Up de moi-même.
Lol, j'en profite pour mettre une partie que je n'avais pas mise et qui est la suite du point le plus éloigné où je sois allé dans ce que j'ai posté. Autrement dit, souvenez-vous, le héros se lance à travers le couloir de l'auberge suite à un tremblement de terre lorsque je m'arrête. Je remet également une partie de ce passage car je l'ai un peu refait.
Imaginez de grandes rues pavées de marbre blanc, des maisons toutes aussi immaculées doù sortent des discussions passionnées qui rient de la mort comme de la vie. Cest un lieu où le danger est présent, comme partout
mais il na pas le même pouvoir quailleurs. Ici, ce nest quun bouffon, propre à créer des plaisanteries sur les défiants, les trop prudents.
Imaginez des temples dédiés à la beauté doù sortent de saintes cantiques, chantées par des voix plus pures que le cristal. Cest une ville doù le culte des dieux mauvais ou jugés comme tels est banni pour le bien de la société. Mais la Cité dargent pourrait se passer de cette interdiction : nul ne songerait à prier les dieux des ténèbres dans la citée de lumière.
Imaginez des chevaliers nobles et fiers armés non pas pour la guerre mais pour le faste. Le guerandil na connu de guerre meurtrière que celle des condamnés qui mit à feu et à sang la partie Nord de ce continent. Le reste ne fut quaffaires de mise en forme où la seule prestance du pays pouvait dissuader tout attaquants.
Imaginez tout cela
ou plutôt tentez de le faire ! Car probablement mes yeux eux-mêmes nont put en saisir toute la réalité. Mais toujours est-il que cest dans ces grandes avenues où danseuses, cracheurs de feu et commerçants scandaient joyeusement leurs ritournelles que nous déambulions sans but réel autre que ladmiration. Même Raïn, qui mavait avoué être déjà venu, ne pouvait sempêcher desquisser un large sourire, faisant la révérence face aux dames, saluant les messieurs. Nous fûmes bientôt au niveau du « feu dHiltia ».
Ce nom qui sans cesse revient
Printemps, hélas de par trop éphémère ! Que ne peux-tu durer toute une vie ? Toujours le Verark, hiver de cette terre, te suit de près et, inévitablement, tengloutit sous son épais manteau blanc. Pourquoi ? faut-il donc que je ne connaisse que quelques instants de bonheur égarés dans un désert de haine et de rage ? Pourquoi rien nest-il éternel ? Déjà ces pensées métreignaient et mes lèvres saffaissaient lentement. En mon âme persistera éternellement un coin trop obscur pour laisser une lumière subsister. Ce cynisme, cette rage, ce désespoir, cette haine, ce désenchantement, cette fureur. Je sais que toujours je serai partagé entre ces deux sentiments qui dominent ma vie et ne laissent aucune place au bonheur, à la joie de vivre.
Nous entrâmes dans lauberge (car sen était effectivement une) et mon compagnon alla au comptoir où un jeune visage, encadré dune blonde parure, lui souhaita le bonjour. Cétait encore une de ces personnes charmantes au langage plus doux que le miel, à lapparence dune uvre dart, aux pensées faites uniquement de bonté. Existait-il autre chose en cette citée ? Je gravissais calmement les marches de lescalier de bois et poussais une porte avant de mallonger, yeux rivés sur le plafond, sur un lit de plumes. La chambre était belle et décorée. Elle embaumait la rose et semblait nous dire « Bienvenue, vous êtes en votre Demeure ».
