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Le plus long tutorial Photoshop du monde! " Zi longest tutorial in zi world ! "
Here we go
Aujourd'hui, Je vais tenter de vous faire découvrir une bonne partie des possibilités et fonctions de photoshop en matière de retouches et de transformations photographiques. Le but de ce tutorial nétant en fait pas vraiment le résultat, mais plutôt le chemin à parcourir pour y arriver. Je n'ai pas la prétention dêtre un dieu sur ce logiciel, ni même son servant; par contre jai un minimum dimagination concernant lapplication que lon peut en faire, et je pense sérieusement quavec un peu de curiosité et de tâtonnement, on finis par faire de grande choses, en un mot: "Osons!".
Ce tutorial couvre quantité d'outils et de fonctions très utiles tels que: Les calques de fusion, Les outils de retouches (tampon et pansement), les couches, les masques "alpha", etc.
But du jeu:
- Remplir une fontaine vide qui n'avait pas demandé a l'être!
Aperçue sur le forum, une photo de damter (qu'il m'a sympathiquement autorisé à utiliser pour la réalisation de ce tutorial) servira de base a nos délires photoshopiens. Munissez vous encore d'un thermos de café, d'un ou plusieurs paquet de clopes (pour les non-fumeurs, une boite de chewing-gum de marque quelconque devrait faire l'affaire) ainsi que d'une souris, d'un ordinateur (si possible un pc, mac étant le summum de la loose... oui c'est comme ça, d'ailleurs j'ai raison, cela ne sert a rien de discuter encore vingt ans à ce sujet!)
La première chose à faire avant de ce lancer dans un job de ce genre, c'est à dire ayant pour vocation le photoréalisme, est de se préparer un minimum.
Ce travail de préparation implique d'aller à la recherche (et si possible de trouver) de références sur le net ou sur tout autre support, afin de les étudier et d'en comprendre les principales caractéristiques et particularités. (Je vous le donne dans le mille, dans 99% des cas, l'éléments porteur de l'image, l'acteur principal, sera la "lumière" présente dans la scène et son comportement sur les éléments environnants, je vous accorde que dans certains cas, le travail de recherche epourrais être plus intéressant. Si je prends pour exemple notre travail d'aujourd'hui, je pense qu'une réfection poitrinaire sur la personne d'Angelina Jolie aurait été plus intéressante que de remplir un bac de flotte, je vous l'accorde (bien que je ne pense pas que la poitrine d'Angelina nécessite le moindre perfectionnement de quelque sorte.))
Voici donc les références que j'ai réuni en passant quelques temps sur un moteur de recherche d'images (google image, mot clef: "fontaine", je vous conseille d'activer le filtre parental avant, dans le cas contraire, je ne réponds pas de votre productivité!) l'utilisation conjointe de plusieurs moteurs de recherche tels que yahoo, flicker, etc. permette de multiplier la pertinence de vos recherches de manière intéressante.
[!]Le nombre de résultat variant considérablement entre les recherches dans la langue de Molière et celle de Shakespeare, je vous ne peux que vous conseiller vivement de vous trouver un/e ami/e anglo-saxon(ne) dans les plus brefs délais. Vous y gagnerez en productivité (sauf exception, voir plus haut)[!]
Les références ci-dessous sont, je pense, représentative a plusieurs niveaux de ce que l'on veut obtenir comme résultat:
Nous pouvons nous apercevoir ici que:
- la taille des vaguelettes dépasse rarement la hauteur d'un nain de petite taille accroupi. Leur aspect varie également en fonction de la présence ou non de jets d'eau.
- L'eau reflète l'environnement qui l'entoure, elle est par ailleurs légèrement transparente par temps clair, et tend à s'obscurcir par temps gris.
- comme elle reflète son environnement (qui n'est autre qu'une information lumineuse) elle va donc éclairer par reflet les objets environnants, cela n'est pas flagrant, ces reflets s'appels "caustiques"
- Le coefficient de réfraction de l'eau (IOR, 1.5) n'étant pas le même que celui de l'air (IOR, 1) les objets apparaissent alors déformés lors de leur passage dans un milieu aqueux (johnny uhuh..)
Fort de ce constat, il est désormais acquis que ces informations seront à prendre en compte lors de la création de notre virtuelle mare aux canards.
Par la même occasion, Vous vous rendrez compte qu'il est parfois nécessaire de modifier notre perception de la réalité, parfois pour camoufler une nature peu flatteuse, mais également pour sublimer le réel. Concrètement, je vais pour cette image abuser un peu de la transparence de l'eau, afin que cela nous semble plus crédible, et ce, même si la réalité serait sans doute différente de cette réalisation. Parfois le cerveau, par association d'idée, peut rendre un élément crédible ne serait-ce uniquement car il "voit" des choses qui existent et qui lui semble crédible... Autant profiter alors de cet espèce de naiveté cérébrale et la mettre a contribution.
Mettons ici un terme à cette longue introduction, et passons aux choses sérieuses!
Fontaine pleine, je te vide, fontaine vide je te plains! (prix Pulitzer du meilleur titre de tutorial en 1997, alors ne riez pas!)
