Reprise du message précédent :
Ben () en fait c'est un bon film d'action teenager avec des pans pans, boum, boum, histoire d'amours ect ... (le cahier des charges étant bien rempli) mais il n'a aucune âme par rapport à ce que devrait être un futur ayant subit une guerre atomique, Bale joue comme une merde, Marcus aussi mais apparemment il est content, le reste c'est Transformers qui a rencontré Matrix et Mad Max ... Donc pour les fans grosse déception ...

De mémoire, le premier était bon, chose rare, le second se maintenant voir (selon certains) était meilleur, et dès le 3eme on a eu à faire à une vieille bouse. Donc le 4...
 
Des fois ils feraient mieux de raccrocher au lieu de vouloir pousser le bouchon.

allez je fais un petit up, vous connaissez des films récents qui retournent le cerveau ?

Ca a surement été dit, mais Les Autres

ah je l'ai pas vu celui là ... je pensais en lisant le synopsis que c'était juste un film d'épouvante banal ... Il vaut le coup ?

J'ai vu pas mal de films d' "horreur", celui ci est le seul qui a réussi à me faire angoisser un minimum
Il rentre clairement dans le cadre du topic, j'en dis pas plus, mais je le conseille fortement

 
 
et The Fountain m'a laissé sur le cul

+1 c'était sympa

après "retourner le cerveau"  j'ai du mal a définir ce que l'on entend par là
version mener le spectateur a se questionner je dirais les classiques :
 -> lars von trier (la trilogie coeur d'or + la trilogie america)
 -> tout les Lynch (excepté dune)
 -> tous les Haneke (peut etre sans le remake US de funny games, et caché)
 -> Gus van san  (plus soft, mais intéressant sur le thème du passage de l'enfance a l'adulte)

Version voyage mystique "experimental" :
  -> les films de jodorosky (el topo, la montagne sacrée...)
  -> les films de Matthew Barney (le cylce "cremaster", "Drawing Restraint 9" dernièrement)    
 
 
 
 

"The Fountain"
 
Sinon récemment "The Box" était pas mal niveau retournage de boîte crânienne!

The Fountain ça retourne le cerveau ?  

Non, c'était une aparté

Enfin d'autres qui ont posté avant ont pensé qu'il retournait le cerveau... il n' a pas simplement une fin surprenante à la 6ème sens...
 
 un seul personnage qui est mis en situation dans 3 époques différentes: ça peut déjà prêter à réflexion... surtout un voyage mystico-spatial pour un

 
voila.
 
autant je suis assez peu crédule et j'aime bien démonter les aberations physiques, ce genre de trucs, autant là j'ai refléchi a rien et je me suis laissé emporter par la magie du film et de cette putain de musique

Le couple Darren Aronofsky et Clint Mansell (+ Mogwai pour the Fountain)  
 
Un de mes films préférés
 

.
Enemy
 

 
http://www.allocine.fr/film/fichef [...] 05131.html
 
On aime ou on aime pas, ( complétement déprimant pour moi   )  
comparable mais sans égaler, de loin, le chef d'oeuvre "Mulholland Drive" .
 j'ai pas trop compris le tout, même avec les différentes interprétations des forums ciné ...
a voir plusieurs fois pour les multiples indices tout le long du film. le total retournage de cerveau pour les adeptes du genre.

Ce que j'ai compris en voyant ce film :

Holy Motors, ca ca fait bien retourner le cerveau

 
Branlette de cinéaste au cerveau dérangé pour bobo prétentieux ou il n'y a justement rien a comprendre .
film HS pour moi  

Meilleur film français de l'année 2012 et, accessoirement, de Carax depuis un bout de temps.
Denis Lavant est brillant et polymorphe à travers tous les rôles qu'il tient durant le film.
 
Leos Carax, à cause de problèmes de budget, a été obligé d'abandonner la caméra analogique pour se rabattre sur le numérique, moins cher, il a quand même réussi à en tirer profit pour ce tournage...
Un état des lieux à propos de cette grosse industrie mercantile qu'est devenu le cinéma aujourd'hui, une réflexion sur le métier de comédien, un adieu à l'analogique...
 
