Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1420 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
 
 Page :   1  2  3  4
Auteur Sujet :

faire editer son livre

n°7946084
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-03-2006 à 00:22:11  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Le_Jibe a écrit :

Ben comme indiqué sur http://books.lulu.com/content/168638  
 
Ca coute 7 $ et des cacahouetes...y en a pour qq $ de livraison. C'est des $, pas des €, hein.
 
y a 96 pages, la couverture est en couleur papier glacé et dedans "du papier satin" me dit un graphiste.
 
Vous remarquerez le code à barres au dos en corrélation avec l'ISBN...
 
En fait le résultat est trés beau ;)
 
J'ai du en commander 2 exemplaires en plus de la maquette initiale.


Donc 30 $ pour 2 exemplaires plus la maquette ? T'en as pas pris pour toi ?  :??:

mood
Publicité
Posté le 21-03-2006 à 00:22:11  profilanswer
 

n°7947676
Le_Jibe
Posté le 21-03-2006 à 07:31:29  profilanswer
 

Yup, à quelques euros près. (Parce que les prix sont en dollars, et que ca a changé depuis...)  
C'est pas cool ?
 
JB

n°7947725
Montjoie
Posté le 21-03-2006 à 08:32:30  profilanswer
 

En ce qui concerne les offres de Lulu, une fois déduits les frais d'impression, d'envoi (depuis les States), leur commission, etc... il ne doit rien rester pour l'auteur. Je ne savais pas que les copy centers faisaient des reliures de romans. Mais dans ce cas, je présume qu'il n'y a pas de belles couvertures, d'ISBN, de codes barres, etc?...

n°7947959
Le_Jibe
Posté le 21-03-2006 à 09:36:12  profilanswer
 

Bon dernier message sur lulu sinon vous allez croire que je bosse pour eux. :)
 
Concernant les droits d'auteurs sur lulu, en fait le principe est le suivant : tu dis "je veux gagner X $ par exemplaire" par exemple pour Perfect je gagne 0.66 $ à chaque exemplaire vendu ou downloadé (sauf si c'est moi qui achète, bien sur), et lulu ajoute 50% de cette commission qu'il garde pour lui.
 
Exemple : le livre coute 6 $ à l'impression, tu décides que tu veux gagner 2 $ à chaque fois qu'un exemplaire est vendu, cela fait :
 
6 (cout de la création) + 2 (benefice pour l'auteur) + 1 (benefice pour lulu : 50% du bénéfice de l'auteur) = 9 $
 
En download le cout de la création est égal à 0. Maintenant en impression vous me direz que peut etre que Lulu s'en met également dans la poche, mais je ne suis pas contre de payer une part de service supplémentaire sachant que Lulu imprime à la demande.
 
Lulu m'a semblé cohérent avec l'histoire de Perfect, qui était une petite nouvelle ayant un thème bien précis (les compétitions de JV) devenue populaire, surtout depuis sa publication sur un site de rétrogaming. Le texte étant librement accessible sur le net, cette version éditée est plus une version, toute proportion gardée, de collection pour les fans.
 
JB

n°7948028
Montjoie
Posté le 21-03-2006 à 09:55:47  profilanswer
 

Il n'en reste pas moins que les frais d'envois depuis les States doivent être prohibitifs! Je ne crois pas que les lecteurs soient prêts à payer 4 ou 5 dollars en plus du prix du livre.  :heink:

n°7948149
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-03-2006 à 10:21:56  profilanswer
 

Le_Jibe a écrit :

Bon dernier message sur lulu sinon vous allez croire que je bosse pour eux. :)
 
Concernant les droits d'auteurs sur lulu, en fait le principe est le suivant : tu dis "je veux gagner X $ par exemplaire" par exemple pour Perfect je gagne 0.66 $ à chaque exemplaire vendu ou downloadé (sauf si c'est moi qui achète, bien sur), et lulu ajoute 50% de cette commission qu'il garde pour lui.


Oki, donc tu gagnes 9% sur chaque vente (0,66% de 7,45 $). Donc quand Lulu vante l'énorme bénéf réalisé par l'auteur et a le culot de dire : "Dans l’édition traditionnelle, il est rare que l’auteur voit ne serait-ce que 20% du prix de vente", il se foutent bien de la gueule du monde. Surtout que dans l'auto-édition, où tu fais tout toi-même, des bénéfices de 30% sur chaque vente sont courants. Pour arriver à un tel bénéf chez Lulu, il faudrait mettre ton bouquin à un prix prohibitif.

Citation :

Montjoie a écrit :

J'ai reçu un devis pour l'impression d'un roman: 500 exemplaires, format A5, 266 pages, papier offset 80g, couverture quadri, pelliculage et code barre pour 1866€. Qu'en pensez-vous?...



Que c'est plutôt cher. Fais jouer la concurrence, les prix dans l'imprimerie sont assez délirants d'une officine à l'autre et selon le jour de la semaine et l'âge du capitaine. Demande-toi aussi si tu as besoin de 500 exemplaires. J'ignore quelles sont tes espérances de vente, mais 500 pour un premier bouquin auto-édité (j'imagine que c'est le premier sinon tu connaîtrais déjà tout le bazar), c'est carrément irréaliste. Pas mal de premiers livres chez de grands éditeurs n'atteignent même pas ce chiffre de vente. Un tirage de cent exemplaires serait sans doute plus raisonnable. Evidemment, ça ne te coûtera pas 5 fois moins cher puisque certains frais sont fixes et que le dégressif en imprimerie va très vite, mais ça peut quand même réduire ta note de moitié.

n°7949820
Montjoie
Posté le 21-03-2006 à 14:56:42  profilanswer
 

A BoraBora. Je vais sans doute réduire mes prétentions de moitié quant au roman. Je suis en train de travailler la mise en page de ce dernier. Il y a pas mal de différences de prix selon le nombre de pages. Certains conseillent la mise en page suivante: 25 lignes, double interligne, des lignes d'environ 60 caractères.
Jusqu'où peut-on aller pour réduire le nombre de pages tout en gardant une certaine lisiblité au texte?...

n°7950286
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-03-2006 à 16:06:12  profilanswer
 

Montjoie a écrit :

A BoraBora. Je vais sans doute réduire mes prétentions de moitié quant au roman. Je suis en train de travailler la mise en page de ce dernier. Il y a pas mal de différences de prix selon le nombre de pages. Certains conseillent la mise en page suivante: 25 lignes, double interligne, des lignes d'environ 60 caractères.
Jusqu'où peut-on aller pour réduire le nombre de pages tout en gardant une certaine lisiblité au texte?...


Difficile à dire.  :( Ca dépend évidemment des dimensions de la page, mais aussi du style (s'il y a beaucoup de dialogues, les pages semblent plus aérées) et même un peu du genre. Un polar à la mise en page très dense passe bien tandis qu'un bouquin à vocation plus "littéraire" (gros guillemets) est souvent bien plus aéré. Les conventions font aussi qu'un bouquin épais est censé être bien rempli, tandis qu'un petit livre d'une centaine de pages va être écrit dans un corps très lisible avec pas mal de marge et de pages blanches. Rien de tout ça n'étant à prendre au pied de la lettre, bien sûr. Ce sont juste des habitudes éditoriales, pas des règles.

n°7955004
Montjoie
Posté le 22-03-2006 à 08:22:26  profilanswer
 

Observations pertinentes. Je vais encore réfléchir à la question. A bientôt.

n°7955007
Fender
♪♫♪♫♪♫♪
Posté le 22-03-2006 à 08:24:22  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :

les éditeurs refusent les textes novateurs qui font avancer la littérature. J'ai eu l'occasion de discuter avec un génie à qui l'éditeur a refusé de publier le recueil de poésies.


 [:rofl]


---------------
we are the dollars and cents
mood
Publicité
Posté le 22-03-2006 à 08:24:22  profilanswer
 

n°7959472
Montjoie
Posté le 22-03-2006 à 18:05:51  profilanswer
 

Ben quoi, moi aussi je suis un génie!  :na:  
Ce forum n'est pas réservé aux génies?...  ;)

n°7959586
Mario_
Vive le pingouiboulga !!
Posté le 22-03-2006 à 18:18:41  profilanswer
 

Montjoie a écrit :

Ben quoi, moi aussi je suis un génie!  :na:  
Ce forum n'est pas réservé aux génies?...  ;)


Le mot "génie" concernant la personne dont Lloyd semble parler devient un diminutif ridicule plus qu'un qualificatif flatteur...

n°7973967
bonpieds
Posté le 24-03-2006 à 09:10:05  profilanswer
 

Bonjour à tous.
J’aimerais ajouter mon petit grain de selle au débat, étant donné que j’ai moi-même eu cette chance de pouvoir auto-éditer un livre, un récit de voyage à vélo intitulé « Les tribulations d’un pédaleur errant » ; 5ème tirage de 3000 ex en cours. (site : http://serge.leret.free.fr/ )
 
Je n’ai effectivement pas cherché d’éditeur pour mon ouvrage ayant eu écho de nombreux exemples négatifs d’auteurs (mauvaise distribution, incapacité à connaître le nombre exacte des ventes, droits d’auteurs reversés au compte goutte ou jamais versés...). Cela étant vrai avec les petits éditeurs, ceux qui ont pignon sur rue sont certainement plus sérieux. Toutefois cela n’assure pas obligatoirement le succès d’une vente (sachez que la moyenne des ventes pour un premier ouvrage, éditeur et type d’ouvrage confondus, est de l’ordre de 900 exemplaires ! Un premier tirage moyen chez un grand éditeur est de 6000 ex, qui correspond au seuil de rentabilité admis ; or 7 titres sur 10 édités ne sont pas rentables ! ). De plus l’auteur arrive en bout de chaîne (entre 8 et 10% reversé en droits d’auteurs), CQFD.  
 
