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Auteur Sujet :

faire editer son livre

n°13387219
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 28-11-2007 à 14:45:40  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

yufkaguard a écrit :

l'édition en France, c'est de l'arnaque,


 
Donc, tu n'achètes pas de livres sauf à des particuliers qui se passent des maisons d'éditions ?


Message édité par dPca le 28-11-2007 à 14:46:13
mood
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Posté le 28-11-2007 à 14:45:40  profilanswer
 

n°13387719
BoraBora
Dilettante
Posté le 28-11-2007 à 15:28:18  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :

l'édition en France, c'est de l'arnaque, et surtout à compte d'auteur (contrat participatif)
le mieux, d'après moi, est d'imprimer soi-même/chez un imprimeur, et de faire les formalités soi-même - n° ISBN, distribution etc... http://www.auto-edition.com/indexchapitres.html
 
Ca concerne surtout les livres innovants/novateurs qui ne sont jamais acceptés, et jamais vendables


Déjà, il faut dire que la plupart des éditeurs sont en quête de livres innovants/novateurs. Le problème de 99% des manuscrits refusés, c'est qu'ils ne le sont justement pas.
 
Ensuite, il est bon de rappeler que si l'auto-édition est toujours préférable à l'édition à compte d'auteur, il ne faut pas non plus se faire d'illusions : la diffusion et la distribution sont un travail énorme, fastidieux et aucun amateur ne peut les assurer avec efficacité. Pour qu'un livre soit vendu, il lui faut être présent en librairie, car c'est là que sont les acheteurs/lecteurs. C'est là que le bât blesse.
 
Tiens, je vais lancer un sondage sur les achats online de livres auto-édités...  :whistle:

n°13393675
BoraBora
Dilettante
Posté le 29-11-2007 à 00:23:30  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :

hm
vous devez être dans le vrai :/
mais je maintiens que les gens lisent n'importe quoi et que les livres novateurs sont inconnus :)


Qu'appelles-tu des "livres novateurs", et quels sont les auteurs que tu considères comme tels ? J'avoue avoir beaucoup de mal avec ce terme. D'abord parce que j'ai le sentiment que toutes les expériences littéraires ont déjà été faites, depuis belle lurette, y compris les plus extrêmes et radicales, au-delà même de la limite de la lisibilité. Ensuite parce que malgré un ensemble de références permis par mon métier et mon âge, j'ai toujours beaucoup de mal à discerner une réelle "innovation", faute d'avoir lu les dizaines de millions de livres déjà écrits. Et enfin parce que l'innovation n'est rien en elle-même. On peut lire des ouvrages qui ne sont pas (plus) innovants parce qu'ils ont été écrits il y a 10, 20 ou 200 ans et en être largement plus enrichis que par un nouveau roman ou recueil de poésie qui se veut "innovant". La volonté "d'innovation" pour l'innovation, on a vu ce que ça a donné dans le domaine des beaux-arts au 20ème siècle.  :whistle:  
 
J'espère au moins que tu ne nous fais pas un ouinouin parano-mégalo du poète incompris dont le tapuscrit a été refusé par 4 éditeurs. :heink:
 
Et puis "les gens", je trouve qu'ils ont plutôt bon goût, moi. Comparé au domaine audio et vidéo, où l'on peut consommer bêtement et goulûment, tout livre peut être un effort, une découverte. Et "les gens" qui lisent reflètent cette ouverture. Quand je vois que notre 2ème plus grosse vente sur un an est "Kafka sur le rivage" de Murakami, et qu'il faut réassortir sans cesse Mauvignier, Michon, Dostoievsky, Zweig, Char, Capote et autres Yourcenar ou Ogawa...

n°13396749
Merome
Chef des blorks
Posté le 29-11-2007 à 13:11:41  profilanswer
 

J'ai écrit et auto-édité un bouquin chez lulu.com (Liberté Cryptée, ça s'appelle : courez l'acheter !), ça ne me donne aucune autorité pour parler de ça évidemment, mais je me considère moi-même avant tout comme un (médiocre) scénariste, et je crois qu'un scénario (peut-être pas le mien !) peut amener "à un niveau supérieur de conscience", peut-être même plus vite ou mieux qu'un truc objectivement bien écrit mais dont on n'adhère pas au scénario.
 
Le peu de "classique" que je me suis tapé pendant ma scolarité ont suffit à me convaincre que cela ne m'apporterait rien. Au contraire, une bête chanson de variété, ou un film bien foutu ont pu transformer ma vision de certaines choses et mon "niveau de conscience".
 
Je lis aujourd'hui très peu. Et je suis souvent super déçu, notamment par ce qui marche bien. Genre Amélie Nothomb, j'en ai lu trois, et pis voilà, j'aime pas. Ca ne m'apporte rien. Je suis certain que ça apporte plein de choses à plein de gens, et ce n'est même pas discutable. Mais à moi rien.
 
A partir de là, pour un écrivain, l'objectif ne devrait pas d'être vendu mais simplement d'être lu. Typiquement, moi qui suis informaticien, j'ai été bien plus lu que vendu ! Et j'en suis fort content. Je ne vois même pas à quoi pourrait me servir un éditeur, si ce n'est à améliorer la distribution d'un truc qui aurait vraiment du succès.
De la même manière, je ne vois pas à quoi sert une maison de disque pour un chanteur. Un chanteur/musicien qui a un peu de talent, il doit bien pouvoir vivre de ça en faisant des petits concerts dans les bars de sa région. Sinon, c'est qu'il n'a pas de talent, et la maison de disque ne lui apportera rien.
 
 


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Ceci n'est pas une démocratie
n°13397816
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 29-11-2007 à 14:50:31  profilanswer
 

Une petite parenthèse sur ce que pense un éditeur.
Vu sur ce blog.
 

Citation :


 
Ce n’est jamais facile pour un auteur de se faire refuser un manuscrit. L’éditrice américaine Teresa Nielsen Hayden résume bien la situation dans Making Light, le blog qu’elle tient en tandem avec son époux et partenaire dans l’édition, Patrick Nielsen Hayden :
 
    “You know your heart and soul are stapled to that manuscript, but what we see are the words on the paper. And that’s as it should be, because when readers buy our books, the words on the paper are what they get.”  
 
Traduction (rapide) : “Vous savez, vous, qu’à ce manuscrit sont agrafés votre cœur et votre âme. Mais ce que nous voyons, ce sont des mots sur du papier. Et c’est très bien ainsi, car lorsque les lecteurs achètent nos livres, tout ce qu’ils obtiennent, ce sont les mots et le papier.”


 
 :heink:

n°13398717
Merome
Chef des blorks
Posté le 29-11-2007 à 16:22:44  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :


Bof... Le gars qui se tape 8h de boulot, tu le vois rentrer chez lui le soir, se taper 5h de lecture et de recherches en bibliothèque, pour ensuite passer des heures à écrire ? Parce que pour beaucoup c'est ça, écrire. Et aussi faire de longues marches pour laisser les idées germer. Etc...
 :hello:


 
 
Euh... Je vois pas bien le rapport avec ce que j'ai écrit.  
A mon sens écrire est avant tout un plaisir voire un besoin. Si on arrive à en faire un métier, et gagner de l'argent avec, ok, mais si c'est l'objectif, ça me semble simplement pas jouable (et horriblement prétentieux).
Par extension, toute activité artistique ne peut-être que désintéressée selon moi. Et donc tout intermédiaire qui ne fait que vendre ou distribuer un produit à grande échelle me semble simplement inutile dans la plupart des cas. Tout au plus devrait il servir (cet intermédiaire), pour distribuer une oeuvre qui a déjà connu un succès à une échelle plus modeste.
 
