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Pour l’essentiel, donc, le fruit des perquisitions administratives n’a qu’un lien indirect, voire lointain, avec la prévention du terrorisme. «On profite de l’état d’urgence pour faire du boulot de police basique. Pour se couvrir, on dit qu’il y a des liens entre terrorisme jihadiste et banditisme», commente crûment un policier du renseignement territorial (ex-RG) de la région parisienne. Les forces de l’ordre ont ainsi mis la main sur 443 armes, selon l’Intérieur, dont 41 armes de guerre (kalachnikovs, lance-roquettes…), 179 armes longues (fusils à pompe, etc), 134 armes de poing… Ces saisies ont entraîné l’ouverture de 187 enquêtes par la justice pour détention illégale d’armes, mais aussi de 167 affaires pour des stupéfiants, selon le dernier bilan du ministère de la Justice - 488 procédures au total, comprenant des poursuites pour contrefaçon, recel…
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