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Auteur Sujet :

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?

n°52692
Pyrus
Pas de cravate ? Erreur 1017
Posté le 28-01-2003 à 10:57:13  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Un homme c'est des couilles parce que  
"t'as pas de couilles" = "t'es pas un homme".
Il est à noter que pour les anglophones, les couilles se transforment en guts (autrement dit trippes)  :pt1cable:


---------------
Hazukashii serifu kinshi!
mood
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Posté le 28-01-2003 à 10:57:13  profilanswer
 

n°52709
SrilRagil
rien à ajouter.
Posté le 28-01-2003 à 11:03:03  profilanswer
 

leg9 a écrit :


Jean Claude Van Damme est il une preuve recevable?


La dialectique dans toute sa splendeur
" J'adore les cacahuetes. Tu bois une biere et tu en as marre du gout. Alors tu manges des cacahuetes. Les cacahuetes c'est doux et salé, fort et tendre,comme une femme. Manger des cacahuetes, it's a really strong feeling. Et apres tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuetes c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme ".
 
pas de doute  > ce mec pense(pas comme nous mais il pense ....à sa manière.....)

n°52749
nur
Posté le 28-01-2003 à 11:14:01  profilanswer
 

Toxin a écrit :


 
Es-tu en mesure d'apporter des éléments qui cautionneraient la thèse qu'un homme ne pense pas ?

ironie inside

n°52754
Leg9
Fire walk with me
Posté le 28-01-2003 à 11:15:20  profilanswer
 

Pyrus a écrit :

Un homme c'est des couilles parce que  
"t'as pas de couilles" = "t'es pas un homme".
Il est à noter que pour les anglophones, les couilles se transforment en guts (autrement dit trippes)  :pt1cable:  


Pyrus, c'est de quel manga psychotique qu'est tiré ton avatar stp? :D


---------------
If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°52904
Pyrus
Pas de cravate ? Erreur 1017
Posté le 28-01-2003 à 11:59:18  profilanswer
 

leg9 a écrit :


Pyrus, c'est de quel manga psychotique qu'est tiré ton avatar stp? :D


psychotique ? mais non  :D  
Azumanga Daioh desu !!!


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Hazukashii serifu kinshi!
n°53177
F22Raptor
Tête en l'air ...
Posté le 28-01-2003 à 13:13:15  profilanswer
 

nur a écrit :

sa vie ou  sa pensée ?
 
pour moi sans conteste  sa pensée

l'adaptation rapide au milieu


---------------
Is it a bird? Is it a plane? No it s F22Raptor !  -  I love flying because football, baseball, rugby, and golf only take one ball
n°54643
Amazan
Pourquoi non ?
Posté le 28-01-2003 à 19:00:33  profilanswer
 

nur a écrit :

sa vie ou  sa pensée ?
pour moi sans conteste  sa pensée


 
Son corps. Généralement c'est à ça que je reconnais que c'est bien lui et pas un autre.


---------------
7 auteurs pour les écrire, des gens pour les acheter, 7 jeux pour les amener tous autour d'une table pour jouer, dans les pages du Lab où s'étendent 7 jdra.
n°54742
Al zheimeR
!
Posté le 28-01-2003 à 19:19:40  profilanswer
 

Keski définit l'être humain ? Moi je dirais l'art

n°54916
nur
Posté le 28-01-2003 à 19:47:02  profilanswer
 

Al zheimeR a écrit :

Keski définit l'être humain ? Moi je dirais l'art

pas l'etre humain,UN etre humain parmis d'autres.
 
est ce qu'on peut connaitre un etre humain en connaissant sa vie privée ou plutot en connaissant sa façon de penser sur differents sujets