Enfin, c'est un avis tout personnel, et fortement influencé par mes habitudes de nerdz avec indépendance totale et publication sur internet en trois clics :)


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Ceci n'est pas une démocratie
n°13400744
Merome
Chef des blorks
Posté le 29-11-2007 à 20:45:09  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :

là où je veux en venir, c'est que pour se consacrer pleinement à l'écriture, il faut pouvoir en tirer de l'argent - un travail alimentaire à côté fait perdre trop de temps/d'énergie
donc non à la phrase : "pour un écrivain, l'objectif ne devrait pas d'être vendu mais simplement d'être lu"
:)


 
Ah... C'est un peu ce que j'avais compris, et donc je ne suis pas d'accord. Heureusement que les grands écrivains n'ont pas attendus d'être rentables pour écrire.
Note également qu'un écrivain peut se faire entretenir par son conjoint voire sa famille.
Pour moi, si l'objectif est de vendre d'abord, forcément que l'oeuvre est trahie.
Mais je conçois qu'on puisse penser l'inverse et je ne vois pas comment l'on pourrait se départager sur le sujet...


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Ceci n'est pas une démocratie
n°13401463
BoraBora
Dilettante
Posté le 29-11-2007 à 21:44:33  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Ah... C'est un peu ce que j'avais compris, et donc je ne suis pas d'accord. Heureusement que les grands écrivains n'ont pas attendus d'être rentables pour écrire.


Heureusement surtout que "les grands écrivains" sont nés riches et n'ont jamais eu à bosser pour gagner leur vie tandis qu'ils écrivaient. :sarcastic: Ah si : Céline a bossé quelques années comme toubib. Et on doit pouvoir trouver quelques autres rares exemples. Allez, disons 0,5% des "grands écrivains".
 
Je répondrai aux autres posts plus tard, là j'ai un coup de fatigue.   :sleep:

n°13402950
BoraBora
Dilettante
Posté le 30-11-2007 à 00:40:33  profilanswer
 

@yufkaguard : j'avais oublié que tu faisais une fixation compulsive obsessionnelle sur Nietzsche. :lol: Vu le niveau de tes interventions un peu partout, je vais te laisser monologuer et t'auto-persuader que tu es le seul à lire des livres enrichissants. Ca te passera avant que ça me reprenne, comme dirait l'autre. :sleep: De plus, ça dérive carrément sur le HS.

n°13414047
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 01-12-2007 à 17:20:56  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :


 
Parce que pour beaucoup c'est ça, écrire. Et aussi faire de longues marches pour laisser les idées germer.


 
 [:forummp3]  Moi je fais du vtt et du jogging, ça fonctionne aussi ?
 
Sinon tu peux t'instruire ici...


Message édité par dPca le 01-12-2007 à 17:42:23
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Posté le 01-12-2007 à 17:20:56  profilanswer
 

n°18644020
FreeSpirit
Posté le 29-05-2009 à 11:58:39  profilanswer
 

yellow69 a écrit :

salut a tous j'ai pas reussi a trouver sur goggle mais j'avais vu a la tv qu'il etait possible de faire editer son livre en petite série chez un imprimeur pour pas trop cher, on voudrait faire editer celui d'un ailleul, qui pourrait m'aider svp?


 
Je te conseille d'aller voir sur http://www.bod.fr.
 
Tu peux faire imprimer ton livre pour toi ou pour l'offrir : tu fais tout en ligne et ça ne te coûte rien si ce n'est l'impression et le port. Tu as une réduction sur la quantité que tu commandes.
J'ai fait un livre de photos de vacances pour un cadeau. Je l'ai fait en format à l'italienne 21x 15 et je suis très content du résultat ! :)  
 
Tu peux faire commercialiser ton livre dur Internet (amazon, alapage, chapitre...) et en librairies (référencmeent sur DILCIOM et le grossiste SODIS). Tu reçois un ISBN directement de bod.
Ca, c'était mon deuxième projet. La réalisation du livre en ligne avec le référencement etc coûte 39 € une fois. Je trouve ça tout à fait correct vu la service de distribution offert.  
Après, tu peux commander tes livres à prix réduit pour toi ou pour les vendre directement (le mien, 14,8 x 21, 152 pages avec couverture souple contrecollée en couleur laminé brillant coûte 10,52 à l'unité et 6,83 € TTC si j'en commande 25, ce qui est intéressant).
 
 J'avais découvert l'entreprise il y a un an à la TV dans Gildas and Co : il y a la video sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=lKN73ps4RGQ

Message cité 1 fois
Message édité par FreeSpirit le 29-05-2009 à 12:01:20
n°18671388
BoraBora
Dilettante
Posté le 31-05-2009 à 23:56:01  profilanswer
 

FreeSpirit a écrit :

Je te conseille d'aller voir sur ....


Tout ce que je disais en 1ère page sur lulu s'applique aussi ici. Gros baratin marketing à 2 balles qui sur certaines pages de leur site est à la limite de la publicité mensongère.
 
Quelques points particulièrement notables :

Citation :

tu fais tout en ligne et ça ne te coûte rien si ce n'est l'impression et le port.


Encore heureux, puisque c'est tout ce qu'ils te procurent. :D

Citation :

référencmeent sur DILCIOM et le grossiste SODIS


Le référencement Dilicom est totalement inutile pour des livres qui ne seront de toute façon jamais commandés en librairie. Et la SODIS n'est pas un grossiste mais un distributeur, monté par la groupe Gallimard. Il n'a rien à voir avec BoD et ne distribuera jamais de livres auto-édités. Question de réputation.

Citation :

La réalisation du livre en ligne avec le référencement etc coûte 39 € une fois. Je trouve ça tout à fait correct vu la service de distribution offert.  


Il n'y a aucun service de distribution, si ce n'est de poster eux-mêmes les livres au cas très improbable où quelqu'un d'autre que l'auteur souhaiterait en acheter. Et surtout, il n'y a aucun service de diffusion.
 
Pour récapituler, tous ces services d'impression en ligne n'ont qu'une utilité : imprimer quelques exemplaires pour soi et ses proches. Il ne faut rien en attendre d'autre et un imprimeur local pourra souvent en en faire autant pour le même prix, voire moins cher.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°18686317
Merome
Chef des blorks
Posté le 02-06-2009 à 08:41:54  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Pour récapituler, tous ces services d'impression en ligne n'ont qu'une utilité : imprimer quelques exemplaires pour soi et ses proches. Il ne faut rien en attendre d'autre et un imprimeur local pourra souvent en en faire autant pour le même prix, voire moins cher.


 
Je ne suis pas d'accord. Ok, l'éditeur en ligne ne va pas faire la promotion de ton bouquin, investir pour toi dans de la pub, ni même lire ce que tu as écrit. Mais il te permet d'avoir un espace de vente "crédible", vers lequel tu peux renvoyer depuis ton blog, la signature de tes mails ou de tes messages forum.
Si j'avais imprimé chez un imprimeur les quelques exemplaires que j'ai vendus, je me serais cogné moi-même les problèmes d'envoi par la poste, et le quidam qui tombe par hasard sur mon bouquin, il était pas forcément enclin à m'envoyer 10-15 euros par la poste, sans me connaître.
 
Par ailleurs, l'éditeur en ligne donne une occasion de plus d'un référencement par les moteurs de recherches. Sans que je fasse rien, mon bouquin s'est retrouvé dans Google Books. L'autre se retrouve même sur Amazon, encore une fois, sans que je n'aie rien demandé de tel...
 
Bref, c'est pas ça qui va en faire des best sellers, mais ce sont des petits trucs qu'on n'a pas avec un imprimeur local.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°18686861
BoraBora
Dilettante
Posté le 02-06-2009 à 10:23:11  profilanswer
 

Merome a écrit :


Je ne suis pas d'accord. Ok, l'éditeur en ligne ne va pas faire la promotion de ton bouquin, investir pour toi dans de la pub, ni même lire ce que tu as écrit.


Justement, ce n'est pas un éditeur en ligne, c'est simplement un imprimeur en ligne. La distinction est capitale.

Citation :

Mais il te permet d'avoir un espace de vente "crédible", vers lequel tu peux renvoyer depuis ton blog, la signature de tes mails ou de tes messages forum.
Si j'avais imprimé chez un imprimeur les quelques exemplaires que j'ai vendus, je me serais cogné moi-même les problèmes d'envoi par la poste, et le quidam qui tombe par hasard sur mon bouquin, il était pas forcément enclin à m'envoyer 10-15 euros par la poste, sans me connaître.


