense mer)petit a petit,il parle meme d'inconscient collectif quasi immortel ,réservoire immence d'experiences vecues a travers les siecles .Il affirme que la conscience n'est pas continue (on est conscient que petite partie de la nuit ou meme de la journée) alors que l'inconscient lui, fonctionne toujours.
je me permet de reposter ceci,qui montre clairement que l'inconscient (d'apres Jung)est atemporel :
 
"Le conscient,en dépit de son intensité et de sa concentration,est purement éphémére,accommodé seulement au présent immédiat et a son propre voisinage;il ne dispose par nature que des matériaux de l'expérience individuelle,répartis a peine sur quelques décennies.Sa mémoire pour le reste est artificielle et composée uniquement de papier imprimé (carte perforée).Combien différent est l'inconscient! ni concentré , ni intensif,mais crépusculaire jusqu'a l'obscurité ,il y gagne une extension immence et il renferme cote à cote,de façon paradoxale,les éléments les plus hétérogènes,disposant d'une masse inassignable de perceptions subliminales (démontré de nos jours),du trésor prodigieux des stratifications déposées au cours de la vie des ancetres,qui,par leur seule existence,ont contibués a la différentiation de l'espèce"
 
 
"Si l'inconscient pouvait etre personnifié,il prendrait les traits d'un etre humain collectif vivant en marge de la spécification des sexes,de la jeunesse,de la vieillesse,de la naissance et de la mort,fort de l'expérience humaine a peu prés immortelle d'un ou deux millions d'années.Cet etre planerait sans conteste au dessus des vicissitudes des temps présent.Ce serait grace a son expérience démesurée,un oracle aux pronostiques incomparables .Car il aurait vécu la vie de l'individu,de la famille,des tribus,des peuples un nombre incalculable de fois"
 
 

n°134381
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 18-02-2003 à 20:23:47  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Voici quelques précisions sur la philosophie de Sartre pour bien faire comprendre qu'il dénie à la volonté une quelconque transcendance. Dans l?acte volontaire, il ne faut pas voir la volonté comme principe transcendant qui orienterait la conscience et la liberté. La volonté est une façon de se représenter la délibération alors que la liberté a déjà posé l?acte vers lequel je me dirige : quand je délibère les jeux sont faits. " Tout commence par la contingence " dit Roquentin dans La nausée. L'homme est dans le monde et il ne se détermine librement que par rapport aux limites de son existence (naturelle ou sociale) : toute situation est une condition à l'intérieur de laquelle l'humain est toujours libre.
 
En ce sens, ce que Sartre a en point de mire, c?est le manichéisme psychologique qui résiderait dans l?affrontement du bien (la volonté autonome, forte, libre, constante) et du mal (les passions destructrices, contraignantes, opprimantes). Car enfin, quand un homme est face au danger, sa réaction peut être guidée par sa volonté ou par ses passions. La différence réside dans les moyens mis en place mais pas sur la fin : rester en vie. La néantisation peut donc aussi bien passer par la volonté que par les passions : la liberté est alors l?existence de notre volonté ou de nos passions, en tant que cette néantisation est néantisation de la facticité. L?opinion commune conçoit un manichéisme dans la vie morale entre la volonté et les passions. Cela est inadmissible : le manichéisme revient en fin de compte à penser que je peux choisir comme il me sied d?être volontaire ou passionné. Si tel est le cas, comment au coeur de mes passions la volonté peut-elle apparaître sinon comme un deus ex machina bien peu satisfaisant pour la pensée ? Comment la volonté pourrait-elle être tantôt cachée tantôt apparente ?
 
C?est qu?il ne suffit pas de vouloir. Il faut " vouloir vouloir ". Dans le cas d?une peur en face d?une situation, l?émotion est une réponse adaptée : je m?évanouis parce que j?ai l?intention de perdre conscience pour abolir le monde redoutable où la conscience est engagée. C?est une intervention magique. Mais dans le même cas, le choix volontaire d?une action est également une réponse adaptée : la volonté organisera un système ordonné de moyens pour surmonter la peur. Nous sommes donc en face de deux solutions. Mais face aux deux solutions, l?homme est responsable.
 
Ce fondement théorique permet de distinguer les mobiles et les motifs de l?action. Le motif se caractérise généralement par une appréciation objective de la situation. Le motif est la raison d?un acte c?est-à-dire l?ensemble des considérations rationnelles qui la justifient. Le mobile est ordinairement apprécié comme l?ensemble des désirs ou des émotions qui poussent un sujet à accomplir un acte. Cette opposition retrouve de façon larvée la distinction que Sartre fait exploser entre la volonté et les passions. En fait il n?y a pas contradiction entre ces deux sphères mais il y a corrélation (d'où le fait de situer Sartre dans la synthèse d'une analyse sur l'humanité).
 
La conscience découpe le motif dans le monde mais a déjà sa structure propre sous la forme de l?auto donation des fins. Or, la structure interne du pour-soi par quoi il fait surgir des motifs d?agir est irrationnelle. Il n?y a donc pas d?opposition entre le mobile et le motif. L?ensemble de mes motifs et de mes mobiles fait partie de mon essence c?est-à-dire de ce que j?ai été. Mais tout cela s?organise par le surgissement d?une liberté qui est par delà tous les motifs et touts les mobiles. Il ne s?agit plus de concevoir les motifs et les mobiles comme des poids transcendants. Ils n?ont le poids que de mon projet c?est-à-dire la production libre de mes actes. Quand nous délibérons les jeux sont faits. La délibération ne vaut que pour me rendre compte des mobiles par la délibération plutôt que par un autre moyen (la passion ou l?action).