n°63313
l'Antichri​st
Posté le 30-01-2003 à 18:18:04  profilanswer
 

L'humain, en tant qu'il appartient à l'espèce humaine, possède les caractéristiques du vivant : il est donc soumis à la naissance et à la mort, à la croissance et à la dégénérescence, à la reproduction. Comme organisme, il se caractérise par l'autoconstruction, la réparation et la transformation. Dans L'Évolution créatrice, Bergson définit l'humain comme l'animal qui a besoin de se déplacer pour se nourrir : la locomotion lui est donc vitale. Il est doté de sensibilité et d'une conscience éveillée. Le système nerveux sert ainsi d'intermédiaire entre la sensation et la volition, et son degré de complexité est la mesure de la liberté humaine. Cette apparition de la liberté est une modification radicale de la nature en l'homme. Au lieu d'être guidé par son instinct, l'homme doit s'adapter à son milieu et pallier à ses déficiences instinctives par l'utilisation de son intelligence. L'humain se distingue de l'animal par sa faculté d'inventer des instruments et par le fait que cette activité retentit sur lui et le complexifie. L'instinct ne spécule pas, alors que la conscience est proportionnelle à la puissance du choix, car une zone de virtualités entoure l'acte déterminé par une réflexion. On peut donc penser l'humain, définir l'homme, en prenant en compte les composantes naturelles de l'existence humaine, même si l'on voit déjà que l'homme n'est pas que nature.
 
Mais Est-ce la nature qui détermine l'humanité à être autre que naturelle ou bien est-il nécessaire de faire appel à un autre principe ?
 
Nietzsche montre dans la deuxième dissertation de la Généalogie de la morale que l'humain se définit à partir de la nature comme dépassement et altération de la nature. L'humanité se caractérise par l'apparition et le développement de la mauvaise conscience. C'est par l'intériorisation de la violence naturelle, au moment où l'homme " s'est vu pris dans la contrainte de la société et de la paix ", que l'esprit s'est développé. L'acte de naissance de l'humanité passe par la négation de l'affirmation libre des instincts, négation nécessaire à la vie en communauté. L'humanité s'affaiblit dans ce mouvement, mais elle devient aussi plus intéressante, car alors toute l'inventivité humaine, toute la ruse, tout l'art dont l'homme est capable sont mis au service du besoin de s'affirmer qui ne disparaît jamais. Mais la naissance de l'esprit introduit dans la vie une nouveauté radicale et une modification irréversible des conditions de vie de l'homme.
 
Dès lors, l'humain est celui qui pense sa différence par rapport à la nature et la thématise pour se définir lui-même en rupture par rapport à la nature. La culture est donc créée contre la nature, non pour en être totalement indépendante ou la détruire, mais pour traduire l'exigence de l'appartenance à un ordre supérieur.
 
Dès lors, ce qui caractérise éminemment l'humain, c'est qu'il est capable de se situer dans le monde, d'avoir le souci de soi et de réfléchir sur soi. L'homme se découvre alors dépositaire d'un projet moral qui donne son sens le plus noble à l'humanité. Kant, dans Les Fondements de la métaphysique des moeurs, affirme ainsi que tout homme fait l'expérience de l'exigence morale, et est capable de penser et de poser la loi morale. Se définir comme sujet moral, c'est accéder à l'autonomie en suivant la raison. La loi morale est donc affirmation de la liberté, c'est-à-dire possibilité de dépasser l'ordre sensible.
 
Mais bien que l'humanité se définisse ici par la raison, la morale et la liberté, il n'en reste pas moins que l'homme est toujours en prise avec la nature. Il est toujours un corps sensible, une sensibilité et une émotivité sujette aux passions, et il vit dans le monde, en étant conscient de cette situation. Abandonner toute référence à la nature ne paraît donc pas satisfaisant, parce que la morale kantienne, si elle définit l'humanité, ne la définit pas spécifiquement, mais seulement comme appartenant à la rationalité. Ne faut-il pas plutôt chercher ce qui est spécifiquement humain dans l'articulation du naturel et du culturel, du sensible et de l'intelligible ?
 
L'humain n'est pas seulement celui qui s'adapte à son milieu ou se définit par l'appartenance à un ordre différent de l'ordre naturel, mais il se définit et se construit, il advient à partir de conditions qui lui sont données. Sartre dit ainsi que l'homme est dans le monde, qu'il y est au travail, aux autres et mortel. L'homme se détermine librement par rapport à ces limites de son existence, et l'humain est le caractère de ce qui se pense comme pris dans une finitude à partir de laquelle faire advenir un sens. L'homme est donc une histoire plus qu'il n'a une nature et l'humain est l'être vivant qui pense son existence comme étant en interaction avec la nature, et qui s'exclut de ce fait d'un mode d'être purement naturel et instinctif. Au lieu d'être vécu, l'humain a le pouvoir de s'approprier son existence, et ce souci de soi passe par la prise en compte de la nature comme condition de possibilité de l'humanité.


