NifNoufLogasse a écrit :
PROLOGUE
Etait-ce inscrit ? Etait-ce dans l’air ?
En ce matin d’automne frileux, la nature silencieuse et figée taisait son secret. Le soleil faible de l’aube était voilé par une fine brume grise qui ornait la crête et la cime des arbres.
la "crête" et la "cime" des arbres, c'est la même chose.
Le ciel, hésitant entre le jour et la nuit, était comme un voile bleuté qui recouvrait la forêt encore endormie. Silence.
tu as déjà parlé de "voile" dans la phrase précédente.
Et pourtant, ces signes avant-coureurs du destin emplissaient la montagne d’une atmosphère électrique.
Je vois aucun signe avant-coureur de quoi que ce soit
La première silhouette surgit de la lisière sombre des sapins avec un éboulement de pierres. Elle dévala la pente escarpée, rapide et agile, sinuant entre les troncs plus espacés marquant la fin de la forêt. Avec un vif dérapage, elle s’arrêta sur le bord sinueux de la falaise.
répétition "sinuant" / "sinueux"
À ses pieds, le flanc à pic de la roche offrait une vue dégagée à des kilomètres à la ronde de tout le domaine. Quelques cailloux roulèrent encore avant de se précipiter dans le vide, l’écho de leur chute meublant le lourd silence. La voyageuse sembla suivre du regard leur descente vertigineuse : au pied de la falaise, tout en bas, elle vit se dessiner dans la pesanteur humide matinale les formes du village de la vallée. Dans une autre précipitation de débris rocailleux, un second personnage apparu un peu plus haut, à l’endroit même où son prédécesseur avait surgi quelques secondes plus tôt. - Hé..., lança-t-il dans ce qui semblait être son dernier souffle, je suis... vivant.
Sa respiration bruyante dessinait de légères volutes de vapeur dans les airs. Sa cage thoracique se soulevait rapidement au rythme de son pouls essoufflé. Il jeta un rapide coup d’œil au paysage montagnard, son grand corps plié en deux pour reprendre son souffle. - Tu pourrais ralentir ? cria-t-il. Il dévala en se laissant glisser par à coups les quelques mètres qui le séparaient de sa compagne. Immobile près du gouffre, enveloppée dans une grande cape noire salie par le voyage, cette dernière ne cilla point. Seule activité autour de cette apparition ébène figée, d’innombrables mèches acajou virevoltaient autour de son visage ou ondulaient dans son dos. Le rabat d’un large chapeau pointu affaissé, d’un noir si terne qu'il semblait poussiéreux, recouvrait son regard et une moitié de son visage si bien qu’on n’apercevait de sa figure que le sourire suffisant qu’arboraient ses lèvres ourlées. Une sorcière. - Nous y sommes, dit-elle simplement. Son chapeau tourna vivement alors qu’elle tournait le dos au vide.
répétition "tourna" / "tournait"
- Tu crois vraiment à cette mission ? soupira le jeune homme qui l’avait rejoint. Nous sommes tous les deux des imposteurs, Wylan. Le clan voulait juste se débarrasser de nous, ne plus nous avoir dans les pattes...
Elle ne répondit rien, leva le visage vers lui. Dans un grand froissement de cape qui s’épanouit avec un tourbillon, elle tourna des talons et poursuivit sa route. L’autre jeta un regard mal assuré vers le vide puis la suivi avec un air résigné. - Si tu veux mon avis, continua-t-il en écartant les branches sur son passage, il se peut qu’il ait déjà été repéré par les forces sombres... Devant lui, la jeune femme continuait farouchement son périple. En passant par le flanc le plus arpenté de la montagne, les deux voyageurs avaient choisi le chemin le moins aisé mais aussi le plus rapide. Ils pourraient peut-être atteindre le village avant le petit matin, alors que la vie s’éveillerait au sein des hommes et de la nature. - À notre retour, rappelle-moi de m’enfuir en courant..., lâcha l’homme sans réel conviction ni sourire. La sorcière s’arrêta net. Il l’imita, tendu.
- Wylan ? demanda-t-il, inquiet. Le regard caché de la jeune femme parut faire un tour d’horizon sous le rabat du vieux chapeau pointu. - Soit plus discret..., lui intima-t-elle finalement. - Discret pour quoi ? Même les écureuils dorment à cette heure et nous sommes les envoyés de la mission la plus inutile qui soit...
Sa voix se brisa. Il avait senti quelque chose. D’inhabituel. Le monde extérieur était aussi paisible qu’un tableau de nature morte. Wylan tourna le visage vers lui. Il hocha la tête. De la magie. Ils partirent dans une course effrénée. Il trébucha sur une énorme pierre. L’ennemi était invisible. Le bas de sa chemise frôla une branche grisâtre. Wylan courrait devant lui, aussi agile que si elle volait. Ses pieds glissèrent sur la pente glacée. Tout autour d’eux, la nature était aussi inchangée et immobile que l’instant précédent.
si tu veux dire que rien à changé depuis l'instant précédent, le "aussi inchangé" n'est pas bon
Sa chevelure brune, bouclée, emmêlée passait devant ses yeux en mèches folles et fugaces, poussées par un vent léger. Courir. Son souffle haletant formait d’éphémères nuages blanchâtres devant son visage blanc. Il s’arrêta. Soudainement.
Quelque chose le poussa à s’arrêter, à ne pas fuir.
il s'est déjà arrêté à la ligne précédente
Trouve autre chose pour dire qu'il est bloqué, malgré lui
Il allait se rendre, se faire capturer. Puis ce fut le noir.
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Voili, merci pour votre lecture ! Je m'excuse sincèrement en cas d'éventuelles fautes d'orthographes... J'attends vos critiques (je sais qu'il y en aura ) ou vos conseils ! Surtout, n'hésitez pas à mettre sincèrement votre première impression (j'ai surtout peur que mon écrit manque d'originalité ou se prenne trop au sérieux avec des phrases de trois mètres de long... )
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