Même les festivals US indépendants l'ont encensé :
2012 : Prix de la jeunesse au Festival de Cannes 2012
2012 : Mélies d'argent du meilleur film fantastique et Prix du meilleur réalisateur au Festival international du film de Catalogne
2012 : Gold Hugo pour Leos Carax, Silver Hugo pour Denis Lavant et Silver Hugo de la meilleur photographie pour Caroline Champetier et Yves Cape au Festival international du film de Chicago
2012 : Meilleur film de l'année, Cahiers du cinéma21
2012 : Meilleur film en langue étrangère au Los Angeles Film Critics Association Awards
2012 : Meilleur film en langue étrangère au Austin Film Critics Association Awards
2012 : Meilleur acteur au Toronto Film Critics Association Awards
2012 : Le Cercle, 2ème place du top 10 des meilleurs films de l'année 2012
2012 : Télérama, 5ème place du Top 15 des meilleurs films de l'année 201222
2013 : Meilleur film en langue étrangère au Houston Film Critics Society Awards
2013 : Meilleur film en langue étrangère au Online Film Critics Society Awards
2013 : Meilleur film en langue étrangère au Vancouver Film Critics Circle
 
Du grand (7ème) art.  

 
Fais nous le topo du "film" au lieu de sortir une liste de trophées prétentieux en carton    
Aussi, tu nous expliqueras sans doute avec finesse ce qu'il vient foutre dans ce topic et éventuellement  un résumé pour nos cerveaux incultes .
   

 
Je me contenterai de cet article issu de "Le Monde" que je trouve très juste.
Si tu veux, je rajouterai mon point-de-vue ultérieurement.
 
A la deuxième vision de Holy Motors, l'étrange euphorie qui s'était insinuée lors de la projection cannoise du film de Leos Carax a laissé la place à une infinie tristesse, à la douleur d'un requiem pour le cinéma. Et à chaque fois la beauté et l'étrangeté s'imposent, irréfutables. Ces sentiments contradictoires qu'évoque le même film donnent une idée de son ampleur.
Holy Motors est à la fois un film fauché et une superproduction - une vue d'ensemble de l'histoire du cinéma (du chronographe de Marey aux capteurs numériques des tournages sans caméra) et le portrait intime d'un cinéaste qui n'a pas réalisé de long-métrage depuis 1999. Cette intimité est établie dès le prologue qui montre un homme endormi dans une pièce qui communique avec un théâtre. Tiré de son sommeil, l'homme chausse des lunettes noires et ouvre la porte qui mène au spectacle. Ce rêveur éveillé, c'est Leos Carax, en personne. Il se retrouve en pyjama dans une salle comble. Depuis l'échec de Pola X, le cinéaste n'a pu mener à bien les projets qui sont nés de son imagination. Il y parvient enfin et commence par se mettre en scène en somnambule, tiré de son hibernation par un moteur mystérieux, dont le carburant est probablement extrait du regard d'un public que la caméra filme de face.
 
Pour naviguer entre l'épopée et les replis les plus secrets de l'âme d'un artiste, Leos Carax a choisi pour vaisseau une stretch limo, une limousine étirée, toute blanche. On vient de voir l'une de ses collègues dans le Cosmopolis de David Cronenberg. Elle transportait un millionnaire à travers Manhattan. La limo de Carax roule dans Paris. Elle est conduite par une femme élégante, Céline (Edith Scob), qui est venue chercher un homme manifestement puissant (il vit sous le regard de gardes du corps) dans sa belle villa, de l'autre côté du périphérique. Le prologue nous a appris à nous méfier des apparences et le M. Oscar (Denis Lavant) que Céline salue avec déférence ne s'assied à l'arrière de la grande voiture que pour mieux travailler.
 
Dans cette loge, Oscar se travestit et devient tour à tour une vieille femme, un clochard monstrueux, un père de famille, un assassin asiatique, un vieillard agonisant. A chaque métamorphose correspond une situation, "un rendez-vous", dit Céline dont on s'aperçoit bientôt qu'elle n'a pas grand-chose d'une domestique et tout d'un manager, qu'on prenne le terme dans son sens show-business ou business tout court.
 
Ce forçat de la transformation s'use sous nos yeux. Ce qu'accomplit Denis Lavant dans Holy Motors tient du prodige : il passe d'un personnage à l'autre en s'abandonnant sans retenue à chacun des rôles. Quand il devient M. Merde, une créature répugnante déjà vue dans le sketch du film collectif Tokyo qu'avait réalisé Carax en 2008, l'acteur disparaît sous les postiches, exsudant une énergie de centrale atomique parfaitement incompatible avec la lassitude du père de famille qu'il incarne quelques séquences plus loin. Ces contradictions, ces oppositions radicales n'empêcheront pas qu'à la fin du film, on sera devenu un intime de M. Oscar, l'homme qui est payé pour se transformer et vivre d'autres vies.
 