Message édité par l'Antichrist le 15-02-2003 à 05:34:41
mood
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Posté le 30-01-2003 à 18:18:04  profilanswer
 

n°63423
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 30-01-2003 à 18:54:15  profilanswer
 

pour moi ce sont ses liens avec la société,ses congénères,mais aussi ses actes,car un homme se contentant de bouffer et de dormir n'est pas bcp mieux qu'un rat
 
un homme isolé et simple est un animal parmi tant d'autres,alors que des actes et paroles réfléchies qui attirent le respect de ses congénères,l'élèvent au rang d'Homme
 
un Homme,outre les besoins de base(manger,dormir...) doit se poser des questions.
 
et enfin,il y a aussi l'Homme ds le sens etre humain,simple mammifère quadrupède.

n°63425
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 30-01-2003 à 18:56:36  profilanswer
 


 
c'est bien beau les copiés collés,mais pour ca on a aussi vite fait d'ouvrir un bouquin
 
toi meme que penses tu de ce que tu as cité?

n°63460
Iria_hime
Pseudo ACNH : Iria
Posté le 30-01-2003 à 19:12:53  profilanswer
 

les deux je pense.
peut on dissocier la pensée et les actions de quelqu'un pour le comprendre ?
Mais puisque la question demandes ce qui défini LE MIEUX alors je dirai sa pensée sans conteste  :jap:

n°63545
l'Antichri​st
Posté le 30-01-2003 à 19:33:44  profilanswer
 

Citation :

c'est bien beau les copiés collés,mais pour ca on a aussi vite fait d'ouvrir un bouquin
 
toi meme que penses tu de ce que tu as cité?


 
Une heure pour écrire cette réponse complète et synthétique et c'est tout ce que tu trouves à dire ? Sache qu'il n'y a aucun " bouquin " qui présentera ces idées de cette manière (de façon aussi concise).
 
Bravo, vraiment !!!!


Message édité par l'Antichrist le 30-01-2003 à 19:46:29
n°63639
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 30-01-2003 à 19:54:28  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

c'est bien beau les copiés collés,mais pour ca on a aussi vite fait d'ouvrir un bouquin
 
toi meme que penses tu de ce que tu as cité?


 
Une heure pour écrire cette réponse complète et synthétique et c'est tout ce que tu trouves à dire ? Sache qu'il n'y a aucun " bouquin " qui présentera ces idées de cette manière (de façon aussi concise).
 
Bravo, vraiment !!!!

ah,désolé alors :whistle:

n°63651
Iria_hime
Pseudo ACNH : Iria
Posté le 30-01-2003 à 19:56:50  profilanswer
 

Potemkin a écrit :

ah,désolé alors :whistle:  

:lol: a genoux petit ingrat insolent !!!!! :o

n°63668
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 30-01-2003 à 19:59:23  profilanswer
 

iria_hime a écrit :

:lol: a genoux petit ingrat insolent !!!!! :o  

bah il doit plutot etre content du compliment indirect que je lui ai fait :o :ange:  
 
 :kaola:

n°63678
Iria_hime
Pseudo ACNH : Iria
Posté le 30-01-2003 à 20:00:36  profilanswer
 

Potemkin a écrit :

bah il doit plutot etre content du compliment indirect que je lui ai fait :o :ange:  
 
 :kaola:  

coment oses tu me faire un  :kaola: ?? :ouch:  
 
 [:toad666]

n°63712
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 30-01-2003 à 20:06:49  profilanswer
 

iria_hime a écrit :

coment oses tu me faire un  :kaola: ?? :ouch:  
 
 [:toad666]  

désolé,je voulais taper "[:ev@ngelus]" en fait :/

n°65624
nur
Posté le 31-01-2003 à 11:39:19  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

L'humain, en tant qu'il appartient à l'espèce humaine, possède les caractéristiques du vivant : il est donc soumis à la naissance et à la mort, à la croissance et à la dégénérescence, à la reproduction. Comme organisme, il se caractérise par l'autoconstruction, la réparation et la transformation. Dans L'Évolution créatrice, Bergson définit l'humain comme l'animal qui a besoin de se déplacer pour se nourrir : la locomotion lui est donc vitale. Il est doté de sensibilité et d'une conscience éveillée. Le système nerveux sert ainsi d'intermédiaire entre la sensation et la volition, et son degré de complexité est la mesure de la liberté humaine. Cette apparition de la liberté est une modification radicale de la nature en l'homme. Au lieu d'être guidé par son instinct, l'homme doit s'adapter à son milieu et pallier à ses déficiences instinctives par l'utilisation de son intelligence. L'humain se distingue de l'animal par sa faculté d'inventer des instruments et par le fait que cette activité retentit sur lui et le complexifie. L'instinct ne spécule pas, alors que la conscience est proportionnelle à la puissance du choix, car une zone de virtualités entoure l'acte déterminé par une réflexion. On peut donc penser l'humain, définir l'homme, en prenant en compte les composantes naturelles de l'existence humaine, même si l'on voit déjà que l'homme n'est pas que nature.
 