Autre point capital : L’autoédition, si elle comporte plus de risque financier pour l’auteur, permet en revanche une plus grande liberté de création, loin du cadre rédactionnel et formel de l’éditeur (pour mon ouvrage j’ai pu par exemple intégrer de nombreuses photos, faire une couverture recto-verso en quadri, et aller jusqu'à 500 pages, tout en conservant un prix de vente correcte). Afin de rentabiliser un tirage (entre 4 et 5 euro l’exemplaire pour 3000 ex), il faut compter un tiers des ventes sur le total, soit 1000 ventes pour 3000 ex. le reste c’est du bénéfice (soit environ 37% de bénéfice net sur l’ensemble ; 33% pour les frais d’impression, 30% pour le libraire (compensé par les ventes en direct) et autres frais (port, impôts, CSG...). On est également plus libre pour la distribution, vente en salon ou festival par exemple (sinon avec l’éditeur il faut racheter ses ouvrages). En revanche l’autoédition c’est du travail et du temps. Surtout la distribution. J’ai parcouru toute la France pour déposer mon ouvrage. Ce qui fait que j’ai maintenant plus de 500 points de ventes. (Si cela vous rebute vous pouvez faire appel à un distributeur, qui prendra entre 50% et 60% sur le prix de vente).
 
Contrairement a ce que j’ai pu lire ci-dessus la mise en place d’un ouvrage auto-édité en librairie, en maison de presse, ou dans des espaces culturels types FNAC ou Leclerc, reste très facile. J’ai très rarement eu de refus de la part d’un libraire. Mon argument : c’est du dépôt, il ne paient que lorsque le livre est vendu, j’envoie les réassorts franco de port, je reprends les invendus, etc... Rien ne vaut le contacte directe (N.B. en distribution classique le libraire est obligé d’acheter les livres).
Bien sûr il faut que le livre « rencontre son public ». (tout dépends aussi du type de livre dont il s’agit, un écueil de poésie ne fera jamais le poids face aux confessions d’un acteur de la télé-réalité !). Mais à partir du moment ou on est en rayon, on a les mêmes chances que les 90% des auteurs qui ne sont pas médiatisés. Quelque soit l’éditeur, chez les grands distributeurs, type FNAC, Giberts Jeune, Forum, Decitre etc... à partir du moment où le livre ne se vend plus, ou se vend moins, il est difficilement réassorti. Pour un gros éditeur ça n’a pas d’importance il le remplace par un autre. Pour nous les auto-éditeurs, l’avantage c’est que l’on peut relancer le chef de rayon personnellement. Mais si le livre ne se vend pas (soit parce qu’il est mauvais ou parce qu’il est mal mis en avant) alors effectivement la sanction est irrémédiable, d’où l’importance d’avoir un très bon contact avec le chef du rayon concerné (il faut se déplacer sur place la première fois) ; après, une fois que le livre à fait ses preuves, il peut rester en rayon pendant plusieurs années, contrairement à un livre de grande édition qui n’y restera guère plus de 6 mois.
 
Voilà, ce n’est qu’une expérience personnelle qu’il ne faut peut-être pas généraliser, mais dont on peut au moins dire que l’auto-édition c’est possible et que ça peut être rentable.

n°7975740
Montjoie
Posté le 24-03-2006 à 13:39:54  profilanswer
 

Merci pour votre intervention très intéressante. Je connais bien le milieu de l'édition étant moi-même édité dans un autre genre et il est en effet souvent difficile de contrôler les vrais chiffres de vente. Pourrions-nous connaître votre expérience quant à la mise en page de votre oeuvre?... Faites quand même attention à votre "petit grain de s....." :lol:

n°7976342
zzyzx
Nouhinc.com
Posté le 24-03-2006 à 14:42:49  profilanswer
 

[:blueflag]  
 


---------------
www.Nouhinc.com   Et vous pourriez en parler en publique ?
n°7976424
izz
NON aux Brevets Logiciels
Posté le 24-03-2006 à 14:55:22  profilanswer
 


Même si c'est légèrement hors sujet j'en profite pour indiquer un topic similaire dans la catégorie photo, au cas ou ça intéresse du monde (par ex si vous avez beaucoup d'illustrations couleur) ...
 
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 5351-1.htm
 
nota bene : certains de ces imprimeurs photos prennent les pdfs, donc pas de probleme pour les pages de texte ;)

n°8045144
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 01-04-2006 à 08:15:33  profilanswer
 

:??:  
Bonjour à tous, dans le genre Lulu.com pour éditer un livre à la demande, je viens de trouver sur le web le site suivant : http://www.inlibroveritas.net/.
 
Ce site à l'avantage d'être en français. Avez-vous d'autres renseignements ?


---------------
dPca
n°8342812
lilibel13
Posté le 07-05-2006 à 00:07:43  profilanswer
 

Salut a vs ts je vient "déterrer" un peu ce topic,car moi je veut editer un de mes livres(je n'en ai jms editer ce sera le 1er) :) Mais auparavant,j'aimerai en faire la pub ,sur un site web que je suis entrain de creer,dc vala mes questions =>
Comment proteger mes droits d'auteurs e, publiant un ebook sur le net,c'est a dire,la publication sur le net est elle équivaut a sa propre édition,ac droit d'auteur protégé???
Ensuite comment déposer une marque en étant qu'elle n'existe pas au prealable ss passer par L'inpi???
 
Muchas gracias les amis :gzk
 

n°8345941
stevetur
Posté le 07-05-2006 à 15:42:28  profilanswer
 

Bonjour,
 
Je viens de tomber sur ce topic, et en fait je peux vous aider.
 
Etant moi-même à mon compte dans la micro-édition, je peux vous exposer un peu la marche à suivre. En tout cas, voilà mes conditions.
 
Pour ma part, je propose un livre format A5, couverture glacé couleur, intérieur seulement noir et blanc.
En petite quantité ce sera forcément une impression  numérique et non Off-set.
 
Pour vous donner un ordre de prix (peu importe la quantité), je facture un livre de 200 environ à 10 € TTC au client. En sachant que j'ai des clients qui les revendent facilement 15 à 20 €.
Ce tarif est seulement pour l'impression, à rajouter éventuellement la saisie du texte dans un .txt ou .doc (environ 150 € TTC pour 200 pages finales) et le transport.
Si la source est un fichier word, je na facture évidemment pas ces 150 €.
 
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas.

n°8347524
stevetur
Posté le 07-05-2006 à 19:00:25  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :

Bonjour tout le monde;
je suis à la recherche de précisions concernant une impression, de type reliée en format poche,
en 'copy-center' local ou autre endroit équivalent, pour une quantité d'impressions à 3 chiffres.
si cela se fait courament, et dans quels gammes de prix ...
/edit à partir d'un fichier numérique
merci
 
 :sol: +1 pour la qualitay de ce topic  :hello:


 
Salut,
 
Peux-tu me dire ce que tu entends par "de type relié", car le livre de poche n'a pas ce qu'on appelle une reliure, ce serait plutôt un dos collé.
Puis, pour la quantité, à partir de 300 exemplaires, il devient intéressant de s'adresser plutôt à un imprimeur classique style Corlet, dans le Calvados. J'ai déjà travaillé avec eux, ce fut un plaisir, avec des prix raisonnables.
 
Car ce qu'il faut savoir entre l'impression numérique et celle dite "Off-set" :
 
L'impression numérique consiste à imprimer le texte (ou illustration) au moyen d'une imprimante laser. La couverture peut être éventuellement tiré à part.
 
Avantage : procédé peu chère à l'unité, intéressant de 1 à 500 exemplaires.
 
Inconvénient : l'encre est moins "solidaire" au papier, c'est du laser. De plus, avec ce type d'impression, la reliure est forcément de type "dos collé", genre annuaire des postes
 
Mais on arrive quand même à faire des livres qui se tiennent.
 
L'impression offset :
l'imprimeur va fabriquer une matrice de 1 m X .8 m, qui sera pressé contre le papier, comme un grand tampon. La feuille sera ensuite plié en 4, 8, ou 16 (de là vient l'expression in-8° ou in-16°).
 
Avantage : la qualité de l'impression est bien meilleure. Aucun risque de voir blanchir les lettres avec le temps. Par ce procédé, il est beaucoup plus courant d'avoir une reliure de type cousu, c'est-à-dire en cahier, beaucoup plus solide qu'un annuaire par exemple.
 
Inconvénient : Coût de la fabrication, faire 50 livres ave ce procédé coutera le même prix que d'en faire 500. On paie la mise en branle du procédé industriel.
Par contre, plus on en fait, moins c'est cher.

 
Voilà, voilà.
 
Donc, regarde et dis moi ce que tu veux vraiment.
 
@ +

n°8355615
stevetur
Posté le 08-05-2006 à 18:47:13  profilanswer
 

Ce sont des logiciels qui font ça tout seul
pas trop le temps maintenant, mais je t'en dirai un peu plus.
 

n°8355821
phosphorel​oaded
Posté le 08-05-2006 à 19:11:40  profilanswer
 

Intéressant topic :jap:
Il y a de la place pour un lulu.eu apparemment (avec 25 législations et 20 langues à gérer donc 20 fois moins de clients potentiels dans chacune m'enfin bon)
 

bonpieds a écrit :

Bien sûr il faut que le livre « rencontre son public ». (tout dépends aussi du type de livre dont il s’agit, un écueil de poésie ne fera jamais le poids face aux confessions d’un acteur de la télé-réalité !).


 
 [:darkmavis ]


Message édité par phosphoreloaded le 08-05-2006 à 19:12:53
n°8356761
stevetur
Posté le 08-05-2006 à 20:56:03  profilanswer
 

yufkaguard a écrit :

:wahoo: http://forum-images.hardware.fr/ic [...] icon10.gif
interessant tout ça ...
 
comment tu peut le voir http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] m#t8351567http://forum-images.hardware.fr/ic [...] /icon1.gif
je recherche un moyen d'imprimer à moindre frais sur un format de 10.15cm, par exemple en partant de pages A4 confectionnées pour être photocopiées et pliées en A5, en conservant le sens de lecture si possible  :pt1cable:
/edit: sans doute également possible avec une photocopieuse A3 pour du format supérieur
... evidement, ce n'est que l'accouchement du papier, mais héhé  :p  
 
'now boys, the meantime'  :heink:
http://upload.wikimedia.org/wikipe [...] k-shot.jpg


 
Bon, en fait, tu as le logiciel Clickbook : http://www.zdnet.fr/telecharger/wi [...] 04s,00.htm
qui doit bien faire l'affaire, mais à l'époque il était gratuit.
 
