velle vague migratoire venant de tunisie et de lybie.
 
1. Tout ça n’est rien , j’en veux plus , j’en veux des millions , des hordes , des meutes , des paquebots , des trains , des files , des quais de gares , des paquets ,des avalanches , des déferlantes , des tonnes , qu’il en pleuve littéralement , l’année des méduses , qu’il en sorte de partout , des taxis , des caves , des égouts , qu’il en tombe en parachute , qu’il en dégouline et qu’à leur tête devançant des légions et des colonnes juché sur un géant aveugle un nain monstrueux les guide , hongrois le nain.
Je veux qu’ils rôdent à Neuilly , qu’ils dorment sur les paliers du XVI ème , qu’ils s’immiscent chez Fauchon, mendient chez Hédiard , paluchent les clientes de Balenciaga , reniflent celles de Cartier , braquent Weston , Old England et le Poussin Bleu , Qu’ils vomissent sur les polos Lacoste , qu’ils se shootent au Grand Véfour , qu’ils Mansonisent en Vallée de Chevreuse , qu’ils foutent le feu chez Angelina , qu’ils niquent le Crillon , pillent le Georges V , chient sur les tapis du Ritz , prient à Matignon par milliers , fassent leurs course à la Bourse , et pissent chez Saint Laurent .
Je veux qu’ils violent Marie Constance , Alix et Charles Edouard , je veux qu’ils crament Le Siècle, Le Monde et Régine , qu’ils sodomisent les clients des galeries d’art contemporain , qu’ils gangbanguent les américaines du Plazza , hijackent les grosses cylindrées du parking Vendôme , et tirent à l’arme automatique rue de Trévise , Place Furstenberg , au Parc Monceau et à Plaisance ….
Je veux des armées barbares , des têtes coupées , des épandages de saloperies homicides , la charia , le drapeau vert au sabre noir , une bombe ethnique , la submersion , la noyade , la panique , l’enfer , la fuite et l’exode , les pompiers lynchés , les bobos sidérés , les journalistes enfilés , les flics mangés ; les armées désarmées ; la Légion dévorée ,l’aviation vaudouisée , la République effondrée, Mariane envoutée en réduction avec des épingles dans le cu*l , , Paname en flammes , Charles Maxence dans le caniveau le cul à l’air , Ernestine cramée dans sa Mini , et tout le reste, descendance comprise déporté , castré et aux galères .
Nom de Dieu !

Monsieur,
Dans l’interview de M. Bentéjac publiée sur votre site internet (http://www.capital.fr/carriere-management/interviews/le-metier-d-ingenieur-ne-suscite-pas-assez-de-vocations-587001 ), vous affirmez dans la première question posée que « Chaque année, des milliers de places restent libres dans les écoles les plus prestigieuses comme les Mines, les Ponts ou Polytechnique. »
 
J’ai été très surpris de cette affirmation, et souhaiterais savoir sur quelles sources vous vous appuyez.
 
En effet, il est évident à quiconque est un tant soit peu au fait des grandes écoles d’ingénieurs que les plus grandes écoles que vous citez ( Ecole Polytechnique, Ecole des Mines de Paris, Ecole Centrale Paris, autres Ecoles des Mines, autres Ecoles Centrales, Telecom Paris, Supelec, ENSTA, SupAero...) n’ont pas de places libres (ou de façon anecdotique à cause d’évènements particuliers).
Les plus grandes écoles ne représentent en tout que quelques milliers de places (estimation très grossière : environ 4000 places par an pour  toutes les écoles que j’ai citées plus haut). Quel vide particulièrement ostensible si des milliers parmi ces quelques milliers étaient vides !
 
En réalité, il suffit de regarder les statistiques d’intégration pour s’apercevoir de l’ineptie de l’affirmation : http://www.scei-concours.fr/cadre_statistique.htm
Les statistiques générales par filière sont disponibles pour les 11 dernières années. En comparant par filière les colonnes « places » et « Nb entrés », on s’aperçoit que les plus grandes écoles sont pleines. On s’aperçoit que les écoles qui peinent à remplir leurs promotions sont des écoles « de fin de tableau » pour la plupart privées, très loin des plus grandes écoles.
Les concours X – ENS – Mines/Ponts – Centrale/Supélec – CCP – une partie des E3A (ESTP-ENSAM) remplissent leurs effectifs sans problème. Ce sont les concours en banque sur E3A qui n’y parviennent pas.
 
Ceci est d’ailleurs parfaitement cohérent avec le principe du concours. S’il y a des défections dans une école très renommée, la liste d’attente va remonter et la place vacante va « mécaniquement » se reporter sur les écoles moins cotées.
 
Malheureusement, le sens même de votre article se fonde sur cette affirmation clairement erronée pour en déduire la désaffection patente pour les études d’ingénieur (Même les plus grandes écoles se vident !...).
 
Dans ce cadre, j’aimerais savoir sur quoi vous basez vos affirmations, étant entendu qu’en tant que journaliste sérieux et responsable, vous n’affirmeriez pas dans un article public des choses que vous sauriez être fausses.
 
En vous remerciant par avance d’une réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.
 
xxxxx
Ingénieur des Arts et Manufactures, promotion 20xx

Monsieur,
 
Je vous remercie pour votre lecture attentive et votre regard critique, qui nous permet de progresser.
 
Cependant, je ne comprends pas votre remarque. Les statistiques Scei montrent qu’il y a plus de places que d’entrées. Si les écoles prestigieuses ne peinent effectivement pas à remplir leur promotion, c’est plus compliqué pour les autres.
 