 
C'est bien connu, la Nausée est un texte philosophique... Avez-vous seulement entendu parler de la Critique de la raison critique ? Soyons indulgents : l'Existentialisme est un humanisme ?  
J'ai beau essayer de vous faire comprendre... cela ne semble pas vouloir passer... L'objectif de la Critique de la raison critique est la pensée d'une articulation des "conditions et des conditionnnements", concepts typiquement marxistes, avec la liberté, pensée avec Kierkegaard. Je vous renvoie à Craintes et tremblements que vous ignorez vraisemblablement : vous verrez bien s'il n'est pas question d'une dimension metaphysique de la liberté.  
 
Pour votre gouverne, je ne suis pas particulièrement fan de Sartre  ; j'emploie même mon temps à le réfuter... J'essaie néanmoins de comprendre ce que je réfute, contrairement à vous...
 
Permettez-moi enfin, de me retrancher dans le hâvre du scepticisme, s'agissant de votre niveau d'études... J'ai connu beaucoup de mauvais profs, mais peu auraient pris pour pseudo l'"Antichrist"...
 
Bien à vous...
 
Le misologue


Message édité par Misologue le 18-02-2003 à 20:28:47

---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°134748
HAlfie
Les insectes sont nos amis
Posté le 18-02-2003 à 22:10:59  profilanswer
 

Moi je finirai par:
 
"Un bon professeur n'est pas celui qui a le plus de connaissances mais celui qui amène le plus de personnes à la connaissance."
 
-->Essayer de simplifier les choses pour les rendre plus accessibles dans le but d'en faire profiter un maximum de personnes serait peut-être plus sympa ;)!
 
Amicalement

n°137247
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 19-02-2003 à 17:18:11  profilanswer
 

Halfie a écrit :

Moi je finirai par:
 
"Un bon professeur n'est pas celui qui a le plus de connaissances mais celui qui amène le plus de personnes à la connaissance."
 
-->Essayer de simplifier les choses pour les rendre plus accessibles dans le but d'en faire profiter un maximum de personnes serait peut-être plus sympa ;)!
 
Amicalement


 
Cher Halfie, comme disait Hegel : la philosophie est conceptuelle ou ne l'est pas... A toi de choisir si tu veux sortir ou non de la caverne...
 


Message édité par Misologue le 19-02-2003 à 17:19:46

---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°137499
gosein
Posté le 19-02-2003 à 18:18:48  profilanswer
 

pourquoi, toujours il y a devoir de reprendre ces listes enormes de references ou les concepts s'usent se reprennent souvent sous d'autre nom ou meme des noms changeraient de concepts.
Il n'y a pas de hors texte.
Nous avons à notre disposition un vocabulaire,assez riche, déja, pour utiliser celui de notre temps.
Regardez les dico de philo ou de psychanalyse...
Peut-on ecouter Boulez sans savoir ce qu'est l'harmonie...
Ce qui defini le mieux l'homme...c'est la femme.
ce qui defini le mieux l'etre humain doit venir d'un ailleur à l'etre humain.  
C'est vrai que je me suis toujours senti exterieur à cette façon de provoquer la manifestation de la "verité" par la logique du discours.J'ai toujours l'obscur sentiment que les lumieres du discours philosophique demeure une distraction, des projecteurs qui nous revelent ce qui doit se voir, mais nous aveugle de part ailleur.
Mais j'aime certain styles philosophique par leur mouvement, souvent leur poesie et surtout par leur propre effacement(une humilité), comme une impro musicale ou le risque nous sort du commun.Ou surtout , quand il faut repartir à chaque fois d'un lieu commun(un commencement) et trés vite se retrouver dans d'etranges paysages.L'homme ne sait pas.J'en suis resté là en philo.
L'humain est peut-etre infini...indefini est alors sa position.

n°137995
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 19-02-2003 à 20:24:27  profilanswer
 

gosein a écrit :

pourquoi, toujours il y a devoir de reprendre ces listes enormes de references ou les concepts s'usent se reprennent souvent sous d'autre nom ou meme des noms changeraient de concepts.
Il n'y a pas de hors texte.
Nous avons à notre disposition un vocabulaire,assez riche, déja, pour utiliser celui de notre temps.
Regardez les dico de philo ou de psychanalyse...
Peut-on ecouter Boulez sans savoir ce qu'est l'harmonie...
Ce qui defini le mieux l'homme...c'est la femme.
ce qui defini le mieux l'etre humain doit venir d'un ailleur à l'etre humain.  
C'est vrai que je me suis toujours senti exterieur à cette façon de provoquer la manifestation de la "verité" par la logique du discours.J'ai toujours l'obscur sentiment que les lumieres du discours philosophique demeure une distraction, des projecteurs qui nous revelent ce qui doit se voir, mais nous aveugle de part ailleur.
Mais j'aime certain styles philosophique par leur mouvement, souvent leur poesie et surtout par leur propre effacement(une humilité), comme une impro musicale ou le risque nous sort du commun.Ou surtout , quand il faut repartir à chaque fois d'un lieu commun(un commencement) et trés vite se retrouver dans d'etranges paysages.L'homme ne sait pas.J'en suis resté là en philo.
L'humain est peut-etre infini...indefini est alors sa position.
 


 
Le bovarisme fait son come-back...
(le Bovarisme est un humanisme, n'est-ce pas Antichrist ?)