Pour ma part, le gestionnaire d'impression de mon imprimante me propose automatiquement de me faire une brochure avec le nombre de feuille par cahier configurable.
 
Ceci dit, si tu veux un livre avec dos collé, tu choisis une brochure avec un seul cahier, il va tout t'imprimer recto verso dans l'ordre, tu coupes tout en deux, tu replies et puis tu colles ton dos.
 
Ceci dit, si tu veux voir ce que ca donne, envoie moi ton manuscrit, (ou autre), ou encore je peux t'envoyer un exemple de ce que je fais.
 
A toi de voir.
 
A plus

n°8395298
stevetur
Posté le 13-05-2006 à 18:53:42  profilanswer
 

te voilà un homme heureux

n°9493582
Merome
Chef des blorks
Posté le 14-09-2006 à 11:07:41  profilanswer
 

Déterrage de topic, je viens de publier un roman sur lulu.com.  ( http://www.lulu.com/content/341970 ).
J'en suis très content, mais je dois dire que je ne suis pas particulièrement exigeant et je pensais également que lulu était le seul à proposer ça en France.
J'ai commandé déjà 5 exemplaires de ma propre "oeuvre" et la qualité est tout à fait acceptable, ainsi que les délais. Apparemment, les colis viennent d'Espagne.
 
J'ai quelques photos du document réel ici, pour ceux qui veulent voir ce que ça donne : http://merome.net/dotclear/index.p [...] te-cryptee
 
Il y a 384 pages N/B avec couverture couleur. 9.84 euros + 4.98 euros de port pour la France (j'ai choisi de ne recevoir aucune commission).
 
Pour faire la couverture, j'ai pris un pauvre jpg libre de droit que j'ai trituré avec un logiciel de dessin. Pas besoin d'un graphiste si on est pas trop exigeant. Maintenant, il est vrai que ma couverture n'a rien d'original !
 
Voilà, je ne suis pas écrivain mais informaticien. Lulu propose donc un service qui n'est pas si mal dans mon cas.


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°9493879
Mario_
Vive le pingouiboulga !!
Posté le 14-09-2006 à 11:49:50  profilanswer
 

Très intéressant. En plus le rapport qualité/prix de l'impression semble très compétitif.
:jap:


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
n°9494014
Mattier
Posté le 14-09-2006 à 12:08:01  profilanswer
 

Il existe des sites internet sur l'auto-édition, ainsi que le site de cose-calcre, qui met en garde contre les pratiques abusives de certains compte d'auteur annoncés ou déguisés.
Mefiez-vous car c'est vraiment un secteur dans lequel il y a de tout et même le pire du pire.
Je vais essayer de chercher les liens.


---------------
L'aquarium naturel, le blog sur l'aquariophilie naturelle
n°9494071
Mattier
Posté le 14-09-2006 à 12:13:17  profilanswer
 

Voici des liens :
 
Cose-calcre, association de défense des auteurs :
http://www.wmaker.net/cosecalcre/index.php
 
Auto-édition (site foutoir, mais avec pas mal de conseils) :
http://www.schemectif.net/Auto-edition/Guide.html
 
L'excellent livre de Marc Autret, pour partir armé :
http://marcautret.free.fr/autret/150q/index.php
 
Et son site, avec une foule de conseils et des questions-réponses :
http://marcautret.free.fr/
 
Cose-calcre diffuse aussi un annuaire des éditeurs (annuaire critique décrivant leurs pratiques, bonnes et mauvaises), édité par "l'Oie Plate", et intitulé AUDACE.
 
Voili-Voiçà !


---------------
L'aquarium naturel, le blog sur l'aquariophilie naturelle
n°9648419
alexandra2​141
Posté le 05-10-2006 à 12:09:07  profilanswer
 

Bonjour tout le monde,
 
en faisant des recherches sur Google je suis tombée totalement par hasard sur ce forum, et sur ce sujet....
 
Au départ, ce topic était consacré à l'impression d'un livre familial mais j'ai pu constater qu'il a vite dérivé sur l'auto-édition, l'édition...
 
Je ne connaissais que vaguement ce système d'auto-édition, à vrai dire, je connaissais même que l'édition à compte d'auteur, qui visiblement, n'a encore rien à voir!
Bref, je vous lis et une question me brûle les lèvres: pourquoi ne pas proposer vos écrits à une maison d'édition???
 
Enfin, je veux dire, on en retire une certaine fierté non? De se dire que nos textes ont plu à des professionnels, et pas seulement qu'on les "éditent" grâce à un système accessible à tout le monde (bon écrivain ou non)...
Il est évident que c'est un bon principe pour les personnes cherchant à éditer un livre à des fins personnelles, mais lorsqu'il s'agit d'exercer le "métier" d'auteur, je ne vois pas le but de s'éditer soit même sans savoir ce que vaut nos écrits....
 
Je ne cherche à agresser personne, ni même à juger, il s'agit là d'une simple interrogation...
 
J'ajouterais juste, pour information, que certaines maisons d'édition dites "traditionnelles" peuvent demander à l'auteur de payer la réalisation de la maquette du livre. En règle générale, celles qui ne demandent rien à l'auteur utilisent un autre moyen pour publier le livre. Et il arrive que ce dernier ne sorte jamais en librairie car il n'a pas de succès auprès de leur clientèle (ils envoient des bons de commande avec description du livre ce qui permet de vendre avant même de faire paraître en librairie). Ce système a ses défauts car un livre qui sort en librairie peut très bien obtenir un succès innatendu seulement parce qu'il se trouve sur le rayon... C'est bête comme chou!!! Enfin je m'éloigne du sujet...

n°9652511
BoraBora
Dilettante
Posté le 05-10-2006 à 22:18:04  profilanswer
 

alexandra2141 a écrit :

Bref, je vous lis et une question me brûle les lèvres: pourquoi ne pas proposer vos écrits à une maison d'édition???


Liste non exhaustive :
- Parce que le livre ne se prête pas à une édition commerciale (cas du récit familial).
- Parce qu'il s'insère dans un marché ultra-concurrentiel où il n'a de toute façon presque aucune chance d'être publié (cas de la fantasy).
- Parce que les éditeurs susceptibles de le publier ne feraient pas un meilleur boulot de promotion et diffusion que l'auteur lui-même (cas d'innombrables micro-éditeurs).
- Variation sur le cas précédent : parce que la cible visée est facilement touchée et que l'auteur n'a pas besoin des services d'un éditeur avec lequel partager le gâteau (cas du BDM, la catalogue de cotes de la BD, un énorme succès de l'auto-édition).
- Parce que plus généralement on préfére "être à son compte" que "bosser comme salarié" (c'est une image).
 
etc.
 

Citation :

Enfin, je veux dire, on en retire une certaine fierté non? De se dire que nos textes ont plu à des professionnels, et pas seulement qu'on les "éditent" grâce à un système accessible à tout le monde (bon écrivain ou non)...


Beaucoup se sont aperçu assez vite que la vraie "fierté" était d'être lu et apprécié, pas d'être édité. Or être édité ne veut pas dire que tu seras lu, loin de là.
 
Et être édité ne veut pas nécessairement dire que ton texte a plu à un "professionnel". Il peut avoir vu un potentiel commercial, aussi mince soit-il, et ne pas aimer ton texte. L'inverse est bien sûr vrai. Il arrive même parfois que ni l'auteur ni l'éditeur n'aiment le livre.
 

Citation :

Il est évident que c'est un bon principe pour les personnes cherchant à éditer un livre à des fins personnelles, mais lorsqu'il s'agit d'exercer le "métier" d'auteur, je ne vois pas le but de s'éditer soit même sans savoir ce que vaut nos écrits....


Il y a mille façons de vivre le "métier" d'auteur, et des tas de gens capables d'émettre un avis sur des écrits. Le lecteur d'une maison d'édition n'en est qu'un parmi d'autres. Et vu le nombre de daubes infâmes qui sont publiées chaque mois, je doute que le fait d'être édité entraîne forcément une évaluation objective (si tant est qu'une telle chose soit possible) de son propre travail.

Citation :

J'ajouterais juste, pour information, que certaines maisons d'édition dites "traditionnelles" peuvent demander à l'auteur de payer la réalisation de la maquette du livre.


Dans ce cas, il ne s'agit plus de compte d'éditeur.

Citation :

En règle générale, celles qui ne demandent rien à l'auteur utilisent un autre moyen pour publier le livre. Et il arrive que ce dernier ne sorte jamais en librairie car il n'a pas de succès auprès de leur clientèle (ils envoient des bons de commande avec description du livre ce qui permet de vendre avant même de faire paraître en librairie). Ce système a ses défauts car un livre qui sort en librairie peut très bien obtenir un succès innatendu seulement parce qu'il se trouve sur le rayon... C'est bête comme chou!!! Enfin je m'éloigne du sujet...


Je n'ai rien compris à ce passage.  :heink: Tu as l'air de mélanger des choses que tu n'as pas bien comprises.  :??:


Message édité par BoraBora le 05-10-2006 à 22:18:45
n°9654701
alexandra2​141
Posté le 06-10-2006 à 10:22:50  profilanswer
 

BoraBora, je ne reciterais pas tout ton post (trop long lol) mais je vais essayer d'y répondre...
 
En effet, j'imagine que le style "fantasy" n'est pas forcément très apprécié des maisons d'édition. Je ne sais pas vraiment pourquoi, est-ce parce qu'il y en a trop, je l'ignore. Donc, oui, dans ces cas là je comprends qu'on ne se tourne pas vers une maison d'édition traditionnelle. De même pour le récit familial qui ne se prête pas à une édition commerciale. Et également pour le fait de ne pas vouloir partager le gâteau si on est certain de pas avoir besoin d'un éditeur pour vendre.  
 
Quant aux autres raisons de la liste, je ne suis pas forcément d'accord.  
 
