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  Des mathématiques vers l'informatique

 


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Auteur Sujet :

Des mathématiques vers l'informatique

n°3303928
sylvain _
Posté le 18-05-2011 à 19:36:11  profilanswer
 

Bonjour,
 
 
  j'ai actuellement des difficultés à voir clair sur l'orientation à donner à ce que je fais... si quelqu'un a un indice quelconque à me donner, je suis preneur.
  J'ai 23ans, j'ai effectué mes études en mathématiques et obtenu l'agrégation de mathématiques l'an dernier (session 2010). Nous sommes en mai, et je termine ma première année en tant qu'enseignant (dans le Poitou Charentes). Ces 9 mois ont été 9 mois de rude épreuve. Je ne me sens pas du tout la possibilité de continuer à être prof de maths face à ces élèves de seconde avec lesquels il faut manier habilement fermeté et sens de l'humour, et surtout, avoir une pêche d'enfer (et ça, j'avoue que ce n'est pas ma grande qualité).
 
  Actuellement donc, je prévois clairement démissionner de l'éducation nationale. Je raisonne sur ce que j'aimerais faire. En fait, le truc que j'adore depuis longtemps, c'est la programmation informatique. Je me souviens du jour où on m'a montré le langage BASIC sur une vieille machine (j'avais 10ans) ; depuis, ça me hante, j'aimerais tout savoir sur la programmation. Il y a 4 ou 5 ans, j'ai découvert les notions de langage machine/ langage assembleur, et j'utilise ce type de programmation sur des vieilles machines genre apple 1  (écran presque inexistant, on rentre les octets un à un au démarrage, puis on démarre). C'est le genre de choses qui me fascinent et me donnent une sensation d'euphorie.
  Les notions d'architecture du microprocesseur et électronique pur me passionnent pas mal aussi (j'ai réalisé des microprocesseurs à base de transistors et composants élémentaires, enfin... j'ai acheté des registres à décalage et un petit calculateur qui me servait d'ALU et le jeu d'instructions était vachement réduit, mais bon, le microprocesseur avait le mérite d'exister).
  En 2008, j'ai passé la licence d'informatique parallèlement à la licence de mathématiques.
 
 
  Bon, je sais, des gens comme moi qui se passionnent de programmation informatique en autodidacte, il y en a des tas, et je sais bien que, sur ce forum, il y a des tas de geeks avec lesquels je ne rivaliserai pas.
  Bref, je n'ai aucune prétention particulière, je me suis contenté d'exposer librement mes connaissances et mes sensations le plus objectivement possible.
 
 
  La question que je pose est : auriez-vous des conseils d'orientation pour quelqu'un qui a une formation (bac+5) en maths purs et qui aurait tendance à vivre pour la programmation (et plutôt sur les langages de bas niveau, ou l'étude des machines de Turing) ?
 
  Certains me conseillent de me former à l'actuariat pour entrer dans les stats des assurances.
  D'autres me disent de faire un master de conception logicielle pour devenir analyste programmeur.
  En ce moment, j'essaie d'envoyer pas mal de CV à des entreprises (particulièrement les assurances et le public/semi-public genre EDF, GDF, SNCF etc...) mais je ne sais pas toujours si je m'y prends bien.
 
  Merci pour tout conseil à un enseignant ... (en détresse  :D)


Message édité par sylvain _ le 19-05-2011 à 09:39:00
mood
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Posté le 18-05-2011 à 19:36:11  profilanswer
 

n°3307577
abaloval
Posté le 20-05-2011 à 11:20:09  profilanswer
 

agrégé en mathématiques, wuah...  c'est dingue ça, j'ai deux potes qui font de l'info et qui rêvent de l'agreg de maths et toi tu veux faire le trajet inverse.
 
 

Citation :

je termine ma première année en tant qu'enseignant (dans le Poitou Charentes)


t'es agrégé stagiaire dans l'académie de poitiers koi ? c ça ? J'ai un cousin qui a eu le capes de maths en 2009 et il faisait 6h par semaine avec une classe de seconde dans l'académie de Limoges. Il trouvait pas toujours ça facile, mais il disait que 6h, ça passait vite. Maintenant il est à Créteil (il s'est pacsé une semaine trop tard pour avoir les bonnes régions de France) et je crois qu'il fait presque 20h et il trouve ça chaud mais ça devra pas durer trop long.
   
  Tu fé combien d'heures de ton côté ? Tu vas où l'an prochain si tu continues à enseigner ?
  Je croyais que l'agreg permettait d'être prof avec des élèves plus adultes (genre après le bac...)
 
