Avez-vous remarqué à quel point le montant de la facture à la caisse a grimpé aprés avoir fait vos courses ?
Perte de pouvoir d'achats, problématique alimentaire et sanitaire, risque sécuritaire avec l'augmentation des vols alimentaires, l'augmentation des prix de la nourriture n'est pas du tout positif...
Que faire pour réguler ceci surtout quand E. Leclerc nous annonce sur France info que les prix vont continuer de monter à un rythme de 9% mensuel !! Je doute fort que le smic augmente à une telle cadence... Légalement, juridiquement parlant, comme réguler cela sans atteindre à l'ordonnance sur la liberté de fixation des prix ?
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PARIS (AFP) - Le gouvernement a lancé mardi une enquête sur le terrain dans le cadre de son opération "coup de poing" contre les hausses de prix des produits alimentaires dans les grandes surfaces, le président Nicolas Sarkozy promettant de "porter le fer là où ça fait mal".
La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF) a débuté mardi son enquête dans les centrales d'achat et dans les magasins des "six principales enseignes" pour vérifier les prix d'achat et de vente de 20 produits alimentaires courants, a annoncé une porte-parole.
L'enquête a été lancée à l'initiative du Premier ministre, après une enquête de l'Institut national de la consommation (INC). François Fillon a en revanche exclu mardi une baisse de la TVA, estimant que ce n'était pas la bonne "réponse" pour "augmenter le pouvoir d'achat des Français".
L'INC montre des hausses de prix importantes entre novembre et janvier, jusqu'a 48%. Basée sur les sites internet de cinq distributeurs (Carrefour, Auchan, Leclerc, Intermarché ou Hyper U), elle corrobore une autre étude réalisée dans les magasins par le cabinet indépendant Nielsen montrant que les prix du lait, des oeufs et des pâtes ont grimpé de plus de 10% en janvier.
Des industriels et des distributeurs ont récusé les calculs de l'institut. Le groupe laitier Senoble l'a accusé de mener une "campagne de désinformation", tandis que Fleury-Michon a affirmé que les relevés de prix publiés avaient été effectués sur internet et non dans des supermarchés.
Le chef de l'Etat a promis que le gouvernement allait "porter le fer là où ça fait mal" pour tenter de remédier à la hausse des prix des denrées de base dans les grandes surfaces, qu'il a jugée "pas normale".
"Il y a une autre question dont je vais me saisir et qui n'est pas normale, c'est l'évolution des prix, notamment dans les grandes surfaces. Ce n'est pas normal ce qui se passe", a déclaré le chef de l'Etat.
"Je vois bien que le prix des denrées alimentaires a augmenté. Je ne comprends pas, le prix qu'on verse aux producteurs de porcs diminue et le prix du jambon explose", a illustré Nicolas Sarkozy.
De son côté, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, refuse qu'on "déclare coupables" les agriculteurs.
A deux semaines des élections municipales, les propositions des partis politiques, syndicats et patronat continuaient d'affluer mardi.
Le secrétaire national UMP chargé de l'économie, Frédéric Lefebvre, a ainsi préconisé mardi un double étiquetage "prix-évolution des prix en pourcentage" afin de "mieux informer" les consommateurs sur leur pouvoir d'achat.
François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée, devrait déposer "dans les prochains jours" une proposition de résolution demandant la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les prix des produits alimentaires.
Mais pour le syndicat CFE-CGC, le gouvernement doit déjà faire appliquer les sanctions infligées aux industriels pour entente illicite sur les prix s'il veut défendre les consommateurs, plutôt que de faire des "effets de manche" dans la grande distribution.
Le PCF a lui qualifié de "cinéma" l'opération "coup de poing" annoncée par François Fillon, invitant le gouvernement à apporter plutôt des réponses "utiles" comme "une baisse immédiate de la TVA sur les produits de première nécessité".
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PARIS (AFP) - Les services du ministère de l'Economie vont conduire dès mardi une enquête pour déceler "les abus" qui ont mené à la flambée des prix des produits alimentaires , d'autant que la réforme de la loi Galland engagée en décembre semble avoir peu d'impact sur les étiquettes.
Alors que le débat sur l'envolée des prix des produits alimentaires a été relancé dimanche par une enquête de l'Institut national de la consommation (INC), François Fillon a annoncé une "opération coup de poing" dès mardi avec pour objectif "de voir où sont les abus" qui ont conduit à une augmentation.
Les services du ministère de l'Economie vont ainsi mener une enquête qui ferait "toute la transparence sur la part des hausses attribuables aux cours internationaux d'une part, et aux marges de transformation, d'intermédiation et de distribution, d'autre part" et identifierait "les abus", selon le communiqué de Matignon.
"L'objectif est également d'expliquer les raisons des prix plus élevés en France que chez nos voisins européen", ajoute Matignon.
Selon les prix relevés sur les sites internet de cinq enseignes par 60 millions de consommateurs, mensuel de l'INC à paraître mardi, les prix de produits laitiers et céréaliers se sont envolés entre novembre et janvier de 5% à 48%.
Cette enquête appuie les chiffres du cabinet Nielsen Panel publiés il y a quelques jours, montrant une augmentation globale des prix dans les magasins physiques en janvier (+2,39%), pour le quatrième mois consécutif, avec des hausses de plus de 10% pour les pâtes, les oeufs et le lait.
Les pouvoirs publics et les associations de consommateurs s'étonnent de l'ampleur des hausses, estimant que l'envolée des matières premières ne justifie pas la flambée dans les magasins.
"Le prix du lait a augmenté de 30% à la production. Il pèse pour environ 20% à 30% dans la fabrication d'un yaourt, donc l'augmentation du yaourt n'aurait pas dû" dépasser "10%", a estimé lundi Luc Chatel. L'enquête INC montre que certaines marques de yaourts ont augmenté de 40%.
Les distributeurs estiment que les industriels exagèrent les hausses de leurs tarifs. Mais ces derniers les justifient par la forte hausse des cours des matières premières (céréales, lait, pétrole), et soulignent que la nouvelle législation donne une plus grande marge de manoeuvre aux enseignes pour baisser les prix.
Une réforme de la loi Galland qui régit les relations entre distributeurs et industriels, intervenue en décembre, assouplit le seuil de revente à perte et donne la possibilité de baisser les prix plus facilement qu'auparavant.
Il y a quelques mois, M. Chatel avait estimé que cette réforme entraînerait une baisse des prix de 3% à 7% sur les produits de grandes marques. Lundi, il a a refusé de donner des prévisions, mais selon lui, les prix en France sont "5% plus chers en moyenne que les autres pays européens dans la grande consommation".
Les distributeurs préviennent que les prix vont continuer de monter. Michel-Edouard Leclerc, patron des centres éponymes, prévoit une augmentation de 4% chaque mois au cours du premier semestre, alors que le patronat des distributeurs (FCD) évoque +3% sur 2008.
Jérôme Bédier, président de la FCD, qui a qualifié l'étude de l'INC comme "partiale" car ne tenant pas compte de l'activité promotionnelle, "espère réenclencher une baisse en 2008".
Auchan a de son côté souligné que les produits de grande consommation n'ont augmenté "que de 2,54%" entre novembre et janvier.
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Peut être que l'abrogation de cette ordonnance et l'émergeance d'une loi obligeant et règlementant les augmentations des prix de la nourriture aux seules augmentations des matières premières ? Qu'en pensez-vous ? que proposeriez vous ?
Il faut se dépécher, 9% par mois, c'est du n'importe quoi ! Stoppons leur délire, c'est notre porte monnaie qui en prend plein la tête !
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