nous présentons ici une interview de Charles-Louis et Diane Roche, réalisée récemment par l'équipe du site Les Ogres.
Pour avoir moi-même expertisé les auteurs de ces entretiens, je confirme que leur état de santé psychologique est excellent et que Charles-Louis et Diane Roche sont totalement exempts de toute tendance affabulatrice ou paranoïaque.
Le témoignage qu'ils donnent aujourd'hui des invraisemblables et hallucinantes dérives du système judiciaire français est non seulement totalement crédible mais très largement corroboré par d'autres témoignages et dossiers comparables, dont je dispose par ailleurs, sans avoir toujours le temps de les publier.
Les lecteurs qui auront un peu de mal à comprendre la portée de ce texte sont invités à voir ou revoir d'urgence le film du grand cinéaste Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut (sept. 99, disponible en vidéo). Dans ce dernier film à peine achevé à la mort de son auteur, Stanley Kubrick, se fondant sur des témoignages et dossiers de l'époque, met en scène, en seconde partie de son film, très exactement les mêmes moeurs que celles dont témoignent aujourd'hui Charles-Louis et Diane Roche (tous deux diplômés de 3ème cycle en droit).
À savoir, en résumé : un certain nombre de "notables", politiques, magistrats et hauts fonctionnaires français, disposant de pouvoirs institutionnels conséquents, sont "tenus" par des systèmes mafieux aux travers de "loges sataniques" criminelles qui utilisent le sexe et ses dérives les plus perverses, la torture et les meurtres collectifs au dépens de victimes anonymes, tout scandale étant écarté par un système judiciaire aux ordres où les accointances "maçonniques" jouent un rôle majeur.
Non, rien de ce qui est révélé ici ne relève de je ne sais quelle "rumeur" ou paranoïa collective. Cela s'appelle du réel et ça fait très mal : c'est la définition même du réél. Un jour, il faut oser le regarder en face, ou accepter d'être complice de la barbarie.
Si j'étais ancien Ministre de la Justice, je me ferais de très gros soucis à la lecture de cet article.
Et si j'étais parlementaire honnête et intègre, j'exigerais immédiatement une commision d'enquête parlementaire sur l'ensemble du dossier Roche-Alègre. Question : reste-t-il un parlementaire suffisamment indépendant dans ce pays pour oser exiger la vérité sur ce dossier immonde que nous portons aujourd'hui même à la connaissance de l'ensemble des parlementaires français par courriel ?
Grand merci à toute l'équipe du site Les Ogres qui a réalisé et mis en ligne vendredi 9 septembre cet interview, que nous reprenons sur le site de Politique de Vie à la demande de Charles-Louis et Diane Roche. Nous leur confirmons notre plein et entier soutien dans leur très difficile combat d'entrée dans leurs vies d'adultes face aux monstruosités d'un système judiciaire mafieu et pervers qui va inéluctablement conduire le peuple de France à mener à bien l'euthanasie de la Vème République. CC
PS : ah oui, j'allais oublier, M'sieur le fonctionnaire d'État : sans doute savez-vous que tout fonctionnaire de l'État français a obligation de porter à la connaissance de la justice toute information relative à un crime ou un délit ? Je crois que certains fonctionnaires, obscurs ou non, feraient bien de se mettre à table au plus tôt, car le jour où ils vont être obligés de le faire approche à grand pas. Les repentis sont toujours mieux traités. Enfin, parfois. De combien de morts sordides d'enfants ou de jeunes femmes avez-vous connaissance, dans votre silence, Messieurs les Magistrats en robes noires ?
Je prie instamment tous les citoyens et démocrates de ce pays de faire parvenir ce document à tous les magistrats et fonctionnaires de police de leur connaissance ou de leur environnement proche, avec cette simple question : jusqu'où serez-vous complice par votre silence des loges noires criminelles des réseaux de l'administration et de la justice française ?
Extrait de l'ITW :
Les Ogres
Pouvez-vous nous en dire plus sur ce que votre père vous a appris en substance avant de se trouver réduit au silence par un décès prématuré ?
Charles-Louis et Diane Roche
Cest très simple : nous avons été parmi les premières personnes à être mis au courant non seulement de laffaire Alègre, mais encore dune partie de ses dessous ; et cela par lun de ses protagonistes qui, outre son statut de magistrat, nest autre que notre père - lequel ne devait pas survivre bien longtemps à de telles révélations.