Concernant tout d'abord le côté promotionnel. Je suis d'accord que certaines maisons d'édition ne font pas forcément un boulot monstre pour tout ça et que quelques fois, il vaut mieux le faire soit même. Cela dit un "particulier" n'a pas les mêmes moyens qu'un "professionnel". Je m'explique: il te faudra de très bons arguments et une patience infinie pour arriver à pousser la porte d'un studio d'enregistrement de radio ou de télé et tu n'es pas sûr d'obtenir satisfaction, ton éditeur lui, n'aura aucun problème pour y arriver... C'est un exemple parmi tant d'autres, mais très représentatif. De même que lorsque tu es édité par une maison d'édition traditionnelle, rien ne t'empêche de faire ta promotion à côté de celle de l'édition. Deux valent mieux qu'une!
 
Et concernant le fait qu'on préfère être à son compte plutôt que salarié, ça, ça fonctionne peut être en temps normal mais pas forcément au niveau de l'écriture (en tout cas, pas pour tout le monde et pas pour cette raison là). Si on pèse le pour et le contre (ce que je ne ferais pas de A à Z car trop long!) on se rend compte que l'on a pas grand chose à y gagner d'être à son compte pour éditer son livre.  
D'une il faut gérer les impressions en fonction de la vente (ne pas en faire imprimer 1000 si t'en vends 100 et inversement), de deux gérer l'ensemble de la promotion (et surtout bien s'y prendre), de trois on passe à côté d'un tas de choses comme les foires d'expositions pour les écrivains (qui permettent une promotion accélérée), les différents concours littéraires (qu'il faut connaître....)...  
Bref, je pense qu'on a pas toujours tout à y gagner d'être "à son compte" comme tu dis, parce qu'à côté, puisqu'il y a de fortes chances que tu ne vive pas de ton art, il te faudra aussi trouver le temps de travailler. Ce n'est pas chose aisé lorsque l'on voit le boulot que ton livre te rajoute!
 
 
Je suis entièrement d'accord avec toi pour le fait que la fierté de l'auteur vient du fait d'être lu et apprécié et non d'être édité. Je le comprends bien.  
La maison d'édition LIT ton oeuvre (le fait de l'apprécier, est en effet, pas forcément juste. Bien que je continue de penser qu'à partir du moment où l'édition est acceptée, c'est qu'il ya quelque chose quand même) et t'offre la possibilité d'être lu et apprécié.  
Quoiqu'il arrive la fierté est là: s'il t'édite parce qu'il aime ton bouquin alors tu as été LU et APPRECIE. S'il t'édite parce qu'il a vu en ton livre un "potentiel commercial" c'est qu'il sait que tu seras LU et APPRECIE.
Bonnet blanc, blanc bonnet. Quoiqu'il arrive, tu as la chance d'avoir été lu, et d'avoir été apprécié.  
Par contre, l'édition via internet, l'édition à compte d'auteur et l'auto édition n'offrent aucune de ces possibilités. Je ne dis pas que tout ce qui sera édité de cette manière sera nulle (les goûts sont personnelles, et comme tu le dis, même l'édition traditionnelle publie des oeuvres réservés à un public restreint, autrement dit, des horreurs!!!!), mais à vrai dire, c'est une façon de se lancer à l'aveuglette. On ne sait pas si notre texte est bon, on ne sait pas s'il se vendra, on ne sait pas comment le défendre... Et du coup on a peu de chance de le voir se vendre. Bref, si c'est seulement pour avoir SON livre dans sa bibliothèque alors autant aller à l'imprimerie et faire faire un seul exemplaire.  
 
 
Le fait de payer la maquette du livre est une des nombreuses façons de travailler d'une maison d'édition. En générale, ces éditions là proposent en contrepartie un plus gros pourcentage sur les ventes du livre.  
Rares sont les éditions qui éditent gratuitement. En réalité, ça se présente sous deux formes: celle qui est consciente de détenir un best seller entre les mains (et à ce moment là, qui prend des risques financiers sans problèmes) ou alors celles qui s'y prennent autrement pour la diffusion du bouquin (comme je l'ai expliqué auparavant). Le reste compte un prix de maquette.
Comme tu n'as pas compris à mon explication précédente (et je ne t'en veux, j'ai pas forcément été claire), je vais essayer de me réexpliquer.
 
Certaines maisons d'éditions acceptent la publication d'un livre mais d'une manière différente de l'accoutumée. Ils vont passer par toutes les étapes habituelles (corrections, mise en page...) jusqu'à l'impression, mais vont s'arrêter là pour prendre un autre chemin.
Une fois le livre imprimé, ils vont faire des feuilles publicitaires sur lesquelles il y aura la couverture du livre, le prix, le nom de l'auteur et sa bio, le résumé du livre et un bon de commande pour commander le livre directement chez l'éditeur. Ils envoient cette fiche à leur clientèle et en donne à l'auteur (s'il le souhaite) pour qu'il en distribue. Sur le contrat entre l'auteur et l'éditeur, il est spécifié que par ce biais, l'auteur doit vendre "tant" de livres avant de se voir paraître en librairie. S'il n'atteint pas le nombre, le livre ne sortira jamais en magasin. Voilà ce que je voulais dire.
 
Je précise que je ne mélange rien du tout. J'ai écris un roman (mon premier achevé) et je l'ai envoyé à 8 maisons d'éditions. Deux ont accepté la publication. Parmis ces deux maisons d'édition, l'une d'entre elle procédait comme cité au dessus (il s'agissait d'une petite entreprise, et donc, elle ne prend pas de risque financier).  
Bref, j'ai signé avec l'autre édition. Mon livre paraîtra d'ici avril 2007 je pense (j'en suis aux corrections).
 
Voilà!

n°9655007
BoraBora
Dilettante
Posté le 06-10-2006 à 11:31:05  profilanswer
 

alexandra2141 a écrit :

En effet, j'imagine que le style "fantasy" n'est pas forcément très apprécié des maisons d'édition. Je ne sais pas vraiment pourquoi, est-ce parce qu'il y en a trop, je l'ignore.


Oui, c'est ce que je voulais dire par "marché ultra-concurrentiel". Trop d'impétrants par rapport au nombre de lecteurs. La fantasy marche très fort, mais le nombre de manuscrits est lui aussi très (trop) élevé.

Citation :

Concernant tout d'abord le côté promotionnel. Je suis d'accord que certaines maisons d'édition ne font pas forcément un boulot monstre pour tout ça et que quelques fois, il vaut mieux le faire soit même. Cela dit un "particulier" n'a pas les mêmes moyens qu'un "professionnel". Je m'explique: il te faudra de très bons arguments et une patience infinie pour arriver à pousser la porte d'un studio d'enregistrement de radio ou de télé et tu n'es pas sûr d'obtenir satisfaction, ton éditeur lui, n'aura aucun problème pour y arriver... C'est un exemple parmi tant d'autres, mais très représentatif. De même que lorsque tu es édité par une maison d'édition traditionnelle, rien ne t'empêche de faire ta promotion à côté de celle de l'édition. Deux valent mieux qu'une!


Non, ce n'est pas représentatif du tout. Seule une minuscule poignée d'éditeurs est capable d'éventuellement faire passer leur auteur à la télé. Et si je précise "éventuellement", c'est que pour la majorité des auteurs, cela ne présenterait aucun intérêt, soit que la cible potentielle du livre soit trop limitée, soit que l'auteur s'y refuse ou ne soit pas jugé capable de faire une prestation vendeuse.
 

Citation :

Et concernant le fait qu'on préfère être à son compte plutôt que salarié, ça, ça fonctionne peut être en temps normal mais pas forcément au niveau de l'écriture (en tout cas, pas pour tout le monde et pas pour cette raison là). Si on pèse le pour et le contre (ce que je ne ferais pas de A à Z car trop long!) on se rend compte que l'on a pas grand chose à y gagner d'être à son compte pour éditer son livre.  
D'une il faut gérer les impressions en fonction de la vente (ne pas en faire imprimer 1000 si t'en vends 100 et inversement), de deux gérer l'ensemble de la promotion (et surtout bien s'y prendre), de trois on passe à côté d'un tas de choses comme les foires d'expositions pour les écrivains (qui permettent une promotion accélérée), les différents concours littéraires (qu'il faut connaître....)...  
Bref, je pense qu'on a pas toujours tout à y gagner d'être "à son compte" comme tu dis, parce qu'à côté, puisqu'il y a de fortes chances que tu ne vive pas de ton art, il te faudra aussi trouver le temps de travailler. Ce n'est pas chose aisé lorsque l'on voit le boulot que ton livre te rajoute!


Encore beaucoup d'amalgames, de conclusions fausses et de naiveté (ceci dit sans aucune méchanceté). D'abord, je n'ai jamais dit qu'un auteur avait tout à gagner à s'auto-éditer. Je dis juste que c'est un choix justifiable pour diverses raisons. J'ajouterai que dans beaucoup de cas, l'auteur n'y gagnera sans doute rien, mais n'y aura rien perdu non plus.
 
Tiens, regarde cette page de critiques de Jean Guénot, auteur auto-édité : Ecrire, guide de l'écrivain. Lire, Libé, Charlie, Le magazine littéraire, etc. N'importe qui peut envoyer un livre aux critiques des journaux. Qui, en passant, sont bien plus prescripteurs que la télé pour la plupart des bouquins.
 
Quand au mythe de l'écrivain connu qui vit de son clavier, stop. Très peu d'écrivains édités en France gagnent assez pour se passer d'un second métier (ou d'un(e) compagn(e)on qui gagne pour les deux, ou de rentes etc.). Parmi ceux-ci, une plus petite fraction encore écrit de la fiction. Et dans cette sélection, le plus gros travaille dans le secteur enfance/jeunesse. Même édité par Gallimard, José Corti ou Minuit, tu continues à bosser à côté pour vivre dans la quasi-totalité des cas. Un exemple parmi 1000 puisque je l'ai rencontré il y a peu de temps et que j'ai son dernier livre dans ma vitrine : Georges Picard travaille à l'INC. Quinze bouquins parus en 20 ans, presque tous chez Corti, l'un des éditeurs français les plus prestigieux, lus et chroniqués dans la plupart des médias prescripteurs de littérature (en gros, la presse + France-Culture). Ben il est salarié et fait sa semaine au bureau comme la plupart des gens.

