Salut, ceci est un topic pour parler de l'auteur Anne RIce (surtout son plus connu cycle des vampires)
 
Ses oeuvres se divisent en cycles, les plus connus sont les cycles des vampires (deux adaptations cinémas, le plus réussi : entretien avec un vampire réalisé par Neil Jordan, avec dans les rôles principaux Tom Cruise, Brad Pitt, Kirsten Dunst, Antonio Banderas, Christian Slater et Stephen Rea, qui connu un certain succès en salle, et un beaucoup moins réussi : la reine des damnés... Une source aussi dans la musique inspirant Sting, le groupe black métal Cradle of Filth, et de nombreux autres groupes Rock et surtout Gothique) a noté que Steven King la décrit comme un auteur incontournable
 
Voici les deux principaux cycles :
 
Chroniques des vampires
 
Entretien avec un vampire (Qui lança sa carrière)
 
Lestat le vampire
 
La Reine des damnés
 
Le Voleur de corps
 
Memnoch le démon
 
Armand le vampire
 
Merrick
 
Le Sang et l'Or
 
Le Domaine Blackwood
 
Cantique sanglant
 
A paraître : Prince Lestat (déja sorti aux Etats Unis en 2014)
 
La Saga des sorcières Mayfair
 
Le Lien maléfique
 
L'Heure des sorcières
 
Taltos
 
A noter que les personnages des deux cycles s'entrecroisent.
 
Les autres cycles sont :  
 
-Les Nouveaux Contes des vampires
 
-Les Infortunes de la belle au bois dormant
 
-La Vie du Christ
 
-Les Chansons du Séraphin
 
-Les Chroniques du don du loup
 
Et autres romans isolés comme le plus connu "La Voix des anges" sur l'univers des castras...
 
Actuellement la vente de ses livres est proche de 100 millions d'exemplaires, ce qui fait d'elle un des auteurs les plus lus des temps modernes (source wikipédia)
 
Ce qui en fait de ses écris un incontournable
 
Site officiel :
 
http://annerice.com/
 
Son style d'écriture est unique, prenant son temps pour les descriptions, le tout teinté d'un érotisme omniprésent, parfois très violent flirtant avec le gore, historique parfois philosophique(à noter ses descriptions de la vie romaine, gréque, que j'ai appris en université dans les cours d'histoire de l'art, en histoire et civilisations anciennes, décrits dans les oeuvres de Anne Rice de manière passionante et sans prise de tête rassurez vous ainsi que de l'histoire de la philosophie, des religions...), pour l'érotisme voir le cycle érotique "Les Infortunes de la belle au bois dormant"
 
Les univers des écrits de Anne Rice sont pertinents, tiennent bien la route , cosmogonies etc... Ces univers sont décrits de manières passionnantes , comme déjà dit sans prise de tête, c'est à la portée de tout le monde (sinon ele n'aurait pas attiré des millions de lecteurs de part le monde ) bref on s'y croirait... Et dire que son oeuvre va être adaptée au cinéma (comme entretien avec un vampire il y a vingt ans) pour le cycle des vampires voir en dessous)
 
D'autres adaptation cinématographiques sont prévus :
 
 
Les "Chroniques des vampires" d'Anne Rice relancées par Universal
 
Le Point - Publié le 08/08/2014 à 09:05
Le studio vient d'acquérir les droits d'adaptation de tous les romans de l'auteur d'"Entretien avec un vampire". Franchise lucrative en vue.
Tom Cruise et Brad Pitt dans "Entretien avec un vampire".
 
Par Phalène de La Valette
 
Il y a vingt ans, Entretien avec un vampire, adaptation d'un roman éponyme d'Anne Rice, avait donné soif à des millions de spectateurs dans le monde, séduits par le prince Lestat de Lioncourt (Tom Cruise), ce Dracula à la conscience tortueuse. Une "suite" désastreuse, La Reine des damnés, avait malheureusement coupé court à cet élan. Il y a six ans, Twilight a redonné soif à des milliards de spectateurs, mais relégué Lestat au rang de mythe. "Les vampires qui meurent au soleil ? Légende urbaine, ils ne font que scintiller." Etc.
 
Voilà cependant la fièvre des vampires végétariens retombée, ce qui signifie qu'il est temps pour Hollywood de revenir à son premier amour. Les studios Universal, en partenariat avec Imagine Entertainment, viennent donc de conclure un formidable accord avec Anne Rice : ils rachètent tous ses livres. Tous, même ceux qui ne sont pas encore écrits !  
 