---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°139530
nur
Posté le 20-02-2003 à 07:57:12  profilanswer
 

gosein a écrit :

pourquoi, toujours il y a devoir de reprendre ces listes enormes de references ou les concepts s'usent se reprennent souvent sous d'autre nom ou meme des noms changeraient de concepts.
Il n'y a pas de hors texte.
Nous avons à notre disposition un vocabulaire,assez riche, déja, pour utiliser celui de notre temps.
Regardez les dico de philo ou de psychanalyse...
Peut-on ecouter Boulez sans savoir ce qu'est l'harmonie...
Ce qui defini le mieux l'homme...c'est la femme.
ce qui defini le mieux l'etre humain doit venir d'un ailleur à l'etre humain.  
C'est vrai que je me suis toujours senti exterieur à cette façon de provoquer la manifestation de la "verité" par la logique du discours.J'ai toujours l'obscur sentiment que les lumieres du discours philosophique demeure une distraction, des projecteurs qui nous revelent ce qui doit se voir, mais nous aveugle de part ailleur.
Mais j'aime certain styles philosophique par leur mouvement, souvent leur poesie et surtout par leur propre effacement(une humilité), comme une impro musicale ou le risque nous sort du commun.Ou surtout , quand il faut repartir à chaque fois d'un lieu commun(un commencement) et trés vite se retrouver dans d'etranges paysages.L'homme ne sait pas.J'en suis resté là en philo.
L'humain est peut-etre infini...indefini est alors sa position.
 

en ce qui me concerne,je pense que le domaine de la psychologie est plus approprié que celui de la philosophie pour connaitre l'homme.:il faut d'abord connaitre un tant soit peu la cave avant de regarder le grenier.

n°142676
HAlfie
Les insectes sont nos amis
Posté le 20-02-2003 à 20:54:02  profilanswer
 

OUi car la psychologie permet à mon sens de plus se remttre en question que la philosophie qui me donne plutôt un aspect beau discours mais pas grand chose dans les actions de tous les jours...
Quand on voit à quel point les émotions contrôlent notre façon d'être, nos choix (qu'on essaye de rationnaliser en trouvant pleins d'arguments mais bon...) on finit par se poser d'autres types de questions.
 
Et nur, pour le coup de la cave avant le grenier c'est bien dis, mais la découverte de la cave peut prendre encore plus de temps qu'une vie ;)!
 
Amicalement


Message édité par HAlfie le 20-02-2003 à 20:54:51
n°143018
gosein
Posté le 20-02-2003 à 23:00:13  profilanswer
 

Citation :

OUi car la psychologie permet à mon sens de plus se remttre en question que la philosophie qui me donne plutôt un aspect beau discours mais pas grand chose dans les actions de tous les jours


Le probleme n'est pas tant de la philo, mais des institution qui la garde et en valorise les symboles, voire meme donne les questions qui ont droit de citer.N'oublions pas que la philo pense souvent à vendre son savoir faire àux etats.La philo est un espace "scolaire".Les philosophes sont des profs...non.
Mais c'est quand meme malgres tout l'espace de la question et de la reflexion politique.Platon avait beau etre un aristo oligarque, sartre un ariviste, marx un bourgeois materialiste ils restent quand meme de vrai artistes de la pensée qui ont changer certaine vision du monde.Aujourd'hui la psychologie comme discipline medicale ne pose pas de question mais oeuvre pour la santé mentale ou l'optimisation des relations sociales dans la vie public ou dans l'entreprise.Les psychologue se vendent plutot à l'entreprise qu'a l'etat(publicité, sondage, managemant..).La philo reste quand meme le lieu de la question, maintenant est-on libre de ne pas repondre à une question..?

n°143046
javinian
30 years of fail
Posté le 20-02-2003 à 23:07:20  profilanswer
 

Caleb2000 a écrit :

La connerie.  :o  


 
+6000000000

n°145131
nur
Posté le 21-02-2003 à 15:44:54  profilanswer
 

gosein a écrit :

Citation :

OUi car la psychologie permet à mon sens de plus se remttre en question que la philosophie qui me donne plutôt un aspect beau discours mais pas grand chose dans les actions de tous les jours


Le probleme n'est pas tant de la philo, mais des institution qui la garde et en valorise les symboles, voire meme donne les questions qui ont droit de citer.N'oublions pas que la philo pense souvent à vendre son savoir faire àux etats.La philo est un espace "scolaire".Les philosophes sont des profs...non.
Mais c'est quand meme malgres tout l'espace de la question et de la reflexion politique.Platon avait beau etre un aristo oligarque, sartre un ariviste, marx un bourgeois materialiste ils restent quand meme de vrai artistes de la pensée qui ont changer certaine vision du monde.Aujourd'hui la psychologie comme discipline medicale ne pose pas de question mais oeuvre pour la santé mentale ou l'optimisation des relations sociales dans la vie public ou dans l'entreprise.Les psychologue se vendent plutot à l'entreprise qu'a l'etat(publicité, sondage, managemant..).La philo reste quand meme le lieu de la question, maintenant est-on libre de ne pas repondre à une question..?


la psychologie (des profondeurs) pose justement la question de l'homme .
"qu'est ce qu'un homme ?" ; "qu'est ce qu'une pensée ?";"qu'est ce qu'un sentiment ?"; "qu'est ce que l'ame ?"; "qu'est ce qu'un mythe ?";"qu'est ce que la religion ?" ; voir meme :
"qu'est ce que dieu ?"

n°145246
Amazan
Pourquoi non ?
Posté le 21-02-2003 à 16:16:05  profilanswer
 

Bien que n'ayant que peu de connaissances dans l'un et l'autre domaine il me semble quand même que si la philo et la psycho peuvent parfois empiéter chez l'autre, elles présentent quand même des différences de taille.
 
La philo est une réflexion sur quelque chose. Le meurtre par exemple, on peut développer toute une philosophie du meurtre.
 
Alors que la psycho raisonne en se basant sur du concret: le fonctionnement du cerveau humain. Si on lui parle de meurtre, le psychologue étudiera la manière dont nos pulsions meurtrières nous pousse à agir, mais il ne définira pas d'éthique, ne portera pas de jugement de valeur, il cherchera à comprendre "comment ça marche", le pourquoi du comment.
 