Personne ne va acheter ton livre sans te connaître, de toute façon. Au minimum, c'est quelqu'un que tu connais par le net. Donc si tu as réussi exceptionnellement à persuader quelqu'un avec qui tu causes sur les forums ou sur ton blog d'acheter ton bouquin, je vois pas pourquoi il ne te l'achèterait pas directement.
 
Mais je suis d'accord : ça évite d'aller à la poste pour expédier un livre tous les 3 mois. Cela dit, on est très très loin des avantages que ces imprimeurs en ligne font miroiter aux auteurs amateurs avec leurs belles pubs à la con. C'est là que le bât blesse.  [:spamafoote]  

Citation :

Par ailleurs, l'éditeur en ligne donne une occasion de plus d'un référencement par les moteurs de recherches. Sans que je fasse rien, mon bouquin s'est retrouvé dans Google Books. L'autre se retrouve même sur Amazon, encore une fois, sans que je n'aie rien demandé de tel...


Bon exemple de l'inutilité complète de leur référencement : à quoi sert d'être référencé par Google Books ? A quoi sert d'être présent sur le .com d'Amazon ? A rien. Si encore ils reférençaient sur le .fr (ou même le .ca pour les québecois)...

Citation :

Bref, c'est pas ça qui va en faire des best sellers, mais ce sont des petits trucs qu'on n'a pas avec un imprimeur local.


La question n'est bien sûr pas de savoir si ça en fera des best-sellers, mais surtout de savoir si ça en fera vendre un exemplaire de plus. Et la réponse n'est pas évidente. A côté du baratin mensonger de ces sites, la réalité est toute autre. ;)
 
Edit : je viens de consulter le FEL, l'une des deux bases de données utilisées par tous les libraires français. Ton livre n'y figure pas.

Message cité 1 fois
Message édité par BoraBora le 02-06-2009 à 11:01:18

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Qui peut le moins peut le moins.
n°18687109
FreeSpirit
Posté le 02-06-2009 à 10:52:25  profilanswer
 


Citation :

Le référencement Dilicom est totalement inutile pour des livres qui ne seront de toute façon jamais commandés en librairie. Et la SODIS n'est pas un grossiste mais un distributeur, monté par la groupe Gallimard. Il n'a rien à voir avec BoD et ne distribuera jamais de livres auto-édités. Question de réputation.


 
je me permets de te faire remarquer que tu es bien mal renseigner ! J'ai plusieurs amis qui ont publié par ce biais et je t'assure que tous ont eu leur livre commandé en librairies. SODIS distribue tout à fait les livres de BoD : quand j'ai été moi-même dans ma librairie pour demander le livre d'un ami qui a auto-édité, le libraire a passé la commande chez SODIS et j'ai eu mon livre en quelques jours.
Et ton "question de réputation": vachement sympa pour les auteurs ! Il y a beaucoup de gens avec du talent qui sont en auto-édition, et certains aussi qui font les deux (maison d'édition classique et auto-édition), par choix, parce qu'en auto-édition ils ont tout le contrôle sur la publication.
Tu es visiblement très mal renseigné, alors si j'étais toi, je m'abstiendrais de faire des commentaires quand tu ne connais rien ou pas grand chose sur le sujet.
 

Citation :

Il n'y a aucun service distribution.


Il ne s'agit pas d'un service de distribution mais de référencement et c'est déjà une très grosse aide pour les auteurs comme l'a fait remarquer Merome.
 

Citation :

ce n'est pas un éditeur en ligne, c'est simplement un imprimeur en ligne. La distinction est capitale.


Pour les raison ci-dessus, c'est faux : il y a un distributeur et un référencement, services que tu n'as absolument pas avec un imprimeur.  
 
Comme le dit justement Merome

Citation :

l'éditeur en ligne donne une occasion de plus d'un référencement par les moteurs de recherches. Sans que je fasse rien, mon bouquin s'est retrouvé dans Google Books. L'autre se retrouve même sur Amazon, encore une fois, sans que je n'aie rien demandé de tel... .


 

Citation :

Bon exemple de l'inutilité complète de leur référencement : à quoi sert d'être référencé par Google Books ? A quoi sert d'être présent sur le .com d'Amazon ? A rien. Si encore ils reférençaient sur le .fr (ou même le .ca pour les québecois)...


Alors là, je reste scotché: où as-tu vu amazon.com ? Il s'agit évidemment de amazon.fr, chapitre.com ou alapage.com : des sites francais bien sûr!!! Et Google, c'est "recherche de livres", pas la version anglaise. C'est avec ces sites que les éditeurs classiques et les éditeurs en ligne travaillent. Vérifie tes infos BoraBora.  
 

Citation :

Pour récapituler, tous ces services d'impression en ligne n'ont qu'une utilité : imprimer quelques exemplaires pour soi et ses proches. Il ne faut rien en attendre d'autre et un imprimeur local pourra souvent en en faire autant pour le même prix, voire moins cher.


Là encore, je ne suis pas du tout d'accord : ton imprimeur peut certes t'imprimer tes livres (comme je l'ai fait avec mon bouquin de vacancesm ais ca s'était un projet privé), mais après t'en fais quoi ? L'éditeur en ligne t'offre des liens et des plateformes de ventes crédibles qui te permettent d'aider au mieux à faire connaître ton livre et à pouvoir le vendre. Mes deux amis (ami et amie) ont pu avoir des interviews avec des sites web et des journaux locaux, grâce notamment au fait qu'ils ont un éditeur (même s'il est en ligne) et que le journaliste a pu écrire que le livre était sur les boutiques de livres en ligne et dispo sur commande en librairie. Ca fait quand même plus sérieux que si tu imprimes ton livre toi-même, auquel cas, ton seul réseau de distri, c'est toi.
 
Comme le dit encore très justement Merome:

Citation :

Je ne suis pas d'accord. Ok, l'éditeur en ligne ne va pas faire la promotion de ton bouquin, investir pour toi dans de la pub, ni même lire ce que tu as écrit. Mais il te permet d'avoir un espace de vente "crédible", vers lequel tu peux renvoyer depuis ton blog, la signature de tes mails ou de tes messages forum.  
Si j'avais imprimé chez un imprimeur les quelques exemplaires que j'ai vendus, je me serais cogné moi-même les problèmes d'envoi par la poste, et le quidam qui tombe par hasard sur mon bouquin, il était pas forcément enclin à m'envoyer 10-15 euros par la poste, sans me connaître.  
(...)
Bref, c'est pas ça qui va en faire des best sellers, mais ce sont des petits trucs qu'on n'a pas avec un imprimeur local.


 

Citation :

Personne ne va acheter ton livre sans te connaître, de toute façon. Au minimum, c'est quelqu'un que tu connais par le net. Donc si tu as réussi exceptionnellement à persuader quelqu'un avec qui tu causes sur les forums ou sur ton blog d'acheter ton bouquin, je vois pas pourquoi il ne te l'achèterait pas directement..


Ben parce que le paiement de particulier à particulier, c'est pas toujours sûr (comme Merome le dit), et avec amazon ou ces sites-là, tu as les frais de port gratuit cher ami !  
Et heureusement que les gens sont ouverts et que si un thème les intéressent, ils achèretons le livre, même s'ils ne connaisent pas l'auteur. Tout le monde n'achète pas que les grands noms de la littérature ou de la presse people, et c'est heureux !  
 
 

n°18687207
Merome
Chef des blorks
Posté le 02-06-2009 à 11:02:21  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Bref, c'est pas ça qui va en faire des best sellers, mais ce sont des petits trucs qu'on n'a pas avec un imprimeur local.[/quote]
La question n'est bien sûr pas de savoir si ça en fera des best-sellers, mais surtout de savoir si ça en fera vendre un exemplaire de plus. Et la réponse n'est pas évidente. A côté du baratin mensonger de ces sites, la réalité est toute autre. ;)


 
Alors, en faire vendre un exemplaire de plus, oui, j'ai le cas d'une lectrice qui ne me connaissait ni d'Eve, ni d'Adam et qui a trouvé mon bouquin tout à fait par hasard sur Lulu.com  
 
Maintenant, si tu crois sur parole le baratin des publicités, que ce soit pour l'édition en ligne ou les marchands de voiture, c'est un autre problème...


