Manaouf06 Cool mon avatar invisible | boobaka a écrit :
Bonjour, j'ai l'impression que tu confonds 2 problèmes 1) les expulsions qui ne sont dues qu'a une impossibilité de remboursement (depassemnt des capacites d'endettement) --> Saisie pour revente
2) la faillite de certaines banques
|
Oui, jusqu'à ce qu'on m'explique, je pensais que la saisie était la conséquence de la faillite de la banque.
BiBi_PoK a écrit :
c'est intimement lié, t'as pas du suivre le match qui s'est deroulé ces derniers mois.
de ce que j'ai compris:
1°)la banque dispose de 1000M$ de fonds propres
2°)elle propose des prets a hauteur de 1500M$ (donc 500M$ qui n'existent pas, et ce meme a des gens limites solvable)
3°) pour lever les fonds qui lui manque elle emets des titres (a travers donc les banques d'investissements, souvent des filiales) sur ces prets, avec des promesses de gain (donc selon des calculs et formules mathematiques complexes) qui ont été noté par les agences de notations (dont elle sont clientes ou en partenariat - 1ere aberration...) comme des super titres qui tuent leur race. 4°)les investisseurs ainsi appaté achetent ces actifs et investissent ce qui permet a la banque, fictivement, de retomber sur ses pattes et de disposer des 1500M$
5°) probleme: pour assurer la rentabilité des actifs pour elle et les investisseurs, rehaussement des taux d'interets
6°) les gens pris a la gorge ne peuvent plus rembourser, associé a un marché de l'immobilier qui commence a stagné car plus personne ne peut acheter tellement les prix sont chers.
7°) les biens immobiliers saisies sont mis sur le marché, donc affluence de l'offre, toujours couplé avec une demande en berne (CF 6°) ) la chute des prix s'accelere, il faut vendre a tout prix pour limiter la casse.
8°) les biens sont revendus a des prix bien inferieurs et les calculs et formules mathematiques promettant des gains citées en 3°) ne tiennent plus la route. 9°) paniques des investisseurs qui voient leurs promesses de gain fondre comme neige au soleil et qui cesse d'investir dans les fonds que les banques ne possedent pas ou retirent leurs bille en vendant leur titre pourris a des prix inferieurs a l'achat. 10°) les banques se retrouvent avec un trou monumentale et ses fonds propres ne suffisent plus assurer son fonctionnement==> faillite.
|
Exactement
Plus quelques malversations pour effrayer les investisseurs ...
ftikai a écrit :
Pas aussi simple, et tout dépend de la législation et des lois de protection du consommateur en vigeur.
Pour le Canada et la Belgique (deux pays que je connais), aucune chance que les emprunteurs se fassent expulsés.
Il y a un contrat (un emprunt hypothécaire est un contrat de prêt) qui lie les deux parties. Le débiteur est tenu à rembourser un certain montant périodiquement et la banque à respecter les termes du contrat (taux, durée, etc). La banque, ou le groupe reprenant les affaires de la banque, ne peut décider unilatéralement de modifier les clauses du contrat; augmenter les taux, réduire la durée, demander de récupérer l'argent du prêt. Et la justice est là pour surveiller tout ça.
La banque est parfois voleur, mais quand même pas la mafia.
|
C'est effectivement valable en Europe, et pour le Canada d'après ce que tu dis. Mais pour les USA, c'est le laxisme, il n'y a (presque) aucune surveillance, les garanties sont sur-estimées ou ignorée, etc ...
ftikai a écrit :
Ah non, ça ne fonctionne pas comme ça. Il n'y a rien qui disparait. Et l'épargne n'est pas totalement perdue.
En Europe, on est en train d'augmenter le plafond des remboursements en cas de faillite de banque. On parle d'un plafond maximum de 100.000eur. C'est une garantie gouvernementale, et c'est payée par l'argent du contribuable. Donc, si tu as moins de 100.000eur dans ton compte d'épargne (1), tu n'aurais rien à craindre.
Quant aux emprunts, n'espérez pas non plus que vos dettes disparaissent avec la faillite de la banque. Ce serait trop beau.
Une banque en difficultée se voit, soit absorbée par une autre, soit nationalisée par le gouvernement. On ne fait qu'à transférer les actifs et passifs d'un groupe à l'autre. Et concrètement, pour les débiteurs, seul l'entête des lettres va changer.
Ce qui va changer, c'est si le débiteur doit renégocier son contrat. À ce moment-là, il est possible que les taux lui explosent aux visages et que les conditions contractuelles soient plus restreignantes.
...
(1): 100.000 eur c'est par compte et non par individu. Donc, si tu as plus de 100.000 eur, il serait sage de mettre ça sur différents comptes d'épargne de différentes banque. Et ici, on parle de compte d'épargne et non compte d'investissement. Les comptes d'investissement, le gouvernement voit ça comme un luxe, donc non couvert.
|
D'un point de vue théorique j'ai raison. Mais c'est plus qu'évident qu'aucun organisme de crédit ne sera mis en liquidation : comme tu le dis, il sera racheté par un privé ou sera nationalisé.
La sinistre conclusion pour beaucoup d''américains est qu'ils se retrouvent à la rue, avec par dessus le marché un endettement non résolu Pour la garantie du gouvernement, je n'y crois pas. Tout du moins pas dans les conditions promises aujourd'hui. Cf mon raisonnement ici.
|