Citation :

Je suis entièrement d'accord avec toi pour le fait que la fierté de l'auteur vient du fait d'être lu et apprécié et non d'être édité. Je le comprends bien.  
La maison d'édition LIT ton oeuvre (le fait de l'apprécier, est en effet, pas forcément juste. Bien que je continue de penser qu'à partir du moment où l'édition est acceptée, c'est qu'il ya quelque chose quand même) et t'offre la possibilité d'être lu et apprécié.  
Quoiqu'il arrive la fierté est là: s'il t'édite parce qu'il aime ton bouquin alors tu as été LU et APPRECIE. S'il t'édite parce qu'il a vu en ton livre un "potentiel commercial" c'est qu'il sait que tu seras LU et APPRECIE.
Bonnet blanc, blanc bonnet. Quoiqu'il arrive, tu as la chance d'avoir été lu, et d'avoir été apprécié.  


Et tu peux arriver toi-même à ces conclusions sans l'aval d'un éditeur. Tu fais un tas d'enchaînements assez peu logiques.

Citation :

Par contre, l'édition via internet, l'édition à compte d'auteur et l'auto édition n'offrent aucune de ces possibilités. Je ne dis pas que tout ce qui sera édité de cette manière sera nulle (les goûts sont personnelles, et comme tu le dis, même l'édition traditionnelle publie des oeuvres réservés à un public restreint, autrement dit, des horreurs!!!!), mais à vrai dire, c'est une façon de se lancer à l'aveuglette.


Uh ?  :??: Pourquoi un public restreint serait synonyme d'horreurs ? Et puis certains auteurs auto-édités vendent (et donc sont lus) bien plus que d'autres publiés à compte d'éditeur. De toute façon, la plupart des livres édités ne vendent qu'une poignée d'exemplaires. Ouvre un Livres-Hebdo dans une médiathèque et regarde le nombre de titres publiés sur une semaine. Imagine ensuite combien se vendront. Sur les 683 romans français publiés en cette rentrée, la plupart ne passeront même pas la barre des 200 exemplaires vendus.
 
Si tu veux un aperçu : sur ces 683, 150 à tout casser sont présents dans la plupart des librairies. Les autres, à la trappe. Sur les 150 présents (chiffre très à la louche), un seul va se vendre comme des petits pains (cette année, c'est "Les bienveillantes" ), une douzaine va faire des ventes confortables (Mauvignier, Nothomb, Huston, Noblecourt etc.), puis le gros du peloton vendra de peu à rien du tout.
 
Le résultat net pour la plupart est qu'ils ne seront lus que par leurs proches, exactement comme s'ils s'étaient auto-édités.

Citation :

Le fait de payer la maquette du livre est une des nombreuses façons de travailler d'une maison d'édition. En générale, ces éditions là proposent en contrepartie un plus gros pourcentage sur les ventes du livre.  
Rares sont les éditions qui éditent gratuitement. En réalité, ça se présente sous deux formes: celle qui est consciente de détenir un best seller entre les mains (et à ce moment là, qui prend des risques financiers sans problèmes) ou alors celles qui s'y prennent autrement pour la diffusion du bouquin (comme je l'ai expliqué auparavant). Le reste compte un prix de maquette.


C'est complètement faux et je ne sais pas d'où tu tire ces chiffres. Certainement pas du guide Audace ou d'une longue fréquentation du milieu de l'édition.  :??:
 

Citation :

Certaines maisons d'éditions acceptent la publication d'un livre mais d'une manière différente de l'accoutumée. Ils vont passer par toutes les étapes habituelles (corrections, mise en page...) jusqu'à l'impression, mais vont s'arrêter là pour prendre un autre chemin.
Une fois le livre imprimé, ils vont faire des feuilles publicitaires sur lesquelles il y aura la couverture du livre, le prix, le nom de l'auteur et sa bio, le résumé du livre et un bon de commande pour commander le livre directement chez l'éditeur. Ils envoient cette fiche à leur clientèle et en donne à l'auteur (s'il le souhaite) pour qu'il en distribue. Sur le contrat entre l'auteur et l'éditeur, il est spécifié que par ce biais, l'auteur doit vendre "tant" de livres avant de se voir paraître en librairie. S'il n'atteint pas le nombre, le livre ne sortira jamais en magasin. Voilà ce que je voulais dire.


Euuuuh... désolé, mais je ne comprends toujours rien. :D recevoir des pubs de petits éditeurs, c'est courant en librairie, évidemment. Mais je ne vois pas la différence entre "paraître en librairie" et tenter d'y pénétrer en envoyant de la pub aux libraires. Qu'est-ce que l'éditeur fera de plus une fois que "tant" de livres auront été commandés par des libraires ? En admettant que ça arrive, ce qui ne sera pas le cas en dehors de livres très spécialisés. Seuls les éditeurs diffusés par les grosses structures (Sodis, Volumen, Interforum, Hachette...) peuvent éventuellement faire une "mise en place" en librairie. Tous les autres dépendent du bon gré des libraires, qu'ils doivent justement convaincre par des pubs ou éventuellement un commercial quand ils ont les moyens de s'en payer un.

Citation :


Je précise que je ne mélange rien du tout. J'ai écris un roman (mon premier achevé) et je l'ai envoyé à 8 maisons d'éditions. Deux ont accepté la publication. Parmis ces deux maisons d'édition, l'une d'entre elle procédait comme cité au dessus (il s'agissait d'une petite entreprise, et donc, elle ne prend pas de risque financier).


Fais péter le nom, que l'on puisse copieusement le conspuer ! ;)

Citation :

Bref, j'ai signé avec l'autre édition. Mon livre paraîtra d'ici avril 2007 je pense (j'en suis aux corrections).


Félicitations. :) Quel type de contrat as-tu signé ? Quel éditeur ? Quel type de livre ?


Message édité par BoraBora le 06-10-2006 à 11:34:03
n°9655371
alexandra2​141
Posté le 06-10-2006 à 12:34:44  profilanswer
 

Oula, que de choses à répondre....
 
Tout d'abord, je m'excuse si je me suis mal exprimée concernant les "horreurs" (terme que j'utilise et que j'assume) parues. Je voulais dire par là, qu'en effet, il arrive que certains livres soient publiés à compte d'éditeur mais ne sont, pour autant, pas vraiment de bons bouquins. Mais ils estiment que c'est réservé à un public restreint, donc publié!
 
Je suis d'accord également quand tu dis que le fait d'être édité par une maison d'édition ne veut pas forcément dire que tu sera vendu à millions! Je veux juste dire que, et ça même si ça passe pour de la naïveté, j'en suis convaincue, ça t'ouvre des portes!  
Personnellement, même si c'est bête, je me dis qu'un livre publié à compte d'auteur ou auto-édité ne tient juste au fait que l'auteur a lui même les moyens de se publier et non à son talent (bien que je ne doute pas que certaines oeuvres publiées de cette manière sont tout à fait respectables!).  
Et puis, j'ai pu remarquer que certains lecteurs (pas tous heureusement) se fie à une maison d'édition en particulier. Genre ils achètent tous les livres ou presque de Gallimard ou autre... C'est idiot, je te l'accorde, mais il y en a et c'est justement le style de "porte" que l'édition traditionnelle t'ouvre.
 
Je m'appuie sur ces arguments car j'ai pu moi même voir ce que les éditions me proposaient. Celle avec qui j'ai signé (que je ne citerais que quand le livre sera paru.... superstition idiote, je vous l'accorde) m'inscris à tous les concours littéraires auxquels je peux prétendre, me fais la pub de mon livre sur des radios nationales (en l'occurence RTL ou Europe1), et se charge de ma promotion télévisuel si je peux y avoir accès. J'estime que de moi même, je n'aurais su en faire autant!
Les chiffres que j'avance (d'ailleurs, je n'avance aucun chiffre!!!!???) sont issus d'une recherche personnelle que j'ai faite avant de me lancer dans l'engrenage de l'édition. Ces arguments ne sont peut être pas totalement justes car non vérifiés, mais je sais par contre que le compte d'éditeur peut très bien nécessiter le paiement de la maquette sans pour autant être un compte d'auteur (le compte d'auteur nécessite le paiement de la maquette, de l'impression, de la diffusion, de la reproduction et de la promotion!!!!!!).  
 
Bref, pour conclure, merci!!!  
J'ai signé un contrat d'édition (donc à compte d'auteur). L'éditeur, je le tais pour le moment (je sais, c'est idiot) et c'est un roman dit "familial". L'histoire d'une famille avec ses soucis, ses joies, ses peines et j'en passe.
Et, un petit erratum, il sortira en fait d'ici décembre 2006/janvier 2007 (j'ai relu mon contrat après avoir posté le message précédent et le livre sortira dans un délai de 5 mois à compter de la signature du contrat. Et ce contrat je l'ai signé le 11 août 2006). Je ne connais encore pas la date exacte de sortie par contre (d'ici quelques temps certainement).  
Et pour ceux qui veulent savoir, je touche 25% du prix HT du livre et à partir du 3001ème exemplaires vendu, je touche 30% du prix HT.  
Et pour toute adaptation, traduction etc, je touche 80%.
Voilà! ;-)

n°9658927
BoraBora
Dilettante
Posté le 06-10-2006 à 19:43:43  profilanswer
 

alexandra2141 a écrit :

Oula, que de choses à répondre....


C'est mon métier, donc je suis assez prolixe. Et tes posts sont denses.  :p

Citation :

Tout d'abord, je m'excuse si je me suis mal exprimée concernant les "horreurs" (terme que j'utilise et que j'assume) parues. Je voulais dire par là, qu'en effet, il arrive que certains livres soient publiés à compte d'éditeur mais ne sont, pour autant, pas vraiment de bons bouquins. Mais ils estiment que c'est réservé à un public restreint, donc publié!


Non non, pas forcément restreint. Pas plus tard que la semaine dernière, un auteur a vu un de ses livres chez nous, et nous l'a déconseillé au prétexte qu'il l'avait écrit très vite pour une somme forfaitaire. C'est le cas qui paraît absurde mais qui est pourtant bien plus courant qu'on ne le croit : ni l'auteur ni l'éditeur ne trouvent le bouquin bon, mais il a tout de même un potentiel commercial, donc il sera édité et se vendra bien.