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Ceci n'est pas une démocratie
n°18688667
BoraBora
Dilettante
Posté le 02-06-2009 à 13:20:43  profilanswer
 

FreeSpirit a écrit :

je me permets de te faire remarquer que tu es bien mal renseigner ! J'ai plusieurs amis qui ont publié par ce biais et je t'assure que tous ont eu leur livre commandé en librairies. SODIS distribue tout à fait les livres de BoD : quand j'ai été moi-même dans ma librairie pour demander le livre d'un ami qui a auto-édité, le libraire a passé la commande chez SODIS et j'ai eu mon livre en quelques jours.


Dont acte, je viens de vérifier : certains livres de BoD sont distribués par la SODIS. Pourquoi ceux-ci et pas tous, mystère. Pourquoi BoD ne parle nulle part de la SODIS sur son site, autre mystère. Je demanderai au représentant. Dans tous les cas, la SODIS n'est toujours pas un grossiste, et ils ne sont pas le diffuseur de BoD alors qu'ils assurent pourtant la diffusion de tous les autres éditeurs qu'ils distribuent.

Citation :

Et ton "question de réputation": vachement sympa pour les auteurs ! Il y a beaucoup de gens avec du talent qui sont en auto-édition, et certains aussi qui font les deux (maison d'édition classique et auto-édition), par choix, parce qu'en auto-édition ils ont tout le contrôle sur la publication.


Beaucoup, c'est à voir, et j'aimerais bien avoir des noms, mais la question n'est pas là. N'en déplaise à ton ego, aucun diffuseur/distributeur de renom n'ira travailler avec des auteurs auto-édités (hors très très rares exceptions, comme le BDM, le catalogue de cotes de la BD) simplement parce que personne n'a pu faire le strict minimum éditorial : lire le tapuscrit et s'assurer qu'il est au moins écrit dans un français correct. 99% de ce qui se publie en auto-édition est bon pour la poubelle. C'est sans doute désolant pour le 1% restant (dans lequel s'inclut bien sûr tout auteur :whistle: ), mais c'est comme ça.

Citation :

Tu es visiblement très mal renseigné, alors si j'étais toi, je m'abstiendrais de faire des commentaires quand tu ne connais rien ou pas grand chose sur le sujet.


Je suis au contraire trop bien renseigné, c'est bien le problème. Je suis libraire, vois-tu, et je travaille dans le monde du livre depuis plus de 30 ans.  ;)

Citation :

Il ne s'agit pas d'un service de distribution mais de référencement et c'est déjà une très grosse aide pour les auteurs comme l'a fait remarquer Merome.


C'est bien pour ça que je te reprenais puisque tu parlais d'un service de distribution, ce qui est un non-sens.

Citation :

Citation :

ce n'est pas un éditeur en ligne, c'est simplement un imprimeur en ligne. La distinction est capitale.


Pour les raison ci-dessus, c'est faux : il y a un distributeur et un référencement, services que tu n'as absolument pas avec un imprimeur.


Le "référencement" est inexistant et la distribution est limitée à un site de vente en ligne. De toute façon, ce n'est pas ça, le boulot de l'éditeur. Tu fais la confusion classique de quelqu'un qui ne connaît strictement rien au circuit du livre. Je ne sais plus si j'avais détaillé plus haut, mais je vais le refaire, ce sera sans doute utile pour certains :

 

- L'éditeur choisit les tapuscrits, puis accompagne l'auteur dans l'inévitable travail de corrections et réécriture qui s'ensuit. Il fait le travail de maquette, de mise en page et fait imprimer le livre (pour faire très court, car ses fonctions éditoriales sont évidemment bien plus nombreuses). Puis il passe le relais au diffuseur ou endosse lui-même cette casquette (voire fait les deux s'il veut maximiser ses chances). Et bien sûr, c'est lui qui paye pour tout ça. Chez BoD, le service assuré par n'importe quel éditeur, (même l'un des 1 000 et quelques petits éditeurs français) coûte 2 000 €.  :pt1cable:

 

- Le diffuseur assure la promotion du livre. Il imprime les catalogues, démarche les libraires toute l'année, à raison d'une visite tous les 2 mois, prend les commandes pour ce qui sortira. Puis il passe le relais au distributeur.

 

- Le distributeur fait le boulot de stockage et d'acheminement. Sur la région parisienne, il assure un service de vente au comptoir pour les libraires. C'est lui aussi qui gère les retours mais dans le cas de lulu ou BoD, la question ne se pose pas pusiqu'ils sont absents des librairies.

 
Citation :

Alors là, je reste scotché: où as-tu vu amazon.com ?


Le lien donné par Merome. Si tu avais cliqué dessus, ça t'aurait évité d'être scotché.

Citation :

Il s'agit évidemment de amazon.fr, chapitre.com ou alapage.com : des sites francais bien sûr!!! Et Google, c'est "recherche de livres", pas la version anglaise. C'est avec ces sites que les éditeurs classiques et les éditeurs en ligne travaillent. Vérifie tes infos BoraBora.


J'ai justement vérifié si le livre de merome figurait sur Amazon.fr : il n'y est pas. Quant à Google Books, l'autre lien donné par merome, je serais curieux de savoir quels éditeurs "classiques" français travaillent avec. Aux dernières nouvelles, le syndicat de l'édition était justement en procès avec eux. Je ne sais pas ce qu'il en est advenu.

Citation :

Là encore, je ne suis pas du tout d'accord : ton imprimeur peut certes t'imprimer tes livres (comme je l'ai fait avec mon bouquin de vacancesm ais ca s'était un projet privé), mais après t'en fais quoi ? L'éditeur en ligne t'offre des liens et des plateformes de ventes crédibles qui te permettent d'aider au mieux à faire connaître ton livre et à pouvoir le vendre. Mes deux amis (ami et amie) ont pu avoir des interviews avec des sites web et des journaux locaux, grâce notamment au fait qu'ils ont un éditeur (même s'il est en ligne) et que le journaliste a pu écrire que le livre était sur les boutiques de livres en ligne et dispo sur commande en librairie. Ca fait quand même plus sérieux que si tu imprimes ton livre toi-même, auquel cas, ton seul réseau de distri, c'est toi.


C'est ton interprétation. En réalité, ce n'est qu'un minuscule plus, et un auteur auto-édité de manière traditionnelle a non seulement les mêmes moyens s'il le désire, mais peut faire mieux en se bougeant un peu.

 
Citation :

Ben parce que le paiement de particulier à particulier, c'est pas toujours sûr (comme Merome le dit), et avec amazon ou ces sites-là, tu as les frais de port gratuit cher ami !


Pas sur Amazon.com pour un français ou un québecois, cher ami. De toute façon, même Amazon.com ne vend pas le livre de merome : c'est lulu qui le vend à travers la plate-forme Amazon. Donc frais de port pour tout le monde. Et idem si c'était Amazon.fr. Clique sur lien, bis.

Citation :

Et heureusement que les gens sont ouverts et que si un thème les intéressent, ils achèretons le livre, même s'ils ne connaisent pas l'auteur. Tout le monde n'achète pas que les grands noms de la littérature ou de la presse people, et c'est heureux !


Ca y est, l'ego de l'auteur qui prend le dessus ! :lol: Si tu n'achètes pas de livres auto-édités et qui n'ont même pas été lus avant d'être publiés, c'est que tu es un snob qui ne lit que des "grands noms" ou un beauf qui ne s'intéresse qu'à la vie des stars. :sarcastic: Oui, évidemment qu'il y a une clientèle pour des auteurs inconnus. Le problème est qu'elle est maigre, que 99,99% des gens achètent leurs livres sur prescription (medias, proches, libraire) et qu'il sort en moyenne 1 200 titres par semaine, dont environ 40% de fiction. Alors un livre d'un auteur inconnu, absent de toutes les librairies, édité par l'auteur donc d'un éditeur inconnu... ben oui, ses chances de se vendre se réduisent à zéro. Surtout si c'est de la fiction puisque c'est le type de livre en sur-production constante.

