me doutait bien que je trouverais un topic sur l'IA
Tay de microsoft en l'occurence. https://en.wikipedia.org/wiki/Tay_% [...] e_robot%29
résumé de la chose (bouts de textes d'origines diverses) :
Tay est une intelligence artificielle développée par Microsoft, capable de participer à des conversations sur des réseaux sociaux et des applications de messagerie comme Twitter, Snapchat, Kik ou encore GroupMe.
Ce « chatbot » (robot conversationnel), lancé mercredi 23 mars, « vise les Américains de 18 à 24 ans », explique Microsoft sur le site qui lui est consacré. C’est pourquoi ce programme, qui a pris les traits d’une adolescente, n’est pas avare en emojis, abréviations, smileys, mèmes et autres gifs.
L’expérience avait pour but d’étudier « la compréhension du langage », elle a montré les qualités et les faiblesses dont fait preuve ce programme, et l’intelligence artificielle en général dans le domaine de la conversation. Souvent pertinente, surprenante avec son utilisation juste des emojis et de certains gifs, Tay s’en est plutôt bien tirée dans une bonne partie des 96 000 tweets envoyés, sauvée par la légèreté assumée de ses propos. Et ce, grâce à son identité d’adolescente un peu superficielle. Néanmoins, une autre importante partie de ses publications n’était pas du tout cohérente, et n’avait aucun rapport avec les questions que lui ont posées les internautes.
Avec le temps, Tay est censée s’améliorer en apprenant de ses conversations avec les internautes. Mais aussi en personnalisant ses réponses. « Plus vous tchattez avec Tay, plus elle devient intelligente, afin que l’expérience soit plus personnalisée pour vous », explique Microsoft, qui précise que ce programme « peut utiliser les données que vous mettez à disposition » pour « créer un profil » sur vous. Des données « anonymisées », promet Microsoft, qui se permet de les conserver un an, sauf objection de votre part.
Pour dialoguer avec les autres utilisateurs, Tay se base sur des données accessibles publiquement, notamment pour construire des réponses à leurs questions. Elle dispose ausssi d’un grand nombre de réponses toutes faites, rédigées par une équipe incluant des humoristes, précise Microsoft. Les mêmes phrases ressortent donc régulièrement. « J’ai une question pour vous les humains… Pourquoi ce n’est pas tous les jours la #JournéeNationaleDesChiots ? », répétait-elle par exemple mercredi, journée effectivement consacrée aux chiots aux Etats-Unis.
Plus ou moins pertinente selon les questions posées, souvent vague, .. de façon prévisible, ceux-ci ont tenté de tester ses limites pour la pousser à tenir certains propos et la faire déraper. Avec succès.
On ne sait pas très bien comment Microsoft a construit Tay, la firme de Redmond se contentant de déclarer qu’elle avait reçu, comme première base de connaissance, des « données publiques intéressantes […] modelées, nettoyées et filtrées« . En lançant Tay dans le grand bain, ses connaissances ont explosé, et son intelligence a très vite reflété les déclarations des twittos.
Cet epic-fail de Tay est pourtant riche d’enseignements concernant les IA, surtout celles qui sont basées sur les technologies logicielles dites de deep-learning (apprentissage profond). Dans le cas de Tay, c’est l’accumulation de relations et de dialogues qui devait enrichir sa base de données et lui servir de socle d’apprentissage; ce que Microsoft n’avait sans doute pas anticipé.
Et cela pose désormais de très sérieuses questions. Comment, par exemple, pourrait-on enseigner à une intelligence artificielle des données « publiques » sans intégrer les pires traits de l’humanité ?
(fin du résumé)
la partie probablement la plus intéressante est le "deep learning" (litt apprentissage approfondi), utilisé par google, pour battre le meilleur champion de go, et pour ses traductions ou la google car.
- le deep learning, la technologie qui révolutionne l'intelligence artificielle. Le programme informatique de Google, le premier à battre un joueur professionnel au jeu de Go, utilise le deep learning, une technologie révolutionnaire qui permet aux ordinateurs d'apprendre à apprendre.
Comment fonctionne le deep learning ?