Chroniques des vampires, la série qui réunit l'ensemble des oeuvres de Rice, comprend pour l'instant à treize tomes, le quatorzième - Prince Lestat - devant paraître en octobre prochain. L'objectif d'Universal est de relancer la saga au cinéma et d'exploiter abondamment le filon ensuite. Repartiront-ils au premier tome en "rebootant" Entretien avec un vampire ? Ou bien choisiront-ils un autre point de départ ? Un script est, en tout cas, déjà disponible : celui de Voleur de corps, que le fils d'Anne Rice, Christopher, avait écrit en vue d'une adaptation cinématographique et qui est inclus dans l'accord.
 
Avec ce contrat, Universal renoue avec sa tradition puisqu'il est historiquement le spécialiste hollywoodien des films de monstres. Dracula, Frankenstein, La Momie, Le Loup-garou, L'Homme invisible..., autant de grands classiques du cinéma des années 1930 que le studio tente de faire renaître actuellement sous la forme de franchises à travers différents projets de remake. Une façon de concurrencer Disney-Marvel et ses films de superhéros ? Anne Rice suggérait en tout cas, en 2010, de choisir Robert Downey Jr pour jouer Lestat !
 
(source Le Point)
 
Voici sa biographie :
 
Anne Rice fait partie des écrivains les plus célèbres et les plus lues du XXème siècle. Ses sagas épiques où elle fait se cotoyer le monde réel et le monde supernaturel lui a permis de conquérir des millions de fans à travers le monde. Ses livres respirent l'histoire, le destin, la philosophie, la religion, et la multitude de personnages flamboyants qu'elle a su créer sont les observateurs de la marche du temps, de l'histoire de notre monde, au-delà de ce que nous, simples humain éphémèress, ne pouvont appréhender.
Anne a écrit sous 3 noms différents : le sien, Anne Rampling et A.N. Roquelaure. Sous son vrai nom, elle a écrit ses Chroniques de Vampires, la saga des Sorcières Mayfair, et plusieurs autres romans uniques, dont récemment "Christ the Lord" qui raconte les premières années de Jésus. Sous le pseudo d'Anne Rampling, elle a publié deux livres : Exit to Eden et Belinda. Sous le pseudo de A.N. Roquelaure, elle a publié sa série érotique des Infortunes de la Belle au Bois dormant.
Anne vit aujourd'hui et travaille en Californie.
 
CHRONOLOGIE
• 1941 : naissance de Anne Rice le 4 octobre au Mercy Hospital de la Nouvelle Orléans sous le nom saugrenu de Howard Allen O'Brien (Howard : prénom de son père, et Allen nom de jeune fille de sa mère). Elle changera de prénom en 1947
 
• 1946 : Anne écrit son premier texte.
• 1949 : Décès de sa grand mère maternelle.
• 1950 : Anne voit un film de vampires qui l'impressionne beaucoup.
• 1951 : Anne écrit une petite nouvelle sur des extraterrestres.
• 1953 : Elle écrit plusieures petites pièces de théâtre bourrées de personnages.
• 1956 : sa mère Katherine décède. Anne n'a que 15 ans.
• 1957 : partie au Texas avec son père, elle rencontre son futur mari, Stan Rice, rédacteur en chef du journal de leur lycée. Elle commence à y écrire des articles. Son père se remarie.
 
• 1959 : Anne obtient son diplôme avant d'entrer à la Texas Women's University, où elle finit les deux premières années en une seule. Sa belle-mère lui offre sa première machine à écrire.
 
• 1960 : Stan s'éloigne pour suivre des études supérieures et Anne part pour San Fransisco. Ils s'écrivent.
• 1961 : elle se marie avec Stan Rice qui lui fait sa demande par télégramme, le 14 octobre.
• 1964 : Anne et Stan finissent leur études diplôme en poche. Anne poursuit en sciences politique et Stan en écriture créative.
• 1966 : naissance de leur premier enfant, Michèle.
• 1969 : Anne écrit une nouvelle intitulée "Entretien avec un Vampire".
• 1970 : Anne est hantée par sa ville natale, la Nouvelle Orléans, et se lance dans des recherches historiques sur la ville. Les médecins lui annoncent que sa fille est atteinte d'une leucémie.
 