Citation :

Je suis d'accord également quand tu dis que le fait d'être édité par une maison d'édition ne veut pas forcément dire que tu sera vendu à millions! Je veux juste dire que, et ça même si ça passe pour de la naïveté, j'en suis convaincue, ça t'ouvre des portes!


C'est clairement de la naiveté.  :) Cela peut t'ouvrir des portes, mais ce n'est pas forcément le cas, loin de là. Des auteurs, j'en vois toute l'année. Si tu savais combien sont obligés de faire leur promotion aux-mêmes en venant discuter avec les libraires... Et pas seulement ceux qui sont édités par les "petits".

Citation :

Personnellement, même si c'est bête, je me dis qu'un livre publié à compte d'auteur ou auto-édité ne tient juste au fait que l'auteur a lui même les moyens de se publier et non à son talent (bien que je ne doute pas que certaines oeuvres publiées de cette manière sont tout à fait respectables!).  
Et puis, j'ai pu remarquer que certains lecteurs (pas tous heureusement) se fie à une maison d'édition en particulier. Genre ils achètent tous les livres ou presque de Gallimard ou autre... C'est idiot, je te l'accorde, mais il y en a et c'est justement le style de "porte" que l'édition traditionnelle t'ouvre.


Euuuuh... Gallimard, ça risque pas. ;)

Citation :

Je m'appuie sur ces arguments car j'ai pu moi même voir ce que les éditions me proposaient. Celle avec qui j'ai signé (que je ne citerais que quand le livre sera paru.... superstition idiote, je vous l'accorde) m'inscris à tous les concours littéraires auxquels je peux prétendre, me fais la pub de mon livre sur des radios nationales (en l'occurence RTL ou Europe1), et se charge de ma promotion télévisuel si je peux y avoir accès. J'estime que de moi même, je n'aurais su en faire autant!


Pub radio : à peu près tous les éditeurs à compte d'auteur (les pires, donc) le font aussi. Ta pub passe à minuit, et ça prend 10 secondes. Pas cher, inutile de le dire. Ta phrase sur la télé est très ambigue : que signifie "si je peux y avoir accès" ? Le propre de la promo chez un éditeur est justement de t'en forcer l'accès. Soit ils peuvent, soit ils ne peuvent pas. Quand à l'inscription aux concours littéraires, c'est là encore un service facile et minimum qui est à la portée de n'importe auteur auto-édité.
 
Bizarrement, tu ne parles pas de la diffusion, qui est LE vrai boulot d'éditeur difficile pour un auteur ou une petite structure. Question toute bête : qui diffuse ton éditeur ? Lui-même ? Un diffuseur spécialisé ?

Citation :

Les chiffres que j'avance (d'ailleurs, je n'avance aucun chiffre!!!!???) sont issus d'une recherche personnelle que j'ai faite avant de me lancer dans l'engrenage de l'édition. Ces arguments ne sont peut être pas totalement justes car non vérifiés, mais je sais par contre que le compte d'éditeur peut très bien nécessiter le paiement de la maquette sans pour autant être un compte d'auteur (le compte d'auteur nécessite le paiement de la maquette, de l'impression, de la diffusion, de la reproduction et de la promotion!!!!!!).


C'est vrai, tu n'avances aucun chiffre, j'ai fait un raccourci. :o Mais quand tu dis "rares" sont les éditeurs qui offrent de vrais contrats à compte d'éditeur (donc où l'auteur ne paye rien), tu te bases sur quels chiffres ? Car ils ne sont pas rares, heureusement. C'est la très grande majorité. Le reste de ton paragraphe, idem : d'où sors-tu ce genre de statistique ?
 
Pour revnir à ce que j'ai quoté au-dessus, pose-toi cette question : si l'éditeur ne peut même pas assumer les frais de maquette, crois-tu vraiment qu'il a l'argent, la logistique et le pouvoir de te faire connaître par les médias ? La réponse est non, bien sûr.

Citation :

J'ai signé un contrat d'édition (donc à compte d'auteur). L'éditeur, je le tais pour le moment (je sais, c'est idiot) et c'est un roman dit "familial". L'histoire d'une famille avec ses soucis, ses joies, ses peines et j'en passe.  
Et, un petit erratum, il sortira en fait d'ici décembre 2006/janvier 2007 (j'ai relu mon contrat après avoir posté le message précédent et le livre sortira dans un délai de 5 mois à compter de la signature du contrat. Et ce contrat je l'ai signé le 11 août 2006). Je ne connais encore pas la date exacte de sortie par contre (d'ici quelques temps certainement).


S'il sort en décembre ou janvier, les bons de commande devraient déjà être à dispo des libraires, ou très près de l'être. Or tu n'as pas l'air d'être trop au courant de ce qui se passe, puisque tu te bases sur une clause de ton contrat pour en déduire la date de sortie. A ta place, je passerais un petit coup de fil pour savoir où ça en est. ;) Pour info, à part la Sodis (Gallimard, Denoël etc.) qui est à la bourre et dont nous voyons le représentant la semaine prochaine, tous les bouquins que nous aurons en décembre sont déjà commandés, et une bonne part de ceux de janvier. Et c'est évidemment la même chose dans toutes les librairies de France.

Citation :

Et pour ceux qui veulent savoir, je touche 25% du prix HT du livre et à partir du 3001ème exemplaires vendu, je touche 30% du prix HT.  
Et pour toute adaptation, traduction etc, je touche 80%.


Très beau pourcentage dans le cas d'une édition à compte d'éditeur. Franchement, j'espère que je me trompe, mais ton éditeur semble assez louche. Entre ses prétentions et le fait qu'il te fasse payer la maquette... Et bien sûr le fait que tu ne veuilles pas le nommer n'est pas fait pour rassurer sur son sérieux. :o
 
Tu peux nous en dire plus sur lui ? Combien d'années d'existence ? Combien de livres édités chaque année ? A-t-il des auteurs connus au catalogue ? Et encore une fois : qui le diffuse ?

n°9659281
alexandra2​141
Posté le 06-10-2006 à 20:26:13  profilanswer
 

:)  :)  :) Et bien BoraBora, le moins que l'on puisse dire c'est que tu ne portes pas les éditeurs dans ton coeur!!!!!  
 
Si je ne le cite pas, ce n'est en aucun cas par "peur" ou quoique ce soit d'autre que tu peux imaginer. Comme je l'ai dit, c'est par simple superstition... Je me ferais une joie de vous mettre tout ça ici dès que mon livre sera paru :)
 
Ensuite, où as-tu lu que moi même j'avais payé la maquette de mon livre?????  
 
Le seul point où tu as vu juste, c'est qu'en effet, je ne sais pas la date de sortie de mon bouquin. Cela dit, je te rassures, j'ai un très bon contact avec ma maison d'édition et mon contrat a beaucoup de clauses qui me confirment le serieux de mon éditeur... Je ne vais pas te faire une photocopie de mon contrat mais juste pour te "rassurer" (tu sembles tellement perturbé par le sérieux de mon édition) je vais simplement te dire que la maison d'édition a signé plusieurs clauses d'engagements pour l'édition, pour l'impression, pour la diffusion.... de mon livre. D'autant que j'ai un ami avocat qui a pu lire ce contrat et qui n'a rien trouvé à redire!  ;)  
 
Je sais également qu'en plus de la promotion qu'ils me font (même si tu as l'air de penser que c'est, en gros, de la promo de merde), ils permetytent la vente des bouquins publiés chez eux sur les librairies virtuelles, sur leur propre site et dans les librairies nationales. Je pense que cette étendue là est largement suffisante, surtout pour un premier roman! Et très franchement, cela me suffit largement sans avoir besoin de me poser de questions (je sais, tu me penses naïve!!!!).
 
Enfin, je t'avouerais que mon idée première lorsque j'ai contact avec un éditeur n'est pas de leur demander depuis combien de temps ils existent, ni même combien de livres ils éditent chaque année... Je devrais certainement tu me diras, mais je ne le fais pas! Par correction déjà, parce que contrairement à toi, j'ai la faculté à ne pas "classer" tous les gens dans le même panier. Il y a de mauvais éditeurs, des escrocs, .... certes, mais pas tous!!! Heureusement!
 
Enfin voilà, je suis en totale mais alors en totale confiance concernant ma maison d'édition.  
D'autant que, je le rajoutes juste pour te prouver de nouveau le sérieux de mon contrat, je toucherais des indemnités si mon livre ne parait pas, ou si la diffusion n'est pas correcte ou si la promotion promise n'est pas valable!!!! Tiens, quelle maison d'édition louche alors!!! Alors que je ne leur donne rien à part un manuscrit ils me signent une clause d'indemnités en cas d'insatisfaction!!!! Vraiment alors, quels malhonnêtes!!!!  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  
 

n°9660733
BoraBora
Dilettante
Posté le 06-10-2006 à 22:37:32  profilanswer
 

alexandra2141 a écrit :

:)  :)  :) Et bien BoraBora, le moins que l'on puisse dire c'est que tu ne portes pas les éditeurs dans ton coeur!!!!!


Certains seulement. Je ne suis pas moi-même auteur, mais pas loin de 30 ans passés dans le monde des livres m'ont démontré que les profiteurs sont légion. Je ne suis pas le seul à le penser, si le regretté CALCRE a été fondé, ce n'est pas pour rien.  ;)
 

Citation :

Si je ne le cite pas, ce n'est en aucun cas par "peur" ou quoique ce soit d'autre que tu peux imaginer. Comme je l'ai dit, c'est par simple superstition... Je me ferais une joie de vous mettre tout ça ici dès que mon livre sera paru :)


Envoie-moi au moins un MP quand ils le proposeront aux libraires (soit 2 à 3 mois avant sa parution).  ;)

Citation :


Ensuite, où as-tu lu que moi même j'avais payé la maquette de mon livre?????


C'est ce que j'avais cru comprendre plus haut de ton énumération un peu confuse (et assez fantaisiste, sans méchanceté) des différents types d'éditeurs. Au temps pour moi.