 

Le vrai domaine de l'auto-édition, et on en a déjà parlé plus haut, c'est le docu sur un créneau de niche. Tu t'adresses à un public réduit, mais tu apportes un vrai plus donc tu seras acheté. Ce fut le cas dans les années 70 du Guide du routard, ou encore une fois du BDM. Et généralement, dès que tes ventes décollent, cela te permet de trouver un éditeur facilement et de négocier correctement avec lui. Ou à l'inverse, l'auto-édition est idéale pour des auteurs déjà best-sellers dans l'édition classique qui se sentent l'envie de gérer eux-mêmes leur business.

Merome a écrit :

 

Alors, en faire vendre un exemplaire de plus, oui, j'ai le cas d'une lectrice qui ne me connaissait ni d'Eve, ni d'Adam et qui a trouvé mon bouquin tout à fait par hasard sur Lulu.com.


OK, t'en as vendu un exemplaire à une inconnue. C'est elle qui a mis 5/5 à ton livre et l'a trouvé "génial" ?

Citation :

Maintenant, si tu crois sur parole le baratin des publicités, que ce soit pour l'édition en ligne ou les marchands de voiture, c'est un autre problème...


Oh en ce qui me concerne, ça va très bien, merci. ;) Je suis même tellement peu naïf dans ce domaine que la critique de ta prétendue "lectrice anonyme" m'a fait sourire. Mais je suis content d'apprendre que tu es tellement lucide et expert dans tous les domaines qu'analyser et dénoncer les arnaques en tous genres te paraît vain. Et que tu penses qu'en conséquence, toute personne qui se fait avoir l'a mérité puisqu'elle n'avait qu'à pas être si naive. Ah, l'ego des "auteurs", décidément, c'est quelque chose ... :sarcastic:

Message cité 1 fois
Message édité par BoraBora le 02-06-2009 à 13:22:17

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Qui peut le moins peut le moins.
n°18689428
Merome
Chef des blorks
Posté le 02-06-2009 à 14:24:51  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


OK, t'en as vendu un exemplaire à une inconnue. C'est elle qui a mis 5/5 à ton livre et l'a trouvé "génial" ?

Citation :

Maintenant, si tu crois sur parole le baratin des publicités, que ce soit pour l'édition en ligne ou les marchands de voiture, c'est un autre problème...


Oh en ce qui me concerne, ça va très bien, merci. ;) Je suis même tellement peu naïf dans ce domaine que la critique de ta prétendue "lectrice anonyme" m'a fait sourire. Mais je suis content d'apprendre que tu es tellement lucide et expert dans tous les domaines qu'analyser et dénoncer les arnaques en tous genres te paraît vain. Et que tu penses qu'en conséquence, toute personne qui se fait avoir l'a mérité puisqu'elle n'avait qu'à pas être si naive. Ah, l'ego des "auteurs", décidément, c'est quelque chose ... :sarcastic:


 
Ah, tu veux de l'égo de l'auteur ? Je vais t'en fournir :)
 
Mes deux bouquins ne valent pas grand chose. Ils sont sans doute blindés de fautes, le style est plus que moyen, et je ne me considère pas comme un auteur. Mon métier, c'est l'informatique. Précisément pour ces raisons, je ne prends même pas la peine de démarcher des éditeurs traditionnels (j'ai envoyé un seul tapuscrit à un éditeur qui a refusé, preuve que ce n'était pas bon, ce que j'accepte volontiers).
 
Maintenant, comme pas mal d'anonymes, j'aime bien écrire, et je trouve même des tordus qui aiment bien me lire. Même en dehors de mon cercle familial, si si. J'estime le cercle de mes lecteurs à environ 200 personnes, ce qui est à peu près 200 fois plus que mon ambition personnelle.
Pourvu de cette folle ambition, j'ai plusieurs choix qui s'offrent à moi :
- Soit je fais appel à un imprimeur qui va me faire un prix au mieux équivalent, mais éventuellement m'imposer un certain nombre d'exemplaires pour avoir ce prix ; exemplaires que je suis loin d'être certain de vendre, d'ailleurs.  
Et ensuite, je dois faire la promotion de mon bouquin (alors que j'ose déjà à peine en parler sur mon blog), et demander de l'argent par la poste, m'occuper du port, et de toute la gestion qui va avec.
 
- Soit je fais appel à un imprimeur en ligne, qui pour un prix "correct", imprime et envoie à la demande, tout en mettant en ligne le bouquin et son résumé, dans une interface un peu sérieuse et avec un vrai service d'expédition qui marche même quand je suis en vacances à l'autre bout de la France loin de mon PC. Cela ne m'empêche pas de m'en commander une dizaine pour moi, pour forcer mon entourage à le lire sous la torture. Cerise sur le gâteau, le bouquin devient "visible" des moteurs de recherche, et de certains sites spécialisés sur lesquels je ne vendrai sans doute jamais aucun exemplaire, mais il n'empêche que c'est un plus.
 
Je n'ai jamais pensé que Lulu offrait les mêmes services qu'Albin Michel, en revanche, je reste persuadé que c'est bien plus adapté à ce que je fais. Quant à ma "lectrice anonyme", tu en penses ce que tu en veux. C'est apparemment une auteure qui auto-édite sur lulu aussi. Elle m'avait confié par MP la chose suivante, quand je lui avais demandé comment elle était tombé sur mon bouquin : "Juste en regardant le catalogue sur lulu  et votre résumé ainsi que la couverture m'ont donné envie de le lire".
Mais bon, je suis un auteur avec un égo surdimensionné. Donc tout ceci est le fruit de mes fantasmes. N'en tiens pas compte.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°18690656
FreeSpirit
Posté le 02-06-2009 à 15:50:41  profilanswer
 

Citation :


Dont acte, je viens de vérifier : certains livres de BoD sont distribués par la SODIS. Pourquoi ceux-ci et pas tous, mystère. Pourquoi BoD ne parle nulle part de la SODIS sur son site, autre mystère. Je demanderai au représentant. Dans tous les cas, la SODIS n'est toujours pas un grossiste, et ils ne sont pas le diffuseur de BoD alors qu'ils assurent pourtant la diffusion de tous les autres éditeurs qu'ils distribuent.


 
Mes premiers doutes sont donc bien fondés: tu ne sais pas lire. Pour un libraire, excuse-moi, mais ca la fout mal! :lol:  
Vu qu'apparemment, tu as un peu du mal, je t'envoie direct le lien. Tu as juste à cliquer ici Ca, c'est juste un lien mais ils en parlent ailleurs dans le site et sur leur brochure d'information aussi.  
Et où as-tu vu que tous les livres de BOD n'étaient pas distribués chez SODIS ? Tous ceux qui ont un ISBN sont référencés. èvidemment, pas les livres avec juste une distri sur le site web. Mais tu devrais savoir ça puisque tu es libraire.
 
 

Citation :

Je suis au contraire trop bien renseigné, c'est bien le problème. Je suis libraire, vois-tu, et je travaille dans le monde du livre depuis plus de 30 ans.  


Excuse-moi, mais là j'ai presque failli mourir de rire ! Tu es libraire?  Et depuis 30 ans… Non comment.
Je ne dis pas que la crème de la crème est en auto-édition, mais je suis juste vraiment choqué de ton discours. Mais il est bien connu que les français ont totalement conservateur et réagissent 10 ans après le reste du monde quand des nouveautés arrivent. Mais bon, les libraires étant aussi en voie de disparition avec les librairies en ligne...
 

Citation :

Il ne s'agit pas d'un service de distribution mais de référencement et c'est déjà une très grosse aide pour les auteurs comme l'a fait remarquer Merome.