C'est le philosophe qui dira "la philo, pour quoi faire au fait?"


---------------
7 auteurs pour les écrire, des gens pour les acheter, 7 jeux pour les amener tous autour d'une table pour jouer, dans les pages du Lab où s'étendent 7 jdra.
n°145373
Clarinette
Fournisseur officiel
Posté le 21-02-2003 à 16:40:16  profilanswer
 

Qu'est ce qui définit le mieux un etre humain?  
 
Sa vie.

n°145384
Pyrus
Pas de cravate ? Erreur 1017
Posté le 21-02-2003 à 16:42:43  profilanswer
 

Ce qui définit le mieux un humain, c'est le libre arbitre.
Le fait de prendre de la drogue alors qu'il sait que c'est mal et qu'il va en crever. Le fait de tuer des gens non par légitime défense, non par colère, mais parce qu'il en a le pouvoir. Voili voilà voilo ...


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Hazukashii serifu kinshi!
n°145407
Deltanyne
Illumine vos soirées...
Posté le 21-02-2003 à 16:46:03  profilanswer
 

Ce qui définit le mieux un être humain :
 
Ses actes


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Compromise! Conformity! Assimilation! Submission! Ignorance! Hypocrisy! Brutality! The Elite! All of which are american dreams!
n°146339
nur
Posté le 21-02-2003 à 20:22:51  profilanswer
 

Amazan a écrit :

Bien que n'ayant que peu de connaissances dans l'un et l'autre domaine il me semble quand même que si la philo et la psycho peuvent parfois empiéter chez l'autre, elles présentent quand même des différences de taille.
 
La philo est une réflexion sur quelque chose. Le meurtre par exemple, on peut développer toute une philosophie du meurtre.
 
Alors que la psycho raisonne en se basant sur du concret: le fonctionnement du cerveau humain. Si on lui parle de meurtre, le psychologue étudiera la manière dont nos pulsions meurtrières nous pousse à agir, mais il ne définira pas d'éthique, ne portera pas de jugement de valeur, il cherchera à comprendre "comment ça marche", le pourquoi du comment.
 
C'est le philosophe qui dira "la philo, pour quoi faire au fait?"

assez d'accord avec ce que tu dis .
les psy etudient l'interieur (la cave ou les fondations) ,les motivations de l'etre humain ;lors que le philosophe reflechit sur le monde extérieur .Mais en fait c'est pas si tranché que ça:
 
les bons psy comme les bons philosophes etudient tout deux les interactions entre le monde interieur et le monde exterieur.
un philosophe comme Nietzsche etait un bonn psychologue aussi.
tout comme un psy comme Jung se servait de sa psychologie pour philosopher egalement.

n°146342
nur
Posté le 21-02-2003 à 20:23:28  profilanswer
 

Deltanyne a écrit :

Ce qui définit le mieux un être humain :
 
Ses actes

pas trop d'accord la.

n°178407
l'Antichri​st
Posté le 02-03-2003 à 07:07:06  profilanswer
 

Citation :

C'est bien connu, la Nausée est un texte philosophique... Avez-vous seulement entendu parler de la Critique de la raison critique ? Soyons indulgents : l'Existentialisme est un humanisme ?  
J'ai beau essayer de vous faire comprendre... cela ne semble pas vouloir passer... L'objectif de la Critique de la raison critique est la pensée d'une articulation des "conditions et des conditionnnements", concepts typiquement marxistes, avec la liberté, pensée avec Kierkegaard. Je vous renvoie à Craintes et tremblements que vous ignorez vraisemblablement : vous verrez bien s'il n'est pas question d'une dimension metaphysique de la liberté.  
 
Pour votre gouverne, je ne suis pas particulièrement fan de Sartre  ; j'emploie même mon temps à le réfuter... J'essaie néanmoins de comprendre ce que je réfute, contrairement à vous...


 
Décidément vous refusez de comprendre ce qui est en jeu ici ! J?imagine que c?est à moi maintenant de me montrer indulgent? D?abord, tout ceci reste beaucoup trop programmatique pour être éclairant ! J?ai même la très désagréable impression de lire une (trop) rapide présentation générale de la philosophie de Sartre. Il aurait fallu préciser que les références à Marx et Kierkegaard signifient l?union (toujours problématique) en l?homme de la facticité (être un corps au milieu du monde, ayant un passé et sous l?omniprésence du regard d?autrui) et de la liberté (échapper à soi-même, se projeter dans l?avenir et le possible, être au-delà de toute condition donnée de son existence). Mais alors, je ne vois pas la différence avec ce que j?essaye moi-même de montrer dans mes deux développements consacrés au rapport de la volonté et de la liberté dans la philosophie de Sartre (qui réfute ici ?). Mais la vraie question n?est pas là ! Il est nettement plus intéressant d?un point de vue philosophique (et non plus seulement historique...) de montrer comment Sartre parvient à dépasser l?une des difficultés de la liberté morale chez Kant (cf. deuxième partie de mon premier post) et d?une façon générale l?erreur commune aux partisans du choix rationnel (Kant) et aux adeptes de la liberté-refus (Descartes). Et il n?est nullement nécessaire pour cela de s?inspirer des textes consacrés aux relations entre l?existentialisme et le marxisme (un texte fondateur comme L?être et le néant est bien plus éclairant).
 