• 1972 : Michèle décède à l'âge de 5 ans.
• 1973 : Anne poursuit sa nouvelle "Entretien avec un Vampire" et en fait un roman, qui sera publié l'année suivante par Knopf.
• 1978 : naissance de Christopher, qui deviendra plus tard écrivain à son tour.
• 1991 : le père d'Anne, Howard, meurt à l'âge de 74 ans.
• 1993 : Anne signe un contrat de 17 millions de dollars avec son éditeur Knopf pour trois nouveaux livre.
• 1994 : sortie du film "Entretien avec un Vampire" réalisé par Neil Jordan, avec comme stars Tom Cruise, Brad Pitt, Antonio Banderas, Kirsten Dunst et Christian Slater. Anne est scénariste du film, qui est un succès planétaire.
 
• 2002 : Stan Rice décède à l'âge de 60 ans d'une tumeur au cerveau.
• 2002 : sortie du film "La Reine des Damnées" réalisé par Michael Rymer, avec Stuart Townsend, Aaliyah et Vincent Pérez.
 
Source http://annericefrance.free.fr/accueil.html
 
Voila
 

J'ai tous les livres du cycle des vampire, des sorcières et autre contes vampires très recommandable et surtout bien écrits

Je vous les conseille    (sachant que je suis fan de Steven King, de Ciive Baker, de Poppy Z brite, de Baudelaire,de Aston Ellis : american psycho, Frank Herbert, Asimov,  Kerouac, de Zola , j'oubliais lovecarft et poe etc...) parait que Robin Hobb va sortir un autre bouquin sur l'assassin royale...

J'ai lu tout le cycle des vampires. La référence du genre même si c'est assez inégal.

oui avec le voleur de corps qui est inégal c'est sûr...

mais ça tient tellement bien la route que tous les livres sont indispensables surtout quand les personnages du cycle des vampires rencontrent les personnages de la saga des sorcières Mayfair et l'intrusion de l'ordre du Talamasca (pas sûr de l'orthographe là)... ça prend une certaine dimension, et une telle cohésion... Tout se tient, passionnant

exemple si on lit seulement le cycles des vampires (même si on peut s'en contenter) on passe à côté de beaucoup de choses (surtout les croisements avec les sorcières Mayfair et l'ordre de Talamasca...

Je le répète pour rentrer dans cet univers faut tout lire ça aide à comprendre beaucoup de choses... qui peuvent demeurer obscures si on ne lit pas tout, surtout quand les différents personnages et destins des deux cycles se croisent... peut être ça qui te parait inégal c'est sûr (ouais c'est vrai que Lestat le vampire ou la reine des damnés on est dans la démesure (débordement surviolents gore,sexe (même si on est pas dans true blood où les vampires niquent à tout va, ici les vampires ne niquent pas, ce qui ne les empêche pas d'être déviants), bien que ça soit le cas dans les autres ouvrages, en plus tempéré), et cette impression de décadence qui s'en dégage ) ...

ATTENTION : les fans de l'univers de twilight passez votre chemin, pas de vampires végétariens, de romance d'adolescents ici, l'univers des vampires décrit par Anne Rice est plutôt violent et âpre (flirtant souvent avec le gore) ! : matez entretien avec un vampire, c'est souvent cruel... (Louis par exemple a gardé une part d'humanité ce qui le défavorise et le rend faible voir entretien avec un vampire et les ouvrages suivants)

Parfois sans morale (même souvent)

Bref c'est tellement mieux

pas beaucoup de succès ce topic...

me suis cassé la tête pour rien...

alors

Yop ! Ca donne quoi le don du loup ? J'avoue que les dernières chroniques de vampires m'ont laissé sur ma faim.

j'ai pas lu/acheté ça
je viens de les commander sur amazon ainsi que le cycle de la belle au bois dormant
je te donnerai mon avis une fois lu
 
dans les derniers de la chronique des vampire, j'ai bien aimé pandora, qui est plus un roman historique que de vampire...
moins apprécié vittorio le vampire par contre.

Le dernier "Prince Lestat" est sorti en français ?
Je pensais le lire en anglais et puis finalement je vais le mettre dans la collection Anne Rice donc je le veux en FR comme les autres

va falloir attendre une année ou un peu plus... ça va être long...
sinon j'ai reçu ses livres hors vampires et sorcière
 
un conte érotique (porno) sur la belle aux bois dormant si je ne m'abuse.
 
et le cycle des loups. je ne vais pas les lire de suite, j'ai beaucoup d'autre livres à lire.
 