Par ailleurs, les entreprises sont unanimes pour dire qu’elles peinent à recruter des ingénieurs, faute de candidats suffisants. Et les écoles disent toutes souffrir de la concurrence des écoles de commerce.
 
Je me tiens à votre disposition pour en discuter,
 
Cordialement,
 
xxxx
Rubrique Carrière&Management de Capital.fr
Tél. 01.xx.xx.xx.xx

Madame,  
 
Il y a plusieurs points disjoints dans votre réponse.
 
Tout d'abord, et c'était bien le sujet de mon premier message, la question de la véracité purement factuelle de l'affirmation de votre article : " Chaque année, des milliers de places restent libres dans les écoles les plus prestigieuses comme les Mines, les Ponts ou Polytechnique."
Les chiffres sont disponibles pour 10 ans dans leur intégralité. Comptons donc.
Afin d'avoir un ordre de grandeur, je me réfère aux statistiques 2010 de la filière MP ( http://www.scei-concours.fr/statis [...] 10/mp.html ).
Je considère que votre énumération "les Mines, les Ponts ou Polytechnique" doit être comprise dans un sens large, c'est-à-dire Polytechnique, les Ecoles Normales Supérieures, le concours Mines-Ponts dans son entier, le concours Centrale-Supélec dans son entier, et potentiellement, ajouter les Concours Communs Polytechniques, qui sont des écoles historiques en tant qu'ex-ENSI.
 
Les chiffres sont donc : (entrés / places)
 
X : 220 / 220
ENS : 263 / 263
Mines-Ponts : 475 / 485
Centrale-Supélec : 856 / 878
 
total : 1814 / 1846
En appliquant un facteur 3 pour avoir un ordre de grandeur pour l'ensemble des filières, on obtient un total de 5442 / 5538
Soit un nombre de places vacantes de l'ordre de la centaine, moins de 2%.
 
Ajoutons les CCP (ex-ENSI) :
CCP : 1147 / 1229
 
total : 2961 / 3075
en appliquant le facteur 3 : 8883 / 9225
Soit un nombre de places vacantes de l'ordre de 350, moins de 4%.
 
Sur la base de la lecture que je fais de la source que je fournis, je me sens en droit de me poser des questions sur votre affirmation, que j'ai citée plus haut. Je réitère donc ma demande du premier mail : sur quelles bases vous appuyez-vous pour affirmer que des milliers de places sont vacantes dans les plus grandes écoles ?
 
 
Par suite, il est clair que les écoles récentes peinent à remplir leurs promotions. Il s'est créé énormément d'écoles universitaires ou privées récemment (si je ne m'abuse, il s'agit d'un quasi-doublement en 20 ans). Comment peut-on déduire de leur peine à recruter une désaffection ? Quel est le lien logique direct ? Les places disponibles ont tout simplement été créées, parfois avec des niveaux faibles, en plus grande quantité que la demande de formation. Le nombre d'étudiants formés augmentent, et on arrive à déduire quand même une désaffection ?  
 
 
Il y a ensuite la seconde partie de votre message. Elle fait appel à un avis et une analyse de la situation. La première partie est factuelle, et il n'est pas correct de tordre les faits pour les faire correspondre à un avis décidé par avance.
Les problèmes que vous évoquez ne viennent pas de l'intérieur des écoles, à mon avis. L'origine est à rechercher dans l'inversion des valeurs des entreprises. Quand la personne de pouvoir, au centre de l'entreprise, était auparavant l'ingénieur, le techniquement sachant, il ne s'agit plus à présent que du manager financier.
A partir de là, le travail technique est relégué au second plan. L'ingénieur n'est plus du tout maitre de son destin en entreprise. Voilà qui rend la chose bien moins attirante.
 
Avec la perte de vue du coeur de métier technique, on se retrouve à considérer l'ingénierie comme un centre de coût annexe, hors du coeur financier de l'entreprise. Et on l'externalise donc. Vers les entreprises citées par M. Bentéjac : Alten, Altran...
La perspective donnée à l'ingénieur est donc de choisir entre encadrer des prestataires dans l'entreprise, ou être un prestataire dans une société de service... Alternative tellement excitante...
 
Ceci explique aussi la concurrence des écoles de commerce. Les étudiants qui ne sont pas réellement passionnés d'ingénierie vont aller là où ils seront payés, considérés décemment. Quitte à y perdre leur âme.
 
La volonté de simplifier la formation d'ingénieur pour en augmenter la quantité au détriment de la qualité, exprimée par M. Bentéjac, est symptomatique de cela. On cherche de l'ingénieur à bas coût, pour alimenter le réservoir dans lequel puisent Altran, Alten... Hors, la réputation de "marchands de viande" de ces entreprises n'est plus à faire parmi les étudiants et les jeunes diplômés. Il ne se cache même pas de vouloir faire baisser les salaires des ingénieurs en le disant très clairement dans le dernier paragraphe de l'interview :  "vous vous formez moins, vous baissez vos salaires, ou alors on délocalisera en Inde." Comment peut-on imaginer que cela est une réponse à une perte d'attractivité des métiers de vrais ingénieurs ?
 
Meilleures salutations,
 
xxxxxx

Monsieur,
 
Merci pour cette analyser détaillée, nous tâcherons d’être plus vigilants dans nos prochains articles.
 
Cordialement,
 
xxxxxxxx
Rubrique Carrière&Management
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