En effet, la position kantienne maintient sur deux plans le déterminisme (naturel, social, historique) et la liberté humaine. Ainsi, un vol peut être abordé de deux manières différentes. En tant que produit de ma sensibilité, son explication relève du déterminisme scientifique : il peut être la conséquence d?une habitude délinquante bien ancrée, répondre à des besoins impérieux pour lesquels le voleur n?a pas trouvé de meilleure solution ; on peut remonter au passé du voleur, à son milieu social, à son éducation, à ses parents, à l?éducation de ses parents... Mais, d?un autre côté, ce même vol découle immédiatement de la libre volonté du voleur : il savait qu?il ne devait pas voler, il a volé quand même, il a fait librement passer la recherche de son intérêt avant le respect de la loi morale. Mais une telle conception fait apparaître une contradiction inévitable dès qu?on veut poser sur le même plan le déterminisme et la liberté : il y a, en effet, une contradiction fondamentale à juger qu?un homme a été méchant parce qu?il a manqué de volonté pour faire le bien (sous l?effet des passions, mobilisé par la réalisation de son bonheur), et à considérer qu?il a cependant commis le mal volontairement et librement. En un mot, l?homme a-t-il la libre volonté que sa volonté succombe au mal ? Si le mal doit être voulu pour qu?il nous soit imputable, peut-il être cependant voulu librement puisqu?il va à l?encontre de la raison et donc de notre liberté ? la vraie liberté pour Kant relève d?une action autonome (lorsque je suis sujet et auteur de la loi morale). Mais chez lui l?articulation entre déterminisme et liberté n?est pas compréhensible : La " volonté " du mal n?est qu?un échec de la raison. Comment la liberté pourrait-elle résider dans une volonté opposée à la raison ?
 
Pour Sartre, il s?agit bien là d?un manichéisme psychologique (il faut penser un homme à la fois lié aux passions assujettissantes et à une volonté autonome) : tenir les deux bouts de cette ficelle philosophique n?est pas une gageure mais plus simplement une illusion ! Une liberté pas (toujours) libre est une contradiction dans les termes. Cette liberté, il faut la concevoir comme le pouvoir qu?a la conscience de néantiser les données et les faits. La réalité humaine par excellence, c?est la conscience, une conscience constamment ouverte sur autre chose qu?elle (sur le monde), " positionnelle d?objets ", est en même temps présence non réfléchie à soi par quoi elle sait qu?elle existe sans jamais savoir ce qu?elle est. La conscience comme conscience (en acte pourrait-on dire) n?est rien en elle-même : en elle-même, elle n?est qu?un néant d?être. En ce sens, si je suis, si j'existe dans un ici et un maintenant (j?ai pris ma place dans une certaine société à une certaine époque, j?ai un corps que je n?ai pas choisi, j?ai un passé que je ne peux effacer, j?existe dans un environnement objectif, ma liberté se heurte aux autres libertés, tous ces faits s?imposent à moi, m?engagent dans des situations dont toujours une partie ne dépend pas de moi) je m'en échappe par le seul fait de le savoir, par le mouvement même de visée et de saisie qui constitue mon existence consciente. Ainsi, si je me regarde, j'ai conscience d'un moi empirique (une chose déterminable : moi psychologique, social, personnage, personnalité, etc...) qui n'est pas moi, que je place à distance dans un acte de transcendance. Ces moi multiples ne m'appartiennent que de l'extérieur comme des vêtements plus ou moins bien ajustés (comme facticité je suis pour autrui, produit de son regard). D?où l?angoisse (qui n?est pas la peur) de se retrouver seul avec sa liberté fondatrice elle-même fondée sur rien : moi seul peut décider de moi-même, soit en assumant mon inconsistance essentielle (nul espoir de coïncider avec soi-même comme une chose : exister, c?est fuir en avant vers le possible et l?avenir), l?absence de justification transcendante (la liberté s?auto-détermine, non selon des valeurs pré-existantes ou des raisons objectives,  mais d?après sa propre logique nécessairement subjective) et mon objectivation ou aliénation par le jugement d?autrui (sous le regard d?autrui nous jouons à être et le reconnaître est sans doute la première marque d?authenticité), soit, au contraire, en sombrant dans la " mauvaise foi " c?est-à-dire en éprouvant l?exigence d?avoir foi en soi-même objectivé en ceci ou en cela afin de justifier intégralement son existence, de lui donner un sens définitif (votre référence au bovarisme...).
 
Pour un être conscient, la liberté est inventive, elle est toujours choix de soi par soi, création du sens de sa propre vie. Elle s?exprime donc dans des réalisations concrètes même si celles-ci ne sont pas toujours positives. Car la liberté est libre pour le mal comme pour le bien. En ce sens, l?humanité a son contraire, ou plutôt son opposé, non dans l?animalité et sa dépendance à l?égard de la nature, mais dans l?inhumanité. Non dans une sensibilité pathologique mais dans une déraison. Non dans une faiblesse passagère mais dans une folie essentielle qui consiste, non pas simplement à faire passer son bien (ou son bonheur) avant le respect de la loi morale par ignorance de son bien véritable, mais à nier l?humanité de l?autre, en attentant à sa liberté et à sa dignité, et par là même à sa propre dignité. Que vaudrait en effet la liberté humaine si elle n?était confrontée sans cesse à la possibilité de sa négation ? à la possibilité de son auto-négation ?


Message édité par l'Antichrist le 02-03-2003 à 07:16:23
n°178419
l'Antichri​st
Posté le 02-03-2003 à 08:07:28  profilanswer
 

Citation :

J'ai connu beaucoup de mauvais profs, mais peu auraient pris pour pseudo l'"Antichrist"...


