Déjà, condoléances pour ton père.
Ensuite, comme toute rentrée d'argent, tu dois effectivement en verser une partie aux impôts, comme dans le cadre d'un leg ou d'un héritage classique. Le montant de cet imposition varie en fonction du lien qu'a le bénéficiaire avec le défunt, mais aussi de la somme héritée. Naturellement, n'aies pas peur, ils ne vont pas non plus te prendre tout ton argent, même si parfois l'imposition peut paraitre élevée (ce qui personnellement me hérisse le poil, devoir donner des biens ou des espèces à l'état qu'un proche a gagné parce qu'on en hérite, je trouve ça délirant, il me semblerait plus logique que ces biens entrent dans le patrimoine puis fassent l'objet d'une imposition classique à partir des années suivantes...).
Pour ce qui est des termes de l'assurance, ils sont propres au contrat et peuvent varier d'un contrat à un autre. Néanmoins par exemple dans le cas d'un décès dû à une maladie connue (comme un cancer par exemple) mais non déclarée à l'assurance, le contrat est rompu et la somme n'est effectivement pas versée.
C'est aussi le cas généralement si la personne qui a passé le contrat se suicide : ça fait sauter le dit contrat.
En gros, le plus simple c'est de te rapprocher de l'assureur, éventuellement lui demander une copie du contrat passé entre lui et ton père si tu ne retrouves pas celui-ci dans les affaires de ce dernier.
Les termes sont parfois obscurs et complexes, donc si tu as du mal à tout comprendre tu peux aussi prendre contact avec un notaire qui sont, à mon avis, les mieux placés pour te répondre
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La plus grande des craintes de la chauve-souris, c'est l'incontinence diurne.