Mais Est-ce la nature qui détermine l'humanité à être autre que naturelle ou bien est-il nécessaire de faire appel à un autre principe ?
 
Nietzsche montre dans la deuxième dissertation de la Généalogie de la morale que l'humain se définit à partir de la nature comme dépassement et altération de la nature. L'humanité se caractérise par l'apparition et le développement de la mauvaise conscience. C'est par l'intériorisation de la violence naturelle, au moment où l'homme " s'est vu pris dans la contrainte de la société et de la paix ", que l'esprit s'est développé. L'acte de naissance de l'humanité passe par la négation de l'affirmation libre des instincts, négation nécessaire à la vie en communauté. L'humanité s'affaiblit dans ce mouvement, mais elle devient aussi plus intéressante, car alors toute l'inventivité humaine, toute la ruse, tout l'art dont l'homme est capable sont mis au service du besoin de s'affirmer qui ne disparaît jamais. Mais la naissance de l'esprit introduit dans la vie une nouveauté radicale et une modification irréversible des conditions de vie de l'homme.
 
Dès lors, l'humain est celui qui pense sa différence par rapport à la nature et la thématise pour se définir lui-même en rupture par rapport à la nature. La culture est donc créée contre la nature, non pour en être totalement indépendante ou la détruire, mais pour traduire l'exigence de l'appartenance à un ordre supérieur.
 
Dès lors, ce qui caractérise éminemment l'humain, c'est qu'il est capable de se situer dans le monde, d'avoir le souci de soi et de réfléchir sur soi. L'homme se découvre alors dépositaire d'un projet moral qui donne son sens le plus noble à l'humanité. Kant, dans Les Fondements de la métaphysique des m?urs, affirme ainsi que tout homme fait l'expérience de l'exigence morale, et est capable de penser et de poser la loi morale. Se définir comme sujet moral, c'est accéder à l'autonomie en suivant la raison. La loi morale est donc affirmation de la liberté, c'est-à-dire possibilité de dépasser l'ordre sensible.
 
Mais bien que l'humanité se définisse ici par la raison, la morale et la liberté, il n'en reste pas moins que l'homme est toujours en prise avec la nature. Il est toujours un corps sensible, une sensibilité et une émotivité sujette aux passions, et il vit dans le monde, en étant conscient de cette situation. Abandonner toute référence à la nature ne paraît donc pas satisfaisant, parce que la morale kantienne, si elle définit l'humanité, ne la définit pas spécifiquement, niais seulement comme appartenant à la rationalité. Ne faut-il pas plutôt chercher ce qui est spécifiquement humain dans l'articulation du naturel et du culturel, du sensible et de l'intelligible ?
 
L'humain n'est pas seulement celui qui s'adapte à son milieu ou se définit par l'appartenance à un ordre différent de l'ordre naturel, mais il se définit et se construit, il advient à partir de conditions qui lui sont données. Sartre dit ainsi que l'homme est dans le monde, qu'il y est au travail, aux autres et mortel. L'homme se détermine librement par rapport à ces limites de son existence, et l'humain est le caractère de ce qui se pense comme pris dans une finitude à partir de laquelle faire advenir un sens. L'homme est donc une histoire plus qu'il n'a une nature et l'humain est l'être vivant qui pense son existence comme étant en interaction avec la nature, et qui s'exclut de ce fait d'un mode d'être purement naturel et instinctif. Au lieu d'être vécu, l'humain a le pouvoir de s'approprier son existence, et ce souci de soi passe par la prise en compte de la nature comme condition de possibilité de l'humanité.