 
Concernant le choix de mon pseudo, je vous renvoie à un extrait du Baudelaire de Sartre pour vous aider à comprendre :
 
" Faire le Mal pour le Mal, c?est très exactement faire tout exprès le contraire de ce que l?on continue d?affirmer comme le Bien. C?est vouloir ce qu?on ne veut pas ? puisque l?on continue d?abhorrer les puissances mauvaises ? et ne pas vouloir ce qu?on veut ? puisque le Bien se définit toujours comme l?objet et la fin de la volonté profonde. Telle est justement l?attitude de Baudelaire. Il y a entre ses actes et ceux du coupable vulgaire la différence qui séparer les messes noires de l?athéisme. L?athée ne se soucie pas de Dieu, parce qu?il a décidé une fois pour toutes qu?il n?existait pas. Mais le prêtre des messes noires hait Dieu parce qu?Il est aimable, le bafoue parce qu?Il est respectable ; il met sa volonté à nier l?ordre établi, mais, en même temps, il conserve cet ordre et l?affirme plus que jamais. Cessât-il un instant de l?affirmer sa conscience redeviendrait d?accord avec elle-même, le Mal d?un seul coup se transformerait en Bien, et, dépassant tous les ordres qui n?émaneraient pas de lui-même, il émergerait dans le néant, sans Dieu, sans excuses, avec une responsabilité totale. "
 
Or, il est possible de saper (peut-être) les fondements de l?existentialisme (athée) : de l?athée, en tant qu?il nie Dieu, pouvons-nous dire qu?il ne se " soucie " pas de Dieu ? Pour pouvoir affirmer qu?il n?existe pas, il faut le penser au moins à ce moment là (au moment de la négation) comme existant. En décidant une fois pour toutes qu?il n?existe pas, comment échappons-nous à l?arbitraire et au spectre kantien : qui peut faire l?expérience de l?(in)existence de Dieu ? Cette affirmation n?est-elle pas une pétition de principe que rien ne me contraint à adopter, de même que rien ne me force à croire que Dieu existe quand on me démontre (comme Descartes ou St Anselme) son existence ? Allons plus loin. Pour piéger Sartre à son propre piège, il faudrait relire les quelques pages qui précèdent la section consacrée au Savoir Absolu dans la Phénoménologie de l?Esprit, où Hegel démontre que l?athée et le religieux sont du côté de la bribe et de l?image et sont donc du même côté sans le savoir. Le plus athée des athées accorde une existence à Dieu en disant qu?il n?existe pas, ne serait-ce qu?en le nommant. C?est pourquoi, Pascal préfère les athées aux faux croyants inquiétants (qui comme Descartes sont " inutiles et vains " ) qui ne considèrent pas Dieu " sensible au coeur " mais qui veulent démontrer son existence. Ce qui fait d?eux les pires des athées.
 
Notre problème est donc celui que rencontre Nietzsche : celui de l?effondrement des idoles. C'est le Dieu de la métaphysique qu'il faut détruire ! C?est-à-dire la métaphysique quand elle parle de Dieu. Et depuis Kant, la figure de Dieu est celle du Dieu moral. Telle est la figure avec laquelle Kant et ses successeurs (Fichte, Feuerbach, Schopenhauer, et même Marx) sont en relation. La généalogie de la morale est justement le travail nietzschéen qui vise entre autres à détruire le dieu de l?impératif moral. Car que reste-t-il quand la figure du Dieu moral disparaît ? Une nouvelle figure du divin que nous ne connaissons pas et que nous ne maîtrisons pas. Avec le Dieu moral, l?anti-métaphysicien possède un adversaire dont il connaît les moindres recoins. Or, si cette figure disparaît, quel retour de Dieu allons-nous vivre sans nous en rendre compte ? Si les métaphysiciens placent un nouveau Dieu sur le chemin de la pensée, nous allons encore être dans l?esclavage de Dieu. Or, il sagit d'en finir avec l?esclavage ! Le plus difficile ne consiste donc pas à écarter d'un revers de main la figure évidemment inadéquate de Dieu que donne la métaphysique, il faut que l?homme d?une part accepte de vivre comme un " surhomme " et d?autre part reste vigilant face aux nouvelles formes de visages de Dieu que les nouvelles formes de savoir nous livrent (et qui peuvent nous duper : en bon nietzschéen, Deleuze, dans ses écrits concernant la psychanalyse, interroge la " connaissance psychanalytique "  sur la nature du " Père " ou du " Phallus ". Ne sont-ils pas un retour de la divinité sous une forme qui nous dupe ? Peut-être croyons nous être dans l?invention des valeurs alors que nous sommes encore manipulés par la transcendance). Chacun de nous doit se placer comme le nouveau Christ qui annonce la mort de l?ancien Dieu tout en souhaitant la vigilance vis-à-vis des autres visages de la divinité que la métaphysique ne tarde jamais à inventer. Il faut penser un monde sans Dieu, un monde de la mort de Dieu, où nous sommes responsables des valeurs. Tel est le parcours de Zarathoustra !
 
Alors la question du mal reprend un sens ! Vouloir radicalement le mal pour le mal, est-ce possible ? La réponse la plus commune consiste à répondre que ce serait là une volonté diabolique et non-humaine. Si on n?admet pas la possibilité de vouloir un mal autre que relatif (un mal pour un bien), on ne prend pas au sérieux l?existence du mal. C?est nier l?existence d?un mal contingent, simplement possible, qui n?arrive que parce qu?on le veut : le mal véritablement scandaleux ! C?est refuser de penser la volonté dans sa liberté. Or, la possibilité du mal est la figure fondamentale (ce qui ne veut pas dire la plus haute) de la liberté : sans possibilité de vouloir le mal, pas de liberté. C?est ce problème que rencontre Sartre. Penser un monde de la mort de Dieu et penser la liberté comme essence de l?homme sont également les deux piliers de son système.


Message édité par l'Antichrist le 02-03-2003 à 19:19:17
n°178421
Circenses
Posté le 02-03-2003 à 08:24:24  profilanswer
 

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?
 
Sa finitude et ses choix.
 
(Après 30 secondes de réflexion. :sol: :D)
 
edit2 : et en écoutant "Pomp and circumstance" d'Elgar.