Pourquoi ce travail de titan ? "Mais où sont les caméras, l'équipe de cinéma, le metteur en scène ?" demandait Carax dans un synopsis distribué sur le plateau de Holy Motors (cité par Jean-Michel Frodon sur le site Slate.fr). L'apparition, à l'arrière de la limousine, d'un vieillard arrogant (Michel Piccoli, stupéfiant, il ne joue pas assez souvent les méchants) développe cette idée : M. Oscar vit et travaille dans un monde où le spectacle s'est atomisé pour infiltrer les vies, sans que l'on ne sache plus qui parle à qui, qui regarde, qui joue.
 
Denis Lavant et Kylie Minogue dans le film français de Leos Carax, "Holy Motors".
C'est une idée comme ça, qui traverse le film, qui trottera ensuite longtemps dans la tête. Mais Holy Motors n'est pas un film à idées. Sur cette pensée élastique, Leos Carax rebondit et réalise plus de films en deux heures que nombre de cinéastes pendant toute une carrière. On peut imaginer qu'il veut rattraper le temps passé loin des plateaux. A moins qu'il n'invente une manière délibérément velléitaire de faire du cinéma : chaque désir est mis en scène, entre innovation formelle et amour un rien fétichiste de l'histoire du cinéma (voyez Elise Lhomeau en orpheline boiteuse, on la croirait sortie d'un film de Clouzot). Ce collage n'est pas un patchwork : il s'organise autour d'un moment précis, la séquence qui réunit Denis Lavant et Kylie Minogue (chanteuse australienne, parfois actrice) à l'intérieur du grand magasin de la Samaritaine.
 
Les Parisiens se souviennent de la fermeture de ce monument, du jour au lendemain. Depuis, on attend sans illusion que ce temple de la consommation ménagère du XXe siècle soit consacré au luxe du XXIe siècle. Dans cet intervalle, Leos Carax s'est introduit : ce décor funèbre peuplé de mannequins de cire déshabillés, de caméras réformées, est traversé par le souvenir d'une histoire qui unit jadis M. Oscar et la jeune femme. Ils se retrouvent sur la terrasse qui surplombe le Pont-Neuf (décor qui scella la malédiction dont fut frappée la carrière de cinéaste de Carax, après les tribulations de son film Les Amants du Pont-Neuf), elle chante une mélodie triste, et l'on entrevoit une gigantesque histoire d'amour entre ces deux acteurs désormais privés du cérémonial du cinéma. Paroxystique, bouleversante, cette séquence n'est pas la dernière. On croit alors que Holy Motors va s'arrêter de tourner : il reste encore deux surprises à venir, deux idées folles qui achèvent de désorienter et d'enchanter, gommant le cours du temps, la distinction entre hommes, animaux et machines, si bien qu'on n'est plus sûr que d'une chose : d'être au cinéma.

holy motors c'est très maniéré pour rien, ça cherche constamment à épater le bourgeois, et au final ça ne dit strictement que dalle même si y'a 2-3 idées marrantes. la section avec M. Merde est confondante de bêtise, l'une des pires de l'histoire du cinéma.
 
j'ai l'impression que ce manque de simplicité, ce m'as-tu-vu sont des défauts chroniques de plusieurs réal français récents ayant le vent en poupe. je ne citerai pas le tâcheron Gaspar Noé parce que quand même ce serait méchant pour les autres.

OK.
 
Quelles sont tes références cinématographiques ?

c'est une question piège ?
 
Bergman, Tarkovsky, Antonioni, Mizoguchi, (Satyajit) Ray, Kiarostami, Dreyer, Fassbinder disons.

Et tu trouves que Carax est (je te cite...) "maniéré pour rien, ça cherche constamment à épater le bourgeois, et au final ça ne dit strictement que dalle même si y'a 2-3 idées marrantes. "
Alors que tu me cites des réal' qui ont bouleversé le ciné, chacun à son époque, et qui se sont fait pourrir la gueule par les critiques alors qu'on reconnait leur génie aujourd'hui ?
 
Je ne sais que te dire...
Leos Carax fait des films étranges, qui sortent des sentiers battus, qui sont très personnels, qui conduisent obligatoirement à une réflexion sur le cinéma contemporain...
Si tu ne l'as pas remarqué, c'est que tu es passé à côté de son exposé...
 