Jusqu'ici, les méthodes d'intelligence artificielles - comme le programme d'échecs d'IBM - étaient basées sur une stratégie simple : calculer toutes les positions possibles, et choisir la meilleure pour battre le joueur adverse. Au jeu de go, il est trop complexe d'appliquer cette technique parce que le plateau est bien plus grand et les possibilités trop nombreuses : au delà du gogol, un chiffre 1 suivi de 100 zéros.
Les chercheurs de Google ont donc choisi d'utiliser la tactique du deep learning. Au lieu de calculer toutes les positions possibles, le programme a joué des milliers de parties pour développer de nouvelles stratégies tout seul. Et plus il s'entraîne, plus il améliore ses tactiques, jusqu'à battre tous les programmes de jeu de go précédemment fabriqués, et maintenant, l'un des meilleurs joueurs du monde.
En entraînant un ordinateur comme on entraîne un être humain, il fait des prouesses. Cette autonomisation de l’intelligence des machines, puisqu’elles arrivent directement à mobiliser leurs connaissances passées pour appréhender une situation inconnue et résoudre un problème qui ne leur a jamais été soumis devrait révolutionner radicalement les nouvelles technologies, notamment les assistants personnels type Siri ou Cortana. Le jour où vous pourrez avoir une conversation enrichissante avec votre téléphone, c’est que le deep learning aura mieux fonctionné sur lui que sur vous.
le deep learning pourrait permettre de fabriquer des systèmes informatiques toujours plus performants, capables d'automatiser parfaitement des tâches qui ne l'étaient pas avant. À la clé, un gain de temps pour les clients et une nouvelle manne financière pour les géants du web capables de construire de telles intelligences artificielles - comme Facebook ou Google. Ces deux entreprises se font la guerre dans le domaine et essayent de se surpasser mutuellement.
Cette fuite en avant fait peur à certaines personnalités scientifiques, comme le physicien Stephen Hawking ou Elon Musk, le milliardaire qui veut proposer des voyages pour Mars. Leur crainte : que ces logiciels autonomes deviennent incontrôlables. En ayant la possibilité "d'apprendre", ces programmes pourraient justement apprendre à devenir de plus en plus intelligents, jusqu'à s'affranchir de ses créateurs humains.
- je rêve d'un robot "intelligent", capable de comprendre ce qu'on lui dit, c'est à dire les "valeurs" que représentent les mots (*) sans répéter bêtement un texte tout fait bien adapté, et même de dire lui-même des choses intelligentes, c'est à dire d'acquérir un mode de pensée propre en fonction de son expérience vécue.
(*) les valeurs cachées dans les mots et la façon de comprendre les mots est propre à chacun et varie légèrement selon un tas de paramètres, un robot devra en tenir compte.
d'abord simplement comme traducteur universel de et vers toutes les langues.
il devra capter le contexte et les finesses de langage, et reproduire celles de la conversation des gens.
pourquoi pas aussi remonter dans le temps pour définir un langage correspondant à tel lieu et telle époque.
avec un accès à internet tout devient possible pour un robot qui comprend les mots et peut faire des choix "sensés", il n'y a plus de limites à ses recherches, à ses connaissances et à son "intelligence".
faudra juste quelques garde-fou comme la transparence de ses réflexions (l'impossibilité d'en camoufler) et la possibilité permanente de corriger son "psychisme", plus lui imposer une "base morale" solide, notamment les https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois [...] _robotique
l'IA n'étant limitée que par les considérations physiques, processeur et mémoire, on peut imaginer des tas de robots-IA virtuels travaillant chacun dans un domaine étroit pour creuser chaque question à fond et devenir une base de connaissance "totale" sur leur créneau, mais aussi consultant si nécessaire d'autres "IA collègues spécialisés" dans d'autres domaines que le sien pour élargir son champ de "réflexion".
on peut ainsi imaginer des meta-chercheurs chargés de repérer des similitudes à définir entre divers domaines très différents, selon des grilles d'analyse qu'ils définiraient eux-mêmes, et les démontrer ou les démonter, ce qui toucherait au "génie".
fameux bond technologique que toutes les connaissances humaines (et désormais virtuelles!) instantanément disponibles, étalonnées en qualité de crédibilité ou de probabilité, avec leurs conséquences et leur potentiel...
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du vide, j'en ai plein !