 
Beau discours ,tres riche! :jap:   Mais quelque peu hors sujets :pfff:   (pour un prof de philo !  ;) )
 
Ma question n?était pas de définir l?entre humain par rapport à la nature, mais
Plus simplement de savoir ce qui caractérise le mieux(ou de la moins mauvaise façon) un  
Etre humain entre ces 2 aspects :
-ses idées
-sa vie privée
 
Derrière cela, ce qui m?intéresse c?est de déterminer la part de contrôle que l?on exerce
Vraiment sur sa vie privée. Un exemple assez connu, celui de Schopenhauer qui menait
Sa vie (grand train) a l?opposé de sa philosophie.
Pour moi, la vie privée est moins informative que les idées car on ne la contrôle pas a 100%.
On fait des concessions, on renonce à certaines choses, on biaise?
Bien sur, un psy pur et dur dirait peut être le contraire, et opposerait l?inconscient (la plus grosse part) au conscient(les idées), la cave au grenier.
Mais sur cette question je ne m?intéresse qu?au grenier.
Le sujet est donc plus psychologique que philosophique (a mon avis).

n°66444
l'Antichri​st
Posté le 31-01-2003 à 15:03:51  profilanswer
 

Citation :

Qu'est ce qui définie le mieux un etre humain?


 
Désolé, j'en était resté au titre même qui laisse une grande liberté d'approche. Or, comment définir le mieux un être humain sinon en partant de sa dimension naturelle (incontournable) pour s'élever à la responsabilité qu'a tout homme (être de culture) de prendre en charge sa nature. L'expression " le mieux " signifie à la fois qui respecte l'homme dans son intégralité (l'homme comme phénomène parmi les phénomènes) et qui concerne l'homme en tant qu'homme (l'homme face à et au dessus de la nature).

n°67461
Iria_hime
Pseudo ACNH : Iria
Posté le 31-01-2003 à 18:12:33  profilanswer
 

Potemkin a écrit :

désolé,je voulais taper "[:ev@ngelus]" en fait :/

:pfff:  :lol:

n°67475
l3lade
Posté le 31-01-2003 à 18:18:50  profilanswer
 

certains hommes sont des animaux, d' autres sont cupides ! c' est notre société qui semble vouloir ca ! je me considere entre la cupidité et l' animalité, entre la gentillesse et la mechanceté, lunatique a mes heures koi


Message édité par l3lade le 31-01-2003 à 18:19:23
n°67863
Al zheimeR
!
Posté le 31-01-2003 à 20:03:08  profilanswer
 

Citation :

est ce qu'on peut connaitre un etre humain en connaissant sa vie privée ou plutot en connaissant sa façon de penser sur differents sujets


 
Moi j'aurais tendance à penser que les deux sont complémentaires  [:spamafote]


---------------
I want 'two piece' on my hamburger, ok ? But just before that, I want 'two fork' on zee table.
n°68015
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 31-01-2003 à 20:36:57  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :


 
Une heure pour écrire cette réponse complète


 
 
Une heure pour ça...  :pfff:  
 
 
 
Pour le reste :
 
Il faut distinguer existence et essence (cf Kierkegaard) de l'homme. Ce qui est toujours déjà là à la base comme fondement*, "ce qui est thétique de soi ou autotélique" comme dirait Sartre c'est l'existence. C'est seulement a posteriori que l'homme peut se définir. C'est d'ailleurs ainsi qu'il faut comprendre l'idée sartriennee selon laquelle "on est ce que l'on fait".  
 
Gageons que les gens de bla² choisiront le bon indice...
 
 
*phrase toute pourrie mais assumée exprès
 
 
 
Au fait qui est prof de philo ici?  :heink:


Message édité par Misologue le 31-01-2003 à 20:51:33

---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
n°68047
yoshua
Posté le 31-01-2003 à 20:43:54  profilanswer
 

la taille de sa .... :whistle:

n°69439
nur
Posté le 01-02-2003 à 07:08:30  profilanswer
 

l3lade a écrit :

certains hommes sont des animaux, d' autres sont cupides ! c' est notre société qui semble vouloir ca ! je me considere entre la cupidité et l' animalité, entre la gentillesse et la mechanceté, lunatique a mes heures koi

entre la cupidité et l'animalité ? pas tres enthousiasmant comme personnalité!

n°69440
nur
Posté le 01-02-2003 à 07:11:50  profilanswer
 

Al zheimeR a écrit :

Citation :

est ce qu'on peut connaitre un etre humain en connaissant sa vie privée ou plutot en connaissant sa façon de penser sur differents sujets