Par contre Prince Lestat, impatient

Bon, je vais le lire en anglais alors et je l'achèterai en FR quand il sortira pour la collection

Je reste sur les chroniques des vampires, le reste ne me tente pas plus que ça.
Je crois avoir vu qu'un nouveau film est en préparation aussi... tu en parles dans le premier post.

NB : au passage, pense à corriger la coquille dans le titre

corrigée la coquille
 
ils ont acheté tous les droits sur ses romans, je me demande si le film sera édulcorée parce que les gore, y a souvent dans le bouquin, surtout la reine des damné, trop gore pour l'écran. têtes éclatées, cannibalisme...
on va avoir des version pg13... y en a marre de la censure.

J'ai beaucoup aimé le film 'Entretien avec un vampire'. Il faut vraiment que je me lise le livre d'ailleurs.
Il est clair que les vampires mis en scène sont bien plus intéressants que ceux de Twilight ou autre bouse du même genre qui ont un peu tué ce mythe du vampire

salut

je mate avec une copine.a d'autres films

Je n'ai rien compris au dernier message.

salut

j'ai dejà vu dexter sons of anarcui, buffy, drama japonais, une collection de tokio, elle est fan. (et plus encore)
ce dont tu parles on dirait du japonais...
beaucoup d'incohérence mais bon ce sont des séries...

je tiens à m'excuser si quelque chose t'a pas plu

Je suis un gros fan aussi. J'ai lu presque toutes les chroniques de vampires, il me reste "le domaine blackwood à finir", Merrick et cantique sanglant.
C'est vraiment un univers fascinant. J'aime bien les questions que l'auteur pose à travers Lestat, sur l'immortalité, la mort, la volonté de continuer à vivre dans un monde ou tout ce qu'on a connu à disparu.  
J'ai même aimé son délire religieux dans Memnoch le démon.

Oui tu pense comme moi
 
Faut lire tout sinon tu passes à côté des choses, le tamlacta (chai  bien écrire. Ex dan le domaine blackwood, ils y sont tous, dans pandora, elle du faire de grosses recherche anne rice, elle raconte l'histoire de rome (avec de mauvais garçon)  
j'ai une licence d'arts platique et histoire de l'art.
dans son roman tout y  décrit. Les anciens philosophie et art. ça peut rebuter car c'est quasiment un ouvrage historique
 

Tu parles de "pandora", ça s'inscrit dans quelle cycle ? ça m'intéresserais pour relancer ma lecture de Anne Rice.  
 
Edit : Ah oui, je me souviens de "Pandora" la compagne de Marius dans "Le Sang et l'Or", un de mes romans préféré de la saga.

nouveau contes vampire

on a les mêmes goûts, moi ça va jusqu'aux habits, maquillage de l'époque, jusqu'à l'année dernière j'avais les cheveux jusqu'à la taille...

je voulais finir ce topic mais j'ai perdu mon pass... si un modo passe par là.

bientôt mon premier cd sur youtube (1991)

Descriptions du produit
Extrait
 
 
Years ago, I heard him. He’d been babbling.
 
It was after Queen Akasha had been destroyed and the mute red-­haired twin, Mekare, had become “the Queen of the Damned.” I’d witnessed all that—­the brutal death of Akasha in the moment when we all thought we would die, too, along with her.
 
It was after I’d switched bodies with a mortal man and come back into my own powerful vampiric body—­having rejected the old dream of being human again.
 
It was after I’d been to Heaven and Hell with a spirit called Memnoch, and come back to Earth a wounded explorer with no appetite anymore for knowledge, truth, beauty.
 
Defeated, I’d lain for years on the floor of a chapel in New Orleans in an old convent building, oblivious to the ever-­shifting crowd of immortals around me—­hearing them, wanting to respond, yet somehow never managing to meet a glance, answer a question, acknowledge a kiss or a whisper of affection.
 
And that’s when I first heard the Voice. Masculine, insistent, inside my brain.....
 
“Hear me, come to me.” And he’d say that over and over again, night after night, until it was noise. . . .
 
The Voice rumbled and bellowed and whispered whenever I was there, rolling their names around in a stew of invective and rumination and demand. One evening, the Voice said, “Beauty is what drove it, don’t you see? It was the mystery of Beauty.”
 
A year later, I was walking along the sands of South Beach in Miami when he broke that one on me again. For the moment, the mavericks and rogues had been leaving me alone. They were afraid of me, afraid of all the old ones. But not enough.
 