Message édité par Circenses le 02-03-2003 à 08:28:00

---------------
www.hattrick.org | France | Championnat | Kastelin (46947)
n°178432
l'Antichri​st
Posté le 02-03-2003 à 08:56:33  profilanswer
 

Citation :

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?
 
Sa finitude et ses choix.
 
(Après 30 secondes de réflexion.    )


 
Tu as parfaitement exprimé la manière la plus commune de refuser de faire de la philosophie. Le mot réflexion était de trop ! Au contraire, ce qui est intéressant philosophiquement c'est d'analyser le " et " entre les deux concepts car le sens de la question s'en trouve modifié (la question du mal).

n°178458
Circenses
Posté le 02-03-2003 à 09:42:50  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?
 
Sa finitude et ses choix.
 
(Après 30 secondes de réflexion.    )


 
Tu as parfaitement exprimé la manière la plus commune de refuser de faire de la philosophie. Le mot réflexion était de trop ! Au contraire, ce qui est intéressant philosophiquement c'est d'analyser le " et " entre les deux concepts car le sens de la question s'en trouve modifié (la question du mal).


 
Genre.
 
T'extrapoles un poil sur mes intentions. :lol:
 
Je propose simplement deux concepts, pertinents me semble-t-il vis à vis de la question posée. Pas plus, mais pas moins non plus.
 
De là à dire que je refuse de faire de la philosopie... *aheum* Ca me parait bien prétentieux. Et ça se trouve, j'ai ptet pas écrit tout ce à quoi j'ai "réfléchi".
 
D'ailleurs explique-moi en quoi trente secondes sont insuffisantes pour une réflexion ? :D


---------------
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n°178461
Circenses
Posté le 02-03-2003 à 09:56:29  profilanswer
 

D'ailleurs ça me rappelle un commentaire de mon prof de philo sur une de mes copies :
 

Citation :

Il est évidement regretable de vous voir vous contenter du minimum lorsque vous pourriez prétendre à l'excellence ; ne courrez pas le risque de consentir à une émulation négative.


 
:sol:
 
Et stait pas n'importe qui mon prof de philo : il avait écrit des bouquins trouvables à la FNAC. :sol: :jap:
 
Et toi L'Antichrist, t'as écrit des bouquins trouvables à la FNAC ? ^^


Message édité par Circenses le 02-03-2003 à 10:01:43

---------------
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n°178874
nur
Posté le 02-03-2003 à 13:29:53  profilanswer
 

Circenses a écrit :

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?
 
Sa finitude et ses choix.
 
(Après 30 secondes de réflexion. :sol: :D)
 
edit2 : et en écoutant "Pomp and circumstance" d'Elgar.


qu'entend tu par finitude ?
le fait que l'homme soit mortel et limité ?

n°178878
rogr
Posté le 02-03-2003 à 13:32:14  profilanswer
 

Circenses a écrit :

Et stait pas n'importe qui mon prof de philo : il avait écrit des bouquins trouvables à la FNAC. :sol: :jap:
 
Et toi L'Antichrist, t'as écrit des bouquins trouvables à la FNAC ? ^^


On trouve à la Fnac beaucoup de livres de benêts qui se font appeler "philosophes", ce n'est en aucun cas un critère. Antichrist est d'une autre trempe : c'est un véritable excellent et qui plus est qui met son savoir ici à disposition des autres sans attendre en retour un quelconque profit pécunier ou de renommée (je ne peux ici m'empêcher de penser à l'ignoble benêt en chef, celui qui a une moustache et qui après avoir vendu je ne sais combien de milliers d'exemplaires de ses bouquins de soupe tiède a laissé tombé ses cours pour se pavaner plus à l'aise à la télé dans des costumes qui brillent) : chapeau bas Antichrist :jap:

n°178902
eszterlu
Posté le 02-03-2003 à 13:45:58  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

J'ai connu beaucoup de mauvais profs, mais peu auraient pris pour pseudo l'"Antichrist"...


 
Concernant le choix de mon pseudo, je vous renvoie à un extrait du Baudelaire de Sartre pour vous aider à comprendre :
 
" Faire le Mal pour le Mal, c?est très exactement faire tout exprès le contraire de ce que l?on continue d?affirmer comme le Bien. C?est vouloir ce qu?on ne veut pas ? puisque l?on continue d?abhorrer les puissances mauvaises ? et ne pas vouloir ce qu?on veut ? puisque le Bien se définit toujours comme l?objet et la fin de la volonté profonde. Telle est justement l?attitude de Baudelaire. Il y a entre ses actes et ceux du coupable vulgaire la différence qui séparer les messes noires de l?athéisme. L?athée ne se soucie pas de Dieu, parce qu?il a décidé une fois pour toutes qu?il n?existait pas. Mais le prêtre des messes noires hait Dieu parce qu?Il est aimable, le bafoue parce qu?Il est respectable ; il met sa volonté à nier l?ordre établi, mais, en même temps, il conserve cet ordre et l?affirme plus que jamais. Cessât-il un instant de l?affirmer sa conscience redeviendrait d?accord avec elle-même, le Mal d?un seul coup se transformerait en Bien, et, dépassant tous les ordres qui n?émaneraient pas de lui-même, il émergerait dans le néant, sans Dieu, sans excuses, avec une responsabilité totale. "
 