Citation :

C'est bien pour ça que je te reprenais puisque tu parlais d'un service de distribution, ce qui est un non-sens.


Permets-moi de te reprendre : il y a une distinction entre diffusion et distribution. SODIS diffuse les livres de Gallimard puisqu'elle les "pousse" dans les librairies (pour ta culture ça s'appelle de la vente poussée, de l'anglais "push sales" ).
Elle distribue les livres de BoD par exemple puisque c'est elle qui traitent les commandes et envoient les livres aux librairies online ou pas.  
 
 

Citation :

Le "référencement" est inexistant et la distribution est limitée à un site de vente en ligne. De toute façon, ce n'est pas ça, le boulot de l'éditeur. Tu fais la confusion classique de quelqu'un qui ne connaît strictement rien au circuit du livre.


Autant de mauvaise foi et de contradictions m'affligent. Je ne connais rien à l'édition et du circuit du livre? Désolé de te détromper tu te mets le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Beaucoup de mes connaissances sont dans le circuit du livre, et, sans y travailler directement, j'y travaille moi-même en étroite relation, c'est pourquoi je m'intéresse particulièrement au sujet de l'édition numérique et à la demande.
 
 

Citation :

Le distributeur fait le boulot de stockage et d'acheminement. Sur la région parisienne, il assure un service de vente au comptoir pour les libraires.


Tu vois ! c'est même toi qui le dis: donc SODIS est bien le distributeur de BoD entre autres puisque c'est exactement ce qu'il fait.  
 

Citation :

C'est lui aussi qui gère les retours mais dans le cas de lulu ou BoD, la question ne se pose pas pusiqu'ils sont absents des librairies.


Encore tout faux et tu parles encore sans savoir ! :pfff:  Et bien figure-toi que, si, SODIS gère aussi les retours des éditeurs en ligne. Renseigne-toi avant de parler.
 
 

Citation :

J'ai justement vérifié si le livre de merome figurait sur Amazon.fr : il n'y est pas.


Là, je ne suis pas sur le sujet. C'est vrai que pour Merome, qui a publié avec lulu, son livre n'est pas sur les sites indiqués. Moi, mes deux amis ont publié chez BoD. Va voir sur amazon.fr et les autres sites : par exemple ici.  
 

Citation :

C'est ton interprétation. En réalité, ce n'est qu'un minuscule plus, et un auteur auto-édité de manière traditionnelle a non seulement les mêmes moyens s'il le désire, mais peut faire mieux en se bougeant un peu.


C'est quoi pour toi l'auto-édition de manière traditionnelle ? L'auteur qui imprime lui-même ses livres tout seul dans osn garage ?  
Je voudrais juste te souhaitez la bienvenue dans le 21° siècle, à l'ère de l'informatique et du numérique où l'auteur n'a pas besoin d'imprimer 100 ou 1000 exemplaires de son bouquin mais peut les faire imprimer à la demande, un par un, ce qui limite ses frais drastiquement.
Et le "minuscule plus", c'est aussi ton interprétation qui n'est pas forcément plus juste que la mienne.
 

Citation :

Pas sur Amazon.com pour un français ou un québecois, cher ami. De toute façon, même Amazon.com ne vend pas le livre de Merome : c'est lulu qui le vend à travers la plate-forme Amazon. Donc frais de port pour tout le monde. Et idem si c'était Amazon.fr. Clique sur lien, bis.


Encore une fois, je ne parle pas de lulu mais de bod : amazon.fr vend leurs livres et il n'y a pas de frais de port.
 

Citation :

Oui, évidemment qu'il y a une clientèle pour des auteurs inconnus. Le problème est qu'elle est maigre, que 99,99% des gens achètent leurs livres sur prescription (medias, proches, libraire) et qu'il sort en moyenne 1 200 titres par semaine, dont environ 40% de fiction. Alors un livre d'un auteur inconnu, absent de toutes les librairies, édité par l'auteur donc d'un éditeur inconnu... ben oui, ses chances de se vendre se réduisent à zéro. Surtout si c'est de la fiction puisque c'est le type de livre en sur-production constante.


Les médias ne sont pas que réservés aux stars et aux grands noms. La presse locale par exemple est ouverte de même que celle d'Internet sans oublier une certaine presse spécialisée. Je suis d'accord pour dire que la fiction, c'est ce qu'il y a de plus dure car il y en a pléthore.  Cependant, ce n’est pas non plus impossible. Et il y a aussi des livres sur des sujets pointus ou très spécifiques qui ont du mal pour trouver des éditeurs et qui du coup, trouvent un débouché en auto-édition pour un public certes restreint, mais existant. Sans quoi ces livres resteraient dans un cercle encore plus réduit voire pas publiés du tout.
 
 
Pour info, l'édition à la demande et l'auto-édition est en plein boom dans le monde. Le monde de l'édition est en pleine transformation et les acteurs français freinent tous des quatre pattes. C'est bien connu que le conservatisme est typique en France, surtout quand on parle de culture. Mais c'est en route et inexorable. Le changement a du bon, c'est ce qui fait qu'on évolue (pour le meilleur et parfois pour le pire mais au moins on avance, et puis on ajuste si ca ne va pas. Sinon, on finit comme les dinosaures et on meurt).
 
La musique a déjà un train d'avance avec les plateformes de téléchargement et les musiciens qui font leur promo sur le net. Dans la musique, le web est aussi une plateforme totalement essentielle pour les grosses maisons de disques: elles ont mis du temps à comprendre, mais maintenant elles ont compris le rôle clé que ca joue.  
Pour le livre, ca se fera autrement, mais ca se fera. Et il vaudrait mieux éviter les erreurs des maisons de disques qui se croyaient toute puissantes et qui n'ont pas suivi la technologie et se sont retrouvées à devoir rattraper un retard énorme et combattre des habitudes nouvelles de consommations (le téléchargement illégal).  
Quand le changement arrive, il faut le prendre en vol et le modeler. Si tu le laisses évoluer sans rien faire, tu te retrouves dans les perdants, les largués du changement.
 
Rendez-vous dans 5 à 10 ans sur le marché du livre ! :hello:


Message édité par FreeSpirit le 02-06-2009 à 16:18:05
n°18742090
vacnor
...
Posté le 06-06-2009 à 16:28:18  profilanswer
 

Me fait bien rire tout ça...
La vente de livre sur internet ne représente aujourd'hui qu'un infime pourcentage de la vente totale, et ce n'est pas près de changer.
 
L'auto-édition est une vaste supercherie, la plupart du temps, vous ne retrouverez jamais votre argent, lorsque c'est 40 euros, tout va bien, mais cela monte vite à plusieurs centaines d'euros et là c'est le drame. De plus la non diffusion et bien souvent le refus des retours empêche la présence auprès des librairies (indépendantes comme les fnac ou autres virgin).
Si votre livre est refusé par les quelques 10 000 éditeurs présent dans les pays francophones, reprenez votre égo et dites vous que votre livre ne vaut peut-être pas la peine d'être publié. Tout le monde n'est pas Céline, bordel !


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Le blog d'un libraire...
n°18748055
Merome
Chef des blorks
Posté le 07-06-2009 à 11:31:20  profilanswer
 

vacnor a écrit :

Me fait bien rire tout ça...
La vente de livre sur internet ne représente aujourd'hui qu'un infime pourcentage de la vente totale, et ce n'est pas près de changer.
 
L'auto-édition est une vaste supercherie, la plupart du temps, vous ne retrouverez jamais votre argent, lorsque c'est 40 euros, tout va bien, mais cela monte vite à plusieurs centaines d'euros et là c'est le drame. De plus la non diffusion et bien souvent le refus des retours empêche la présence auprès des librairies (indépendantes comme les fnac ou autres virgin).
Si votre livre est refusé par les quelques 10 000 éditeurs présent dans les pays francophones, reprenez votre égo et dites vous que votre livre ne vaut peut-être pas la peine d'être publié. Tout le monde n'est pas Céline, bordel !