“Drove what, dear Voice?” I asked. I felt it was only fair to give him a few minutes before shutting him down.
 
“You cannot conceive of the magnitude of this mystery.” He spoke in a confidential whisper. “You cannot conceive of this complexity.” He was saying these words as if he’d just discovered them. He wept. I swear it. He wept.
 
It was an awful sound. I don’t glory in any being’s pain, not even the pain of my most sadistic enemies, and here was the Voice weeping.
 
I was hunting, thirsting though I didn’t need to drink, at the mercy of the craving, the deep agonizing lust for heated, pumping human blood. I found a young victim, female, irresistible in her combination of filthy soul and gorgeous body, white throat so tender. I had her in the fragrant darkened bedroom of her own lodgings, lights of the city beyond the windows, having come over the roofs to find her, this pale woman with glorious brown eyes and walnut-shaded skin, black hair like the snakes of Medusa, naked between the white linen sheets, struggling against me as I sank my fangs right into the carotid artery. Too hungry for anything else. Give me the heartbeat. Give me the salt. Give me the Viaticum. Fill my mouth. . . .
 
On this dreary cold night, I’d been thirsty, more thirsty than I could bear. Oh, I don’t technically need the blood anymore. I have so much blood from Akasha in my veins—the primal blood from the old Mother— that I can exist forever without feeding. But I was thirsting, and I had to have it to stanch the misery, or so I told myself, on a little late night rampage in the city of Amsterdam, feeding off every reprobate and killer I could find. I’d hidden the bodies. I’d been careful. But it had been grim—that hot, delicious blood pumping into me and all those visions with it of filthy and degenerate minds, all that intimacy with the emotions I deplore. Oh, same old, same old. I was sick at heart. In moods like this, I’m a menace to the innocent and I know it only too well.
 
Around four in the morning, it had me so bad, I was in a little public park, sitting on an iron bench in the damp, doubled over, in a bad seedy part of the city, the late night lights looking garish and sooty through the mist. And I was cold all over and fearing now that I simply wasn’t going to endure. I wasn’t going to “make it” in the Blood. I wasn’t going to be a true immortal like the great Marius, or Mekare or Maharet or Khay- man, or even Armand. This wasn’t living, what I was doing. And at one point the pain was so acute, it was like a blade turning in my heart and in my brain. I doubled over on the bench. I had my hands clasped on the back of my neck, and I wanted nothing so much as to die, simply to close my eyes on all of life and die.
 
And the Voice came, and the Voice said:
 
“But I love you!”
 
I was startled. I hadn’t heard the Voice in such a longtime, and there it was, that intimate tone, so soft, so utterly tender, like fingers touching me, caressing my head.
 
“Why?” I asked.
 
“Of all of them, I love you the most,” said the Voice. “I am with you, loving you now.”
 
“What are you? Another make-believe angel?” I said. “Another spirit pretending to be a god, something like that?”
 
“No,” he said.
 
But the moment he’d started to speak, I had felt this warmth in me, this sudden warmth such as addicts de- scribe when they are infused with the substance they crave, this lovely reassuring warmth that I’d found so fleetingly in the blood, and I’d begun to hear the rain around me, hear it not as this dismal drizzle but as a lovely soft symphony of sounds on the surfaces around me.
 
“I love you,” said the Voice. “Now, get up. Leave this place. You must. Get up. Start walking. This rain is not too cold for you. You are too strong for this rain and too strong for this sorrow. Come on, do as I tell you. . . .”
 
And I had.
 
I had gotten up and started walking and made my way back to the elegant old Hotel De L’Europe where I was lodged, and I’d gone into the large, exquisitely wall- papered bedroom and closed the long velvet draperies properly over the coming sun. Glare of white sky over the Amstel River. Morning sounds.
 
Then, I’d stopped. I’d pressed my fingers to my eyelids and buckled, buckled under the weight of a loneliness so terrible I would have chosen death then if only I’d had such a choice.
“Come now, I love you,” said the Voice. “You’re not alone in this! You never were.” I could feel the Voice inside me, around me, embracing me.
 
Finally, I lay down to sleep. He was singing to me now, singing in French, singing some lyrics put to the beautiful Chopin etude, Tristesse. . . .
 
“Lestat, go home to France, to the Auvergne where you were born,” he whispered, just as if he were beside me. “Your father’s old chateau there. You need to go there. All of you human beings need a home.”
 