« AAAHAHHAHAH, ahahahaahhh, aah, ahah, haaahh
la beauté de ces lieux
déjà, elle me dégoûte. Une partie de moi semble refuser tout cela et influencer le reste de mon esprit. Je désire tant cracher de fureur sur tout cela. Sur toutes ces choses que je ne peux avoir à cause de cette essence qui me force à mégarer dans les ombres. Je brûle denvie de voir tout cela anéanti, de voir cette citée flamber telle une mouche sétant trop approcher dune lumière ardente. Je veux que tout ce beau monde périsse et q
Non ! quest-ce que je raconte ? Oh dieux tout puissants ! néprouvez-vous donc aucune pitié envers la misérable créature que je suis ? Il faut que vous soyez bien cruel pour ainsi me laisser avoir de telles pensées ! Quattendez-vous donc pour me foudroyer ? Je préférerais cela à cette torture de ma conscience et de lêtre que je croyais être
»
Cest sur ces pensées que le sommeil alourdit mes paupières
Je ne pus pas même trouver le repos en cela car le rêve que javais déjà fait revint. Les formes transparentes, cette fois, ne se mouvaient plus. Toutes me regardaient, un sourire sadique aux lèvres. Cette fois, je vis dans quel décor jétais : cétait un lieu qui aurait put être sublime hors de ces ténèbres
De hautes pyramides sélevaient et perçaient un ciel noir comme le charbon et des statues imposantes et superbes en gardaient vaillamment les entrées, lances croisées. Je pouvais également apercevoir des monstres divers mais tous aussi effrayants les uns que les autres
Des araignées rouges monstrueuses, des lézards imposants (des renkhirs peut-être ?), des masses liquides rongeant la pierre
Ils tournaient autour de plusieurs centaines dhumains qui descendaient par un étroit tunnel dans les profondeurs. Certains dentre eux revenaient lourdement chargés de pierre incolores. Parfois, lun deux sécroulait et les monstres se jetaient sur lui et déchiraient ses chairs, sen repesaient. La créature qui portait une couronne madressa encore la parole de sa voie puissante :
« Ainsi vous nous avez appelé
- Appelé ? je nai jamais fait cela
Je ne sais pas même qui vous êtes ! Laissez-moi tranquille !
- Hin
il est donc temps de répondre à tes questions
Tu es ici pour nous libérer dune malédiction qui nous a frappé. Elle nest pas semblable à la tienne, pestiféré, mais, en ce monde, tout le monde est plus ou moins damné ! Les vestiges que tu vois derrière nous sont ceux de la glorieuse Talanta, citée bâtie il y a 3.816 cycles de cela. Je veux que tu accomplisses ce pour quoi tu es ici
Je me nomme Zrachnerard où « lâme-de-la-Terre » et je fus le dernier grand ordonnateur, le dirigeant suprême de toutes les créatures quAlagondar et Kahellen portaient en leur sein. Quand à notre race
elle était lunique à avoir une place avant que les humains, ces larves misérables, ne nous trahissent. Notre peuple était tout puissant, civilisé, avancé tant pour la magie et la technologie que pour la culture. Renversés par des barbares ! Le destin devait désirer la fin de notre ère. Mais nous navons pas disparu. Condamnés à lErrance, tout comme toi, nous faisons maintenant partie des « dieux » de ce monde.
- Mais
je croyais que les dieux nétaient quune émanation de lénergie dégagée par la ferveur des Hommes ! Vous ne pouvez avoir de passé. Si réellement vous êtes des dieux, alors, vous nêtes pas réels. Vous ne pouvez être ceux que vous prétendez. Vous êtes des souvenirs, tout au plus.
- Effigie dAngard, vous connaissez les choses de ce monde mais elles sont obsolètes. »
A cet instant, il y eut un flash lumineux suivi dun puissant tremblement et je me réveillais en sueur comme la dernière fois. A ma droite se trouvait le lit de Rhaïn. Il était vide. Un hurlement résonna et fendit les airs. Pris dun mauvais pressentiment, je bondis de mon lit et mélançais vers la sortie. Je ne mis que peu de temps à traverser
le couloir.
RAAAAAAAAAAAHHHH ! Le passé ne me quittera donc jamais ? Je descendais lentement les marche de lescalier, il faisait encore nuit noire. Après tout quimportait ? javais déjà vécu cela et je ne redoutait plus ce qui devait suivre. Sous le ciel étoilé, sous la lueur blafarde des lunes Sennia et Senen, je vis une place dévastée. Quelques mètres devant la porte du Feu dHiltia se trouvait un gouffre immense partiellement comblé par des centaines de maisons. Un épais nuage de poussière et de cendre sélevait de ce puits rempli de cadavres. Cynique au point de la déraison, je me dis quau moins, il ne serait pas nécessaire de les enterrer
Mais ce début dindifférence pour la vie et la mort ne mempêcha pas de comprendre quil fallait que lon intervienne pour tenter de trouver déventuels survivants
Et ce ne sont probablement pas ces badauds horrifiés et impuissants qui sen chargeront !
Soudain, je sentis une présence peu éloignée. Elle dégageait une énergie presque palpable.
A quelques dizaines de mètres était une ombre grande, large dépaule, imposante et pourtant élégante, précise dans des mouvements larges et réguliers. Elle était entourée par une dizaine de guerriers vêtus darmures écarlates. Je mis du temps à apercevoir, au clair dun simulacre de pleines lunes, les traits du visage de lhomme devant lequel les citadins, se retournaient et esquissaient confusément une révérence suffisamment plate pour briser leurs échines. Cétait un homme à lallure noble et fière, ses cheveux blonds descendaient jusque son bassin et lon pouvait lire dans ses il vert gris bien plus dexpressions que son jeune âge apparent aurait pût le laisser croire. Ses yeux étaient dune force et dune profondeur inimaginable. Un instant durant, jy avais crut clairement distingué un univers dans lequel notre planète ne semblait quun infime grain de sable. Ce regard était empreint dune grande sagesse à laquelle ne manquait que le savoir. Mais nul ne détient le savoir
ou, du moins, nul naurait jamais dût lacquérir car il est des secrets trop lourds à porter. Lhomme avait des vêtements noirs sans manches et sur son torse étaient des pièces darmures. Il portait également des jambières et des gantelets dont le gauche était muni de trois griffes. Chaque pièce de son équipement comportait maintes symboles magiques de grande valeur. Il avait enfin une cape rouge de flammes sur laquelle était brodée en fil dor linsigne de la Cité dArgent : un aigle, ailes fermées et croisées sur elles-mêmes.
Lhomme se fraya un chemin à travers la foule et gravit un monticule qui dominait la profonde crevasse. Les pleurs dun enfant déchira les airs au même instant et le chevalier prononça quelques paroles dune voix profonde mais agréable, telle celle des bardes qui sillonnent les continents : « Seriez-vous sourds et aveugles ? fit-il, survolant lassemblée du regard. Vos voisins, vos amis, vos frères ont été engloutis par la terre et vous, vous restez sans même bouger ?
Peut-être certains ont-ils survécu
peut-être êtes-vous des lâches ! des assassins ! Mes paroles résonnent-elles doucement à vos oreilles ? Prouvez que vous ne faites nullement partie des veules ou vous courrez un jour à votre propre perte. » A ces mots, ils se retourna, sauta au beau milieu du gouffre et disparut dans les ténèbres des décombres. Jaurais dût mattendre à cela de sa part. Je ne le connaissais que de nom et, pourtant, je savais quil ne manquerait pas dintervenir. Les gardes de lOrdre sempressèrent de le suivre, de façon plus molle : ils se contentaient de dévaler le long des parois. Pris de folie (ou de courage, mais les deux se confondent si souvent) je mélançais à leur poursuite, étonné quaucun villageois ne réagisse. La dernière parole que jentendis fut « Sir Alexander semble prendre laffaire en main
nous ferions mieux de partir pour ne pas entraver sa marche. » Je touchais bientôt le sol et vis que deux autres personnes en avaient fait de même. Etrange que le reste de la foule ne soit pas venue, elle semblait en ébullition. Je ne pus distinguer le moindre des traits de ceux qui étaient venus : dans les profondeurs, ils nétaient pour moi que deux ombres intangibles. Bientôt, Alexander Guerandil émergea, sublime, dune anfractuosité obscure. Il portait une petite fille dans ses bras. Il arriva au milieu de notre petit groupe et mit un genou à terre. Lenfant navait probablement pas plus de dix ans et une large balafre courait sur tout son visage. Sans doute un fragment de rocher la lui avait faite, sans doute était-ce lui que javais entendu se répandre en pleurs peu auparavant, sans doute sétait-il évanoui peu après. Lun des soldats se précipita sur le corps inanimé et avança à grand pas vers lune des pentes quil commença à gravir prudemment.
Il y eut alors un puissant sifflement qui résonna sur les parois du gouffre et je crus entendre comme un simple mot : « danger ». Je fis alors un pas de côté sans prendre le temps de réfléchir ou même de tenter de déterminer doù venait le chuintement qui navait pas cesser et se faisait de plus en plus strident. Alors je vis une forme brune passer à une vitesse étonnante non loin de moi. Elle continua son chemin jusquau guerrier, se mouvant avec grâce, agilité et rapidité. Et, arrivée à son niveau, elle appuya avec force lune de ses pattes sur sa colonne vertébrale. Il y eut alors un sinistre craquement dos broyés mais pas un son ne franchit le seuil des lèvres du soldats écarlate. Il se contenta de tourner un regard horrifié vers son thorax doù dépassait une énorme griffe. Lenfant, lui, tomba à terre. Alexander tourna la tête dans la direction de limposante créature et disparut
sans doute était-il passé dans son plan. Il ne fallut pas plus dune seconde pour quil réapparaisse sur le dos du monstre. Son gant pourvu de griffe, lui, se matérialisa à lintérieur du monstre, perçant ainsi son épaisse carapace. Des trois trous percés jaillirent un épais flot de sang noir qui atteint le bras de Guerandil avant de retomber sur le sol. Sa cape fut aussi touchée et noircie comme rongée par un puissant acide. Pourtant, il ne sembla pas souffrir du liquide qui coulait sur son bras nu. Il donna un coup violent pour que son coude toucha le corps de la créature qui émettait des sifflements de détresse. Les griffes, ainsi déplacées, ôtèrent une importante partie de la cuirasse en faisant leffet dun levier et découvrit une chair blanchâtre prise de convulsions qui dégagea une odeur abominable. Cest alors que la Légende vivante, Alexander Guerandil, frappa dun coup de poing unique qui fit gémir la créature puis donna un puissant coup de reins et fit une roue sur lui-même, aussi à laise dans les airs que sur terre, avant de retomber sur ses jambe tandis que le monstre blessé et affaibli lâcha prise pour sécraser lourdement sur le sol.
Je mavançai vers elle
elle était morte
et ses yeux vides, tournés vers moi, me firent frémir. Je pus néanmoins lexaminer à loisir : elle mesurait probablement plus de trois mètres, avait un thorax entièrement recouvert dune carapace foncée et épaisse de plusieurs centimètres dépaisseur, six pattes munies de griffes puissantes et une gueule qui dévoilait des crocs de la taille dun doigt. Elle me fit penser à un lézard ayant muté. Le plus impressionnant restait ses yeux sans pupille, aveugles, probable résultat de sa vie dans les souterrains.
Renkhir : Les renkhirs constituent un ensemble de monstres de la classe des reptiles. Il est parfois difficile de leur trouver des points communs mais leur race fut toujours nommée ainsi depuis laube du monde. Les plus petits mesurent quelques mètres et les plus imposants plusieurs dizaines. La plupart vivent des siècles. Parmi eux, plusieurs sous-classes se sont distinguées : celle du feu, celle de leau, celle du vent, celle de la terre, celle du mater et enfin celle de léther.
Lorsque je fis volte-face, Alexander, déjà, avait disparu dans les ténèbres environnants tandis que résonnaient des paroles prononcés quelques secondes auparavant « Pf, ce nétait quun nouveau-né
cherchez le père. » Il nétait pas le seul a être parti dailleurs
Jétais la dernière personne sur place, tous les autres étaient partis dans lune ou lautre direction, lenfant emporté par lun deux. Je pris sur moi de suivre une des nombreuses galeries. Une certaine humidité suintait le loin long des parois et, parfois, je trébuchais sur lun ou lautre stalagmite
Ainsi, cet endroit était âgé de tant dannées
Peut-être le récent tremblement de terre qui mavait réveillé avait-il provoqué cet éboulement ? Les renkhirs de terre ont probablement été dérangés par cela
Je commençais à comprendre pourquoi Alexander avait pris avec lui des soldats : ce qui comptait avant tout, ce nétait pas les rares blessés mais les dégâts quauraient put causer ces monstres.
Javançai à pas mesurés dans les sous-sols « naturels » de la Cité dArgent. Cela me sembla durer des heures pendant lesquelles je ne pus que réfléchir. Le jour où, sur le point dassassiner Rhaïn, une plaie sétait ouvert le long de ma joue (jen porte toujours la cicatrice), sans doute, était-ce Lui qui mavait ainsi blessé. et pour que cela me fasse un tel effet, sans doute ses griffes sont-elles enduites de poison. Cela expliquerait également la mort rapide du renkhir, une créature réputée des plus robustes. Mais cétait probablement un enfant vu sa taille. Alexander
Alexander
Alexander
ce nom sonnait tellement étrangement à mes oreilles. Cétait pour moi un modèle de vertu et dhonneur, de courage et de sagesse, de force et de charisme. Sans doute en était-il ainsi pour de nombreux humains. Mais pour moi, il avait « quelque chose » qui transperçait à travers son apparence, son esprit et son âme. Une sorte de dimension que je percevais confusément et ne pouvais définir. Aujourdhui, je sais la raison dêtre de cet étrange sentiment que je percevais. Mais cela na pas sa place à ce moment de mon histoire.
Le couloir de terre et de pierre déboucha sur une grotte espacée, dotée dun haut plafond recouvert dépaisses stalagmites et parcourue par un mince filet deau provenant sans doute dune proche nappe naturelle. A quelques mètres de moi, à peine, se tenait une créature semblable à celle que javais vue au fond du gouffre. Néanmoins, sa taille était cinq fois supérieur. Elle était
comment dire ? Imposante
oui, voilà le seul terme fidèle à ce quétait cette créature des sous-sols. A mon approche, elle émit un sifflement qui fissura légèrement le sol et me força à prendre ma tête à deux mains, je la pensais sur le point déclater : « Ghhhhhh
cessez
ce bruit
Je ! » Alors que je tentais de faire une phrase sensée, laura de ténèbres que je commençais à bien connaître menveloppa pour la troisième fois. Je crus percevoir comme un sourire sur les lèvres du monstres :
« Errant de jais, cest un plaisir que de vous rencontrer en ces lieux
Fit sa voix dure tel la pierre.
- Ainsi, tu connais mon nom, pitoyable créature ? rétorquais-je dune voix qui maurait fait sursauter moi-même si javais pu le faire. Hin, je suis même étonné de te voir capable daligner plus de deux mots.
- On ne mavait pas trompé
.Vous êtes bien tel que lon mavait dit ! Et je sens que vous dégagez une énorme puissance. Dun geste ou dun mot, vous pourriez détruire cette misérable planète !
- La ferme, imbécile ! (je sentais bien que mon « autre moi-même », à ce moment, brûlait denvie de réduire le renkhir en cendres) Si jamais de tels mots franchissent à nouveau le seuil de ta gueule puante, je nhésiterais pas à te faire rendre gorge !!!
- Excusez-moi, Errant, répondit à contre cur la créature, je nai pas su peser mes mots. Je ne désire pas subir les effets de votre colère.
- Tu es décidément des plus pathétiques. Jaime ça. Alors, quas-tu à me dire ? Une chose aussi servile que toi ne fait probablement pas de courbettes sans quelque désire caché derrière. Je suis néanmoins assez étonné : jai beaucoup entendu vanter les mérites de lorgueil des renkhirs. Serais-tu une exception ? ou linstinct de survie est-il si puissant ?
- Linstinct prévaut. Comme nous nous plaisons à le dire : « Le savoir nest quillusion, linstinct, lui, est bien plus tangible. » Et il ny a que deux sujets dorgueil, la connaissance et la force. Pour ce qui est de la force, je ne puis certainement pas louer mes mérites en de telles circonstances. Toujours est-il quen effet, jai une requête à vous présenter. Vous nignorez pas les plaies de notre monde nest-ce pas ? Que pensez-vous des humains ?
- Les humains ? Cest une race insignifiante mais nuisible.
- Pourquoi ne pas débarrasser Gaïa de ce poids ? Les races humanoïdes sont telles des virus : ils se reproduisent rapidement et détruisent leur environnement. »
Message édité par Alexander le 12-01-2005 à 12:25:11