Citation :

Le seul point où tu as vu juste, c'est qu'en effet, je ne sais pas la date de sortie de mon bouquin. Cela dit, je te rassures, j'ai un très bon contact avec ma maison d'édition et mon contrat a beaucoup de clauses qui me confirment le serieux de mon éditeur... Je ne vais pas te faire une photocopie de mon contrat mais juste pour te "rassurer" (tu sembles tellement perturbé par le sérieux de mon édition) je vais simplement te dire que la maison d'édition a signé plusieurs clauses d'engagements pour l'édition, pour l'impression, pour la diffusion.... de mon livre. D'autant que j'ai un ami avocat qui a pu lire ce contrat et qui n'a rien trouvé à redire!  ;)


Je ne suis pas "perturbé", ne t'inquiète pas.  ;) Je ne voyais simplement pas dans ton énumération des engagements pris par ton éditeur de quoi se relever la nuit. On a vu 100 fois ce genre de contrat, et on sait très bien ce qu'il peut recouvrir. La tristement célèbre "Pensée universelle" (édition à compte d'auteur), par exemple, a garanti cette même promotion pendant des années et des années. Une pub sur RTL, ça ne veut rien dire en soi.

Citation :

Je sais également qu'en plus de la promotion qu'ils me font (même si tu as l'air de penser que c'est, en gros, de la promo de merde),


Non, encore une fois, je te demande simplement de préciser ce qu'ils entendent par "pub RTL ou Europe1" (deux radios, soit dit en passant, qui ne sont pratiquement pas prescriptrices en livres). Préciser le passage sur la télé, aussi. Vont-ils t'y faire passer ou pas ? Les termes dans lesquels tu décris ton contrat sur ce post ne permettent pas de savoir si c'est sérieux ou du flan complet.

Citation :

ils permetytent la vente des bouquins publiés chez eux sur les librairies virtuelles, sur leur propre site et dans les librairies nationales. Je pense que cette étendue là est largement suffisante, surtout pour un premier roman! Et très franchement, cela me suffit largement sans avoir besoin de me poser de questions (je sais, tu me penses naïve!!!!).


Euuuh... encore un terme très ambigü. Quand tu écris "ils permettent la vente etc.", faut-il comprendre :
 
- Les libraires en ligne ou traditionnels auront la possibilité de commander le livre à l'éditeur et le vendre. Si c'est ça, cela va de soi. Le contraire serait un refus de vente, et je ne connais pas un seul éditeur qui le pratique.
 
ou
 
- "grâce à l'éditeur, mon livre sera présent en librairies". Là, c'est autre chose, de très souhaitable. Mais pour cela, il faut une infra-structure minimale, avec commerciaux et/ou diffuseur.
 

Citation :

Enfin, je t'avouerais que mon idée première lorsque j'ai contact avec un éditeur n'est pas de leur demander depuis combien de temps ils existent, ni même combien de livres ils éditent chaque année... Je devrais certainement tu me diras, mais je ne le fais pas! Par correction déjà, parce que contrairement à toi, j'ai la faculté à ne pas "classer" tous les gens dans le même panier. Il y a de mauvais éditeurs, des escrocs, .... certes, mais pas tous!!! Heureusement!


Là, tu confonds : c'est toi qui les classe tous dans le même panier, en préjugeant de son sérieux. Tout ce que je fais est essayer d'obtenir des réponses de toi afin de juger de quel type d'éditeur il s'agit. Malheureusement, tu évites toutes mes questions et réponds à côté à chaque fois.  :o
 
Je commence à me douter que tu ignores s'ils ont un diffuseur, mais tu pourrais au moins répondre aux questions simples du type : "où as-tu trouvé ces généralités sur l'édition écrites plus haut ?", "Est-ce un éditeur connu ?", etc.
 

Citation :

Enfin voilà, je suis en totale mais alors en totale confiance concernant ma maison d'édition.  
D'autant que, je le rajoutes juste pour te prouver de nouveau le sérieux de mon contrat, je toucherais des indemnités si mon livre ne parait pas, ou si la diffusion n'est pas correcte ou si la promotion promise n'est pas valable!!!! Tiens, quelle maison d'édition louche alors!!! Alors que je ne leur donne rien à part un manuscrit ils me signent une clause d'indemnités en cas d'insatisfaction!!!! Vraiment alors, quels malhonnêtes!!!!  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)


Tu as tellement confiance que même avec un pseudo anonyme sur un forum, tu ne veux pas donner son nom sous peine de voir peut-être le livre s'envoler sous l'effet d'un mauvais sort.  ;) Mais bon, j'espère sincèrement que la réalité sera conforme à tes attentes.
 
Ceci étant dit, et puisque ce topic est consacré aux auteurs qui veulent se faire éditer, il n'est pas mauvais de rappeler que la plupart des contrats d'éditeurs sont très discutables (et discutés), et que ces derniers jouent énormément, et depuis toujours, sur la vanité et l'ego des auteurs pour mieux les entuber. La relation éditeur/auteur est très particulière, et souvent très paternaliste. L'éditeur distribue quelques caresses à l'auteur qui est fier comme comme un petit banc d'être édité et éperdu de reconnaissance puérile envers celui qu'il considère comme l'accoucheur de son bébé.
 
Toutes ces remarques n'ont pas pour but de te gâcher ta joie ou t'attirer le mauvais oeil, mais comprends que ce topic est censé être du côté des auteurs. Or la nature du rapport éditeur/auteur est à peu de choses près la même que celle d'un patron et un employé. Tu amènes tes compétences et ton travail, il les transforme en quelque chose de vendable et te reverse de l'argent. Le système américain, où à peu près chaque auteur un peu crédible a un agent, est en ce sens mieux foutu. Ecrire et négocier sont deux compétences bien distinctes, que l'on rencontre assez rarement chez la même personne (ce n'est d'ailleurs pas propre aux auteurs. Combien de gens ne savent pas "se vendre" ?).

n°9661549
alexandra2​141
Posté le 06-10-2006 à 23:41:31  profilanswer
 

Bon BoraBora, je vois que mes réponses ne te satisfont pas... cela dit, je ne pensais pas répondre si "à côté" de tes questions... Et je ne cherche pas non plus à "les éviter", parce qu'à ce moment là, je ne serais pas là!  
 
Certes je suis sous un pseudo anonyme comme tu dis, mais cela n'empêche que j'ai mes propres convictions et que je n'ai pas envie, sous pretexte qu'il faille "prouver" le bon valoir de mon éditeur, de donner chaque détail de mon contrat ou d'autre chose concernant mon édition!!! J'ai le droit de ne pas tout dire également!
 
Si j'ai confiance, c'est que j'ai mes raisons. Et malgré ton expérience dans ce milieu, je ne penses pas que tu détiennes les clés du savoir concernant ce domaine (même si je respecte ton expérience, et que je suis certaine que tu en sais mieux que moi!).  
Si je ne veux pas donner le nom de mon éditeur, ce n'est pas parce que j'ai peur de voir mon livre s'envoler, ça n'a absolument rien à voir. Une superstition ne s'explique pas, et même si c'est d'une idiotie confirmée, je n'irais pas à l'encontre de mes propres convictions juste pour te faire plaisir...
 
Donc je vais répondre aux deux questions que tu me poses... puisque visiblement je n'y ai pas répondu.  
Encore une fois, je le répète, les "généralités sur l'édition" que j'ai écrites plus haut, je les aient trouvé par moi-même en faisant des recherches personnelles sur internet. Je t'ai dit, et je le répète, qu'en effet, elles ne sont pas vérifiées! Donc peut être fausses, tu as raison... Cela dit, je pense que plusieurs sites d'informations sur ce sujet donnant les mêmes versions ne sont pas forcément à 100% erronés. A voir... De toute façon, peu importe!
 
Pour répondre à "est ce un éditeur connu" je vais te répondre de la sorte (tu vas encore dire que j'évince la question, mais bon....). Qui peut prétendre connaître toutes les maisons d'éditions qu'il existe en France mis à part quelqu'un du métier? Pour moi il sera peut être connu pour d'autre complètement inconnu.  
Bref, personnellement, je les connaissais avant d'envoyer mon manuscrit chez eux, après, si c'est ce que tu veux savoir, je ne pense pas que ce soit un "gros bonnet" de l'édition genre Albin Michel ou Gallimard.  
 
Ensuite, désolée si je me suis mal exprimée plus haut, je voulais bien entendu dire que mon livre sera présent et donc "achetable" sur les librairies virtuelles, les librairies "traditionnelles" ainsi que sur le site de l'éditeur. Sinon, à quoi cela servirait-il???
 
En ce qui concerne la publicité, je ne vois pas ce que je peux te dire de plus. Ils contactent la presse régionale de l'auteur, les presses audiovisuelles et radiophoniques nationales et diffusent la promotion sur RTL et Europe1. Que te dire de plus? Ils ne m'ont pas dit quand, à quelle heure et de quelle manière encore!!!! Donc pour la TV, je le saurais en temps et en heure (donc quand mon livre sera en vente).  
 
Après, je te rassures, je n'ai pas un ego démesuré au point d'estimer mon éditeur comme un "Dieu vivant"... Il me permet d'éditer, tant mieux. Personnellement, j'ai commencé l'écriture de plus de 70 romans, et ne les ai jamais terminé. C'est viscérale pour moi d'écrire, mais le fait de publier n'était qu'un fantasme c'est tout.
Il y a quelques mois seulement que mon entourage amicale et familial m'a poussé à terminer un bouquin et m'a encouragé à l'envoyer aux maisons d'éditions. Je l'ai fait, sans grande conviction. J'ai envoyé mes écrits à 8 maisons d'éditions. Deux m'ont répondu OUI, une m'a dit qu'ils n'éditaient pas ce genre de bouquin mais m'ont donné une adresse d'une autre édition qui serait fortement interessée (et à laquelle je n'ai pas envoyé d'ailleurs) et les autres ont refusé.  
Rien que ça me satisfaisait... J'ai signé mon contrat, mais je peux t'assurer que déjà ça me comble de joie. Pas besoin de plus!!!! Si ça se vend tant mieux, c'est un réel bonheur, mais si ça ne se vend pas, et bien y'a pas mort d'homme!!!! L'écriture est une passion, en vivre serait formidable mais sinon, rien ne m'empêchera jamais d'écrire.  
Tout ça pour te dire que je n'ai pas la vue troublée par les belles étoiles du succès que pourrait, éventuellement, me faire miroiter mon éditeur. Je sais où je vais et comment je m'y rends. Advienne qu'adviendra!
J'ai la sensation que tu essai de me mettre en garde contre une éventuelle escroquerie, mais qu'ai-je à perdre???? Je n'ai rien investi si ce n'est les timbres pour l'envoi de mes manuscrits! Alors....
 