  Bah, démoralise pas. Dis-nous quand même ce que tu envisages au final  ;) d'ailleurs, ça pourrait me servir à moi aussi .


Message édité par abaloval le 20-05-2011 à 11:29:07
n°3307804
henri-alex​andre
Posté le 20-05-2011 à 12:21:47  profilanswer
 

Je pense réellement qu'envisager de démissionner de l'Education nationale après avoir fait une année scolaire (et même pas en tant que titulaire) est une bêtise. Je le dis sans aucune arrière-pensée et en toute franchise.
 
Pourquoi ?  
 
1) Un an en tant que stagiaire ne permet pas de bien évaluer ses capacités réelles d'être enseignant (ou pas).
 
2) Ce serait assez "non constructif" de sacrifier son agrégation et son statut de prof sur l'hôtel de l'incertitude liée à une éventuelle bifurcation vers l'informatique (sans compter le renoncement à son salaire pour faire un master à la fac).
 
3) Une agrégation en poche n'est pas une simple médaille en chocolat : ca atteste un certain niveau de connaissances et de compétences et ce niveau est reconnu (et apprécié).
 
4) La vie d'un agrégé est quand-même un peu plus confortable que celle d'un capétien car, déjà, il est mieux rémunéré, ensuite, un agrégé fait moins d'heures (et si on compte en mois, on voit très bien la différence), il peut enseigner en prépa, en IUT, à la fac. Sans compter le "respect" officieux et officiel qu'on lui accorde dans le milieu de l'Education nationale.
 
5) Plusieurs voies de carrière sont possibles dans le monde de l'Education nationale et il y a une multitude de poste administratif ou autre de bon niveau. Il sera toujours temps d'y penser durant ta carrière de prof.
 
Bref, il vaut mieux terminer cette année et travailler en tant que titulaire quelques années avant de refaire le point.

n°3308820
Nylz
Posté le 20-05-2011 à 17:06:12  profilanswer
 

En plus visiblement tu n'as eu le temps que d'enseigner à des secondes, tu auras plus tard la possibilité d'enseigner aux plus vieux... Bon, pas que les terminales soient toujours plus matures non plus, ça dépend de la classe, mais en prépa ça doit déjà être plus intéressant à mon avis !
 
Mais bonne chance pour ta réorientation.

n°3308940
sylvain _
Posté le 20-05-2011 à 17:51:46  profilanswer
 

 c'est vrai... je ne sais plus trop comment expliquer les choses, ma famille et amis m'auront beaucoup dit ça eux aussi, qu'il faut essayer de se dépasser.
  Au total, je fais 15h par semaine (ceux qui ont le CAPES en font 16h). (contrairement aux stagiaires de l'an dernier qui faisaient entre 6 et 8h).
15h, c'est l'emploi du temps normal d'un agrégé (et 18h pour un certifié). Ca peut paraître peu, mais même pour un prof qui a de la bouteille (je vois les collègues), il y a du temps à passer.
  Et pour un débutant (les collègues stagiaires le disent aussi), le temps à passer est considérable. Une heure de cours, c'est environ 2h de préparation : une multitude de petits détail à régler avant et après. Et on peut pas prendre sur la nuit, parce qu'après une nuit trop courte, c'est hyper dur de tenir les cours du lendemain, et les élèves profitent vite de la fatigue du prof.

 


  En fait, dans mon cas, les premiers mois, c'était la grosse désorganisation, aussi bien face aux classes que pour préparer mes cours, et vraiment, ceux qui l'ont vécu peuvent le dire aussi : c'est insupportable !  Mais ça, c'est "normal" (ou presque dans le sens où ceux qui débutent dans le métier sont souvent confrontés à cette difficulté).
  Mais au bout de trois ou quatre mois, ce sentiment de ne jamais vivre fait que j'ai commencé à me poser des questions. Bien sûr, j'ai continué à y croire vraiment, à me dire : je vais remonter la pente. D'autant plus que mon entourage me motivait beaucoup, ils savaient que j'avais du mal, mais je ne voulais surtout pas laisser paraître que ça pourrait aller jusqu'à la démission.