So tender it sounded, so sincere.
 
So strange that he would say this. I did own the old ruined chateau. Years ago, I had set architects and stonemasons to rebuild it, though why I did not know. I saw an image of it now, those ancient round towers rising from that cliff above fields and valleys where in the old days so many had starved, where life had been so bitter, where I had been bitter, a boy bound and deter- mined to run away to Paris, to see the world.
 
“Go home,” he whispered.
 
“Why are you not winking out the way I am, Voice?” I asked. “The sun’s rising.”
 
“Because it is not morning where I am, beloved Les- tat.”
 
“Ah, then you are a blood drinker, aren’t you?” I asked. I felt I’d caught him. I began to laugh, to cackle. “Of course you are.”
 
He was furious. “You miserable, ungrateful, degenerate Brat Prince,” he was muttering . . . and then he’d left me again. Ah, well. Why not? But I hadn’t really solved the mystery of The Voice, not by a long shot. . . .
 
When I woke, it was of course early evening, and Amsterdam was filled with roaring traffic, whizzing bicycles, myriad voices. Scent of blood pumped through beating hearts.
 
“Still with me, Voice?” I asked.
 
Silence. Yet I had the distinct feeling, yes, the feeling that he was here. I’d felt wretched, afraid for myself, wondering at my own weakness, inability to love.
 
And then this happened.
 
I went to the full-length mirror on the bathroom door to adjust my tie. You know what a dandy I am. Well, even down and out, I was in a finely cut Armani jacket and dress shirt, and, well, I wanted to adjust this bright, flashing, beautifully hand-painted silk tie and—my reflection wasn’t there!
 
I was there, but not my reflection. It was another me, smiling at me with triumphant glittering eyes, both hands up against the glass as if he were in a prison cell behind it. Same clothes, yes, and me down to the last detail of long blond curling hair and glittering blue- gray eyes. But not a reflection at all.
 
I was petrified. The dim echo of doppelgänger rose in my ears, and all the horror such a concept connotes. I don’t know if I can describe how chilling this was—this figure of myself inhabited by another, leering at me, deliberately menacing me.
 
I remained sober-faced, and I continued to adjust my tie, though I could see no reflection of what I was doing. And he continued to smile in that icy mocking way, as the laughter of the Voice rose in my brain. . . .
 
I went to Anatolia to escape it all. I wanted to see Hagia Sophia again, to walk under those arches. I wanted to wander the ruins of Göbekli Tepe, the oldest Neolithic settlement ever discovered. To hell with the problems of the tribe . . .
Revue de presse
Praise for Anne Rice’s
PRINCE LESTAT
 
“[Rice] retakes her throne as Queen of the Damned . . . visceral and gritty . . . [Prince Lestat] infuses new life into the Vampire Chronicles and sets the stage for a new era.
 
-Elise de los Santos, Chicago RedEye
 
“No one does what Anne Rice does . . . Not only does she find ways—brilliant ways—to tease new narrative potential from old stories, she does so while acknowledging that those stories are already part of the other characters’ psyches.  I don’t know of any other novelist doing that . . . she has not lost any of her flair for description, allowing us to experience the world the way her vampires do, with the sensory volume turned up to 11 . . . fun, sexy, and irresistible.”
 
-January Magazine
 
“Irrepressively seductive.”
 
-John Russell, Next Magazine
 
“Bloody marvelous . . . Prince Lestat is saving the undead from banality and overfamiliarity.”
 
-Daniel D’Addario, Time
 
“Chilling.”
 
-Us Magazine
 
“Anne Rice reminds us just how immense and rich with history her universe of poetic, morally questioning vampires is, and Prince Lestat serves as a palate cleanser to the hormone-soaked teen dramas of the past few years. It’s nice to have a real grown-up back in the game.”
 
-Cotton Codinha, Elle
 
“Ambitious...Rice never lost touch with the exuberant, often witty, and always fearless voice of irrepressible vampire Lestat de Lioncourt... Rice has offered us a tale of tremendous ambition, and she’s absolutely delivered.”
 
-Matthew Jackson, BookPage
 
ça va donner à quand la sortie en France ?

ce sont des classiques absolument à lire

up et bientôt mis à jour, le dernier price lestat est sprti en vf, je ne l'ai pas encore lu, mais il a bonne presse

bon j'ai lu prince lestat, j'ai été un peu déçu, il faudrait qu'elle arrête là, ça s'essouffle à mon avis...