 
Gaspar Noé, un tâcheron    
Leos Carax, un épateur de bourgeois    
 
Je ne suis pas intolérante d'ordinaire, mais tu y crois vraiment à tes opinions, ou tu les sors parce qu'elles ont l'air d'être formellement possibles et délicieusement contre l'avis des critiques ?

non mais ce poncif du génie incompris, arrête. surtout avec la liste longue comme le bras de distinctions que tu déroules juste au-dessus
 
il ne suffit pas de faire un film "étrange" pour bénéficier d'une immunité à la critique hein. dans ce cas n'importe quel étudiant de 1ère année ciné un peu prétentieux a chié un chef-d'oeuvre...
 
dans holy motors, y'a aucun propos, pas vraiment d'identité visuelle, et des sections empilées les unes sur les autres et reliées entre elles uniquement par un synopsis opportuniste ("on a qu'à dire que c'est un bonhomme qui incarne plusieurs personnages, ça y est j'ai trouvé du liant \o/" ).  
 
alors oui, c'est "original" dans le sens où y'a des scènes de grand n'importe quoi, mécésuper, quelle prouesse. au-delà de ça, faudra m'expliquer en quoi ça "sort des sentiers battus" : progression linéaire, peu de fantaisie que ce soit dans la construction, la photo, le montage etc. non pas que ce soit nécessaire, mais faut pas venir me sortir que c'est UN FILM DIFFERENT.
 
tu aimes Harmony Korine je parie ?

Nous avons probablement affaire à un troll  

Il mesure approximativement 5 posts, je propose qu'on l'adopte en douceur...

euh, t'as vu les réal que j'aime bien que j'ai cités ? pas vraiment des outsiders marginaux ou je sais pas quoi. j'ai aucune envie d'être dans la contradiction pour être dans la contradiction.
 
cela étant dit, je réserverai mon jugement pour Carax mais ouais Gaspar Noé est sans doute ce qui se fait de pire actuellement. Enter the void est un film d'une stupidité crasse, ampoulé, bourré d'artifices visuels inutiles (les travellings circulaires - fisheyes permanents pour RIEN), de psychologie de Lidl (la scène de souvenir "freudienne" assénée à la massue), de philosophie de comptoir ("nan mais tu comprends le Livre des morts tibétain j'A-DORE quoi" ) et de pseudo-provoc' qui fait bailler ("une caméra dans le vagin mais quel GENIE je fais §" )
 
impossible de prendre ce film au sérieux passé l'adolescence, désolé.

le mot est lâché, ouf nous voilà sauvés

mouif...
Je ne suis pas sauvé, je pense que tu auras raison auprès de 99% des lecteurs abrutis

ET BIM
 
le fin contradicteur que tu fais, féloches.

Tu as raison, je n'aurai pas du répondre, je n'ai toujours pas la culture de l'embuscade sur le net...
 
Allez... bon courage

Ces deux réalisateurs, Noé et Carax, font partie des seuls francophones à ne pas embrasser sans vergogne le destin de littérateurs d'arrière-garde.
 
Holy Motors, ce n'est pas seulement une proposition esthétique, c'est une proposition esthétique qui réussit, qui vibre intelligemment, aux plans ciselés à l'infini. Evidemment qu'il n'y a pas de scénario : qui a dit qu'un film devait toujours raconter une histoire ? Et pourtant le germe de sens, d'impulsion qui est donné, sous l'aspect du fil conducteur très lâche qu'est l'homme dans sa limousine, fonctionne.
 
Irreversible, ce n'est pas une thèse d'antimorale, c'est un film qui extirpe hors du néant des vérités sévères et mesurées et nous laisse vulnérables, tremblants comme des nouveaux-nés, lorsque le rideau se lève et que l'on réalise l'échec de toutes les théodicées. C'est une expérience morale, malsaine, mais purificatrice car à se faire imprimer l'origine du mal dans le fond des rétines, on espère y échapper.
 
Ce sont deux films profonds dans leur volonté de dire quelque chose de l'homme, de sa destination, hors de sa société ; comme si on pouvait faire autre chose, finalement, que de ressasser l'histoire antiquaire.
Voici des réalisateurs qui n'ont pas perdu l'espoir que le cinéma ne soit pas juste le moyen de notre universelle distraction.
 
A côté de ça on est écroulé sous le poids des mêmes vieux qui n'ont aucune honte à nous sortir annuellement leur cinéma vieillot de fait divers (Ozon, Téchiné, je vous regarde).

Bon sinon, pour ne pas faire qu'alimenter la controverse :
 
Black Coal : excellent thriller, un jeu d'acteur exceptionnel, je persiste à penser que l'avenir du cinéma mondial est en Asie, ne serait-ce que pour la façon dont la sensualité est saisie ; pas seulement un jeu des corps, mais de longs plans sur des regards, des bouts de bras qui se frôlent avec langueur. L'actrice principale a tout simplement quelque chose de plus.
 