 
Moi j'aurais tendance à penser que les deux sont complémentaires  [:spamafote]  


les idées/pensées ne sont pas limitées par les aleas du  monde matériel.Alors que ta vie privée,pour qu'elle soit en complete accord avec tes aspirations,il faudrait que tu possede le pouvoir absolu sur ton environnement.

n°69441
nur
Posté le 01-02-2003 à 07:17:43  profilanswer
 

misologue a écrit :


 
 
Une heure pour ça...  :pfff:  
 
 
 
Pour le reste :
 
Il faut distinguer existence et essence (cf Kierkegaard) de l'homme. Ce qui est toujours déjà là à la base comme fondement*, "ce qui est thétique de soi ou autotélique" comme dirait Sartre c'est l'existence. C'est seulement a posteriori que l'homme peut se définir. C'est d'ailleurs ainsi qu'il faut comprendre l'idée sartriennee selon laquelle "on est ce que l'on fait".
Gageons que les gens de bla² choisiront le bon indice...
 
 
*phrase toute pourrie mais assumée exprès
 
 
 
Au fait qui est prof de philo ici?  :heink:  


 
perso je suis pas "sartrien" :(   :
pour moi, on ne fait pas tjs ce que l'on veut,on ne choisi pas tjs en connaissance de cause. Oon se trompe souvent,faute de se connaitre suffisamment soi meme et faute de maitriser tous les parametres et faute d'etre suffisamment fort .
Pour moi ,ce ne sont pas les actes qui definissent le mieux un etre humain mais ses idées.
 
(l'antichrist est prof de philo c'est assez evident non ?)

n°69451
l'Antichri​st
Posté le 01-02-2003 à 08:28:08  profilanswer
 

Citation :

Il faut distinguer existence et essence (cf Kierkegaard) de l'homme. Ce qui est toujours déjà là à la base comme fondement*, "ce qui est thétique de soi ou autotélique" comme dirait Sartre c'est l'existence. C'est seulement a posteriori que l'homme peut se définir. C'est d'ailleurs ainsi qu'il faut comprendre l'idée sartriennee selon laquelle "on est ce que l'on fait".  


 
Il faudrait peut-être apprendre à lire !!! La preuve :
 

Citation :

L'humain n'est pas seulement celui qui s'adapte à son milieu ou se définit par l'appartenance à un ordre différent de l'ordre naturel, mais il se définit et se construit, il advient à partir de conditions qui lui sont données. Sartre dit ainsi que l'homme est dans le monde, qu'il y est au travail, aux autres et mortel. L'homme se détermine librement par rapport à ces limites de son existence, et l'humain est le caractère de ce qui se pense comme pris dans une finitude à partir de laquelle faire advenir un sens. L'homme est donc une histoire plus qu'il n'a une nature et l'humain est l'être vivant qui pense son existence comme étant en interaction avec la nature, et qui s'exclut de ce fait d'un mode d'être purement naturel et instinctif. Au lieu d'être vécu, l'humain a le pouvoir de s'approprier son existence, et ce souci de soi passe par la prise en compte de la nature comme condition de possibilité de l'humanité.


 
Quant à développer spécifiquement le rapport essence/existence, c'est vrai que cela serait bien utile pour aller plus loin dans l'analyse de ce qui est proprement humain ! Mais il faudrait un (très) long développement tenant compte des deux positions : l'essence précède l'existence ; l'existence précède l'essence. Si tu le désire vraiment, je te l'envoie en MP ! Mais sauras tu le lire jusqu'au bout ??????
 
Il faudrait que les apprentis philosophes arrêtent de se prendre trop au sérieux : ici, je fais beaucoup d'efforts pour ne pas aller trop loin dans la difficulté !

n°69501
nur
Posté le 01-02-2003 à 10:29:49  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

Il faut distinguer existence et essence (cf Kierkegaard) de l'homme. Ce qui est toujours déjà là à la base comme fondement*, "ce qui est thétique de soi ou autotélique" comme dirait Sartre c'est l'existence. C'est seulement a posteriori que l'homme peut se définir. C'est d'ailleurs ainsi qu'il faut comprendre l'idée sartriennee selon laquelle "on est ce que l'on fait".  