Voici l'image qui va nous servir de base à ce pas-à-pas:
(Pour informations, lors de la création de ce tutorial j'ai travaillé sur l'image au format brut de capteur en 2500/3000 environs. Le fichier final avant compression des plans faisant 99 mégas)
LEON
(Nettoyage - retouches sommaires et cosmétiques)
Avant toute chose, nous allons "améliorer" cette image en supprimant quelques éléments que l'on pourrait considérer comme nuisible à la perception de l'image et a une certaine cohérence de l'ensemble. J'ai établis la liste des modifications à apporter comme suit:
- le sac de la dame
- le gros tuyau d'arrivée d'eau ainsi que les deux tiges qui en dépasses (nous garderont les deux autres car elles vont nous permettre de mieux définir la perspective et l'effet de profondeur du plan d'eau)
- les deux personnages à gauche derrière le type en bleu
- nous allons également supprimer les traces d'eau au fond du bassin, en effet, que feraient des traces d'eau au fond de l'eau?
-les guirlandes qui pendent dans les arbres
Afin d'arriver a nos fins, nous allons utiliser les calques , le tampon , l'outil pansement et tout autre outil qui vous semblera utile. Je ne vais pas vraiment m'attarder sur ce passage, étant donné le foisonnement de tutoriaux dédié à ce sujet présent sur internet.
[!] Un des principes majeur et rigoureux dans l'utilisation de Photoshop, et de penser à faire vos retouches et modifications sur des calques séparés. Cela n'est pas toujours possible bien sur, mais essayer au maximum de respecter cette façon de travailler. Les corrections, affinages et autres "tweaking" seront alors bien plus aisés. [!]
le workflow que j'utilise pour la correction d'éléments, masquage ou clonage de zone est pratiquement toujours le même, celui-ci m'est propre et me satisfait, de fait, si votre méthode vous convient et fonctionne, ne changez surtout pas. Le workflow dans Photoshop n'est pas un processus unique, c'est d'ailleurs pourquoi ce logiciel et tellement merveilleux!
Ma méthode est donc de copier une zone qui ressemble au niveau de la texture et de l'aspect à la zone a remplacer, je la colle par dessus l'emplacement à modifier sur un nouveau calque (en sélectionnant la zone, puis [CTRL+C] [CTRL+V], j'y ajoute un masque de fusion
J'efface alors les parties à masquer en peignant sur ce masque de fusion, pour finalement peaufiner l'intégration de ce "patch" à l'aide du tampon ce travail ce fait toujours sur un nouveau calque en essayant de ne pas toucher au calque d'origine.
[!] Un masque de fusion est une image en niveau de gris. Les informations peintes en blanc seront visible, le noir représente ce qui est masqué, et toutes les nuances de gris sont des informations de transparences. [!]
[!] Vous pouvez travailler sur votre masque de fusion avec plus de précision en vous rendant dans l'onglet "couches", puis en cliquant sur l'icône de l'il vis à vis du masque; La transparence sera alors affichée avec un masquage rouge sur votre image. Cela peut parfois être très pratique pour visualiser les petites imperfections de votre masque. [!]
[!] pour pouvoir utiliser l'outil tampon alors que vous êtes sur un autre calque, cliquez sur la croix dans "échantillonner tout les calques" (dans la barre d'informations de l'outil) cela vous permettra d'utiliser tout les calques visibles pour vos retouches (faites attention de penser à désactivé les éventuels calques de réglages de courbes, de saturations ou autre, avant ce genre de travaux, dans le cas contraire, les résultats pourrait être complètement incongru suivant que le calque sur lequel vous effectuez les modifications se trouve sous ou sur les autres calques)[!]
[!] Variez les modes de fusions et l'opacité du calque lorsque vous placez une zone à copier sur une autre, vous pourrez ainsi travailler de manière plus précise[!]
Voici le résultat avant toute retouche [A] Après avoir copié la zone sélectionnée et [C] la zone terminée (tampon + correction légères de la colorimétrie)
On travaille ainsi tout les points évoqués précédemment jusqu'à ce résultat là, qui sera une bonne base de travail pour la suite de notre entreprise:
(Le jeu des sept erreurs? )
Il est temps maintenant de passer à l'étape suivante
[b]L'alcool, NON! Mais l'eau ferumi.. l'eau feruru, l'eau ferrugineuse
OUI!
(L'art du traçage à la plume)
Voici venu le temps, non pas du rire est des chants, mais bien de la première étape, sans doute la plus importante de l'ensemble de ce petit (mais long) guide.
Nous allons créer un calque ALPHA en nuance de gris, qui nous servira de masque pour la zone qui sera bientôt recouverte d'eau.
Pour créer ce masque alpha, nous allons délimiter le plan d'eau en nous appuyant sur la démarcation naturelle que l'on peut apercevoir sur la photo (cette ligne un peu foncée que l'on peut voir, et qui est due au dépôt de calcaire sur la pierre.)
Commençons par sauver notre travail , puis fusionnons tout les calques (nous admettons ici que nous en avons terminés la partie retouches)
[!] Pensez à sauver régulièrement. Il n'y a pas plus frustrant que de se retrouver avec un fichier corrompu, car vous n'aviez pas vu que vous étiez en train de travailler sur le mauvais calque! Si vous avez un disque dur assez gros, pensez à sauver de manière incrémentale en modifiant à chaque fois le nom de fichier. En cas d'erreur de sauvegarde, vous pourrez ainsi revenir en arrière dans vos travaux.[!]
[!] Une alternative à la sauvegarde incrémentale est disponible en utilisant l'historique, en effet, chaque fois que vous cliquerez sur l'icône de l'appareil photo, un instantané de vos calques sera fait et sera ajouté dans l'historique, vous permettant de revenir en arrière à n'importe quel instant. Faites néanmoins attention à la consommation de mémoire que cela peut entrainé. Essayez néanmoins de vous familiarisez avec cette fonction .[!]
Prenons l'outil plume et traçons sommairement le contour du plan d'eau comme ceci:
Message édité par le_perplex le 12-05-2006 à 15:22:12
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