dkgb | Melia l'indecise a écrit :
Attendez, y'a pas que les ESC dans la vie!!! Je viens de terminer mon DUT technique de commercialisation, que je te recommende fortement, surtout si tu as la fibre commerciale!!! C'est un super compromis entre le côté théorique d'une formation universitaire de base, et le côté pratique et interactif ! Ca a été pour moi une expèrience enrichissante, tu en ressors vraiment...Grandi! Tu as la chance, par ce type de cursus, de toucher à un très large panel de matières, ce qui te permettra de te spécialiser par la suite...Que ce soit dans le marketing, la gestion, la communication, le droit d'entreprise, l'économie...En ce qui me concerne, si mon parcours peut t'aider, je viens de partir en Australie afin de parfaire mon anglais et de découvrir le monde qui nous entoure...Et l'année prochaine je compte intégrer une licence de science de gestion option administration des entreprises, soit l'ancienne MSG. Et oui, comme tu peux le voir, tu n'as pas besoin d'acheter ton diplôme en école de commerce, tu peux bénéficier de cursus commerciaux à la fac, tout aussi professionalisant que certaines écoles de commerce. D'autant plus, qu'en entrant en école de co, tu refais une grosse partie du programme de DUT! Je suis pas contre les écoles, mais je pense (sauf pour l'alternace) qu'on nous prend vraiment pour des...pigeons. Si tu as d'autres questions n'hésite pas!
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je pense pas que les école nous prennent pour des pigeons (je ne parle pas de celle qui font payer alors qu'on trouve la meme chose à la fac...) voici la reponse qui illustre bien l'interet mathématique a investir dans ses études:
Monsieur Pichet,(president de la société d'analyste financiers de france) vous êtes au carrefour du monde de la finance et de l'éducation et vos travaux dans le domaine sont nombreux et reconnus. Pouvez-vous nous expliquer scientifiquement pourquoi un étudiant a intérêt à emprunter pour effectuer des études prestigieuses ?
L'investissement dans une formation doit s'envisager à travers le crible de l'analyse financière. En effet, l'étudiant cherche, comme tout bon investisseur, à valoriser son capital le plus précieux : lui-même.
Cependant cette démarche ne doit s'appliquer qu'après avoir soigneusement sélectionné le type de formation qui lui plaît et le métier dans lequel il pense s'épanouir.
La simple comparaison des coûts des différentes formations est non seulement insuffisante, mais dangereuse (tout comme en Bourse, une action bradée est rarement un bon investissement).
On utilisera logiquement la méthode la plus usitée en analyse financière : l'actualisation des flux futurs, qui consiste à calculer la valeur actuelle (en début de formation) des revenus que générera pour l'étudiant le diplôme de tel 3ème cycle par rapport à tel autre.
Par exemple, pour évaluer la rentabilité d'un mastère à 10 000 , il faut donc actualiser en valeur 2004 le revenu supplémentaire que procurera à l'étudiant son diplôme.
Si son salaire de sortie atteint 36 000 brut au lieu de 33 000 après une formation " gratuite " et en supposant que l'écart ne perdure que pendant 10 ans, la valeur actuelle du différentiel s'élève à quelques 18 500 avant impôts et 16 000 après impôts - ce qui dépasse très largement le coût du mastère.
Et encore ne prend-on pas en compte dans ce calcul : l'intérêt du travail, la notoriété de l'entreprise d'accueil, le différentiel de droits à la retraite et le capital social que procure un réseau d'anciens d'un mastère où les liens sont généralement très forts, ouvrant ainsi de nombreuses opportunités tant professionnelles que personnelles, toutes choses bien difficiles à évaluer
mais qui accroissent le capital de l'étudiant. |