 
Il faudrait peut-être apprendre à lire !!! La preuve :
 

Citation :

L'humain n'est pas seulement celui qui s'adapte à son milieu ou se définit par l'appartenance à un ordre différent de l'ordre naturel, mais il se définit et se construit, il advient à partir de conditions qui lui sont données. Sartre dit ainsi que l'homme est dans le monde, qu'il y est au travail, aux autres et mortel. L'homme se détermine librement par rapport à ces limites de son existence, et l'humain est le caractère de ce qui se pense comme pris dans une finitude à partir de laquelle faire advenir un sens. L'homme est donc une histoire plus qu'il n'a une nature et l'humain est l'être vivant qui pense son existence comme étant en interaction avec la nature, et qui s'exclut de ce fait d'un mode d'être purement naturel et instinctif. Au lieu d'être vécu, l'humain a le pouvoir de s'approprier son existence, et ce souci de soi passe par la prise en compte de la nature comme condition de possibilité de l'humanité.


 
Quant à développer spécifiquement le rapport essence/existence, c'est vrai que cela serait bien utile pour aller plus loin dans l'analyse de ce qui est proprement humain ! Mais il faudrait un (très) long développement tenant compte des deux positions : l'essence précède l'existence ; l'existence précède l'essence. Si tu le désire vraiment, je te l'envoie en MP ! Mais sauras tu le lire jusqu'au bout ??????
 
Il faudrait que les apprentis philosophes arrêtent de se prendre trop au sérieux : ici, je fais beaucoup d'efforts pour ne pas aller trop loin dans la difficulté !

:cry:

n°69531
l'Antichri​st
Posté le 01-02-2003 à 10:57:10  profilanswer
 

Excuse moi Nur, je n'ai nulle intention d'être prétentieux ou condescendant, mais certaines réactions (franchement stupides) ont le don de me mettre en colère !
 
Toi même tu fais beaucoup d'efforts pour favoriser un éveil à la philosophie ! Il y a tellement à dire et si peu de temps pour le faire !

n°69552
nur
Posté le 01-02-2003 à 11:08:09  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Excuse moi Nur, je n'ai nulle intention d'être prétentieux ou condescendant, mais certaines réactions (franchement stupides) ont le don de me mettre en colère !
 
Toi même tu fais beaucoup d'efforts pour favoriser un éveil à la philosophie ! Il y a tellement à dire et si peu de temps pour le faire !

:jap:  
mais si tu veux favoriser cet eveil, ne faut il pas se mettre a la portée de ceux qui n'ont jamais fait de philosophie(je parle pas pour moi ,je n'ai pas ton niveau)?
et sinon,tu ne m'as pas repondu: l'humour est il interdit en philosophie ?

n°69734
l'Antichri​st
Posté le 01-02-2003 à 12:01:30  profilanswer
 

Citation :

et sinon,tu ne m'as pas repondu: l'humour est il interdit en philosophie ?


 
Au contraire ! là encore, il y aurait de beaux textes à écrire sur la place et la fonction de l'humour dans la pensée (cf. Bergson, le Rire !)

n°69748
nur
Posté le 01-02-2003 à 12:03:33  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

et sinon,tu ne m'as pas repondu: l'humour est il interdit en philosophie ?


 
Au contraire ! là encore, il y aurait de beaux textes à écrire sur la place et la fonction de l'humour dans la pensée (cf. Bergson, le Rire !)

et Aristote ? n'a t_il pas ecrit un traité sur le rire ? comme cela est dit ds le "roman de la rose" d'humberto ecco

n°70152
l'Antichri​st
Posté le 01-02-2003 à 14:21:05  profilanswer
 

Citation :

et Aristote ? n'a t_il pas ecrit un traité sur le rire ? comme cela est dit ds le "roman de la rose" d'humberto ecco


 
Malheureusement, de la poétique d'Aristote, il ne nous reste guère que l'étude de la tragédie.

n°79087
l3lade
Posté le 03-02-2003 à 20:37:01  profilanswer
 

nur a écrit :

entre la cupidité et l'animalité ? pas tres enthousiasmant comme personnalité!


 
je voulais dire entre la gentillesse exacerbée et la mechanceté, le plus dur est de rester juste au centre avec des tendances bestiales quand tout va mal, ou une hilarité profonde quand les sentiments se melent au jugement ( amour  :ange: ?)
 
j' espere que je me suis fait comprendre, parceque je susi un peu fatigué ces jours ci