 

 Là, à la fin de l'année, je m'aperçois que je n'ai jamais remonté la pente, ce côté "insupportable" ne s'est jamais atténué,  et je ne vois aucun espoir d'amélioration. On est environ 40 profs débutants (profs stagiaires en maths) dans la région. Ils disent aussi que c'est vraiment dur, mais je fais vraiment partie des quatre les plus "à la masse", complètement largué. Une année avec quasiment aucun point positif malgré l'aide des collègues expérimentés du lycée, et peu, très peu de progrès. Une année que je me sens absolument incapable de renouveler.
  J'ai encore fait une journée de cours où je suis à peine un prof, juste un pantin, et je ne parviens vraiment pas à me ressaisir. J'ai essayé d'utiliser les cours d'autres enseignants, j'ai essayé de préparer par moi-même, mais vraiment, pas la moindre étincelle, rien de motivant du tout, juste 4 ou 5 élèves qui comprennent tout du premier coup et qui se fâchent parce que c'est nul. Le reste de la classe, c'est beaucoup qui se disent que, puisque le prof explique mal, ce n'est pas de leur faute si ils ne comprennent pas ; et quelques élèves qui ont du mal, qui voudraient comprendre, et qui sont déçus que l'ambiance soit plus au chahut qu'au travail.

 


  Evidemment, le supérieur, ce serait bien comme objectif. Les amis qui font ce genre de projet font 3 années de thèse (jusque là, pas de souci pour la plupart), mais après, c'est souvent des années de recherche d'emploi dans l'enseignement supérieur (Universités, IUT, classes prépa). Ca n'aboutit pas toujours, et, 6 ans après l'obtention de l'agreg, si tu n'as rien trouvé, on te donne le choix : "tu enseignes en lycée (voire collège, mais c'est rare), ou tu démissionnes de l'agreg".
  Bref, les places sont chères, il faut faire thèse avec le risque, à la sortie, de n'être pris ni dans l'enseignement supérieur, ni dans une entreprise. Et la reconversion n'est pas plus simple que dans ma situation actuelle (sauf pour ceux qui font un parcours genre Ecole Normale Supérieure).

 

 Pour couronner le tout, je suis nommé à Créteil comme tous les profs débutants (non j'exagère, il y en a 1/3 qui va à Créteil, 1/3 à Versailles -mais Versailles n'est pas beaucoup mieux que Créteil-  , 1/3 qui ne va pas trop loin car pacsé/marié). Avant même de commencer à enseigner, on m'avait prévenu que j'irais sûrement à Créteil, mais à le fin de cette année, je ne vois plus d'espoir.

  


  Bon, bref, j'arrête, j'ai encore plus d'un mois à faire, et je dois rester motivé, au moins par respect pour mes élèves et leurs parents.
  Pour ceux qui veulent enseigner plus tard, je les rassure, la plupart des collègues qui débutent prévoient s'accrocher, c'est bien la preuve que c'est vraiment faisable.
  Dans le domaine de la réorientation, je crois que je vais chercher à devenir actuaire... mais je continue à chercher. Je ferai peut être un master en programmation logicielle en parallèle.


Message édité par sylvain _ le 20-05-2011 à 18:12:13
n°3309017
Profil sup​primé
Posté le 20-05-2011 à 18:31:56  answer
 

Vouloir démissionner après uniquement 1 an où c'est la pire année car tu dois monter tes cours de 0 c'est de la connerie pure ...
 
Tu n'imagines pas la différence de niveau de vie entre ta situation et celle d'un "analyste programmeur" ...
 
Pose toi la question pourquoi une bonne partie de ceux du "métier" (aka info) essaye de tout faire sauf d'être un simple "analyste programmeur".
 
Même si de loin ca peut paraitre attirant, une fois dedans, il y a rien de fun (même si tu peux trouver 2-3 [:justhynbrydhou:2] qui s'éclatent dans ce métier).

n°3309315
henri-alex​andre
Posté le 20-05-2011 à 20:30:29  profilanswer
 

Je reste sur la position qui est la mienne depuis le début et je pense avoir des connaissances assez près (voire très près) de la réalité en la matière :jap:

n°3309637
Da_Edge
HFR BS
Posté le 20-05-2011 à 22:31:14  profilanswer
 

Tu pourrais rejoindre une bonne école d'ingé je pense avec un agrég.
Du groupe A sans aucun doute.
 
Niveau informatique, ça gère.

n°3309668
Da_Edge
HFR BS
Posté le 20-05-2011 à 22:39:27  profilanswer
 

A la limite je trouve ça immature de démissionner au bout d'un an, après toutes les difficultés que tu as eu pour te diplômer, passer l'agreg, etc.
Mais si tu n'as pas la vocation, c'est pas la peine de perséverer non plus.

n°3309746
henri-alex​andre
Posté le 20-05-2011 à 23:02:21  profilanswer
 

Da_Edge a écrit :

Tu pourrais rejoindre une bonne école d'ingé je pense avec un agrég.
Du groupe A sans aucun doute
.
 
Niveau informatique, ça gère.