 
Mais laissez donc notre égo là où il est ! Pour ma part, bien conscient de la pauvreté de mes écrits, je n'ai pas emmerdé longtemps les éditeurs avec mes tapuscrits (j'en ai envoyé un seul). Et précisément, j'ai utilisé l'auto-édition parce que c'était bien plus adapté à mon absence de talent.
Je ne vois pas en quoi cela vous gène que des auteurs plus ou moins minables auto-éditent leur bazar ? En quoi et pour qui est-ce une "supercherie" ? Moi j'en suis très content !


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Ceci n'est pas une démocratie
n°18749239
vacnor
...
Posté le 07-06-2009 à 14:17:45  profilanswer
 

Très bien si tu en es content, rien à redire là dessus, mais ne faisons pas croire aux gens présentes ici que le succès sera leur s'ils utilisent l'auto édition.
Et allez plutôt voir les petits imprimeurs de vos quartiers qui ont bien du mal à vivre au lieu de faire imprimer vos livres par ce genre d'entreprise qui n'hésite pas à se servir en Chine ou en Italie (pour les plus scrupuleux).


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Le blog d'un libraire...
n°18753163
Merome
Chef des blorks
Posté le 07-06-2009 à 18:42:07  profilanswer
 

Comme j'ai essayé de l'expliquer plus haut, un petit imprimeur ne m'offre pas les mêmes services (portail de vente en ligne "crédible" ).


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Ceci n'est pas une démocratie
n°18773115
AnneH
Posté le 09-06-2009 à 14:00:10  profilanswer
 

Bonjour à tous!
Toute neuve ici, je prends ce sujet en cours, je l'ai parcouru et j'aimerais simplement faire part de mon expérience, succintement.
Je suis auto-éditée sur la plateforme thebookedition.com et en suis plus que satisfaite! Je ne sais pas si ce site a déjà été mentionné ici...si tel est le cas, désolée de ressasser!:)
SI vous souhaitez plus d'infos concernant cette expérience qui est la mienne, n'hésitez-pas à me le faire savoir, je me ferai un plaisir de vous renseigner!
 
Bien à vous tous,
Anne H

n°18783327
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 10-06-2009 à 12:31:11  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Je ne vois pas en quoi cela vous gène que des auteurs plus ou moins minables auto-éditent leur bazar ? En quoi et pour qui est-ce une "supercherie" ? Moi j'en suis très content !


 
 
je m'en vais comme un prince. :sweat:

n°18785774
tinkywinky
Posté le 10-06-2009 à 16:11:17  profilanswer
 

AnneH a écrit :

Bonjour à tous!
Toute neuve ici, je prends ce sujet en cours, je l'ai parcouru et j'aimerais simplement faire part de mon expérience, succintement.
Je suis auto-éditée sur la plateforme thebookedition.com et en suis plus que satisfaite! Je ne sais pas si ce site a déjà été mentionné ici...si tel est le cas, désolée de ressasser!:)
SI vous souhaitez plus d'infos concernant cette expérience qui est la mienne, n'hésitez-pas à me le faire savoir, je me ferai un plaisir de vous renseigner!
 
Bien à vous tous,
Anne H

Est-ce qu'une quelconque personne a un droit de regard sur ta future édition ? Je veux dire par là est-ce que quelqu'un va te dire que c'est mauvais/mille fois traité/barbant/mal construit ?  

n°18786963
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 10-06-2009 à 17:35:54  profilanswer
 

ses lecteurs, peut-être, mr Schroumpf !

n°18794780
Merome
Chef des blorks
Posté le 11-06-2009 à 10:52:58  profilanswer
 

Voilà un article fort à propos :
 
http://wrath.typepad.com/wrath/200 [...] nline.html


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Ceci n'est pas une démocratie
n°19188796
mymusic
Posté le 17-07-2009 à 11:10:54  profilanswer
 

Bonjour à toutes et tous,
 
Voir aussi ici :
http://www.copy-media.net/?content [...] php&univ=3
 
Quelqu'un en a-t-il une expérience ?
 
Bonne journée.
Michel.

n°20335210
salabert
salut c'est salab'
Posté le 26-10-2009 à 21:01:52  profilanswer
 

pour l'auto-édition , il y a les sites : lulu.com et thebookédition ...

n°20372094
nergal
Posté le 29-10-2009 à 21:05:54  profilanswer
 

Il me semble qu'il existe des editeurs imprimeurs, c'est aussi avec le mot lu.com... mais c'est un site français. Il conserve un doc pdf du livre, mais ne l'imprime que sur commande, si vous le vendez y imprime le livre, si vous vendez rien, sa leur coûte rien. Il me semble que j'avais vu ça sur TF1 un soir. C'est de la vente sur internet, évidement il vérifit le contenu du livre pour ne pas imprimer n'importe quoi. (Racisme, insulte...). Il me semble aussi que la société qui pratique cela prend 20% du prix du livre et effectue une simulation du prix du livre suivant le nombre de page et tous ce qui fait l'impression (Pour évidement ne pas imprimé à perte, donc tous le reste c'est bénef pour le vendeur, ensuite c'est sûre qu'il faut vendre ^^).
 
ça évite un stockage de livres invendus, il n'y a aucune perte.
Par contre je n'en connais pas du tout l'adresse internet.

n°20373632
salabert
salut c'est salab'
Posté le 29-10-2009 à 23:40:20  profilanswer
 

il s'agit bien de lulu.com !

n°25589985
BoraBora
Dilettante
Posté le 20-02-2011 à 22:58:56  profilanswer
 

AssoEDM a écrit :

Bonjour à tous !
 
Je vois que le premier post date un peu mais comme les réponses sont récentes, je passe l'info ! Auteurs nous-mêmes, nous avons constaté la multitude de difficultés pour trouver des conseils ou se faire publier, donc nous avons crée ..... où nous travaillons en tant que bénévoles depuis bientôt 1 an.  
L'activité principale est le conseil aux auteurs ! Comment se faire publier, quels sont les outils et techniques pour faire tout soi-même de A à Z, etc.
Également, vu le nombre de demande, nous avons mis en place une aide à l'auto-édition pour ceux qui en ont besoin (c'est une aide participative), qui va de l'aide complète  à la mise en page, la couverture, les démarches légales, les sites internet pour promouvoir son ouvrage, etc.
Si vous avez besoin d'aide ou juste de réponse à des questions sur le nébuleux monde de l'édition ou de l'autoédition, on fera notre maximum pour aider les auteurs (en herbe ou confirmés). Je ne sais pas si on a le droit de mettre un lien pour les associations mais je fais confiance aux modérateurs pour l'enlever si besoin !
 
J'espère que le message a servi et bon courage à tous pour vos projets !
 
Littéralement !
 
.....


L'exemple type de margoulins tels qu'on les dénonce sur ce topic. Le site est un ramassis de mensonges et de bisounourseries faux-cul qui dissimulent un énième prestataire de services cherchant à se faire du blé sur le dos des auteurs en leur promettant ce qu'ils n'obtiendront jamais (diffusion, distribution etc.). Le pire étant qu'ils jouent la carte "association", "bénévoles" etc. pour faire passer leur pilule de spammeurs.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°25592135
Merome
Chef des blorks
Posté le 21-02-2011 à 08:15:52  profilanswer
 

Tiens, vous avez vu qu'il y a un My Major Company Books ? Et les premiers à sortir du lot sont comme par hasard extrêmement télégéniques.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°27043803
Doubletwin
Posté le 07-07-2011 à 15:29:39  profilanswer
 

Montjoie a écrit :

Et avec la livraison.


 
Bonjour aux amateurs, aux passionnés...
 
Je débarque, en bon pêcheur, cela va de soi, pour tenter d'attraper des infos, à la ligne ;
 
Voilà, j'ai adressé un manuscrit à plusieurs maisons d'éditions (4 pour l'instant) et deux réponses me sont revenues, favorables. (en attente des deux restantes )
Ce qui m'ennuie est, d'une part que l'on me propose une participation financière, ce qui pour moi n'est absolument pas une garantie de la qualité de mes écrits, (soit dit au passage cela va du simple au double, c'est à dire 1200 à 2500 euros !)
D'autre part, que les contrats sont très différents en termes de droits :
Ainsi l'une des maisons se réserve 50% des droits audiovisuels ou cinématographiques s'il y a adaptation, contre 20% pour l'autre...
Également, l'une propose un contrat de 18 mois d'obligation de publication en fonction de la demande, contre 5 ans pour leurs confrères, sachant que ces durées valent de même pour les droits précités, à l'exemple des droits de traduction, et divers...
 
Ma question est la suivante ; y aurait-il quelqu'un parmi vous ayant suffisamment d'expérience en la matière pour donner le bon conseil, tant en termes de durée, qu'au niveau des sommes reversées ? Notamment pour les adaptations et traductions... (Sinon, pour les deux maisons concernées, 20% du prix de vente du bouquin, variant de 12 à 16 euros, avec des garanties de diffusion-promotion qui ont l'air sérieuses, mais cela reste opaque quant aux moyens réellement entrepris...)
En clair, qu'est-ce qu'un "bon" contrat, à compte d'éditeur, naturellement ? Ou à défaut, à compte de co-auteur
 
Merci d'avance pour vos lumières, oui je pêche à la lanterne, alors poussez pas trop le bouchon !
 :)  
 

n°27049108
BoraBora
Dilettante
Posté le 07-07-2011 à 23:01:55  profilanswer
 

@Doubletwin : on va faire court, tant en réponse à ce post qu'au MP plus détaillé que tu m'as envoyé. Presque tous les éditeurs à compte d'auteur sont à fuir. Y compris Praelego et Persée, les deux qui ont "accepté" ton tapuscrit (tu n'es pas dupe et a compris pourquoi ils l'acceptent, donc inutile de s'attarder là-dessus). Allons plus loin : tout éditeur qui te fait payer quoi que ce soit tout en s'arrogeant des droits sur ton livre est un escroc.
 
Avec le net, on constate une prolifération de ces éditeurs à compte d'auteur, qui manient à merveille le spam et le marketing viral. Ils ne se contentent même plus d'attendre les tapuscrits, qui arrivent pourtant par brouettes quotidiennes, mais vont jusqu'à parcourir en permanence la blogosphère pour y trouver des pigeons. Leurs contrats ne méritent que la poubelle.
 
Par contre, Le Dilettante est un véritable éditeur, doté d'un véritable diffuseur/distributeur (Union Distribution) et tous les professionnels du livre connaissent la qualité de son catalogue. Bonne chance, donc !
 
Concernant le contrat à compte d'auteur, lire ceci : http://www.loieplate.com/contrats/compte-d-auteur.php.
 


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Qui peut le moins peut le moins.
n°27059635
Doubletwin
Posté le 08-07-2011 à 20:37:17  profilanswer
 

BoraBora a écrit :

@Doubletwin : on va faire court, tant en réponse à ce post qu'au MP plus détaillé que tu m'as envoyé.
Par contre, Le Dilettante est un véritable éditeur, doté d'un véritable diffuseur/distributeur (Union Distribution) et tous les professionnels du livre connaissent la qualité de son catalogue. Bonne chance, donc !
 
Concernant le contrat à compte d'auteur, lire ceci : http://www.loieplate.com/contrats/compte-d-auteur.php.
 


 
Merci infiniment, BoraBora, pour ta diligence ! Entre-temps, ce jour même, une troisième réponse favorable dans la boite aux lettres !
Hélas le même scénario-contrat se répète chez la maison Baudelaire, sise à Lyon...
En attente d'une réponse des presses du midi, qui parait fonctionner avec les deux modes, l'enthousiasme néanmoins décroit.
Pas la foi en revanche, puisque le manuscrit est parti pour "Le Dilettante", ne reste plus qu'à se réarmer de patience, car ils doivent être très sollicités.
 
Ma question redondante je suppose, quel est le contenu d'un "bon" contrat, où l'éditeur prend le risque à ses frais de publier un ouvrage ?
Quelles sont les % revenant à l'auteur en termes de ventes, mais encore de droits cinématographiques, par exemple, aussi de durée ?
 
Je ne viens pas faire enfler la polémique ( polémique, vil tort..  :D ) cependant quelques auteurs célèbres ont démarré à compte d'auteur, en totalité ou pour partie... Juste pour dire, que malgré un procédé à mon goût assez indécent, je ne saurais être autant catégorique sur le sujet, et ne tiens d'ailleurs pas à m'y fourvoyer.
 
D'autre part, vos tuyaux sur les "bonnes maisons" sont bienvenus, toutefois inutile d'être perspicace pour comprendre que les "gros" (Flammarion, Gallimard, Fleuve noir, etc ) ne s'attardent certainement pas sur des premières publications, et préfèrent certainement recueillir des récits d'auteurs "sans risques". Sans compter qu'ils doivent être saturés de demandes. A laisser de côté sans nul doute...
 
Ce n'est qu'un combat, continuons le début ! Chantait Coluche.
Encore merci, belles plumes à tous.
 ;)

n°27061619
BoraBora
Dilettante
Posté le 08-07-2011 à 22:04:02  profilanswer
 

Doubletwin a écrit :


 
Merci infiniment, BoraBora, pour ta diligence ! Entre-temps, ce jour même, une troisième réponse favorable dans la boite aux lettres !
Hélas le même scénario-contrat se répète chez la maison Baudelaire, sise à Lyon...
En attente d'une réponse des presses du midi, qui parait fonctionner avec les deux modes, l'enthousiasme néanmoins décroit.


Les tristement connues éditions Baudelaire. Encore de beaux margoulins...

Citation :

Ma question redondante je suppose, quel est le contenu d'un "bon" contrat, où l'éditeur prend le risque à ses frais de publier un ouvrage ?
Quelles sont les % revenant à l'auteur en termes de ventes, mais encore de droits cinématographiques, par exemple, aussi de durée ?


Généralement, cela tourne autour de 8% sur les ventes (selon l'auteur et l'éditeur, évidemment). Pour les droits dérivés, je l'ignore. Il faut aussi considérer les droits sur l'édition poche, sur les éditions étrangères etc.

Citation :

Je ne viens pas faire enfler la polémique ( polémique, vil tort..  :D ) cependant quelques auteurs célèbres ont démarré à compte d'auteur, en totalité ou pour partie... Juste pour dire, que malgré un procédé à mon goût assez indécent, je ne saurais être autant catégorique sur le sujet, et ne tiens d'ailleurs pas à m'y fourvoyer.


Je serais curieux de savoir à qui tu penses. ;) Des auto-édités, oui, on en connaît. Mais édités à compte d'auteur ? Et surtout, car c'est la vraie question, est-ce que cet ouvrage édité à compte d'auteur a contribué à leur carrière, ne serait-ce qu'un chouia, ou s'agissait-il seulement d'une erreur de jeunesse (ou plus souvent d'ego) dont ils se sont mordus les dents (pour rester avec Coluche  :p ).
 
Je n'ai jamais entendu parler d'un livre édité à compte d'auteur qui se soit vendu au-delà de la petite sphère habituelle, éventuellement prolongée par un travail acharné de diffusion de l'auteur lui-même.
 

Citation :

D'autre part, vos tuyaux sur les "bonnes maisons" sont bienvenus, toutefois inutile d'être perspicace pour comprendre que les "gros" (Flammarion, Gallimard, Fleuve noir, etc ) ne s'attardent certainement pas sur des premières publications, et préfèrent certainement recueillir des récits d'auteurs "sans risques". Sans compter qu'ils doivent être saturés de demandes. A laisser de côté sans nul doute...


Il existe pas loin d'un millier de vrais éditeurs en France. Le champ est large entre la poignée de légendes de l'édition et le micro-éditeur de province spécialisé dans le régionalisme. Et même les "gros" (dont Fleuve Noir ne fait pas partie, au passage) publient chaque année des premiers romans.  ;)


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