Or, il est possible de saper (peut-être) les fondements de l?existentialisme (athée) : de l?athée, en tant qu?il nie Dieu, pouvons-nous dire qu?il ne se " soucie " pas de Dieu ? Pour pouvoir affirmer qu?il n?existe pas, il faut le penser au moins à ce moment là (au moment de la négation) comme existant. En décidant une fois pour toutes qu?il n?existe pas, comment échappons-nous à l?arbitraire et au spectre kantien : qui peut faire l?expérience de l?(in)existence de Dieu ? Cette affirmation n?est-elle pas une pétition de principe que rien ne me contraint à adopter, de même que rien ne me force à croire que Dieu existe quand on me démontre (comme Descartes ou St Anselme) Son existence ? Allons plus loin. Pour piéger Sartre à son propre piège, il faudrait relire les quelques pages qui précèdent la section consacrée au Savoir Absolu dans la Phénoménologie de l?Esprit, où Hegel démontre que l?athée et le religieux sont du côté de la bribe et de l?image et sont donc du même côté sans la savoir. Le plus athée des athées accorde une existence à Dieu en disant qu?il n?existe pas, ne serait-ce qu?en le nommant. C?est pourquoi, Pascal préfère les athées aux faux croyants inquiétants (qui comme Descartes sont " inutiles et vains " ) qui ne considèrent pas Dieu " sensible au coeur " mais qui veulent démontrer son existence. Ce qui fait d?eux les pires des athées.
 
Notre problème est donc celui que rencontre Nietzsche : celui de l?effondrement des idoles. C'est le Dieu de la métaphysique qu'il faut détruire ! C?est-à-dire la métaphysique quand elle parle de Dieu. Et depuis Kant, la figure de Dieu est celle du Dieu moral. Telle est la figure avec laquelle Kant et ses successeurs (Fichte, Feuerbach, Schopenhauer, et même Marx) sont en relation. La généalogie de la morale est justement le travail nietzschéen qui vise entre autres à détruire le dieu de l?impératif moral. Car que reste-t-il quand la figure du Dieu moral disparaît ? Une nouvelle figure du divin que nous ne connaissons pas et que nous ne maîtrisons pas. Avec le Dieu moral, l?anti-métaphysicien possède un adversaire dont il connaît les moindres recoins. Or, si cette figure disparaît, quel retour de Dieu allons-nous vivre sans nous en rendre compte ? Si les métaphysiciens placent un nouveau Dieu sur le chemin de la pensée, nous allons encore être dans l?esclavage de Dieu. Or, il sagit d'en finir avec l?esclavage ! Le plus difficile ne consiste donc pas à écarter d'un revers de main la figure évidemment inadéquate de Dieu que donne la métaphysique, il faut que l?homme d?une part accepte de vivre comme un " surhomme " et d?autre part reste vigilant face aux nouvelles formes de visages de Dieu que les nouvelles formes de savoir nous livrent (et qui peuvent nous duper : en bon nietzschéen, Deleuze, dans ses écrits concernant la psychanalyse, interroge la " connaissance psychanalytique "  sur la nature du " Père " ou du " Phallus ". Ne sont-ils pas un retour de la divinité sous une forme qui nous dupe ? Peut-être croyons être dans l?invention des valeurs alors que nous sommes encore manipulés par la transcendance). Chacun de nous doit se placer comme le nouveau Christ qui annonce la mort de l?ancien Dieu tout en souhaitant la vigilance vis-à-vis des autres visages de la divinité que la métaphysique ne tarde jamais à inventer. Il faut penser un monde sans Dieu, un monde de la mort de Dieu, où nous sommes responsables des valeurs. Tel est le parcours de Zarathoustra !
 
Alors la question du mal reprend un sens ! Vouloir radicalement le mal pour le mal, est-ce possible ? La plus réponse la plus commune consiste à répondre que ce serait là une volonté diabolique et non-humaine. Si on n?admet pas la possibilité de vouloir un mal autre que relatif (un mal pour un bien), on ne prend pas au sérieux l?existence du mal. C?est nier l?existence d?un mal contingent, simplement possible, qui n?arrive que parce qu?on le veut : le mal véritablement scandaleux ! C?est refuser de penser la volonté dans sa liberté. Or, la possibilité du mal est la figure fondamentale (ce qui ne veut pas dire la plus haute) de la liberté : sans possibilité de vouloir le mal, pas de liberté. C?est ce problème que rencontre Sartre. Penser un monde de la mort de Dieu et penser la liberté comme essence de l?homme sont également les deux piliers de son système.


 
tu developpes trop...dans le cadre d'une discution, il faut etre synthétique.  
 
c'est çà aussi la philosopie, à moins que toi sois un amateur de la méthode "discursive", c'est à dire qui part dans tout les sens, sans vraiment savoir ou tu veux en venir... et en brouillant tes interlocuteurs pour une foule de citations
 
bref, ne le prend pas mal, mais je te trouve ennuyeux... le propre de l'etre humain ?  [:titoui]  
 

n°178910
nur
Posté le 02-03-2003 à 13:49:50  profilanswer
 

eszterlu a écrit :


 
tu developpes trop...dans le cadre d'une discution, il faut etre synthétique.  
 
c'est çà aussi la philosopie, à moins que toi sois un amateur de la méthode "discursive", c'est à dire qui part dans tout les sens, sans vraiment savoir ou tu veux en venir... et en brouillant tes interlocuteurs pour une foule de citations
 
bref, ne le prend pas mal, mais je te trouve ennuyeux... le propre de l'etre humain ?  [:titoui]  
 
 

comme tout ce qui est long et difficile a suivre.
ça se prete pas vraiment au dialogue mais bon ,on peut tjs l'imprimer pour le lire a tete reposée mais faut etre motivé quand meme

n°178912
eszterlu
Posté le 02-03-2003 à 13:51:25  profilanswer
 

nur a écrit :

comme tout ce qui est long et difficile a suivre.
ça se prete pas vraiment au dialogue mais bon ,on peut tjs l'imprimer pour le lire a tete reposée mais faut etre motivé quand meme


 
génial... :jap:  
 
je n'ai pas encore remplacer mon toner, mon imprimante est en rade...  :cry:

mood
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