Message édité par l3lade le 03-02-2003 à 20:41:41
n°79155
rogr
Posté le 03-02-2003 à 20:55:46  profilanswer
 

le respect de l'orthographe

n°79269
Iria_hime
Pseudo ACNH : Iria
Posté le 03-02-2003 à 21:17:28  profilanswer
 

rogr a écrit :

le respect de l'orthographe

:lol:

n°79692
l3lade
Posté le 03-02-2003 à 22:19:15  profilanswer
 

rogr a écrit :

le respect de l'orthographe


 
 :)

n°116543
Misologue
Limbus Puerorum
Posté le 13-02-2003 à 18:51:11  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Citation :

Il faut distinguer existence et essence (cf Kierkegaard) de l'homme. Ce qui est toujours déjà là à la base comme fondement*, "ce qui est thétique de soi ou autotélique" comme dirait Sartre c'est l'existence. C'est seulement a posteriori que l'homme peut se définir. C'est d'ailleurs ainsi qu'il faut comprendre l'idée sartriennee selon laquelle "on est ce que l'on fait".  


 
Il faudrait peut-être apprendre à lire !!! La preuve :
 

Citation :

L'humain n'est pas seulement celui qui s'adapte à son milieu ou se définit par l'appartenance à un ordre différent de l'ordre naturel, mais il se définit et se construit, il advient à partir de conditions qui lui sont données. Sartre dit ainsi que l'homme est dans le monde, qu'il y est au travail, aux autres et mortel. L'homme se détermine librement par rapport à ces limites de son existence, et l'humain est le caractère de ce qui se pense comme pris dans une finitude à partir de laquelle faire advenir un sens. L'homme est donc une histoire plus qu'il n'a une nature et l'humain est l'être vivant qui pense son existence comme étant en interaction avec la nature, et qui s'exclut de ce fait d'un mode d'être purement naturel et instinctif. Au lieu d'être vécu, l'humain a le pouvoir de s'approprier son existence, et ce souci de soi passe par la prise en compte de la nature comme condition de possibilité de l'humanité.


 
Quant à développer spécifiquement le rapport essence/existence, c'est vrai que cela serait bien utile pour aller plus loin dans l'analyse de ce qui est proprement humain ! Mais il faudrait un (très) long développement tenant compte des deux positions : l'essence précède l'existence ; l'existence précède l'essence. Si tu le désire vraiment, je te l'envoie en MP ! Mais sauras tu le lire jusqu'au bout ??????
 
Il faudrait que les apprentis philosophes arrêtent de se prendre trop au sérieux : ici, je fais beaucoup d'efforts pour ne pas aller trop loin dans la difficulté !


 
 
 
L'éducation nous vient de trois sortes de maîtres, écrit Jean-Jacques Rousseau dans L'Emile ou de l'éducation, "de la nature ou des hommes ou des choses". Gageons qu'il ne reste à vos disciples que deux possibilités...
 
 
En deux mots: l'essence précède l'existence : Platon ; l'existence précède l'essence renversement sartrien.
 
A ce propos : vous faîtes de Sartre un pseudo-darwiniste, et de sa pensée une espèce de soupe ou des considérations anthropologiques malvenues coexistent tant bien que mal avec ses concepts, affadis au possible. Pour mémoire Sartre est disciple de Kierkegaard et se reconnaît comme existentialiste. Et pour rappel la philosophie de Kierkegaard se dresse contre l'hegelianisme affirmant la valeur irréductible de l'existence. Il y a vraiment une dimension transcendantale, une foi dans cette dimension de l'être humain -qu'il essaie d'articuler avec une philosophie de l'Histoire marxiste (cf préface Critique de la raison critique)- que vous ne laissez même pas entrevoir dans votre "analyse".
 
 
Il faudrait que les apprentis professeurs arrêtassent de prendre leurs cours de méthodologie pédagogique trop au sérieux. Quant à jargonner en MP -que ce soit en 8 ou 16 pages, en 4 ou 6 heures-, réservez ceci à ceux qui n'ont encore vu la lumière du Bien. Bien à vous donc Ô titulaire du capes (promotion 2002 iufm de Périgueux?).


Message édité par Misologue le 13-02-2003 à 18:52:53

---------------
"Les païens ont bien connu qu'il y avait quelque divinité souveraine, mais ils ont toujours voulu avoir une garenne de petits dieux à leur porte."
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