D'après la théorie de l'évolution de Darwin, le monde extérieur agirait comme une sorte de filtre au niveau des individus (les plus faibles meurent), et par conséquent aussi au niveau génétique (seuls les gènes les plus forts sont transmis). Ce qui explique qu'une espèce évolue au fil des siècle afin de s'adapter à son environnement, ou au contraire disparaisse lorsqu'elle n'en est plus capable.
Il me semble que l'espèce humaine a changé la donne : en particulier, le fantastique développement de la médecine moderne fait que nous protégeons les plus faibles, que nous sauvons ceux qui étaient promis à une mort certaine. Nous controns donc le principe même de la sélection naturelle, en leur permettant de survivre et de transmettre des gènes qui auraient "normalement" dû disparaitre.
Tous ces efforts sont motivés par la compassion et la solidarité (et c'est tant mieux d'ailleurs), mais quelles sont les conséquences à long terme, du point de vue génétique, sur l'espèce tout entière ? Faudra t'il s'étonner que l'homme soit de plus en plus faible et démuni face à son environnement (vulnérable aux maladies, etc...) ?