Si lon synthétise ses propos, forcément quelque peu désordonnés sur le moment, le tableau de la situation quil nous a dépeint est le suivant :
Il nous a parlé dun groupe secret et relativement informel, basé dans la ville de Toulouse (où il a exercé), auquel il avait eu le malheur dappartenir et dont il semblait impossible de sortir une fois que lon avait mis le doigt dans un tel engrenage. Ce groupe rassemblait des personnalités de la « bonne société », haut placées dans différentes sphères : notre père a certes mentionné le monde judiciaire (où lon recrutait paraît-il beaucoup, et pas seulement parmi les magistrats, puisque même certains hauts dignitaires de la police étaient considérés comme des recrues de choix) ; mais à lentendre, étaient aussi concernés des sphères aussi différentes que la Politique, la Finance ou encore le monde médical, et plus généralement des gens qui comptent dans les secteurs les plus divers - ainsi y aurait-il eu, parmi les participants, et pour prendre quun dernier exemple, quelques universitaires. Il nest bien entendu pas question de prétendre ici que tous les « notables » appartiennent à un tel groupe (très loin de là) : disons plutôt, a contrario, que seuls des notables y sont acceptés et sont susceptibles dêtre approchés pour être attirés dans son orbite comme - ce fut le cas pour notre père.
Les Ogres
À quelles activités votre père sest-il livré à loccasion de son appartenance à ce groupe ?
Charles-Louis et Diane Roche
Il nous a dit que le but premier du groupe en question navait rien dutilitaire - dautant que les membres qui le composent sont des gens qui ont déjà réussi dans la société -, mais que le propos était plutôt, à la base et à la manière du premier club de loisirs venu, de réunir des personnes partageant les mêmes « centres dintérêt » afin de favoriser les échanges en rapport avec ceux-ci, et surtout afin de pouvoir sy adonner en commun.
Le problème est que le groupe en question na strictement rien à voir avec un club de philatélie, puisquil réunit plutôt des notables amateurs de sensations fortes dont le hobby consiste à mêler, lors de leurs réunions, des pratiques aussi diverses quuniformément dégoûtantes, et où lon trouve en conjonction et pêle-mêle la sexualité de groupe, le sado-masochisme, lautomutilation et la consommation de drogues.
Quant à linfluence que ne manque pas dexercer ce groupe, à la fois du fait de linfluence individuelle de chacun de ses membres dans la sphère au sein de laquelle il évolue et de par le fonctionnement de ces derniers de concert, en réseau, elle se trouve consacrée, aux dires de notre père, à la dissimulation a priori des activités « festives » du groupe en question ainsi quà couvrir, en aval, déventuels scandales qui pourraient résulter de son existence même et à étouffer les différentes affaires que ne manqueraient pas doccasionner par les agissements qui sy déroulent.
Les Ogres
Est-ce à dire que ce groupe servirait de cadre à des activités criminelles ?
Charles-Louis et Diane Roche
En effet, au-delà du problème moral que peut causer lexistence même dun tel groupe et sa composition (songez par exemple que notre père, qui a passé plusieurs décennies à juger les autres et à pérorer, tel le grand inquisiteur distribuant les leçons de morale, nous a avoué en avoir été membre actif), il y aurait dans ses activités un fort aspect criminel, qui va bien au-delà des liens avec la pègre.
Puisquil ne serait pas rare que ces soirées dégénèrent pour finir par déraper complètement, une certaine forme de frénésie faisant dailleurs apparemment partie de leur essence ; et pour ce qui est des conséquence : certaines soirées sachèveraient sur un nombre de participants en vie à leur terme inférieur au nombre initial de ceux-ci - et cela parfois par accident non anticipé, et dautres fois de manière parfaitement préméditée.
Les Ogres
Mais enfin, votre père vous a-t-il décrit plus précisément ce quil se passe, au juste, dans ces mystérieuses soirées si « spéciales » ?
Charles-Louis et Diane Roche
Nous allons dessayer dordonner quelque peu pour vous le fatras plutôt hétéroclite de ce que nous a livré notre père à ce sujet là, puisque le catalogue des pratiques mises en uvre paraît très éclectique, si bien que ces séances semblent constituer une sorte de fourre-tout dans lequel tout pervers bien gratiné devrait pouvoir trouver son bonheur.
Il y a apparemment des sortes de cérémonies animées par un célébrant, comme sil sagissait dune secte où don ne sait trop quel culte. Cest au cours de ce genre de soirées que sont pratiqués des sortes de rituels allant du sacrifice dun animal à lhomicide pur et simple (cest en tout cas ce que notre père prétendait avoir vu de ses yeux), en passant par dautres joyeusetés telles que la scarification de ladepte.
Ce qui nous amène aux aspects les plus sombres des soirées plus « communes » (moins « solennelles »), où la célébration commence par une partie fine entre bourgeois au terme de laquelle on en vient à des choses terriblement plus sérieuses, plus extrêmes, qui ont toutes pour point commun de tourner autour du thème de la mortification de la chair.
Notre père nous évoquait entre autres des images de chairs transpercées, de brûlures de cigarettes ou de personnes attachées pour une séance de torture - parfois réclamée par un malade consentant et parfois administrée à une victime involontaire, mais qui naura plus loccasion daller sen plaindre ultérieurement.