 
 :heink:    :pfff:

mood
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Posté le 20-05-2011 à 23:02:21  profilanswer
 

n°3309753
Da_Edge
HFR BS
Posté le 20-05-2011 à 23:06:17  profilanswer
 

Bah quoi, il a largement le niveau en maths, c'est pas une connerie.

n°3310641
sylvain _
Posté le 21-05-2011 à 16:40:54  profilanswer
 

Citation :

Pose toi la question pourquoi une bonne partie de ceux du "métier" (aka info) essaye de tout faire sauf d'être un simple "analyste programmeur".
Même si de loin ca peut paraitre attirant, une fois dedans, il y a rien de fun (même si tu peux trouver 2-3 [:justhynbrydhou:2] qui s'éclatent dans ce métier).

 

Ah bon ? C'est une remarque à prendre en compte, ça...

 

C'est vrai qu'à y réfléchir, je le vois un peu. Beaucoup d'étudiants en info que j'ai côtoyé semblaient très fiers de se dire qu'ils font de l'info et qu'ils vont faire du code toute leur vie. Mais les rares retours que j'ai eu semblent indiquer que ce n'est pas toujours si génial que ça (malgré une assez forte demande dans le secteur de la programmation).

 

 C'est vraiment surprenant, ça... la programmation ressemble pourtant à un monde où on se fait plaisir, ça donne même une sensation d'addiction : lorsque je commence, j'en oublierais de manger et de dormir (les potes en info avec qui j'en parlais semblaient ressentir la même chose).

 


 Enfin, il doit bien y avoir plus que 2 ou 3 analystes programmeurs qui me diront "j'aime mon métier", tout de même...


Message édité par sylvain _ le 21-05-2011 à 16:45:37
n°3311168
ledauphino​is
Pour un BSW en France !
Posté le 21-05-2011 à 21:31:01  profilanswer
 

Moi qui ai une formation de mathématiques, et qui dois parfois coder des programmes dans le cadre de mon travail, je trouve cela plutôt agréable de chercher comment on fait pour effectuer automatiquement tel truc, coder telle fonction, de découvrir une nouvelle fonctionnalité...
Les mathématiques et l'informatique sont assez liés, et je ne compte pas le nombre de fois où j'avais à résoudre un problème mathématiques et où j'ai créé un petit programme pour mieux voir les choses,surtout en stats/probas ; c'est d'ailleurs dans ce cadre que l'informatique est utile, pour traiter les données stockées et modéliser divers trucs.

n°3311212
Profil sup​primé
Posté le 21-05-2011 à 21:54:44  answer
 

Il y a une grande différence entre "coder un petit programme dans son coin" et faire ça à longueur de journée ...

 

Etre "Analyste programmeur" et coder toute la journée, c'est le niveau -1 dans une carrière d'info. T'es considéré comme un esclave ou une sous merde. Il n'y a absolument rien de fun à faire ca 8h/j 5j/7 et dans 95% des cas, tu bosseras dans des conditions merdiques. Toujours faire ca à l'arrache car la boite a vendu au client un truc impossible dans des délais trop courts.
A moins d'être intellectuellement dérangé (certains diront autiste ou triso), tu comprendras vite que faire ca pendant 40 ans (même 10 en fait) NO WAY !


Message édité par Profil supprimé le 21-05-2011 à 21:55:25
n°3311868
Da_Edge
HFR BS
Posté le 22-05-2011 à 13:01:13  profilanswer
 

Tu devrais persévérer dans ta voie actuelle.
Je suis sûr que sinon, tu serais amené à le regretter dans quelques années. Tu devrais prendre ça comme un défi.
 
Et puis prof agrégé, en fin de carrière tu peux taper dans du 3500 net mensuel, franchement c'est un truc à prendre en considération.
Ca à beau être un métier dur, tu ne t'ennuies pas une seule fois.

n°3665421
olivierj92
Posté le 14-01-2012 à 16:32:37  profilanswer
 

Bonjour Sylvain,
 
J'adhère aux propos précédents : attendez deux ou trois ans.
 
Il existe des cas de reconversion, par exemple vous trouverez facilement sur le net le cas d'une agrégée qui a démissionné après 5 ans, et travaille dans la sécurité informatique.
 
Je dirais qu'en maths on distingue 3 profils : les branchés algèbre, proba/stat, analyse numérique, chacun des trois pouvant construire qqch pour travailler dans l'informatique (cryptographie), le décisionnel (data management), l'ingénierie (calcul statistique).
 
Pour les seconds il y a aussi l'actuariat.
 