A savoir que mon éditeur ne m'a jamais flatté à outrance!!! La seule chose que je pourrais interpréter comme compliment de la part de mon éditeur est le simple mot "félicitations" sur un courrier... Je ne pense pas qu'avec ça il cherche à "jouer avec ma vanité et mon ego".  
 
Pour conclure, et comme tu le dis si bien, ce topic est censé être du côté des auteurs... Cela veut-il dire que pour toi, la meilleure façon de se ranger du "côté des auteurs" est de les dissuader de publier par le biais d'un éditeur??? Je me permet de rire à cette idée, parce que c'est absolument ridicule!!!
Chacun choisi sa façon de faire. Personnellement, je n'aurais pas vu l'interêt de publier mon livre en compte d'auteur ou en auto-édition. Je ne critique pas ce système pour ceux qui n'ont pas le choix, mais en ce qui me concerne, je pense qu'il s'agit là d'une façon bien simple (hormis certaines exceptions) d'éviter la confrontation avec un comité de lecture. Il est facile de dire "j'ai publié un livre" en sachant que votre voisin pourrait en faire de même avec son récit en 3000 pages de ses dérèglements gastriques.  
Je peux paraître méchante dans mes propos, mais je cherche à illustrer mes propres pensées. Je n'ai pas la science infuse, et mon avis n'est pas forcément le bon, mais c'est tout à fait comme ça que je vois l'auto édition ou l'édition à compte d'auteur. A partir du moment où tu peux te le permettre financièrement, alors tu peux éditer n'importe quoi!!!!
 
Encore une fois, je tiens à préciser que je suis convaincue que parmis ceux qui éditent de cette façon là, il y a de très bons auteurs... Je précise car je ne souhaite pas que l'on pense que je critique TOUTES les personnes qui ont recours à ce système!!
 
Voilà pour mon avis personnel. Après, ma situation actuelle, quoique tu puisse en penser BoraBora, me convient parfaitement! :) Et je termine en te disant qu'il n'y a pas de souci pour le MP lorsque mon livre sera proposé en librairie!  
 
 
 

n°9662186
BoraBora
Dilettante
Posté le 07-10-2006 à 01:14:15  profilanswer
 

alexandra2141 a écrit :

Pour conclure, et comme tu le dis si bien, ce topic est censé être du côté des auteurs... Cela veut-il dire que pour toi, la meilleure façon de se ranger du "côté des auteurs" est de les dissuader de publier par le biais d'un éditeur??? Je me permet de rire à cette idée, parce que c'est absolument ridicule!!!


Tu ne comprends décidément pas, malgré mes explications me semble-t-il claires. Sur le forum "emploi", la plupart des sujets portent sur le même type de problématiques que je soulève, et personne n'irait dire "arrêtez de me donner des conseils pour ne pas me faire entuber par mon patron, on dirait que vous voulez que je reste chômeur !" Je ne fais pas l'éloge de l'auto-édition, je l'ai simplement défendue plus haut parce que tu l'attaquais pour de très mauvaises raisons. Je ne dis pas qu'il vaut mieux s'auto-éditer qu'être publié à compte d'éditeur, je dis que c'est préférable à être mal édité. Tout comme l'on dit : "mieux vaut être seul que mal entouré". C'est tout.
 
Tu dis que tu n'as rien à perdre. C'est faux. Le travail d'un éditeur commence où le tien s'arrête. Il doit faire se rencontrer ton livre et ses lecteurs potentiels. Cela demande du travail, une infra-structure, de l'argent, des relations et éventuellement du pouvoir (dans le cas de la télé). Si l'éditeur fait peu ou mal ce travail, ton livre restera en palette dans un entrepôt, puisque personne ne l'achètera. Donc oui, un auteur a beaucoup à perdre à signer un contrat avec un mauvais éditeur. S'il s'avère que ton livre marche très fort (ce que je te souhaite), là encore le contrat signé peut s'avérer désavantageux pour l'auteur. Je vais citer un texte publié sur le site de l'Oie plate, à propos des clauses de "non transfert", dont le paragraphe final a une portée plus générale :
 

Citation :

En ce début de millénaire, l’alternative des auteurs français se décline entre continuer à se faire défoncer par des contrats précaires qui les infantilisent ou tenter de créer un organisme qui se donne les moyens de faire respecter leur primauté. Sans eux, l’édition ne serait rien qu’une coquille vide, répliquant indéfiniment le domaine public. Une telle structure devrait avoir des dirigeants indépendants des éditeurs, compétents dans tous les domaines de la création intellectuelle. Elle devrait être capable d’épauler ses membres sur les questions juridiques, de la négociation du contrat, de son suivi… jusque devant les tribunaux. L’édition française, évolue, se concentre et se restructure depuis plus qu’un quart de siècle. Il serait temps que les écrivains et les écrivants se bougent le cul, qu'ils sortent de leur ridicule léthargie. Qu’ils quittent leur splendide isolement et qu’ils comprennent qu’ils ne grandiront qu’en se regroupant et qu'en faisant face aux défis qui les attendent. Que-que-que-qui-qui donc disait que le XXIe sera solidaire ou ne sera pas ?


 
L'article complet (cliquer sur "L'oie et l'édition" ) : http://www.loieplate.com/canardage.htm
 
A suivre, donc, en espérant que tu nous tiendras au courant de ton aventure éditoriale.  :jap:

n°9662833
alexandra2​141
Posté le 07-10-2006 à 10:05:05  profilanswer
 

Oui, donc j'avais bien compris ta démarche première... Cela dit, alors, pourquoi insister???
Je comprends bien que tu veuilles démontrer que l'auto-édition vaut mieux qu'une mauvaise édition à compte d'auteur, c'est d'ailleurs ce que j'avais compris dès ton premier post de réponse. Mais je n'ai pas saisi pourquoi il te semblait utile d'en rajouter sans cesse. C'est à ce moment là que je me suis interrogée quant à tes motivations, et que je me suis demandé, si, dans le fond, tu n'étais pas en train de dire que l'édition "traditionnelle" ne valait rien!!!!
 
Donc en fait, si je lis le texte que tu as cité comme exemple, tu cherches à avertir les auteurs qu'il faut se défendre des escroqueries possibles en ce milieu, et ce de la meilleure façon qu'il soit... Très bien. Cependant, lorsque je t'écris, quelques posts plus haut, qu'un ami avocat a lu et approuvé mon contrat ça ne te suffit pas à comprendre que j'ai pris, moi aussi, certaines "mesures de sécurité" face à ça???
 
Je ne sais pas comment te le dire autrement sans avoir besoin de raconter ma vie. L'éditeur ne m'a tendu aucun piège puisque dès que j'ai reçu leur premier courrier d'acceptation, les contrats étaient joints et j'avais tout le loisir de les lire, de les faire lire, et enfin de les signer. Ca ne s'est pas fait vite fait, comme ça. Même si tu peux penser que je me suis empressée de signer pour dire "d'être éditée".  
Le fait même que j'ai deux propositions devrait déjà te faire percuter... Tu te doutes bien que j'ai pesé le pour et le contre, que je me suis renseignée (auprès de l'éditeur en lui même, mais aussi auprès de cet ami avocat, de mon entourage ...), je n'ai pas fait ça sur un coup de tête.
 
Ensuite, non, je n'ai rien à perdre. Les clauses d'engagement de l'éditeur dans le contrat signifie qu'il s'engage à, je cite:  
[I]"assurer à l'oeuvre une exploitation commerciale permanente et suivie"[/I]  
[I]"l'éditeur est tenu de mettre l'ouvrage à la disposition du public...[/I]
 
Bref, pour conclure, il s'engage à tout ça (plus bien plus, mais deux pages de clauses, je vais pas te les recopier...) et pour finalement dire que:
 
[I]Si pour une raison exceptionnelle, l'éditeur ne respecte pas une ou plusieurs de ses clauses d'engagement, le présent contrat serait résilié de plein droit par l'auteur et des indemnités d'un montant de ... lui serait dû[/I]
 
Ce qui veut dire que je récupère les droits cédés à l'éditeur (en résiliant le contrat) donc je peux très bien continuer mon projet d'édition (avec un autre éditeur ou d'une autre manière qu'il soit), et en plus je touche des indemnités. Que demande le peuple?
Mon ami avocat m'a expressemment dit que je ne risquais absolument rien avec un contrat comme celui-là. Il ne manque aucune clause, tout est clair, et en plus, l'éditeur s'engage à verser, de sa poche, des indemnités alors que je n'ai rien investi...  
 
Pour finir, je vous tiendrais au courant des avancements de ce projet sans problème!!!!  

n°9682843
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 10-10-2006 à 11:27:08  profilanswer
 

Quelles sont vos références Bora Bora ?
Peut -on lire vos écrits ?
Avez-vous déjà publié ?
...

n°9683312
BoraBora
Dilettante
Posté le 10-10-2006 à 12:39:30  profilanswer
 

dPca a écrit :

Quelles sont vos références Bora Bora ?
Peut -on lire vos écrits ?
Avez-vous déjà publié ?
...


Non. Comme dit plus haut, je suis libraire.  :)

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
cherche conseils sur livre en créole (gwada)Quel livre pour commencer Nietzsche?
Livre informatique pas cherLivre bizare
libraires donnant des dates de parution différentes pour même livrelivre fantastique
Conseil d'AMi! Les cendres d'Angela, livre culte!Information pour éditer et publier un livre
traduire et éditer un livre 
Plus de sujets relatifs à : faire editer son livre


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR