Parmi d'autres aliments "modernes" (comme les céréales riches en gluten), le lait et ses produits dérivés sembleraient en cause dans un certain nombre de pathologies. L'alimentation moderne, au même titre que la pollution (cf livre du prof Belpomme), créerait-elle de nouvelles pathologies ?
Lu sur un site :
"Le problème des laits animaux.
En France, l'élevage des espèces laitières (vache, chèvre, brebis) remonte à environ 5000 ans. Toutefois la consommation de laits animaux et de leurs dérivés est resté longtemps relativemnet modérée. La sélection des vaches laitières est relativement récente et c'est seulement à partir du XIXe siècle, et surtout au cours des cinquante dernières années, que le lait de vache a pris la place prépondérante qu'il occupe aujourd'hui dans la nutrition des enfants, mais aussi des adultes.
On peut considérer ce phénomène comme contre nature. En effet :
* Aucun animal sauvage ne consomme de lait à l'âge adulte
* Aucun animal sauvage n'absorbe le lait d'une autre espèce que la sienne.
L'homme devrait se contenter du lait de sa mère, pendant sa petite enfance. Le lait de femme est le seul qui soit réellement adapté aux besoins du nouveau-né et du jeune enfant. Il existe d'importantes différences de composition entre le lait de femme et le lait de vache .
Certaines propriétés du lait de vache sont particulièrement dangereuses pour l'homme :
* L'absence de gynolactoses et d'acide g linolénique, substances essentielles au développement cérébral, ce qui peut retentir sur le niveau intellectuel, mais aussi sur la
réponse immunitaire, en raison des intrications entre système nerveux et système immunitaire.
* La présence de peptides non soi, qui peuvent jouer le rôle de xénoantigènes, initiateurs des maladies autoimmunes.
* La présence de molécules géantes que les quatre estomacs de veau peuvent scinder beaucoup mieux que l'unique estomac du nourrisson. Ces molécules peuvent encrasser l'organisme, avec des conséquences mal connues.
* La présence d'hormones et de facteurs de croissance qui font grossir un veau de 150 kilogs en un an et qui ont fait grandir de 20 centimètres et grossir de 20 kilogs les Français depuis le début du siècle. Ce processus, parmi bien d'autres, participe peut être au grand développement des maladies dites dégénératives dans les populations occidentales, depuis quelques décennies."