Cela demande un investissement personnel lourd de 1 à 2 ans car pour la première citée, elle a fait un mastère à l'ENST entre 31 et 33 ans.
 
De la même façon passer un concours pour entrer à l'ensae ou faire un master pro demande une préparation.
 
Le problème des mathématiques est que c'est une matière peu intéressante à enseigner pour les bas niveaux et les copies ce n'est pas intéressant non plus. Beaucoup d'agrégés s'ennuient et se plaignent de ne rien apprendre : le décalage est trop grand.
 
Pour un matheux, les métiers où il y a un minimum d'investigation sont susceptibles de convenir : ingénieur sécurité, chargé d'études, analyste, contrôle de gestion, ingénieur calcul, etc ...
 
A+

n°3665424
Dastics
Posté le 14-01-2012 à 16:34:47  profilanswer
 

Fais de la finance  [:raph0ux]  
 

n°3665456
olivierj92
Posté le 14-01-2012 à 16:50:21  profilanswer
 

Le lien n'est pas si facile à trouver : le voilà : Cas de reconversion agrégée
 
mais je pense aussi qu'il faut bien se préparer (au moins 3 ans) avant de démissionner.
 
L'EN communique peu sur le sujet et c'est bien dommage, car cela permettrait de dédramatiser bien des situations.

n°3666137
Yagmoth
Fanboy
Posté le 15-01-2012 à 11:02:06  profilanswer
 

Bon pour avoir démissionné de l'EN (enfin je me suis arrangé pour ne pas être titularisé, et toucher le chômage), je peux comprendre que quand on a pas la fibre, on ne l'a pas. Devant les plus jeunes, il faut effectivement une pêche et un dynamisme que l'on a pas toujours... et avec les plus âgés, être paré à trouver un auditoire à moitié endormi :D
 
Par contre il est évident que passer de l'agrégation (avec la "priorité" que l'on acquiert sur les bonnes classes) vers un poste d'analyse développeur est une bêtise (en terme de sécurité de l'emploi, parfois de salaire, de reconnaissance sociale et de reconnaissance de soi).  
 
Pourquoi ne tenterais-tu pas de faire une thèse dans des domaines connexes aux mathématiques et à l'informatique (et ce n'est pas ce qui manque) ? Le boulot d'enseignant-chercheur (ou de chercheur tout court) te motiverait peut être plus ?


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°3666168
henri-alex​andre
Posté le 15-01-2012 à 11:48:05  profilanswer
 

Je pense qu'entre mai 2011 (date de ses messages) et janvier 2012 (remontage de topic), Sylvain a déjà pris une décision. Une nouvelle année scolaire étant passée par là  :)

n°3666198
Yagmoth
Fanboy
Posté le 15-01-2012 à 12:18:16  profilanswer
 

henri-alexandre a écrit :

Je pense qu'entre mai 2011 (date de ses messages) et janvier 2012 (remontage de topic), Sylvain a déjà pris une décision. Une nouvelle année scolaire étant passée par là  :)


 
Je n'avais pas vu le déterrage :D Espérons qu'il s'y plaise ;)


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°3666216
olivierj92
Posté le 15-01-2012 à 12:34:15  profilanswer
 

Oui, désolé, c'est de ma faute suite à une recherche hier, j'ai répondu et j'ai vu la date après ...
 
Mais j'ai néanmoins complété ma réponse car les problèmes rencontrés par les jeunes enseignants en maths sont courants.
 
Cela étant, il y a peu d'information sur le sujet:
 
pour un matheux qui souhaite passer à la pratique:
 
c'est possible mais avec un investissement supplémentaire : de 1 à 3 ans selon les cas.
 
Il faut bien faire le point sur ce qu'on aime : bien prendre le temps de la réflexion et voir ensuite.
 
En général les agrégés (mais cela reste encore relativement marginal), qui démissionnent, ont creusé un sujet en parallèle calmement chez eux, puis passé à la vitesse supérieure via une formation complémentaire.
 
Pour faire plus court : possible, oui mais avec un gros investissement. En général ce sont des gens assez passionnés donc l'investissement personnel se fait naturellement.
 
Voilà : je pense que c'est toujours intéressant à savoir.
 
Et encore une fois, désolé pour cette relance de topic.

n°3666242
henri-alex​andre
Posté le 15-01-2012 à 12:59:58  profilanswer
 

Je pense qu'il est parfois intéressant de relancer certains topics car ca peut toujours être utile pour les uns ou les autres. Ici, ca me semble être le cas. Les reconversions étant de plus en plus nombreux (d'après mes infos) dans différents domaines / métiers, pourquoi ne pas en discuter ?  :)

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