The Raid 2 : décevant. The Raid était un miracle d'action chorégraphiée et réinventait délicieusement les codes du cinéma d'art martial. La prémisse du film était absurde, voire stupide : un car de policiers qui raid un bâtiment aux mains de mafieux. The Raid 2 a des ambitions, il a une histoire, et se tire dans les pattes avec des histoires assez poncives de rédemption, de colère, de vengeance... Plus de gras, moins de grâce.

mais sinon, à part les formules vagues recopiées du dernier 20 minutes ?
 

certainement pas moi.
 
pour le reste, pas vu Irréversible, donc je ne répondrai pas là-dessus. seulement EtV donc et Seul contre tous qui partage les mêmes travers (putassiers) avec un peu moins de guirlandes de noël par-dessus, certes.
 

oui, comme 15000 autres réalisateurs, et ? qu'il y ait des Camping 4 ne rend pas le cinéma de Noé plus intéressant par contraste.
 

oh, ne compte pas sur moi pour défendre ceux-là non plus

Tu me demandes de te prouver précisément, axiomatiquement en quoi Carax est bon : cela n'arrivera pas, c'est impossible. Je pourrais te refaire visionner une scène et te dire : "vois-tu ? regarde ce prodige de maîtrise. Ce cinéma a un fort effet sur moi", mais cela ne servirait toujours à rien.
Evidemment que l'appréciation est subjective, mais on veut que le jugement de goût soit objectif, c'est le grand malheur de Kant.  
Tu n'auras pas de preuve objective, par A+B, du talent de Carax. Ce n'est pas pour autant que l'art est subjectif. Carax est bon, c'est un très grand réalisateur, et lorsque j'énonce cette phrase j'essaye d'énoncer un jugement à portée universelle.
 
Ce que tu es en droit de demander de moi, c'est que je dise dans les mots les plus personnels possibles quelle expérience cela a été pour moi ; je l'ai fait et tu as estimé qu'ils ne l'étaient pas assez, c'est que je n'ai pas un grand talent de critique cinéma - c'est un vrai métier après tout.
 
Mais comme je ne perds pas l'espoir d'argumenter avec toi, bien que je pense très profondément que tu as des opinions idiotes d'autant plus incompréhensibles que tes références ne le sont pas autant, je vais attaquer les raisons pour lesquelles tu vilifies ce très grand film qu'est holy motors : si je prends terme à terme tes reproches, pour toi un bon film doit avoir un propos, une identité visuelle, une intrigue dramatique. Je ne suis d'accord avec aucun de ces termes : que veut dire "propos" ? Avoir une thèse esthétique aussi forte que celle de Holy Motors, ce n'est pas déjà avoir un "propos" ? Pourquoi un bon film devrait-il avoir une identité visuelle ? Et une intrigue dramatique bien ficelée selon les ressorts du plot hollywoodien : c'est très aristotélicien, et Aristote est mort il y a 2350 ans !
Tu reproches à ce film de ne pas avoir de fantaisie dans le moment même où tu lui reproches de manquer d'identité visuelle et d'unicité narrative : ne vois-tu pas que ta critique est bourrée de contradictions ?
 
Et dire que ce film manque de fantaisie, dans l'absolu...L'as-tu vu, honnêtement ? Il arrive que l'on s'emballe sur un forum pour avoir une opinion histoire d'en avoir une, c'est un péché bien humain, surtout sous le couvert de l'anonymat.

Cet éloge de la médiocrité !    
 
Le gars nous sert que des poncifs vus et revus et s'attend à ce qu'on dise "Amen" alors que des Carax et des Noé (sur lesquels il chie sans complexe) ont mouillé leur chemise pour nous offrir des oeuvres d'art qui sont autant de réflexions sur le cinéma et la société.
 
HFR est tombé bien bas...

je n'ai absolument rien dit de tout ça
 

encore moins, mais si ça te permet de caser ta petite référence à Aristote alors je t'en prie
 

... et il n'y a aucune contradiction entre ces 2 propositions
 
mais je n'ai pas envie d'élaborer plus, puisque tu ne réponds à aucune de mes critiques. j'éviterais aussi de parler de la faillite de l'argumentation totale de la fin de ton message, en gros (1) si tu n'aimes pas c'est que tu n'as pas vraiment vu le film (2) ... ou alors tu cherches à te faire mousser mais t'es pas sincère et au fond de toi tu le KIFFES.
 
le vrai problème, c'est que toi et ton sidekick un peu benêt vous pensez qu'attaquer un film que vous aimez, c'est vous mettre en cause personnellement alors que je me fous bien comme d'une guigne de vos petites personnes.

oh bah s'ils ont mouillé leur chemise, alors